LES CINQ PEUVENT-ILS VIEILLIR ?

Rappel du premier message :

Large débat !
Certains personnages de fiction défient les outrages du temps. En BD par exemple, Michel Vaillant se bat aujourd’hui contre Kimi Raïkkönen et Alonso. Il fut à ses débuts un rival de Stirling Moss, de Jim Clark, de John Surtees... Il fit équipe avec François Cevert, Didier Pironi, Éric Bernard. Tout change autour de lui sans qu’il prenne une ride. II en est de même en ce qui concerne Ric Hochet, Alix, Chevalier Ardent et bien d’autres.
D’autres auteurs ont choisi de faire évoluer leur personnage. Harry Potter grandit d’année en année. Ses préoccupations évoluent. Charly, le personnage de Magda et Lapierre, a vieilli de 10 ou 11 ans depuis le début de la série. Serge Dallens a suivi Christian d’Ancourt depuis l’adolescence jusqu’à l’âge adulte. Rastignac lui-même a vieilli et changé dans les romans de Balzac. Tout comme les « quatre » mousquetaires (puisque les trois mousquetaires étaient quatre en réalité) d’Alexandre Dumas.
Pourquoi les cinq ne changeraient-ils pas ? Chaque lecteur les a découverts à un moment de son enfance où il se sentait proche d’eux. Le lecteur a grandi. Il est parti à la conquête de la vraie vie, y a connu son lot de grandes joies, d’épreuves inimaginables, de bonnes et de mauvaises surprises, d’amour, de trahisons, de solidarité, d’amitiés... Il n’est plus l’enfant émerveillé qui découvrait chaque aventure d’Enid Blyton. Par contre, celui qui prend la peine de parler du Club des cinq après ce cheminement spirituel est tout de même resté un grand enfant.
Pour moi, Mick a mon âge. François est mon aîné d’un an, et Annie est la benjamine. Mais maintenant, ces quelques mois qui nous séparent ne comptent plus. Qu’est-ce qu’une année quand on entre dans la cinquantaine ?
Auteur moi même, j’ai choisi de faire évoluer mon personnage (David Sarel) et ses proches. Le premier roman raconte en « flash-back » une aventure vécue par David quand il avait seize ans. Le second le présente en 2002. Il a 30 ans. Le troisième, qui sortira en octobre prochain, le mettra en scène en 2006, dans sa trente-quatrième année. S’il s’arrête de vieillir, c’est que je serai mort ou que mon éditeur ne voudra plus entendre parler de lui (ou de moi).
J’imagine bien les cinq devenus adultes. Je l’ai d’ailleurs écrit sur le site de Serge (Que sont-ils devenus ?). Seul problème, Enid Blyton n’ayant laissé aucune piste quant au futur de ses personnages, chacun aura sa propre vision de l’avenir des cinq !
Thierry
(http://circuitmortel.blogsdesport.fr ; www.TLBpresse.com )

Euh... oui, celle-là [Mick et Jo] aussi. En fait, je pensais plutôt à la fanfic du groupe yahoo... C'est bien de celle-là que tu parlais un peu plus tôt, non?

Oui, j'y pensais, mais je n'ai pas osé y croire, vu la dimension du travail qui t'attend !
C'est énorme !
Enfin, si, tu as le courage, bien sur, moi le premier, je la lirais avec plaisir !

Bon courage !

Non, pas de problème! Ca me prendra juste un peu plus de temps que l'autre [Mick et Jo] qui y est déjà bien avancée... à moitié finie... Mais je ne vais pas la poster ce soir, il faut que je dorme au moins une nuit dessus pour pouvoir faire d'éventuelles corrections.

Anne a écrit:

Non, pas de problème! Ca me prendra juste un peu plus de temps que l'autre [Mick et Jo] qui y est déjà bien avancée... à moitié finie... Mais je ne vais pas la poster ce soir, il faut que je dorme au moins une nuit dessus pour pouvoir faire d'éventuelles corrections.

