Un inédit d'Enid Blyton

L'info vient de tomber:

http://www.actualitte.com/actualite/24485-enid-blyton-ouvrage-encheres-inedit.htm

Il y a quelque chose qui ne tient pas ici:
Enid B. a habité dans "old Tatch" jusqu'en 1929. Elle a déménagé de là pour aller à "Green Hedges" où elle est restée presque jusqu'à la fin de sa vie (autrement dit pendant trente-huit ans). Or si le manuscrit avait l'adresse de "old tatch", elle ne peut pas l'avoir écrit à la fin de sa vie. Au contraire...

Merci pour le lien, Corso.

Mina, j´avoue que cela ne m´a pas choquée, mais il est vrai que je ne connais pas bien du tout la vie de Blyton. Ta remarque est judicieuse...

Bon, si quelqu'un peut lire ceci, et nous résumer, cela a peut-etre un rapport ? :

http://www.bbc.co.uk/news/entertainment-arts-12511512

Admin-Serge a écrit:

Bon, si quelqu'un peut lire ceci, et nous résumer, cela a peut-etre un rapport ? :

http://www.bbc.co.uk/news/entertainment-arts-12511512

On peut y lire que le tapuscrit a été acheté lors d´une vente aux enchères suite à la mort de la fille d´EB, Gillian, en 2007. Il a été acheté par la société Seven Stories children's book centre.
C´est l´histoire d´une caravane magique qui apparemment a des pieds et un cerveau. 180 pages.
On pensait que c´était une autre version d´un livre illustré paru sous forme de BD dans les années 40 dans le London Evening Standard, mais finalement, cela semble être un nouveau livre, complètement différent.
D´après Imogen, sa plus jeune fille, il y a déjà eu un livre d´images/ illustré du même nom paru en 1949, mais elle ajoute aussi que c´est différent Mr. Tympy et une caravane bien différente.
Sinon, la même info pour l´absence de date et l´adresse indiquée, mais pas de mention du fait que EB n´aurait pas voulu la publier pour cause de médiocrité.

A toute fin utile, voici la traduction que j'ai faite de cet article :


Un roman d’Enid Blyton, n’ayant jusqu’ici jamais été publié ni connu du grand public, vient d’être mis au jour dans les archives de l’oeuvre de cette auteure pour enfants défunte.

Mr Tumpy’s Caravan, c’est l’intitulé de ce livre d’histoires de fantaisie qui fait 180 pages et qui a pour thème une roulotte magique.

Ce livre a été retrouvé dans une collection de manuscrits vendue aux enchères, en septembre dernier, par la fille aînée de Blyton.

« Je crois que c’est assez original, comme ouvrage, opine Tony Summerfield, chef de la Enid Blyton Society. J’ignorais jusqu’à maintenant l’existence d’oeuvres d’Enid Blyton qui n’ont jamais été éditées. »

C’est le centre de livres pour enfants « Seven Stories », basé à Newcastle, qui a acheté cette collection.

Le mystère de Mr Tumpy : à quoi ressemble ce livre et pourquoi n’a-t-il jamais été publié ?

Disparue il y a 43 ans de cela, Blyton n’en continue pas moins de charmer les enfants d’aujourd’hui au travers de ses personnages figurant dans les histoires de Oui-oui, du Club des Cinq et du Clan des Sept.

On estime qu’environ 500 millions d’exemplaires de ses livres se sont vendus partout dans le monde ; parmi eux, les romans les plus célèbres sortent en versions sans cesse mises à jour et rééditées chaque année. Celles-ci font l’objet de ventes s’élevant à huit millions d’exemplaires par an.

La caravane de Mr Tumpy suit les aventures d’une roulotte dotée de pieds et d’un esprit bien à elle.

Accompagnée de Mr Tumpy, de ses amis et d’un chien appelé Bun-Dorg, cette fameuse roulette traverse un océan avant d’affronter un dragon à tête de chien afin de délivrer une princesse et sauver son terrain.

Cet ouvrage, estime-t-on, a été compilé en utilisant des bandes dessinées publiées dans le London Evening Standard durant les années 40.

« C’est vrai qu’un petit mystère entoure cette histoire inédite, explique Imogen Smallwood, la fille cadette d’Enid Blyton, car une version antérieure à celle qui vient d’être découverte fut publiée en 1949. À l’origine, il s’agissait d’un illustré. »

« Je croyais que le livre, dont il est question depuis quelques jours, ne différait pas beaucoup de l’ancien par rapport aux personnages et à la trame du scénario. Or, je me suis aperçue que je m’étais trompée. »

« C’est tout un livre, un vrai, écrit comme un roman. Dans cet ouvrage resté inédit, ma mère a mis en scène un autre personnage de Mr Tumpy ; les deux caravanes ne se ressemblent pas davantage. »

« Je peux avancer, sans grand risque d’erreur, que je suis la première personne à avoir lu ce livre dans son intégralité depuis très longtemps » affirme Hannah Green, archiviste chez Seven Stories.

« Ce n’est pas sans émotion qu’on retrouve un manuscrit, rédigé par quelqu’un d’aussi connu » a-t-elle poursuivi.

« Et comme on n’en soupçonnait même pas l’existence, sa cote a sûrement été très élevée, aux enchères » a-t-elle ajouté.

Le document, tapé à la machine, ne porte pas de date mais l’adresse indiquée dessus fut la résidence d’Enid Blyton jusqu’en 1938 : Old Thatch, Bourne End, Buckinghamshire.

La collection des manuscrits dactylographiés à l’origine a été vendue aux enchères suite au décès de la fille aînée de Blyton, Gillian Baverstock, survenu en 2007.

Hannah Green dit avoir remarqué la dissimilitude entre les deux ouvrages, au moment de cataloguer la collection.

« Une lecture plus approfondie des deux livres m’a permis de noter que, selon toute apparence, l’un n’avait rien à voir avec l’autre. Le premier — « Mr Tumpy and his caravan », déjà paru celui-là, et le second qui est inédit, on dirait deux histoires complètement différentes » a-t-elle expliqué.

« Ce n’est pas souvent qu’on a l’occasion de faire une découverte comme celle-ci : c’est même très rare. Aussi, quel délice de passer un après-midi à lire ce livre. »

L’ayant-droit de l’oeuvre d’Enid Blyton, Chorion, ne s’est pas encore exprimé avec certitude quant à la similitude ou à la dissimilitude qu’il pourrait y avoir entre les deux ouvrages, l’un et l’autre datant d’avant l’acquisition des droits d’auteur d’Enid Blyton.

« Cela dit, nous faisons confiance à l’opinion de l’Enid Blyton Society, fait remarquer Esra Cafer. À n’en pas douter, Tony Summerfield connaît, mieux que quiconque, l’oeuvre de cette auteure. Quelle trouvaille extraordinaire, en vérité ! Ce manuscrit sera tout à fait à sa place chez Seven Stories. »

La maison Seven Stories a déboursé la somme faramineuse de 40 000 livres sterling en concluant l’achat de bon nombre d’objets, dont les exemplaires de manuscrits des séries du Club des Cinq, Clan des Sept, Oui-Oui et Malory School en version originale anglaise.

Équipé d’une galerie, d’un centre aéré et d’un espace de conservation, Seven Stories s’est donné pour mission de préserver et de promouvoir les livres pour enfants, livres dont les auteurs sont célèbres.

Fondé en 2005, il vise à créer une collection de manuscrits et d’objets souvenir de grands auteurs et illustrateurs au niveau national.



Source : http://www.bbc.co.uk/news/entertainment-arts-12511512