Livres d'enfants Livres d'Enid Blyton, Paul-Jacques Bonzon, Anthony Buckeridge... |
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Invité Invité
| Sujet: Michel à Rome Dim 3 Fév 2013 - 3:03 | |
| Michel à Rome Résumé: - Citation :
- Ces vacances à Rome, Michel et Daniel s'en promettent monts et merveilles. Or, les anicroches se produisent dès l'arrivée à l'aérodrome : au lieu de leurs parents, ce sont deux policiers italiens qui accueillent les jeunes voyageurs… et les suivent jusqu'à leur hôtel.
Ce n'est qu'un commencement ! Michel, Daniel et leur amie Cristina se sentent bientôt seuls, désarmés en face d'une bande organisée. Une bande qui ne s'embarrasse pas de scrupules ! Michel n'entend pas se laisser intimider… mais à qui se fier ? Michel à Rome est le 16 ième de la série Michel publié en novembre 1965. Numéro des pages de la version non originale, 3 ième couverture [voire photo]. PS: J'ai mis des révélations entre {Un joli secret}. Il faut juste sélectionner le “ vide”. L'histoire:Michel et Daniel, dont c'est la première fois qu'ils venaient à Rome, allaient y passer 3 semaines [page 6] Page 8 et 9: - Citation :
- “Le père de Michel, M. Thérais et sa femme, accompagnés des benjamins de la famille, séjournaient à Rome depuis quinze jours déjà.
M. Thérais, ingénieur chimiste, était venu achever d'importants travaux dans le laboratoire de son correspondant italien, le professeur Temporelli. Michel et Daniel, retenus en France par un stage de navigation à voile, venaient les retrouver.” Il y aussi Cristina Perrini, la correspondante italienne de Daniel [page 17] Ce titre est en deux parties très distinctes. La cassure se passe au 5ième jour: - 1ier jour: Arrivée à Rome, de la page 5 à 48
- 1iere nuit: de la page 48 à 60
- 2ième jour: Arrivé chez Cristina, de la page 60 à 99
- 3ième jour: de la page 100 à 113
- 4ième jour: de la page 113 à 140
- 5ième jour + le lendemain: de la page 140 à 238
- Épilogue: de la page 239 à 254
Teins justement une petite incohérence: on parle de 36 heures à partir du 5ième jour, page 235. Mon avis:Pour moi c'est un des meilleurs Michel. Durant la première partie du livre [de la page 5 à 143], le climat est très oppressant. Michel et Daniel qui arrivent seuls dans une ville inconnue [Rome] sont pris dans des événements très graves: des policiers à leur trousse, des vols, un incendie, mais surtout la famille de Michel [qu'ils devaient retrouver] absente et le père de Michel très rapidement accusé par la police. Page 33: - Citation :
- “À dire vrai, au fond d'eux–mêmes, ils gardaient une impression d'insécurité, d'agacement, provoquée par la présence, dans le quartier, des policiers déjà rencontrés à Fiumicino !”
On retrouve le thème des Michels: “Des aventures bien malgré eux”. Sans oublier les petits événements qui pimentent l'aventure: {le jour d'arrivée de Michel et Daniel, la fausse lettre très importante, l'incendie, les rencontres impromptues près de la villa du professeur.} Ensuite la deuxième partie est assez bizarre. Michel, Daniel et Cristina se retrouvent “ seuls au monde” au milieu de Rome. Et, elle est essentiellement centrée sur Michel: Daniel et Cristina sont assez transparents, juste présents pour faire crédible pour 2–3 événements. Comme dans Michel Maître à Bord, cette deuxième partie est une grosse amélioration de la traditionnelle séance de ligotage et course contre la montre. C'est assez difficile d'en parler sans faire de révélations [spolier]. Mais soit on aime parce que c'est très original. Soit on n'aime pas parce qu'il y a quand même de grosses facilités, même si la nuit aide beaucoup: l'alarme, les petites fenêtre carrées, “ un vaste espace avec les cachettes qui vont bien”. G. Bayard tombe aussi dans ces travers “ de crédibilité et ses descriptions hasardeuses”: le coup de la corniche dont, en largeur, seulement une dizaine de centimètres est praticable sur au moins 30 [page 203 et 204] et la position du tuyau de descente des eaux de gouttière [page 207, lorsque Michel est sur la corniche] G. Bayard avait quand même le sens de la “ mise en scène” dans les premiers Michel. Celui–ci le prouve. Ce que j'ai noté:On retrouve aussi un des thèmes des Michels: l'honneur. Surtout qu'on touche au père de Michel. - De la page 65 à 73: C'est un dilogue entre Michel et l'inspecteur. Dont page 69
- Citation :
- “ « Je comprends votre réaction, dit–il. Vous admirez votre père, c'est normal. Mais les hommes les honnêtes peuvent avoir un instant de faiblesse, lorsqu'une chose importante est un jeu !
