Livres d'enfants
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Livres d'Enid Blyton, Paul-Jacques Bonzon, Anthony Buckeridge...
 
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 FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON

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montperdu
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montperdu

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MessageSujet: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyJeu 16 Juin 2011 - 16:19

Rappel du premier message :

Si vous navez pas encore eu ce lien,
voici où vous pouvez regarder le film consacré à la vie d'enid blyton :

http://www.dpstream.net/film-le-roman-d-enid-blyton-en-streaming-275647.html
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http://philippedaure.chez.com/

AuteurMessage
Miss Rosette
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Miss Rosette

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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2011 - 21:41

Avant de visionner le film, je n'avais lu aucune biographie ou article de journaux concernant Madame Blyton, donc, en ce qui me concerne, j'ai vraiment tombée de haut car j'étais à milles lieux de me douter qu'elle était comme cela. J'ai été décue de sa personnalité, mais cela n'a pas altéré mon plaisir de lire ses oeuvres. Pour moi, le CD5 est toujours aussi magique et je vais continuer à les lire. Ce n'est pas sans raison qu'elle était comme cela selon moi, elle devait être très traumatisée par le départ de son père et cela a forgé sa personnalité ainsi. (Bon, je ne suis pas psy, je dis juste ce que je crois!)
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François
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François

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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyLun 7 Nov 2011 - 8:32

Admin-Serge a écrit:


Je suis certain que ce film ne changera pas mon opinion sur les livres qu'elle a écrits... même s'il y a un décalage entre les deux...

Quel dommage aussi de risquer de saboter son œuvre en décourageant les enfants de la lire !

J'espère que ta fille, François, ne va pas jeter aux ordures les Club des cinq... Claude, Annie Mick François et Dagobert ne le méritent pas...



Moi aussi, j'espère que ma fille ne va pas jeter aux ordures mes club des
cinq!! (un destructor labrador suffit dans une maison!)

Je suis moi aussi certain que ce film ne changera pas mon opinion sur les
livres qu'elle a écrit.

Par contre, je trouve intéressant, apres avoir regardé ce film, de relire
des club des cinq.

Son attitude envers son mari et ses enfants l'ont elle influencée?
Peut on s 'en rendre compte à partir de certains passages des livres?


Dernière édition par François le Lun 7 Nov 2011 - 14:28, édité 1 fois
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tali
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyLun 7 Nov 2011 - 10:05

Maryland,



Je savais que E.Blyton n'était pas une bonne mère ect... et franchement cela m'importait peu.

Ce qui m'a interpellé avec ce film, c'est le décalage entre ce qui est dit dans ce film et ce qu'elle écrit dans ses livres. C'est au-delà de tout ce que je pensais et pour moi il serait impensable de ne pas me poser des questions. La vie ce n'est pas les bisounours, ce n'est pas non plus Oui oui ou le CD5 et il faut parfois "s'indigner" et ne pas continuer à lire sans se questionner donc quand je lirai un cd5, je garderai ce film en arrière plan.

Disons que j'aurai encore plus de plaisir à lire un Bonzon, Bayard, Ebly, Quine....



Ceci dit, je crois que je plains beaucoup E.Blyton. Elle s'est détruite et a détruit les gens autour d'elle et le pire c'est qu'elle s'en rend compte à la fin du film :"Je ne suis pas si méchante que ça!" enfin si le film est proche de la réalité....difficile à savoir!

Il y a un autre point soulevé par le film à savoir si elle a écrit elle même l'ensemble de ses livres.....pas grave puisqu'on les a aussi aimés et que d'autres l'ont fait?


Dernière édition par tali le Mer 21 Déc 2011 - 16:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyLun 7 Nov 2011 - 22:19

Bon j'ai fini de voir ce téléfilm, et c'est bien ce que je craignais, c'est un téléfilm de fiction très honnête vu les moyens (le tournage a duré seulement 15 jours), mais c'est une très mauvaise biographie.

Alors oui, les principaux faits qui sont relatés sont pour la plupart exacts, mis à part la scène où le frère d'Enid vient lui annoncer la mort de leur mère, qui est par contre totalement inventée, et j'ai aussi de grosses interrogations sur la partie où elle est enceinte et perd son enfant.

