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 Magazine bimensuel d'Enid Blyton

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fan_indien
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fan_indien

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MessageSujet: Magazine bimensuel d'Enid Blyton   Magazine bimensuel d'Enid Blyton EmptyMer 3 Aoû 2011 - 9:40

Voici, pour le plaisir, pour créer l'ambiance estivale et pour vous donner l'envie de lire ou de relire les ouvrages d'Enid Blyton, quelques extraits tirés de "Enid Blyton's Magazine Vol. 2" (No. 15, July 21st — Aug 3rd 1954) : il s'agit d'un magazine bimensuel blytonien. Ces textes ont été traduits par moi.

Bonne lecture !

Blyton commence par adresser une lettre à ses jeunes amis lecteurs de son magazine :

Chers enfants,

Je travaille en ce moment à la réalisation des projets de notre club-magazine : je n’ai pas encore établi les règlements, car c’est à vous que je laisse ce soin. La seule chose que je voudrais que vous compreniez, c’est qu’en portant mon insigne, vous devenez d'office mon ami et que, par conséquent, vous devriez vous comporter comme tel. Je ne tiens pas à ce que des enfants mal élevés arborent notre insigne, parce que sinon notre club se fera mal voir. Je voudrais que toute grande personne, au vu de notre insigne sur votre poitrine, se dise : « Bien ! Voilà un garçon ou une fille sur qui je puisse compter pour être gentil, aimable, poli. Si j’ai besoin d’aide, je pourrai m’adresser à lui. Il sera digne de confiance. » Alors – et seulement alors – nos insignes auront leur raison d’être, en guise de symbole d’amitié et de bon voisinage.

Place maintenant à un poème sur l'été et ses plaisirs (poème né de la plume d'Enid Blyton et traduit par mes soins : j'ai essayé dans ma traduction en français de respecter tout à fait les paroles, les rimes et les vers utilisés par Enid Blyton : il n'y a qu'à trois reprises que je me suis permis quelques petites libertés, pour ne pas donner au poème traduit un air faux) :

LA VAGUE QUI NARGUE

Des confins de l’océan,

Elle surgit tout doucement ;

La nouvelle vaguelette,

En haussant un bout de petite tête ;

Tantôt couleur de jeune pousse,

Tantôt toute couverte de mousse ;

En s’approchant du rivage,

Elle devint plus grosse,

Et, de toutes ses forces,

Elle se précipita vers la plage,

Où elle courut sur la frange sablonneuse,

Avant que crèvent ses bulles blanches et crémeuses ;

Sur son passage elle engloutit,

Un beau seau,

Et une belle pelle,

Gisant pêle-mêle,

Et appartenant à une toute petite fille ;

Elle s’empara aussi,

D’un château en sable très joli,

Et d’un bateau à voiles blanc,

Propriétaires d’un jeune garçon ;

La coquine emporta également,

Avec la plus grande discrétion,

Une balle,

Une paire de sandales,

Un filet à crevettes nouvellement acheté,

Et qui était sur le sable posé !

Puis elle s’amusa,

A tourner autour des pieds des estivants,

Et à chatouiller les orteils des enfants,

Qu’elle éclaboussa,

Et qu’elle exaspéra,

Ma foi, moi, si une vague comme celle-là j’étais,

J’en ferais tout autant tout l’été !

L'enseignante qu'était Enid Blyton donne maintenant une petite leçon de sciences naturelles portant sur la vie et les moeurs d'une espèce sous-marine : la méduse. Avis : cette leçon n'est pas complète, le webmaster de l'Enid Blyton Society n'en ayant mis qu'une partie en ligne sur son site ; j'ai traduit tout ce qui a été publié en ligne à ce sujet.

Voici maintenant le plus étrange dans l’histoire de la méduse. C’est de la magie !

Les planaires (créatures écloses d’œufs de méduse) grandissent jusqu’à prendre la forme de pain de sucre retourné. Puis un jour, de petites hanches font leur apparition le long du corps de chaque planaire, comme si elle se serrait à la taille de ceinturons à peine visibles poussés à profusion autour de celle-ci. Peu à peu, ces hanches rapetissent, à croire que ces planaires se serrent les ceinturettes presque invisibles chaque jour davantage. Arrivés à ce stade, la planaire donne l’impression d’être une pile de minuscules soucoupes, posées les unes par-dessus les autres, dans l’attente de passer au lavage !