— Pas mon père, monsieur ! riposta Michel. Je lui dirai que vous osé l'accuser et il vous obligera à lui faire des excuses ! » L'homme se renfrogna. « Voilà un langage que je n'aime guère, dit–il. … ”
- Page 77:
- Citation :
- “Jamais encore il n'avait eu à défendre son père, sa mère aussi, contre des calomnies aussi graves.”
- Page 81:
- Citation :
- “Il n'éprouvait la révolte douloureuse de celui qui est victime d'une calomnie sans pouvoir en faire justice.”
- Les excuses publiques, page 242:
- Citation :
- “[XXX], ce qui ne pouvait manquer de faire peser les soupçons sur vous… »
Michel, à ce moment précis, fut pris d'une quinte de toux pour le moins curieuse qui fit froncer les sourcils du policier. Celui–ci, beau joueur, entra dans le jeu. « [XXX] J'avoue que je vous ai cru coupable, ce qui m'a valu une… conversation orageuse avec certain jeune homme de votre entourage, votre fils Michel, pour ne pas le nommer. Il a le sens de l'honneur familial, ce garçon »”
Il y a aussi le passage où lorsque Michel et Daniel doivent aller chez Cristina par faute de moyens financiers, page 77: - Citation :
- “La démarche lui [Michel] répugnait. Bien sûr Cristina avait été reçue chez lui, à Corbie et aussi à Paris au cours d'un séjour des Thérais dans la capitale française. Les Perrini restaient en quelque sorte les obligés des Thérais. Mais ce n'était pas à eux, les garçons, d'en faire état.”
Les événements mémorables sont les techniques des espions: l'intoxication [qui sera réutilisé beaucoup mieux dans Michel Entre Deux Feux], le « mouton ». La maman de Michel se prénomme Claire: page 68. À noter, les jeunes gamins qui sont debout à 2–3 Heures du matin. Allez hop au lit les ch'piots. Vocabulaire:- Page 6: “— Je ne pense pas que l'acrobatie fasse partie des agréments que la compagnie accorde à ses passagers !”
- Page 8: “Éblouis, ils assujettirent en hâte leurs lunettes de soleil.”
- Page 8: “Le père de Michel, M. Thérais et sa femme, accompagnés des benjamins de la famille, séjournaient à Rome depuis quinze jours déjà.”
- Page 8: “Daniel et Michel faisaient allusion au frère et à la sœur de celui–ci, deux jumeaux d'une dizaine d'années, Yves et Marie–France, toujours impétueux et turbulents en dépit d'une grande gentillesse.”
- Page 11: “Déçu, Michel musarda quelques minutes, avant de redescendre vers le grand hall où il rejoignit Daniel, toujours seul.”
- Page 14: “ Daniel cessa d'ergoter”
- Page 18: “Les deux policiers se renfrognèrent.”
- Page 27: “Sur des fils tendus d'un balcon à l'autre, du linge multicolore flottait comme un pavois cocasse.”
- Page 29: “— Oui,… à part que cette salle à manger pourrait être celle de la tour de Babel ! »
On entendait fuser, en effet, des exclamations, des réprimandes, même, dans trois ou quatre langues.”
- Page 30: “Il risqua un œil, par–dessus l'oranger en caisse qui se trouvait à sa gauche.
« Pas d'erreur, ce sont nos « zèbres » ! Ils ne vont pas nous ennuyer, encore? »”
- Page 37: “Michel et Daniel restèrent cois, tout d'abord.”
- Page 88: “Le perron était flanqué de chaque côté par des terrasses surmontées de pergolas.”
- Page 108: “Michel, Daniel et Cristina avaient le feu aux joues, tant la discussion avait été serrée.”
- Page 113: “ … la lettre lui revenait. L'adresse de l'hôtel avait été biffée” et l'hôtelier avait ajouté celle des Perrini.
- Page 136: “ … et puis je baragouine tout de même un peu plus d'italien que toi. Mme Perrini aura une chance de se faire comprendre et de bavarder un peu.”
- Page 143 et 144: “Deux bâtiments en forme d'équerre limitaient une cour rectangulaire, en laissant deux passages d'une dizaine de mètres aux extrémités des branches.”
- Page 154 et 155: “La bougie avait fini par s'éteindre, usée jusqu'au bout, laissant une odeur âcre de stéarine brûlée, lorsque la mèche avait achevé de se consumer en fumant. “
- Page 162: “À cette heure‐là et en ce lieu, il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que je ne m'y trouvais par hasard !”