Le problème, et il est de taille, c'est que la réalisation est clairement à charge et tout le film est construit sur deux théories intangibles, à savoir que :
1) le départ du père d'Enid Blyton aurait conditionné tous ses actes futurs, sans aucune exception.
2) l'écriture pour Enid Blyton serait pour elle un moyen de se protéger de la réalité, comme un déni, une réaction quasi pavlovienne aux événements négatifs qui la touchent personnellement, une sorte de transe (proche de la folie) qui la projetterait dans un autre univers.

Je dois dire que c'est une vision extrêmement simpliste, peut-être intéressante du point de vue de la fiction, mais le problème de ce téléfilm c'est qu'il passe son temps à essayer de nous démontrer que cette vision des choses est forcément la bonne, à force d'accumulation, de raccourcis extraordinaires, et d'une succession de scènes dans lesquelles le personnage d'Enid Blyton pourrait faire ce qu'elle veut, la mise en scène est hélas tellement implacable (et souvent tape à l’œil) qu'Enid est forcément coupable.

Alors oui, il y a des idées très intéressantes d'un point de vue cinématographique, mais ce sont quand même de gros artifices quand on les utilise dans le cadre d'une biographie pour justifier un point de vue aussi strict.

Ensuite, il y a toute une partie de la vie d'Enid Blyton qui est complètement passée sous silence : l'époque où elle a enseigné, son rendez-vous manqué avec l'Eglise (elle a failli se convertir), son implication dans des oeuvres caritatives, son rapport intime à la nature, la période où son 1er mari a été longuement malade, les attaques dont elle a fait l'objet à propos du côté raciste que comporteraient certains de ses livres, la fin de sa vie avec la maladie d’Alzheimer, etc.... Et surtout, le côté génie est complètement passé à la trappe. Il y a son rapport aux lecteurs qui est montré sous un jour extrêmement malsain et c'est là encore très orienté. Et il y a également un manque par rapport au processus qui l'a amenée à devenir écrivain. Si
tout au long du film, on nous montre pourquoi elle écrit, on ne nous explique jamais pourquoi elle a commencé à écrire, et c'est un point qui mériterait clairement qu'on s'y attarde (même si c'est pour qu'on nous assène les mêmes conclusions).

D'autres aspects ont été bien survolés : son enfance et notamment le rôle primordial qu'a eu sa mère après le départ du père. C'était quand même la période clef sur laquelle s'arrêter longuement si derrière on avait l'intention de développer des théories sur le poids qu'a eu le départ de son père.
Ensuite, son 2ème mariage a quand même été heureux, et là aussi c'est
très mal rendu. On en vient même à se demander comment le pauvre mari peut rester avec une créature pareille, il doit forcément être complètement désaxé. Ou alors on adhère à la théorie proposée (encore une !), la figure du père.
J'aurais aussi bien aimé qu'on nous montre l'influence qu'a eu la guerre sur l'oeuvre d'Enid Blyton (le rapport à la nourriture pendant cette période de rationnement, etc). Parce qu'à part 2 lapins et un potager, ça a été bien éludé.

Ce que j'ai le plus détesté dans ce téléfilm, c'est le message sous entendu selon lequel Enid Blyton se serait comportée de cette façon tout au long de sa vie parce qu'elle n'était pas une vraie femme, parce qu'elle était presque contre-nature : abandon de ses deux petits frères, son problème d'utérus et son mal fou à enfanter, son mariage malheureux, l'absence d'amour maternel (elle préfère les chiens), en plus d'être volage (pendant la guerre) ou adultère, divorce avec chantage, et cerise sur le gâteau, elle ne veut pas de son 3e enfant et provoque volontairement la mort du fœtus (je ne sais franchement pas où le réalisateur a été pêcher cette info d'accident prémédité).
En gros, on a là le portrait d'une incroyable mécréante qui mérite bien de brûler dans les flammes de l'enfer. Même si il n'y a apparemment rien de tel dans ce téléfilm, le portrait d'Enid Blyton est paradoxalement très orienté sur la religion (une impie qui porte sa croix), et dans son ensemble très anti-féministe...