Ensuite le bord de chacune de ces « soucoupes » change d’aspect. De petites franges de tentacules commencent à pointer, sortes de poils très fins, et ces tentacules se mettent à fouetter l’eau. À cette étape de la croissance, la planaire a un air des plus étranges et elle est pourvue de hanches si minces qu’une crevette nageant à proximité pourrait se demander si les soi-disant soucoupes ne vont pas s’écrouler au prochain courant marin.

Un beau jour, la soucoupe supérieure se détache, se retourne et s’en va gaiement à la nage. Une petite méduse a vu le jour ! La seconde soucoupe ne tarde pas à imiter la première et voilà une deuxième méduse !

Toutes les autres soucoupes, chacune à son tour, font de même, jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus rien de la planaire. C’est qu’elle s’est transformée — par on ne sait quel prodige ! — en de jeunes méduses qui, éprises de liberté, ne tiennent plus à rester accrochées à une pierre ou à des algues marines, mais désirent nager joyeusement dans les flots et mener une vie de nomades.

Et maintenant, encore un extrait, cette fois d'un livre de Blyton intitulé : Tales of Long Ago.

Clytie aimait la chaude caresse du soleil. Chaque matin, elle guettait l’arrivée du char d’Apollon qui franchissait au galop les portes du paradis. Alors le monde était inondé de rayons de soleil ; collines et vallées s’en réjouissaient.

Un jour, Clytie vit Apollon en train de conduire le char du soleil. Une couronne brillant de mille feux était posée sur sa tête. Le visage resplendissant de beauté, le corps fort et musclé, il avait fière allure. D’une main ferme, il tenait les rênes de ses quatre beaux chevaux.

Ce cocher traversait les airs et se déplaçait dans le ciel à longueur de journée ; ses chevaux ne demandaient pas mieux que d'obéir à ses ordres. Clytie suivait des yeux les chevauchées de ce vaillant Apollon, tout en admirant sa puissance et sa splendeur. Elle s’attristait lorsque le char du soleil s’en allait vers les mers d’Occident, car alors elle le perdait de vue. La nuit obscurcissait la terre ; Clytie frissonnait. Elle retournait à l’eau et elle rêvait du jeune Dieu-soleil toute la nuit.

- La demoiselle du tournesol.

Ici, Enid Blyton insère les premières lignes du FIVE GO OFF IN A CARAVAN (le club des cinq et les saltimbanques : un cd5 de circonstance !)

« J’aime le début des grandes vacances, dit François, on a l’impression qu’elles ne finiront jamais.

- Oui, et pourtant elles passent si vite ! soupira Annie.

- Ouah ! fit une grosse voix.

- Dagobert t’approuve, Annie », dit Claude.

(Extraits de "Le club des cinq et les saltimbanques", éd. Hachette)

En final, Enid Blyton qui affectionnait tout particulièrement les animaux et les oiseaux, parle d'un petit renard blessé, examiné et soigné par un vétérinaire connu d'elle.

Je viens de lire une lettre envoyée par un vétérinaire de Busy Bees, (notre cabinet de vétérinaire mobile), qui dit recevoir chaque jour des bêtes de tous poils à soigner. Cette fois, il me fait part d’un malade assez curieux : figurez-vous qu'un jeune homme s'est présenté à notre roulotte-clinique, porteur d'une boîte en carton dont il a sorti... un renardeau !

Un soir, ce monsieur rentrait chez lui quand il a aperçu le bébé-renard en question qui gisait au fond d’un fossé, à moitié mort. Il avait emporté la pauvre bête chez lui, il lui avait donné à manger et à boire, et, pour ne pas qu’elle prît froid, il avait mis des bouillottes d’eau chaude dans la litière qu’elle occupait.