Je te comprends...
J'ai un blog, et je suis souvent obligé de corriger des articles après parution...
A peine terminé, c'est là qu'on voit les fautes de goût, les fautes de français, les coquilles !

Quelle question: bien sûr que non, les Cinq ne peuvent pas vieillir! Qu'ils soient enfants ou adultes, le temps n'a guère de prise sur les héros de littérature, de BD ou de séries télévisées. Tintin n'a pas changé d'âge en 40 ans d'aventures, Maigret n'a pris que 7 ans de 1930 à 1972, etc.

Les Cinq peuvent devenir adolescents, mais je ne les vois pas du tout adultes. Si l'on voulait rester cohérent, il se poserait aussi le problème de la survie de Dagobert dans une histoire où nos héros seraient beaucoup plus âgés.

Dans la "vrai vie", les enfants finissent toujours par perdre leur compagnon à 4 pattes. Pour moi, il est acquis que Claude ne sera jamais adulte et gardera toujours Dagobert, et c'est très bien ainsi.

L'avantage du Club des 5, c'est qu'il n'y a eu que 21 histoires: compte tenu de la longueur des vacances d'été qui peuvent contenir 2, voire 3 aventures et du fait que d'autres histoires ont lieu à Noël ou à Pâques, la totalité des aventures vécues par le Club peut très bien se dérouler dans leur adolescence. Je me suis amusé à faire une simulation à partir de la liste des aventures dans l'ordre et c'est tout à fait possible; François atteint 18 ans à la fin. Enid Blyton ne donne l'âge de ses héros que dans les 3 premières histoires, ensuite il me semble qu'elle est plutôt vague.

PatriSerge a écrit:

Quelle question: bien sûr que non, les Cinq ne peuvent pas vieillir! Qu'ils soient enfants ou adultes, le temps n'a guère de prise sur les héros de littérature, de BD ou de séries télévisées. Tintin n'a pas changé d'âge en 40 ans d'aventures, Maigret n'a pris que 7 ans de 1930 à 1972, etc.

Les Cinq peuvent devenir adolescents, mais je ne les vois pas du tout adultes. Si l'on voulait rester cohérent, il se poserait aussi le problème de la survie de Dagobert dans une histoire où nos héros seraient beaucoup plus âgés.

Dans la "vrai vie", les enfants finissent toujours par perdre leur compagnon à 4 pattes. Pour moi, il est acquis que Claude ne sera jamais adulte et gardera toujours Dagobert, et c'est très bien ainsi.

L'avantage du Club des 5, c'est qu'il n'y a eu que 21 histoires: compte tenu de la longueur des vacances d'été qui peuvent contenir 2, voire 3 aventures et du fait que d'autres histoires ont lieu à Noël ou à Pâques, la totalité des aventures vécues par le Club peut très bien se dérouler dans leur adolescence. Je me suis amusé à faire une simulation à partir de la liste des aventures dans l'ordre et c'est tout à fait possible; François atteint 18 ans à la fin. Enid Blyton ne donne l'âge de ses héros que dans les 3 premières histoires, ensuite il me semble qu'elle est plutôt vague.

Ouf ! Tu me rassures...
Je croyais être le seul à ne pas vouloir voir vieillir mes héros...
Effectivement, pour moi, ils seront toujours enfants, au pire, adolescents...
C'est bien d'ailleurs l'opinion de Buckeridge pour son Bennett...
Et puis chacun leur verrait un avenir calqué sur SES désires...
Ce ne serait plus le Club des cinq !

Admin - Serge a écrit:

Anne a écrit:

Non, pas de problème! Ca me prendra juste un peu plus de temps que l'autre [Mick et Jo] qui y est déjà bien avancée... à moitié finie... Mais je ne vais pas la poster ce soir, il faut que je dorme au moins une nuit dessus pour pouvoir faire d'éventuelles corrections.

Je te comprends...
J'ai un blog, et je suis souvent obligé de corriger des articles après parution...
A peine terminé, c'est là qu'on voit les fautes de goût, les fautes de français, les coquilles !