Du coup, en sortant de ce téléfilm, on nous a tellement bourré le mou qu'on est maintenant persuadé qu'Enid Blyton était la plus horrible des sorcières, sans une seule qualité humaine, et que finalement les parents étaient bien inconscients d'offrir à leurs enfants des livres d'Enid Blyton, ils courraient sûrement un grave danger, si seulement ils avaient su ! J'avoue que le message véhiculé est vraiment extrême, et que ce portrait monobloc d'Enid Blyton, sans aucune nuance, surexploitant et mettant en scène le côté sombre de sa personnalité, n'est pas très équitable et ne peut pas être estampillé "biographie".


Et quelques incohérences pour finir : pas mal d'anachronismes au niveau de l'écriture de ses livres, on a entre autres le 1er Famous Five qui est publié en 1939 (!), ça fait un peu tâche quand même. Voilà.

En tout cas, c'est vraiment dommage de remettre en cause son attachement au Club des Cinq uniquement à cause d'un téléfilm. Même si les faits sont exacts, il suffirait de les regarder sous un autre angle pour dresser un portrait beaucoup plus positif d'Enid Blyton.

Je suis quand même assez surprise que ceux qui sont choqués par ce qu'ils ont vus se contentent de ce seul son de cloche et n'essayent pas de prendre un peu de distance par rapport aux images, ou ne cherchent pas à creuser plus avant la question. Si ça se trouve le prochain téléfilm sur la question, réalisé différemment, vous réconciliera avec Enid, simplement parce que les faits seront mis en perspective, des périodes peu connues de sa vie seront mises sous les projecteurs, etc... Là vous n'avez vu qu'une facette grossièrement taillée, donnant dans le spectaculaire, et vous prétendez ne plus vouloir entendre parler d'Enid Blyton? Franchement ce n'est pas très juste, pour un écrivain que vous aimiez particulièrement et qui vous a donné tellement.
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyMar 8 Nov 2011 - 10:05

Maryland ,



Ton analyse est très intéressante.

Il est évident qu'un film reste toujours une fiction et a donc une grosse part d'imprécisions ne serait ce que parcequ'un film est limité dans le temps d'où une vision simpliste.

Tu reconnais que la plupart des faits décrits sont vrais mais qu'il faudrait les envisager d'un autre point de vue. D'accord mais si les faits sont vrais, ils restent des faits : une vache reste une vache quelque soit la façon dont tu la regardes.....et cela sans jugement aucun. Ce qui serait très intéressant, ce serait que tu nous indiques une sorte de bibliographie ou autre juste pour comparer. Je suis loin d'être une spécialiste.

Tu parles aussi d'une connotation religieuse, je ne l'ai pas du tout ressentie.

Tu parles d'anti féminisme : ce n'est pas parcequ'on est pas mère qu'on n'est pas femme ou contre nature. Ce qui me géne, je le répète encore une fois c'est le décalage qu'il y a entre ce qu'elle écrit (fort bien) pour les enfants et ce qu'elle fait. Pour moi cela pourrait tout aussi bien être un homme, cela me ferait le même effet.

D'après le film (c'est une fiction/réalité), elle aurait eu conscience de ce décalage....et en aurait eu peur. Je ne la qualifierai surement pas de sorcière (j'aime bien les sorcières!), je ne parlerai pas de graves dangers pour les enfants qui lisent Blyton lol! ...ce sont des livres merveilleux mais faisant partie des enfants qui auraient pu être invités je me sens un peu flouée : une grosse partie du merveilleux s'est envolé si les faits sont exacts ( et là pas questions d'angles!).

Cela pose la question de savoir si l'on visionne le film ou pas afin de conserver son esprit d'enfant.



Ne pourrait on pas avoir les avis d'autres forumeurs......il ne faudrait pas que la discussion tourne au dialogue !
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyMar 8 Nov 2011 - 10:32

Je partage l'analyse de Maryland...

Je n'ai parcouru le film qu'en diagonales, (20 mn pour les 80 mn.... )
J'ai ressenti un film orienté, des scènes habilement filmées pour accentuer le rejet.
Puis il me semble qu'on fait l'impasse sur la vieillesse de Blyton...
Enfin, il me manque les avis des deux filles de Blyton... Pas les "on dit"...

