Une voix au bout du fil, d'Olivier Séchan

Rappel du premier message :

Bon, on l'a tous lu et relu, c'est un de nos classiques, mais je viens de le parcourir encore une fois avec tellement de plaisir que je souhaite vous en parler.



C'est une belle petite histoire qui se déroule sur quelques jours de vacances, dans un village situé près des gorges de l'Ardèche.

Jean-Luc, le fils d'un fermier, est intrigué par la sonnerie du téléphone qui résonne interminablement dans la maison déserte d'un riche industriel habitant son village.
Impulsif et curieux, il se décide à entrer dans la propriété et à décrocher le téléphone...
Et là, il a deux motifs de surprise: d'une part le correspondant qu'il a au bout du fil s'exprime de façon incompréhensible et mystérieuse, d'autre part il s'aperçoit qu'il est observé par la fille de la maison, Brigitte, qui était bien présente...

...et c'est le début d'une cascade d'ennuis qui vont le faire accuser de vol, car un appareil photo de grande valeur a disparu de la maison, et une vieille voisine curieuse l'a observé pendant qu'il entrait dans la propriété et le dénonce. Et Brigitte, contre toute attente, ne va rien faire pour le disculper...

Il va falloir à Jean-Luc beaucoup de courage, de psychologie et de volonté pour prouver sa bonne foi... et pour parvenir à se faire une amie de Brigitte.

C'est une belle histoire d'amitié naissante qui sent bon les vacances d'été tranquilles sur le bord de la rivière, entre baignades et travaux champêtres. L'ambiance est bien illustrée par les dessins de François Batet, et les habits des enfants (short, polo à rayures, robe unie et sandalettes) rappelleront certainement quelque chose à plusieurs d'entre nous!   

Caribou a écrit:

 le goût du lait que l'on faisait bouillir en rentrant, avec un petit ustensile dans le fond de la casserole qui faisait clac-clac quand le lait commençait à bouillir... et la "peau" épaisse qui flottait sur le bol de chocolat, miam!

Ton petit ustensile, ce n'était pas un disque épais en verre censé empêcher le lait de déborder ? Ma mère avait ce genre de chose...
Mais la peau épaisse, beurk, c'est à cause de ça que je me suis rapidement mise au thé le matin.

Sally a écrit:

Caribou a écrit:

 le goût du lait que l'on faisait bouillir en rentrant, avec un petit ustensile dans le fond de la casserole qui faisait clac-clac quand le lait commençait à bouillir... et la "peau" épaisse qui flottait sur le bol de chocolat, miam!

Ton petit ustensile, ce n'était pas un disque épais en verre censé empêcher le lait de déborder ? Ma mère avait ce genre de chose...
Mais la peau épaisse, beurk, c'est à cause de ça que je me suis rapidement mise au thé le matin.

Ohhhhhhhhhh Sally!!

J'adore acheté du lait cru et le faire bouillir (avec éventuellement un anti monte lait en verre qui vibre quand le lait commence
à bouillir et avant que lait déborde de la casserole). Car justement quand le lait refroidit une épaisse couche de crème se
forme à la surface. Miammmm..  Et quand je me sers de lait je fais discrètement tomber un beau morceau de crème
dans mon bol...  Le bonheur n'est pas si difficile à atteindre....

Damned, mais c'est écœurant cette histoire de crème. 

Un peu, et c'est pour cela que je le fait discrètement.. (Mon épouse et mes enfants utilisent même une passoire pour
être sur de ne pas avoir de peau ou de crème.. snif )

Par contre la crème qui se forme si tu fais bouillir du lait cru peut être utilisée comme de la
crème fraiche avec un goût très agréable.

C'est pour la même raison que je fais un potager, les goûts obtenus sont difficilement égalables.

(Des carottes râpées provenant du jardin de Serge ou du mien non rien avoir avec celles des grandes
surfaces. )

Oui, ça doit être bien différent de la peau fine qui se forme avec le lait UHT chaud.  
Et au marché, je veille à ne prendre (presque) que des produits de saison "Alsace jardin"

Sally, ça te dirait de boire un bol de lait bourru ? du lait de bufflonne fraîchement trait et encore tiède ? 
Excuse-moi de te charrier ! Je suis d'humeur taquine ce soir ! 

@François : Tu aurais donc un goût prononcé pour le lait et pour la crème pour en être aussi friand ? Moi, j'avoue n'apprécier que modérément.

Sally a écrit:

Caribou a écrit:

 le goût du lait que l'on faisait bouillir en rentrant, avec un petit ustensile dans le fond de la casserole qui faisait clac-clac quand le lait commençait à bouillir... et la "peau" épaisse qui flottait sur le bol de chocolat, miam!

Ton petit ustensile, ce n'était pas un disque épais en verre censé empêcher le lait de déborder ? Ma mère avait ce genre de chose...
Mais la peau épaisse, beurk, c'est à cause de ça que je me suis rapidement mise au thé le matin.

Ma mère appelait ça un "anti-monte lait". L'expression n'avait peut-être qu'une audience familiale. En tout cas, l'objet en question faisait du bruit quand le lait se mettait à bouillir.

Citation :

Je crois que tous ceux qui ont eu la chance de pouvoir aller chercher leur lait à la ferme le soir en balançant le  pot à lait à bout de bras (sans renverser!) en gardent un souvenir ému...