Réponse à Anne et Serge :
Ne vous inquiétez pas. Il reste toujours des coquilles. Bien sûr, chacun fait tout ce qu'il peut pour en corriger le maximum. J'ai travaillé dans un groupe de presse avec un secrétaire de rédaction (le meilleur chasseur de coquilles que j'ai rencontré) qui m'a appris que chez les plus grands éditeurs, les textes sont relus 8 fois par des correcteurs différents et qu'à la fin, il restait toujours une ou deux coquilles. Sur les blogs et les sites internet, il est facile de corriger. Mais sur les livres ou magazines imprimés, il faut subir la faute jusqu'au re-tirage.
J'ai relu mon avant-dernier roman deux fois avant de signer le BAT. La correctrice de l'éditeur l'avait relu une fois. Je pensais que cette fois-là, il ne resterait rien. Erreur ! Le jour où j'ai vu les exemplaires imprimés, j'ai trouvé une faute dont je me suis demandé comment j'avais pu la laisser passer. Et tous les auteurs que je rencontre dans les salons du livres disent la même chose. La plus grosse faute, celle qu'on ne commet jamais dans la vie courante, celle qui attire l'oeil, qui nous fait rougir de honte, elle nous a échappé.
Alors, une seule solution. En rire si quelqu'un nous fait observer notre inattention. La critique est aisée mais l'art difficile. Les lecteurs les plus féroces écriraient-ils un seul paragraphe sans "fôte d'aurtograffe"? Pas si sûr !
Thierry
( http://circuitmortel.blogsdesport.fr ; www.TLBpresse.com )

Admin - Serge a écrit:

PatriSerge a écrit:

Quelle question: bien sûr que non, les Cinq ne peuvent pas vieillir! Qu'ils soient enfants ou adultes, le temps n'a guère de prise sur les héros de littérature, de BD ou de séries télévisées. Tintin n'a pas changé d'âge en 40 ans d'aventures, Maigret n'a pris que 7 ans de 1930 à 1972, etc.

Les Cinq peuvent devenir adolescents, mais je ne les vois pas du tout adultes. Si l'on voulait rester cohérent, il se poserait aussi le problème de la survie de Dagobert dans une histoire où nos héros seraient beaucoup plus âgés.

Dans la "vrai vie", les enfants finissent toujours par perdre leur compagnon à 4 pattes. Pour moi, il est acquis que Claude ne sera jamais adulte et gardera toujours Dagobert, et c'est très bien ainsi.

L'avantage du Club des 5, c'est qu'il n'y a eu que 21 histoires: compte tenu de la longueur des vacances d'été qui peuvent contenir 2, voire 3 aventures et du fait que d'autres histoires ont lieu à Noël ou à Pâques, la totalité des aventures vécues par le Club peut très bien se dérouler dans leur adolescence. Je me suis amusé à faire une simulation à partir de la liste des aventures dans l'ordre et c'est tout à fait possible; François atteint 18 ans à la fin. Enid Blyton ne donne l'âge de ses héros que dans les 3 premières histoires, ensuite il me semble qu'elle est plutôt vague.

Ouf ! Tu me rassures...
Je croyais être le seul à ne pas vouloir voir vieillir mes héros...
Effectivement, pour moi, ils seront toujours enfants, au pire, adolescents...
C'est bien d'ailleurs l'opinion de Buckeridge pour son Bennett...
Et puis chacun leur verrait un avenir calqué sur SES désires...
Ce ne serait plus le Club des cinq !