Pour moi, cela ne change RIEN : je l'affirme haut et fort.
Qu'aurait elle du écrire ? Des romans avec des parents qui lui ressemblent ?
Elle a écrit des vies "rêvées" qui ne s'inspirent pas de la sienne ! tant Mieux...

Si j'avais fait le rapprochement avec Colette, c'est qu'il y a de grandes ressemblances... et des différences, mais intéressantes...
Colette a eu une merveilleuse enfance, elle était "Mon bijou en or", "Minet chéri", etc.
Elles s'est mariées 3 fois, et a eu des rapports plus que conflictuels avec son premier mari, Willy, et son second, De Jouvenelle.

Elle a eu une nurse pour sa fille, (qui était rarement avec elle)...
Elle était dure avec sa fille, (pas toujours, elle l'appelait "Bel Gazou) et l'a mise en pension... Les lettres qu'elle lui écrit sont parfois très dure.

Les rapports entre Colette et sa fille se sont normalisés quand Bel Gazou est devenue une jeune fille...

Moi, avant de me prononcer pour Blyton, j'attends les témoignages de ses filles...


Mais pour moi, non, je n'aurait pas le spectre de Blyton en lisant ses livres...
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyMar 8 Nov 2011 - 10:44

Serge,



D'après ce que j'ai vu sur le net, sa fille cadette Imogene aurait donné des "précisions" pour le film. Elle n'était apparement pas en bons termes avec sa mère.

Sa fille aînée Gillian est décédée mais aurait eu de meilleures relations avec sa mère. Elle précise cependant n'avoir jamais pu revoir son père.

Il y a aussi le témoignages de la seconde femme du 1er mari de E.Blyton.

C'est juste pour infos car après tout c'est leur vie de famille et j'ai horreur des commérages...tu peux rechercher.
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyMar 8 Nov 2011 - 11:03

J'ai vaguement parcouru et traduit, (automatiquement)...
Si cela intéresse quelqu'un :

Twenty years ago, Imogen Smallwood, Enid's youngest daughter, wrote a
candid memoir, A Childhood at Green Hedges, that shattered any illusion
of Enid's family life reflecting the cosy, idealised world of her
fiction. At one point, Imogen writes, "The truth is, Enid Blyton was
arrogant, insecure, pretentious, very skilled at putting difficult or
unpleasant things out of her mind, and without a trace of maternal
instinct. As a child, I viewed her as a rather strict authority. As an
adult, I did not hate her. I pitied her."
Later she said in
interview, "What Blyton did as a writer was brilliant. But as a person,
as a parent, she was far from brilliant."
Enid's own upbringing
had been far from happy – she didn't get on with her own mother, but
adored her father. As Sophie points out, "I don't think she really had a
model to follow because her own mother was so hard on her. They didn't
have a meeting of minds. Her mother wanted a dutiful daughter and she
wanted to write."
Aged 13, Enid was devastated when her parents
decided to divorce. Her biographer Barbara Stoney suggests that,
emotionally and even physically, her development froze at that crucial
stage on the cusp of womanhood. "Which is why her writing is that of an
intelligent 12-year-old," says Sophie. "In my view that's why adults
find it difficult to relate to her because she doesn't quite have the
depth; it has that childlike quality."
It explains why Enid wasn't
ideally suited to motherhood, if she was barely an adult herself.
Instead she devoted her time, in the family home in Buckinghamshire, to
Julian, Dick, Anne, George and Timmy the dog's latest adventures, while –
according to Imogen – barely venturing into the nursery to visit her
own children. "Most of my mother's visits to the nursery were hasty,
angry ones, rather than benevolent. The nursery was a lonely place," she
wrote. Yet Enid's elder daughter, Gillian Baverstock, who died two
years ago, didn't agree at all. She said in one interview, "She was a
fair and loving mother, and a fascinating companion."
Which
version of Enid does Sophie feel is more accurate? "I would say they
were over four years apart in age and they each had different
experiences," says Sophie cautiously. "My mother had less attention
because my grandmother was becoming so successful. She was working hard
and there wasn't time for anything else." However, she does agree with
her mother that Enid was anything but maternal. "I don't think she was a
mother," she says pointedly. "No, not at all, not in the conventional
sense." Imogen's memoir was published when Sophie was 16 and she felt
proud of her mother's decision to challenge the idyllic Blyton family
image. "It was very fair and insightful. I think too it must have been
very difficult to show the truth rather than accepting the assumption of
a perfect mother because of the way that Enid wrote."
It
is fair to say that Imogen was determined to be a different sort of
mother to her own two children. "She wasn't about to recreate a 1930s
upper-middle class privileged childhood," says Sophie, now 38. "It was a
very different time by then. Our dad died when I was one, and she was a
single parent. She just had to get on with things."
After he
died, Imogen looked after her children full-time, and later taught and
also studied psychotherapy. Sophie and her brother, who is now a pilot
in Australia, spent most of their childhood in Oxford where they were
surrounded by books – her father owned a bookshop. As a young girl,
Sophie remembers being read to every night: "My mother was happy to read
Enid Blyton to me – she enjoyed my favourite one, Secret Island, too. "
We talk about AS Byatt's latest novel, The Children's Book,
and Byatt's thesis that often families of great children's writers
appear to be unhappy – particularly the offspring. Kenneth Grahame's son
killed himself when he was at Oxford, and Alison Uttley's husband and
only son also ended their own lives. Christopher Milne, AA Milne's son,
later hated the fact that he was immortalised in Winnie-the-Pooh.
Byatt
suggests that it's because some children's authors wanted to extend
their own childhoods, so their children had no place to be themselves.
That must be all the more galling for children such as Imogen Smallwood –
knowing that her mother was channelling so much energy into a perfect
childhood that never existed at home. Sophie agrees with Byatt's idea.
"Frances Hodgson Burnett wrote to support herself and her family, and
you wonder how much time her two children got from her."
It's not
a life Sophie would like to emulate, and she has no plans to write
another children's book; if anything she would like to try adult
fiction. Visibly relieved that our interview has finished, she can't
wait to scurry back to the privacy of her life in West Sussex where she
lives quietly, alone. "Being related to Enid Blyton has always been a
very private part of my life," she reflects. "I tend to compartmentalise
it so I can get on with everything else. I like the idea of
disappearing back, because it's so important to just be oneself."
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyMer 9 Nov 2011 - 0:01