- Page 167: en réfection [pas plus d'info pour cause de révélation sinon]
- Page 172: “On eût dit qu'il s'acharnait à convaincre un jeune enfant rétif”.
- Page 190: maugréer
- Page 200: “ … la salle était éclairée à giorno” !
- Page 205: “Daniel dénicha une courte dague dans son fourreau. Celui–ci était fixé à un ceinturon. [XXX]
— Je vais avoir l'air d'un condottiere d'opérette ! … ”
One More Thing:Je mets deux commentaires de membres du forum: Pat: - Citation :
- Au final, Michel à Rome est bien mais il a un climat très oppressant qui débute dès la 2ème page : des policiers soupçonneux à l'aéroport, les parents disparus, l'hôtelier qui fait la gueule… Tout cela dégage un certain ennui car l'adversaire est invisible. Et comme on s'identifie à Michel, on a l'impression de subir 150 pages dans le style : “ils se levèrent du pied gauche et…”
Monsieur X: - Citation :
- Je n'ai pas lu Michel à Rome depuis 30 ans, mais dans mon souvenir c'est un des meilleurs. Si l'intrigue est pesante, le déroulement &“fastidieux“, le dénouement ne semble que plus libératoire (pour Michel et Cie of course) et pour le lecteur. Comme un film noir qui finit bien (ce n'est pas si fréquent).
Dernière édition par Oscar le Mar 19 Fév 2013 - 9:11, édité 1 fois |
| | | Monsieur X Galaxie
Nombre de messages : 3553 Age : 58 Localisation : Draguignan Date d'inscription : 27/03/2011
| Sujet: Re: Michel à Rome Mer 6 Fév 2013 - 9:50 | |
| Je viens d'en terminer la relecture Je persiste et signe : il fait assurément partie de mon top 10 ! - Oscar a écrit:
- Mon avis:
Pour moi c'est un des meilleurs Michel. Eh ... nous sommes plusieurs à partager ce sentiment Deux petits bémols (liés l'un à l'autre d'ailleurs) (pour rester objectif tout de même) : 1/ Le premier a été relevé par mon gamin : "Le coup du traître me fait penser à M. et Monsieur X". Mouais, pas faux... 2/ Ce traître justement est considéré comme "suspect mais non-traître avéré" (suspense oblige) jusqu'à la page 218 ... et tout à coup à la page 221 on en parle comme d'un fait définitif alors que dans le déroulement du récit (qui se déroule en "temps réel") il ne s'est produit aucun évènement, aucune discussion ayant pu apporter quoi que ce soit de suplémentaire aux personnages leur permettant d'en conclure définitivement ceci. Bref un pas grand-chose mais bon... A part ça du grand Georges Bayard |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Michel à Rome Mer 6 Fév 2013 - 18:31 | |
| - Monsieur X a écrit:
- 2/ Ce traître justement est considéré comme "suspect mais non-traître avéré" (suspense oblige) jusqu'à la page 218 ... et tout à coup à la page 221 on en parle comme d'un fait définitif alors que dans le déroulement du récit (qui se déroule en "temps réel") il ne s'est produit aucun évènement, aucune discussion ayant pu apporter quoi que ce soit de suplémentaire aux personnages leur permettant d'en conclure définitivement ceci. Bref un pas grand-chose mais bon...
Pour ce point-là je pense que c'est normal: seul le père ou le professeur [qui est à l'ouest] peuvent savoir ce qui se passe. Le lecteur sait 2-3 trucs, comme les expériences, l'association etc., mais en définitive rien du tout. Cela renforce d'autant "ce climat - chape de plomb": on ne sait rien, les ennemis sont invisibles, etc. C'est pour cela que trouver un suspect ne peut se faire qu'après avoir le mobile: (<- ceci rappelle les films et les séries) D'autant plus qu'il y a d'autres choses à faire plus urgente [sauver l'honneur Thérais et retrouver la famille] |
| | | hervé 41 Galaxie
Nombre de messages : 2195 Age : 61 Localisation : blois Date d'inscription : 10/12/2008
| Sujet: Re: Michel à Rome Jeu 14 Fév 2013 - 22:08 | |
| Ah! Michel à Rome . je ne leclasserai certainement pas dans les 10 meilleurs:nan grrr: pour la bonne et simple raison que c'est le seul que je n'ai pas pu lire dans mon enfance . Je me souviens bien l'avoir pris 2 fois à la bibliothèque de mon collège mais je n'ai pu dépasser un tiers du livre. Quand on est enfant on aime que "ça pète le feu" mais celui -ci est oppressant pas de mystères,de trèsors ,de grottes secrètes. Depuis je l'ai racheté et lu:lecture: mais plus avec des yeux d'enfant alors ça change tout. |
| | | Monsieur X Galaxie
Nombre de messages : 3553 Age : 58 Localisation : Draguignan Date d'inscription : 27/03/2011
| Sujet: Re: Michel à Rome Sam 16 Fév 2013 - 10:02 | |
| - hervé 41 a écrit:
- Depuis je l'ai racheté et lu:lecture: mais plus avec des yeux d'enfant alors ça change tout.