Réponse aux deux Serge :
Je me doutais bien en postant ce sujet qu’il déchaînerait les passions ! Ou plus sérieusement qu’il susciterait des opinions tout à fait opposées.
J’adhère à l’opinion de Serge Dalens. Pour moi, les personnages de fiction vivent dans un univers parallèle où ils entraînent leurs lecteurs. Dès lors, mes amis Mick, François et Annie ont grandi puis vieilli en même temps que moi. Lorsque je relis un Club des cinq, je me replonge à l’époque de la pré-adolescence.
L’idée de les faire vieillir est née d’une discussion avec une amie. Un jour, nous nous sommes interrogés sur ce qu’ils avaient pu devenir.
Mais je comprends fort bien que pour certains lecteurs, les personnages restent figés au même âge.
L’inconvénient de ma position est que dans « mon univers parallèle », ils sont exposés aux mêmes aléas que nous. Le pauvre Dagobert disparaît avant Claude. Mick divorcera de Jo, puis connaîtra des problèmes de carrière. Il fondera des sociétés avec l’aide de François. Il les revendra à un groupe national en conservant un poste de cadre dirigeant. Mais lorsque le groupe national sera à son tour absorbé par une multinationale, il sera viré. Pas à cause d’un manque de compétences, mais en raison de la stratégie des acheteurs. Il devra réfléchir à la réorientation de sa vie professionnelle et finira par remonter une PME, toujours avec le concours de son frère. Dans « mon univers parallèle », les héros ne sont pas à l’abri des épreuves de l’existence.
Mais ceux qui liront mes romans observeront que je ne ménage pas non plus mon personnage principal, David Sarel. Beaucoup moins que les cinq d’ailleurs.
De toute façon, les cinq vivent dans des centaines de milliers d’univers. Ils appartiennent à toutes les générations car le gommage d’indices temporels affirmés les place dans l’enfance de ceux qui avaient 12 ans dans les années 50, 60, 70 et encore de nos jours. Ceux qui, comme moi, les font vieillir, leur attribuent leur âge ou éventuellement celui de leurs enfants.
Par la magie de la fiction, les cinq peuvent en fait vieillir dans certains univers et restés figés à la pré-adolescence dans d’autres univers parallèles !
Thierry
( http://circuitmortel.blogsdesport.fr )

A vrai dire, je n'avais pas encore lu la fan-fic lorsque j'ai envoyé le post précédent... En fait, l'essai de Thierry sur les Cinq adultes, confirme ce que je pensais. Déjà, les Cinq deviennent les Quatre...Et puis, c'est très réaliste avec les difficultés de la vie, mais justement, ce que je recherche dans la lecture, c'est de l'évasion, du rêve et donc des personnages qui sont à l'abris des aléas de la vie quotidienne.

Cela dit, ton texte est très bien écrit, et puisque cela intéresse certains lecteurs de voir les Cinq devenus adultes... Tout à fait d'accord pour Jo et Mick, cela est évident dans les romans originaux, enfin surtout du côté de Jo, je ne suis pas sûr que cela soit réciproque. Claude aussi, je la vois très bien faire la route du rhum, mais question vie privée, je pense qu'elle suivrait certainement la voie tracée par Serge dans sa fan-fic racontant les rencontres Claude/Paule

Mais si de nouveaux romans du Club des 5 devaient être écrits, je ne peux les concevoir qu'avec les héros encore scolarisés, n'ayant pas d'autre souci que d'organiser les vacances et vivre des aventures "palpitantes", et pas avec des adultes ayant des soucis matériels. On en a déjà bien assez dans la vraie vie!

PatriSerge a écrit:

A vrai dire, je n'avais pas encore lu la fan-fic lorsque j'ai envoyé le post précédent... En fait, l'essai de Thierry sur les Cinq adultes, confirme ce que je pensais. Déjà, les Cinq deviennent les Quatre...Et puis, c'est très réaliste avec les difficultés de la vie, mais justement, ce que je recherche dans la lecture, c'est de l'évasion, du rêve et donc des personnages qui sont à l'abris des aléas de la vie quotidienne.