Je n'ai pas vu le film... mais j'ai suivi les échanges avec intérêt et je me suis d'abord demandé : pourquoi tant de passion, pour ou contre ? s'il fallait se cantonner en lecture aux mères ou pères parfaits, on se priverait d'office de Colette, Françoise Sagan, Victor Hugo... et sans doute de tous finalement, si on les connaissait mieux ! Homère était peut-être un affreux bonhomme !

Et je crois avoir fini par comprendre - et pourquoi ça me dérangeait aussi - le problème vient du fait qu'Enid Blyton est un auteur pour enfants. C'est comme si l'on apprenait que Beatrix Potter chassait le lapin ou que Paul Berna était odieux avec la femme de ménage.

Cela nous touche dans l'affectif et dans le besoin -et la fierté- que nous avons de vouloir croire au beau, au bien, aux valeurs auxquelles nous avons cru enfants, et que nous voulons transmettre à nos enfants ou à des enfants que nous aimons.

Je ne connais pas grand-chose de la vie d'Enid Blyton (j'ai juste lu le livre de François Rivière, au demeurant très agréable à lire, mais qui est davantage, et il le présente ainsi, une évocation des souvenirs d'enfance et des fantasmes de l'auteur qu'une biographie). Je pense seulement que la relation mère-fille n'est jamais simple, il y a des moments d'intense complicité, d'amour absolu et d'autres de déception, de découragement, voire d'hostilité. Parce que nous sommes des êtres humains ! et quels que soient les faits, on trouve toujours matière à ressentiment.

Et c'était sans doute bien plus difficile pour elle de créer et d'accompagner des enfants presque idéaux (du moins idéalisés) et d'en sortir, la tête encore dans les nuages, pour retrouver de vrais enfants, avec des boutons et des problèmes en classe - c'est juste un exemple, les filles d'Enid étaient sans doute ravissantes et bonnes élèves, mais elles avaient forcément des défauts bien réels !