Après avoir soigneusement examiné notre blessé, le vétérinaire avait décrété que le pauvret avait dû être mordu par des chiens, car il portait des traces de morsures sur sa peau presque déchiquetée et qu’il souffrait de ces douleurs. Le brave vétérinaire a nettoyé toutes ses plaies qu’il a bandées et dont il a recousu quelques-unes des plus vilaines.

Le jeune homme qui avait amené le renardeau l’a remporté, en promettant de ramener son protégé chaque jour à la clinique-caravane de notre vétérinaire. Le petiot est déjà en bonne voie de guérison et il se remet tout doucement de ses émotions, même si ses cicatrices n’ont pas encore tout à fait disparu ! Il est aussi familier et aussi câlin qu’un chiot. Et le jeune homme a fini par l’adopter. Si vous le voyiez s’amuser avec d’autres petits animaux – un chat et un chien – devenus ses compagnons de jeu !

Et vous, que diriez-vous d’un renardeau comme animal de compagnie ? Moi, j’en serais ravie !





Je cite la source de laquelle j'ai eu toutes ces infos fort intéressantes :

http://www.enidblytonsociety.co.uk/monthly-july.php





Sreekrishnan Srinivasan


Dernière édition par fan_indien le Mer 3 Aoû 2011 - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Magazine bimensuel d'Enid Blyton   Magazine bimensuel d'Enid Blyton EmptyMer 3 Aoû 2011 - 13:01

merci pour cette traduction car j'ai survolé le sujet mais mon anglais étant tres scolaire j'ai pas tout saisis Laughing
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MessageSujet: Re: Magazine bimensuel d'Enid Blyton   Magazine bimensuel d'Enid Blyton EmptyMer 3 Aoû 2011 - 13:21

pierre76 a écrit:
merci pour cette traduction car j'ai survolé le sujet mais mon anglais étant tres scolaire j'ai pas tout saisis Laughing



Je ne comprends pas très bien, Pierre : tu n'as pas tout saisi parce que ma traduction manque de clarté ? Ou bien est-ce à cause de ton niveau en anglais (sans vouloir t'offusquer, bien entendu !) ? Veux-tu faire la lumière ?

Rolling Eyes Question
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MessageSujet: Re: Magazine bimensuel d'Enid Blyton   Magazine bimensuel d'Enid Blyton EmptyMer 3 Aoû 2011 - 14:50

ce que j'ai voulu dire c'est que j'ai été sur la page de l'article hier ou avant hier et que vu la mediocrité de mon anglais je n'avais pas tout bien saisie et que ta traduction m'a aidé a mieux comprendre, loin de moi d'avoir de mauvaises pensées pour quelqu'un qui me donne la traduction d'un article.
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MessageSujet: Re: Magazine bimensuel d'Enid Blyton   Magazine bimensuel d'Enid Blyton EmptyMer 3 Aoû 2011 - 15:01

Eh bien, tant mieux, alors !

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MessageSujet: Re: Magazine bimensuel d'Enid Blyton   Magazine bimensuel d'Enid Blyton EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 13:17

Dans A Story Of My Life (biographie d'Enid Blyton), on peut lire :

Entre 1920 et 1930, Enid se consacre, entre autres, à l’écriture de nombreux ouvrages scolaires et, dès 1926, elle se met à rédiger des articles pour un magazine bimensuel qu’elle édite elle-même : « Sunny Stories for Little Folks ». Ce magazine connaîtra des tirages hebdomadaires en 1937 ; son titre sera remplacé par Enid Blyton’s Sunny Stories pour enfin être rebaptisé sous le nom de Sunny Stories.

A noter qu'en sa qualité de maîtresse d'école, Enid Blyton se faisait un plaisir d'apprendre à ses jeunes lecteurs, au travers de ses magazines, des choses fort intéressantes et instructives sur la nature.

Je crois utile de préciser ici que si ces publications faisaient office de manuels scolaires, ils avaient surtout un autre but, celui de divertir les enfants pendant leurs moments de loisirs : tout plein d'activités ludiques, de jeux variés, d'histoires captivantes remplissaient les pages de ces illustrés.

A une époque où même la télévision n'avait pas encore fait son entrée dans les foyers des familles britanniques, les magazines rédigés par les soins d'Enid Blyton devaient plaire énormément aux petits Anglais !
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