Cela dit, ton texte est très bien écrit, et puisque cela intéresse certains lecteurs de voir les Cinq devenus adultes... Tout à fait d'accord pour Jo et Mick, cela est évident dans les romans originaux, enfin surtout du côté de Jo, je ne suis pas sûr que cela soit réciproque. Claude aussi, je la vois très bien faire la route du rhum, mais question vie privée, je pense qu'elle suivrait certainement la voie tracée par Serge dans sa fan-fic racontant les rencontres Claude/Paule

Mais si de nouveaux romans du Club des 5 devaient être écrits, je ne peux les concevoir qu'avec les héros encore scolarisés, n'ayant pas d'autre souci que d'organiser les vacances et vivre des aventures "palpitantes", et pas avec des adultes ayant des soucis matériels. On en a déjà bien assez dans la vraie vie!

Voilà !

C'est exactement ce que je pense...
Je le dis sur mon site...
C'est ce que j'aime dans mes séries d'enfance, c'est qu'elles sont déconnectées de la vie réelle... le Club des cinq vivait des vacances de "rêve"...
J'ai écrit sur le site :
*********
Avant tout, ce qu'il faut comprendre, c'est que le sujet démodé des histoires, la façon de penser des jeunes héros, totalement incompréhensible aujourd'hui, ajoutait à mon plaisir et à mon goût pour ces livres. Il ne faut pas s'étonner si mes titres préférés étaient les plus anciens, et j'aurais vu d'un mauvais œil leur "modernisation" .
Le coté irréel, invraisemblable des aventures, l'absence de l'évocation des problèmes quotidiens auxquels sont soumis les jeunes d'aujourd'hui, comme la violence, les relations parents-enfants, etc...
Dans chaque maison ou je passais mes vacances, un de ces livres traînait dans un coin. Mes cousins, cousines, anciens lecteurs de ces livres, ont aujourd'hui, fort heureusement, des lectures de choix et savent apprécier la bonne littérature.
**************
*************
Je savais bien qu'un enfant de l'âge de Mick, de Claude, ne pouvait vivre de telles aventures...
Il m'importait peu que les récits ne soient pas crédibles.
J'aimais retrouver dans mes livres l'aventure sans malheur, sans problèmes sociaux, vivre des vacances rêvées, des atmosphères mystérieuses.
Landes désertiques, marais du rocher maudit, solitude des eaux dormantes, Grottes d' Enfer, Mont Perdu...
Et j'aimais les personnages drôles ou pittoresques :
Alfredo, l'avaleur de feu, monsieur Penlan, fermier aux mains énormes, l'oncle Henri, savant distrait, monsieur Clément, professeur débonnaire.
Je rêvais d'avoir une île comme Claude, un phare comme Pilou, de dormir dans une roulotte comme Jo la gitane.
Livres à rêver, livres qui laissent le goût de l'enfance... Le temps viendrait assez vite de trouver la réalité entre les pages d'un livre, la laideur et le malheur.
***************

Ce qui explique mon peu de goût pour retrouver mes amis confrontés aux problèmes de société...
Mon poil se hérisse, quand je lis les mots "entreprise", "PDG" "Licenciement" "Divorce"...
Si je me retourne sur mon endfance, et vers mes livres d'enfant, c'est pour retrouver ce temps préservé...a l'abri...

[Réponse à Serge

qui a écrit :
"Claude aussi, je la vois très bien faire la route du rhum, mais question vie privée, je pense qu'elle suivrait certainement la voie tracée par Serge dans sa fan-fic racontant les rencontres Claude/Paule."

Je la vois hésitante dans ses attirances, bi en réalité, comme certaines artistes ou sportives qui osent assumer leur identité. Elle pourrait donc très bien avoir vécu une aventure avec une autre fille et vivre plus tard avec un homme. Par contre, je pense que son père aurait très mal vécu ses relations avec d'autres filles. Et comme Claude ne ment jamais, elle ne l'aurait pas cachée. Des cris en perspective à la villa des Mouettes ! Et des missions de réconciliation délicates pour maman Cécile et Annie.

et qui a aussi écrit :
"Mais si de nouveaux romans du Club des 5 devaient être écrits, je ne peux les concevoir qu'avec les héros encore scolarisés, n'ayant pas d'autre souci que d'organiser les vacances et vivre des aventures "palpitantes", et pas avec des adultes ayant des soucis matériels. On en a déjà bien assez dans la vraie vie![/quote]"

L'un doit-il nécessairement empecher l'autre ? Toujours le même débat finalement. On lit bien des policiers et des thrillers ou les personnages vivent des angoisses et des drames affreux. Doit-on protéger nos héros des épreuves de l'existence? Sauf si ils meurent avant l'âge adulte, ce qui serait encore plus dramatique.