Je ne cherche pas à défendre la mémoire d'Enid Blyton, d'après certains de ses livres il me semble qu'elle avait plus d'affection pour les animaux que pour les humains (là aussi plus faciles à aimer?) mais d'après ce que je lis du téléfilm, il me paraît une sorte de reconstruction a posteriori faisant cadrer avec une théorie préétablie des scènes peut-être sorties du contexte familial; même si cela lui inspira plus tard une impression d'injustice, peut-être la petite fille avait-elle parfois préféré rester dans l'escalier ou la nursery que de s'ennuyer avec les invités de sa mère ? ce qui me semblerait une réaction enfantine très classique !

Ainsi que plusieurs l'ont dit très justement, on mène sa vie comme on peut, et Enid a sans doute fait de son mieux, a dû faire peut-être avec des névroses, du mal à composer avec la réalité, une nature égocentrique ? mais bon elle n'avait pas non plus une vocation d'assistante maternelle... et si elle avait été autre, on aurait pu l'accuser d'être une mère étouffante ? Paix à son âme, et indulgence pour les mères imparfaites !

Very Happy
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyMer 9 Nov 2011 - 11:04

De toutes façons :

- il ne faut jamais croire ce que dit la TV
- dans un conflit mère-fille, il faut entendre les 2 versions
- un artiste, surtout s'il est très productif et travaille chez lui, est forcément en conflit avec son entourage pour faire respecter son temps de création
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François
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyVen 18 Nov 2011 - 12:11

Un extrait du fascicule 6:



FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 Fig310





Ouf , je suis complètement rassuré...
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Enid

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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyMer 21 Déc 2011 - 14:05

Ah, un de mes films préfèré, là, je vais parler... x)


Citation :
EB y apparait comme une personne plutôt froide, égoïste, dure avec ses propres enfants, indifférente à la 2ème guerre mondiale, contournant les restrictions de papier pour vendre plus de livres, etc.

C'est femme est un véritable génis, elle à une imagination sans borne et ce revendique penser comme un enfant, ce pourquoi elle écrit si bien. Réflèchison mantenent un peut à ce que ferais un enfant à qui on donnerais les responsabilitée d'un adulte, comme ca, du jour au lendemain. Et bien j'ai une réponse: L'Enid du film justement!

Ensuite, elle n'est pas présentée comme une femme froide, bien au contraire, Enid est plaine de vie... Les gens froit ne saut pas dans le jardain en criant "J'ai ganier, j'ai ganier...", "Je vous ordonne de vous amuser"... (ce son plutôt les enfants d'ailleurs)
Même dans ca facon de s'habiller, elle porte des clollant de couleur rose, vert...

Elle prend tout à la légère, quand on lui parle de la guerre elle fait comme si ca n'existais pas, elle vis dans un rêve et quand qq chose ne va pas, elle plonge dans son mond:
-Quand son pére s'en va, elle comance à penser à ces histoire;
-Quand son chien meur, elle ecrit un article sur lui qui serai en train de dormire prés d'elle, apprés avoir jouer avec ca brosse à cheveux;
-Quand elle fait une fause couche, elle invente OUI OUI
Elle est simplement dans le dénis, elle ne veux pas croire que son pére l'ai abendonner, elle ne veux pas croire que son chian est mort et elle ne veux pas que crois qu'elle ai fait une fause couche (d'ou elle crée oui oui, qui représente clairement le fils qu'elle n'as pas eu).

Enfin, pour moi, Enid (le film) est un dramme, le dramme d'une femme qui n'as jamais pu vivre autrement que dans ces rêves, c'est quand ca vie s ecroule qu elle invente ces plus grand histoire... Elle en as besoin, ce n'est pas de l'égoisme c'est qu'elle ne vois pas ce qui ce passe en dehors de son imagination, celle si est une carapasse qu'elle c'est formée, et tout ce qui ce passe hors de cette carapase lui semble peut réel, elle ne réalise pas vraiment tout ce qu'elle gache... elle le fait "inocament", comme une enfant et c'est pour moi explicite dans le film, ce n'est donc pas du tout une mauvais critique de Mrs Blyton, au contraire le film lui trouve une "excuse" à son côter détestable...!
A la fin, elle commance à ce rendre compte de tout ce qu'elle à pu gacher dans ca vie, et c'est justement là qu'elle pert la mémoire, comme si tout celà était trop dure à suporter pour elle maintenent qu'elle réalisais les chose telle qu'elle c'était réelement passer...!






