Bonjour à toutes et tous,
Je ne connaissais pas ce titre de Hector Malot, alors bien que je l'ai trouvé en version condensée pour la B.V. je l'ai pris pour voir, et bien m'en a pris.
Tout débute par l'histoire d'un homme tranquille en apparence, qui s'installe chichement dans Paris.
Puis petit à petit nous en découvrons un peu plus sur ce monsieur.
Et là j'ai repensé à ce que j'écrivais il y a quelques jours sur l'Oncle Henri..... ce monsieur se dévoile bientôt être un bien petit monsieur. Bien que noble, c'est un C....ARD fini !
Ses deux fils semblent être parti sur les mêmes mauvaises pentes que leur père, tel père tel fils semble vouloir nous démontrer Malot.
Une brave fille, tombe dans ses pattes, et heureusement une bonne âme veille, et prend son parti. Voilà notre Monsieur contraint de l'épouser.... une petite fille en nait : Geneviève.
C'est la seconde partie du livre qui en comprend 4.
Nous voyons cette fillette grandir, heureusement elle ne ressemble pas à son père pour le caractère, juste pour la beauté.
Et de fil en aiguille, nous assistons aux manigances minables du père, aux gentillesses de la maman et de la fillette... le père arrivant même à pratiquement ruiner la carrière de sa fille par sa bêtise, son égocentrisme, son manque de savoir faire et vivre.... bref un vrai C.. (je l'avais déjà dit ?)
Bien sûr tout fini bien, par un mariage, (what else?)
Mais la fil rouge de tout ce livre et c'est frappant dans la version condensée, je ne sais pas si celà est un peu atténué dans la version intégrale, le fil rouge disais-je est l'argent.... toujours l'argent.... raison de toutes les bassesses du père... motif des angoisses de la mère et de la fille, bref, un tableau bien noir de la noblesse qui n'en a pas du tout, de noblesse ... Hector Malot avait-il des comptes à rêgler avec elle ? en tout cas il égratigne méchament ces juste nés, qui ne savent rien faire de leur peau, et surtout pas travailler.
Qui ne sont même pas aimables, ni compatissants avec les autres, ces autres qui n'existent pas. Plein de morgue. Bref, pas très reluisant ce portrait de la noblesse.
Un bon livre qui plaira pour son style délicieusement rétro. Fort bien écrit.
Et comme quoi il semble donner raison à ceux qui m'avaient écrit que Blyton avait fait exprès de forcir le trait pour son oncle Henri, il est vrai que ce petit monsieur donne du piment à l'histoire qui sans lui en manquerait sérieusement je l'avoue.
Spéléo