D'accord aussi sur la relation entre Mick et Jo. J'écris d'ailleurs que Mick finit par céder au harcèlement de Jo et qu'il finira par divorcer.

Thierry
( http://circuitmortel.blogsdesport.fr )

[réponse à Serge (admin)
Mon poil se hérisse, quand je lis les mots "entreprise", "PDG" "Licenciement" "Divorce"...
Si je me retourne sur mon endfance, et vers mes livres d'enfant, c'est pour retrouver ce temps préservé...a l'abri...
[/quote]

L’enfance n’est pas toujours un temps si préservé.
Tout le monde semble d’accord pour reconnaître que les quatre enfants possèdent des caractères bien trempés. Ils sont armés mentalement pour affronter l’existence. Sans doute mieux que leur créatrice, écrivain génial, mais sans doute femme enfant capricieuse dans la vraie vie.
La solution aux visions différentes des fans des cinq existe. Dans certains univers parallèles, ils vieillissent, comme nous, comme Christian d’Ancourt sous la plume de Serge Dalens.
Dans d’autres, ils restent à jamais figés dans la pré-adolescence.
Dans le mien, ils ont vieilli car à mon sens, on ne fait jamais revivre le passé. As-tu revu la première fille qui avait mis tes hormones en émoi ? Qu’as-tu ressenti ? Sans doute rien. Combien d’amis d’enfance as-tu conservé ? Pour ma part, seuls deux amis d’enfance ou d’adolescence sont restés des proches. La vie nous fait évoluer. Je n’arrive pas à imaginer les cinq figés. Au point que je fais évoluer mon personnage récurrent dans chacune de ses aventures. Mais il ne s’agit que de mon univers parallèle … Et il ne m’empêche pas de relire avec plaisir les Cd5.
Thierry
( http://circuitmoretl.blogsdesport.fr )

THIERRY a écrit:

[réponse à Serge (admin)
Mon poil se hérisse, quand je lis les mots "entreprise", "PDG" "Licenciement" "Divorce"...
Si je me retourne sur mon endfance, et vers mes livres d'enfant, c'est pour retrouver ce temps préservé...a l'abri...

L’enfance n’est pas toujours un temps si préservé.
Tout le monde semble d’accord pour reconnaître que les quatre enfants possèdent des caractères bien trempés. Ils sont armés mentalement pour affronter l’existence. Sans doute mieux que leur créatrice, écrivain génial, mais sans doute femme enfant capricieuse dans la vraie vie.
La solution aux visions différentes des fans des cinq existe. Dans certains univers parallèles, ils vieillissent, comme nous, comme Christian d’Ancourt sous la plume de Serge Dalens.
Dans d’autres, ils restent à jamais figés dans la pré-adolescence.
Dans le mien, ils ont vieilli car à mon sens, on ne fait jamais revivre le passé. As-tu revu la première fille qui avait mis tes hormones en émoi ? Qu’as-tu ressenti ? Sans doute rien. Combien d’amis d’enfance as-tu conservé ? Pour ma part, seuls deux amis d’enfance ou d’adolescence sont restés des proches. La vie nous fait évoluer. Je n’arrive pas à imaginer les cinq figés. Au point que je fais évoluer mon personnage récurrent dans chacune de ses aventures. Mais il ne s’agit que de mon univers parallèle … Et il ne m’empêche pas de relire avec plaisir les Cd5.
Thierry
( http://circuitmoretl.blogsdesport.fr )

je te remercie de me conforter dans mon idée !