J'ai la nostalgie de cette époque, certes... sauf que quand j'arrivais au portail de la ferme, les chiens se précipitaient en hurlant.  La fermière criait : "n'aie pas peur, ils ne sont pas méchants!" Bof, tu parles. Quelle angoisse d'ouvrir le portail pour traverser la cour  jusqu'à la fermière.

Je n'avais pas de bidons en métal mais un sac avec des bouteilles de vin en verre qu'on remplissait avec un entonnoir. Le retour était plus agréable, une fois passée l'épreuve des chiens

Moi mon angoisse c'était de passer devant l' étable où l'on entendait remuer et mugir un énorme taureau réputé très méchant  Il était attaché avec une chaîne et rien que d'entendre  le cliquetis j'en avais froid dans le dos ! .La ferme était dans les vestiges  d' un ancien château fort appartenant à Turenne .




On a un peu détourné le sujet initial mais ça fait tellement plaisir d'évoquer ces souvenirs

La dernière fois que j'ai vu un pot à lait dans ma Heimat, c'était là !

Moi c'est avec ma sœur que nous allions chercher le lait, le soir me semble-t-il (j'avais à peine 4 ans et mes souvenirs sont flous).
C'est au cours d'un de ces soirs que nous avons ramené MON CHAT de la ferme (un petit, tout faible, si faible que sa mère ne voulait plus le nourrir !) Il fallait voir après quel beau matou il est devenu
Il m'a accompagné jusqu'à mes 22 ans ... je suis encore tout triste/ému quand j'en parle

J'ai la chance de pouvoir commenter en photo !


C'est moi avec le pot au lait ! Et mon frère près de moi. Puis ma tante et ses deux jumelles, puis ma mère qui tient un petit panier, et le chien zappy...


photo de mon ancien blog...
Voici le texte :

Cette photo, que j'ai laissée presque brute, est l'une des plus ancienne de ma collection de souvenirs.
Comme mes souvenir, elle est floue...
Mais c'est l'image d'un temps heureux.
Nous habitions alors une ancienne grange, petite maison de deux pièces, au toit de fibro-ciment, précédée d'un petit jardin.
C'était au hameau du Theil, à Saint-Planchers...
J'avais 6 - 7 ans.
Je suis à gauche, tenant le bidon à lait. Quelle peur, le soir, dans la nuit tombante, d'aller à la ferme proche...
Nous avions peur, et jouions de notre peur : "Au loup ! au loup !".
Mon frère est derrière moi.
Puis les jumelles, nos cousines ! Qui de Catherine ou Marie-Claude tente de se sauver ?
Notre tante Marie les retient pour la photo.
Maman à l'écart, tient le deuxième petit panier d'osier.
La silhouette sombre au premier plan, c'est notre chien Zappy, nom hérité de l'animateur de radio de ce temps-là, Zappy Max...
Années 56 - 57...
La vieille cours enherbée, avec le hangar abritant la "tonne" à cidre... Le puit, et l'abreuvoir...
Et tout ce qui est caché qu'on ne voit pas.
Le pêcher maigrichon dont les pêches étaient grosses comme des prunes. Le prunier de Reines Claude, aux fruits verts pruinés et sucrés. La "charrière" de gravillon rouge, qui donnait sur la route, marquée d'un hêtre rouge.
La porcherie, que nous appelions le "cochonodrome"... La laiterie, qui abritait une machine mystérieuse destinée à écrémer le lait. Le pommier d'Amérique qui perdait ses plus belles pommes chez nous. Le chat Minou, gros tigré roi de la maison, et le rosier moussu au fleurs énormes et pommées...

Tel leur parfum mes souvenirs.

Merci à toutes et à tous de nous faire partager vos souvenirs-photos.

@Oldpuck : Tu as raison. On a largement dévié du sujet, mais bon, ce n'est pas grave ! Et puis, quel plaisir pour vous de vous remémorer des anecdotes - ô combien croustillantes avec du recul ! - et pour nous de les lire !

@couik : C'est quoi déjà, une Heimat ?

@Monsieur X : Tu n'aurais pas de photo de ton chat à nous montrer ?

@Serge : Quel beau témoignage d'une époque révolue, celle des années de ton enfance ! C'est vraiment très bien écrit.

Merci pour ces souvenirs d'enfance, c'est très agréable de les lire et de rêver d'une vie à la ferme. Pour moi j'ai commencer de lire cette histoire attirée par le résumé de Caribou, et les belles illustrations de François Batet; mais au plein suspence, je trouve que dans mon livre, il y' a des pages manquantes  ( 143- 144- 145- 146 ); alors appel aux secours; pour que je puisse terminer cette histoire qui me plaie beaucoup, et merci par avance.

nabila74 a écrit:

Merci pour ces souvenirs d'enfance, c'est très agréable de les lire et de rêver d'une vie à la ferme. Pour moi j'ai commencer de lire cette histoire attirée par le résumé de Caribou, et les belles illustrations de François Batet; mais au plein suspense, je trouve que dans mon livre, il y' a des pages manquantes  ( 143- 144- 145- 146 ); alors appel aux secours; pour que je puisse terminer cette histoire qui me plaie beaucoup, et merci par avance.

Nabila, c'est scanné,  je t'envoie ça!   Je regarde si j'ai encore ton mail, sinon je te contacte par MP.

Merci Caribou pour votre précieuse aide

En voilà une qui semblait apprécier à sa manière les charmes de la campagne.