Citation :
Je viens de le voir en DVD chez-moi avec mon copain. Nous avons été terriblement déçu de voir madame Blyton sous ce jour (sombre). Elle qui a écrit de si merveilleuses histoires que nous lisons encore rendue à l'âge adulte, il est difficile de croire qu'elle était si égoiste et si froide.

Cela s'explique sûrement par le fait qu'elle ai été traumatisée par le départ de son père ... L'actrice , Hélène Boham-Carter était vraiment convaincante dans le rôle.

Avoir su que madame Blyton était comme cela, je n'aurais pas visionné le film, j'aurais préféré conserver l'image que j'avais d'elle, c'est à dire une femme merveilleuse qui devait être aimante et maternelle. Parce que selon moi pour écrire des livres destinés aux enfant aussi merveilleux, il fallait être merveilleuse, mais bon, elle n'est pas du tout décrite comme cela dans le film ...
Tu ne devrais pas être déçu, Enid Blyton n'était pas un bisounourse, c'est connu, je trouve que le film, en le regardent bien, et finalement plutôt flateur pour elle (voire les raison évoquer un peut plus haut)

Je crois que c'est en partie à cause de l'abondon pour son pére en efect (je parle évidement de la façon dont c'est présenter dans le film). Ca à été beaucoup trop dure pour elle de l'acepter, elle c'est alors réfugier dans ces histoire, elle as mit une distance entre elle et le monde réel, elle ne considérais plus les autres car seul ces rêves pouvais la soulagée. Une fois qu'elle est rentrée dans son monde, en sortire était trop douloureux, ca aurai voulu dire laisser sortire tout ce qu'elle avais mit de côter toutes ces années. Et si celà est vrais, alors nous devont dire MERCI au côter "detestable" de Mrs Blyton, sans lui, nous n'aurions pas tout ces oeuvres.

Et Helena est toujours convaincante dans tout ces films (parole de fan xD)






Citation :
Je viens aussi de visionner le film!

En fait elle a été ce qu'elle ne voulait pas être!!!!! Peut être un peu du père de Claude en pire....

Sa réalité n'était pas celle des autres elle a détruit les autres puis elle- même et s'est réfugiée dans son monde.

Un film très dur, remarquablement interprété qui, s'il est vrai....nous fait voir ses livres sous un angle totalement différent.

Je crois que je vais avoir du mal à oublier ce film en lisant des cd5......si j'en lis encore! brr! cela fait froid dans le dos!

Pourquoi lui en "vouloire" elle as souffert de ces acte au final, c'est une femme humaine mais inocente... Comme tu le dit, 'Sa réalité n'était pas celle des autres"... Elle ne ce rendais pas compte.
Et puis aucune raison de ne plus là lire, si l'on devais arreter de lire les auteur détestable, crois moi, on manquerais des chef d'oeuvre. J'aime beaucoup la femme qu'était Enid moi. Je suis visiblement là seul, je la vois peut être différement car moi aussi j'ai tendence à me plonger dans mon monde pour éviter la réalitée, ce qui me rend ëgoiste certe, mais heureuse. Je comprend ces actes.
En tout cas, niveux auteur horrible, il y a bien pire qu'Enid Blyton... !!
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MessageSujet: Re: FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON   FILM LE ROMAN D'ENID BLYTON - Page 2 EmptyDim 25 Déc 2011 - 16:04

A propos, dans le dernier numéro (n°66) du magazine culturel Muze, il y a un dossier sur la maternité et son idéalisation. Dans un des articles (pp. 130-131), il est question de la conciliation entre liberté créatrice et maternité. Entre autres, il est écrit ceci: "Une mère, en tant que mère, doit être attentive à autrui, établir et entretenir des liens. Une romancière, en tant que romancière, doit être égoïste; son art exige un certain détachement." Quand j'ai lu l'article, j'ai tout de suite pensé à ce sujet de discussion.
En tout cas, si Enid Blyton avait été parfaitement heureuse, je pense qu'elle n'aurait pas écrit autant. Elle ne pouvait pas tout faire.
Quand on aime l'oeuvre d'un auteur, on n'est pas obligé d'adhérer à sa façon de vivre ou de penser.
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