J'ai un souvenir émerveillé de mon enfance...
je n'ai revu aucun, (et cela ne me manque pas !) de mes amis d'enfance !
D'ailleurs, j'étais comme Claude au début...solitaire...sans camarades...
J'ai toujours eu de très bonne relations , d'amitié sincère avec cousins et cousines... C'est pareille aujourd'hui, on se voit, on s'aime bien !
NON, mes héros ne vieilliront pas !
Et encore merci d'attirer mon attention sur ce que je ressentirais pour des amis d'enfance réels ! Rien probablement !
Parce qu'ils auraient vieilli, et que j'ai vieilli !

Mais merveille, JUSTEMENT mes héros sont figés pour l'éternité dans leur enfance, ou le Serge de 10 à 15 ans les retrouve tels qu'ils étaient eux, en ces jours magiques !
Ils ne sont pas obligés, eux de vieillir ! Ce sont des enfants de papier...
NON, ils ne vieilliront jamais...

Je crois qu tu "raisonnes" ton opinion.

Or, ne la raisonne pas ! je ne me pose pas de questions !
Carte libre à ma fantaisie, qui veut que le Serge des années 60 retrouve ses amis des mêmes années, qui ont l'immense pouvoir de l'attendre aussi longtemps qu'il le voudra, et de ne pas subir les outrages du temps... !

L'enfance de mes héros était préservée, car ce n'était pas une enfance réelle !
Les méchants étaient des méchants de carton, et le sont toujours... tout finit toujours bien !
C'est cette enfance là que je fige pour toujours ... Une enfance rêvée, loin de la réalité !

Pour le reste, cette réalité ?
J'ai les journaux télévisés, des héros actuels, des films, des romans adultes, et encore là aussi, je fais mon tri, et je ne suis aucune mode !
Ma littérature est celle du vingtième siècle, surtout jusqu'àux années 70 - 80....

[quote="Admin - Serge"][réponse à Serge (admin)]

C’est vrai, je « raisonne » souvent mes opinions. Et pourtant, paradoxalement, je suis très intéressé par l’irrationnel : les extra-terrestres, les transmissions de pensées, les histoires de revenants, les légendes, les croyances… Ce sont d’ailleurs des thèmes que j’aborde dans le deuxième roman des aventures de David, Faits d’enfer à Carnac.
Comme je te le disais dans les précédents messages, les Cinq vivent dans des univers parallèles différents. Dans le tien, ils toujours entre dix et douze ans. Dans le mien, ils ont vieilli avec moi. Je n’arrive pas à me déconnecter suffisamment de la réalité pour les figer. Par contre, je pense que Mick, François et Annie feraient encore partie de mes proches si je les retrouvais. Contrairement à mes cousins que je n’ai pas vus depuis trente ans et qui me sont totalement indifférents. J’ai toujours pensé qu’on choisissait ses amis et qu’on subissait sa famille. Je crois (mais c’est une opinion toute personnelle) que parmi les personnes qu’on rencontre dans une vie, certaines, rares, lient avec nous une sorte de lien qui résiste au temps et même aux séparations si les circonstances de la vie nous éloignent. D’autres au contraire, beaucoup plus nombreuses, passent simplement dans nos existences comme nous passons dans les leurs. Dix ans après avoir cessé de les fréquenter, nous nous rappelons à peine leur nom.
Bien sûr, je suis persuadé que mes amis Mick, François et Annie feraient encore partie de mes tout meilleurs amis, même si nous nous étions perdus de vue quelques années. Il en serait de même pour Xavier Ferrant (le pilote qui devient un « pote » de Mick dans la fiction que j’ai imaginée aux 24 Heures du Mans). Xavier est vraiment le copain que j’aurais beaucoup aimé avoir quand j’avais douze ans. Les cinq sont des héros dans l’univers desquels j’aurais voulu pénétrer durant mon enfance. Il en fut de même avec Michel (celui de Georges Bayard). Un peu aussi avec Christian d’Ancourt, mais moins, car Christian nous amène rapidement dans les horreurs de la guerre. En plus, compte tenu de son positionnement temporel, il m’aurait vieilli d’un coup de 32 ans (il est né en 1922). Une véritable éternité lorsqu’on est pré-adolescent et qu’on considère un trentenaire comme un quasi-vieillard !
Lorsque je relis un Club des cinq, je me replonge dans une atmosphère passée. Un peu comme quand je regarde les photos de vacances au bord de la mer avec mon meilleur copain d’enfance (qui est resté un proche) quand nous avions dix ans.
Thierry
( http://circuitmortel.blogsdesport.fr )

[Thierry] parmi les personnes qu’on rencontre dans une vie, certaines, rares, lient avec nous une sorte de lien qui résiste au temps et même aux séparations si les circonstances de la vie nous éloignent. D’autres au contraire, beaucoup plus nombreuses, passent simplement dans nos existences comme nous passons dans les leurs. Dix ans après avoir cessé de les fréquenter, nous nous rappelons à peine leur nom.

Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je vis en Allemagne depuis bientôt 7 ans, et 2 de mes amies d'enfance (maternelle/primaire) que j'avais perdues de vue au lycée (nous fréquentions 3 établissements différents, alors que nous vivions dans le même village...) sont redevenues très proches de moi quand on s'est retrouvées lors du mariage de l'une d'elles. Depuis, même si c'est irrégulier, on est de nouveau en contact, et on essaie de se rencontrer une fois l'an. Ca c'est une amitié qui a tenu bon malgré le temps...

Tout comme Thierry, je pense que les Cinq ont grandi avec moi. J'aime les retrouver quand ils avaient 10-12 ans, mais souvent j'aime savoir comment les personnages de mes livres préférés auraient pu évoluer dans mon monde, ou dans un monde parallèle, cela n'a pas d'importance. Des personnages qui seraient trop loin de ma réalité, je pense que je ne pourrais pas m'identifier (et donc m'intéresser) suffisamment à eux...
Mais bon, ce n'est que mon opinion...

Anne a écrit:

[Thierry] parmi les personnes qu’on rencontre dans une vie, certaines, rares, lient avec nous une sorte de lien qui résiste au temps et même aux séparations si les circonstances de la vie nous éloignent. D’autres au contraire, beaucoup plus nombreuses, passent simplement dans nos existences comme nous passons dans les leurs. Dix ans après avoir cessé de les fréquenter, nous nous rappelons à peine leur nom.

Tout comme Thierry, je pense que les Cinq ont grandi avec moi. J'aime les retrouver quand ils avaient 10-12 ans, mais souvent j'aime savoir comment les personnages de mes livres préférés auraient pu évoluer dans mon monde, ou dans un monde parallèle, cela n'a pas d'importance. Des personnages qui seraient trop loin de ma réalité, je pense que je ne pourrais pas m'identifier (et donc m'intéresser) suffisamment à eux...
Mais bon, ce n'est que mon opinion...

Oui !


Comme mon opinion n'est que mon opinion !

Je ne fais aucun rapprochement entre les personnes que j'ai pu connaître enfant, (les vraies personnes) et les héros de papier de mes livres !
Ils ne pourraient vieillir, les quatres (sans Dagobert) que par rapport à chacun d'entre nous, et fort différemment !
Et je pense qu'ils auraient autant de vies différentes qu'il y aurait de personne à les faire vieillir !
Moi, je n'y tiens pas !

Heureusement pour la littérature, les personnages de roman sont pour moi aussi vivant que des personnes réelles...
Pas de problème ! Je peux m'y intéresser autant, sinon plus, qu'à des personnes réelles !
Les miens, mes héros du Club des cinq, de Bennett, des six compagnons... sont comme le dit Buckeridge eternellement jeunes !

A suivre !

J'éspère quils ne vont pas viellir.