C'est sûr ... dommage pour toi. Je l'avais lu alors que j'avais 12-14 ans et c'est de là que vient toute mon estime... c'est certain que maintenant c'est un peu moins "facile". Quoique quand je pense à Michel poursuit des ombres et à la super bonne surprise que m'a réservé sa relecture... Tout est encore possible. |
| | | hervé 41 Galaxie
Nombre de messages : 2195 Age : 61 Localisation : blois Date d'inscription : 10/12/2008
| Sujet: Re: Michel à Rome Dim 17 Fév 2013 - 20:29 | |
| "Michel poursuit de sombres " C'est le meilleur pour moi:cesparfait: Juste devant "Michel mène l'enquète". |
| | | Admin-Serge Admin
Nombre de messages : 9661 Age : 74 Localisation : Normandie - Cotentin - Cherbourg Date d'inscription : 18/03/2006
| Sujet: Re: Michel à Rome Mar 27 Aoû 2013 - 10:20 | |
| Lu aussi hier. Pas encore un grand Michel pour moi. Mais devant, assez largement, de Entre deux feux... Il y a de l'action, l'enquête est touffue, complexe, (un peu méli-mélo, mais je retrouve cela dans beaucoup de Michel) Manque d'atmosphère, d'humanité, (ressentie, pas décrite)... Loin de l'ambiance des premiers Michel... Et puis c'est mon goût, mais je préfère quand Michel vit ses aventures dans des milieux modestes, simplement... Rome, les hôtels, bof ! |
| | | Monsieur X Galaxie
Nombre de messages : 3553 Age : 58 Localisation : Draguignan Date d'inscription : 27/03/2011
| Sujet: Re: Michel à Rome Mar 27 Aoû 2013 - 11:02 | |
| Moi j'y apprécie particulièrement les rebondissements. |
| | | Phileas Fogg Album rose
Nombre de messages : 35 Age : 47 Localisation : Paris Date d'inscription : 28/04/2020
| Sujet: Re: Michel à Rome Sam 23 Mai 2020 - 11:48 | |
| Je me demande combien de fois Michel se trouve ligoté, les pieds et mains liés, éventuellement bâillonné, au fil de ses aventures. Les illustrations sont peut-être révélatrices de la fréquence à laquelle ça lui arrive : ainsi, la troisième planche en couleur de "Michel à Rome" n’est pas sans rappeler la quatrième des "Étranges vacances de Michel". "Michel à Rome" est le troisième "Michel" que j'ai eu le plaisir de lire après "Michel et la falaise mystérieuse" et les "Étranges vacances de Michel" ; dans ces trois aventures, notre héros se retrouve séquestré et ficelé de la tête aux pieds (ou presque)...
Le rythme de ce "Michel" est particulier ; l’aventure commence assez mollement, la chaleur est étouffante en ce mois d’août à Rome, mais l’arrivée et les heures qui suivent se passent tout de même dans des conditions particulièrement inquiétantes : contre toute attente, les parents de Michel ne sont pas à l’aéroport pour les accueillir, lui et son cousin Daniel, à leur descente de l’avion ; ils ne se trouvent pas non plus à l’hôtel où la famille réunie était censée prolonger son séjour ; et puis, Michel et Daniel ne sont-ils pas suivis et surveillés par ces policiers qui les ont interpellés à l’aéroport ?
Le passage dans le musée est assez palpitant ; il représente presque la moitié de l’aventure, sinon un bon tiers ; le moment où Michel, Daniel et Christina se cachent dans une des pièces du musée, se perdent, puis se retrouvent, tient bien en haleine, je trouve.
Rome n’est pas suffisamment décrite à mon goût, le Colisée est à peine évoqué. En même temps, compte tenu des circonstances, nos personnages n’ont pas le loisir de s’attarder et de profiter des charmes de la ville... On ne le dit pas assez, mais les séquestrations nuisent au tourisme.
Il semble qu’il y ait toujours une référence culturelle bien choisie dans chaque "Michel" ; dans celui-ci, Rabelais : "science sans conscience n’est que ruine de l’âme" ; à méditer. |
| | | ValenteII Bibliothèque Verte
Nombre de messages : 597 Age : 57 Localisation : Date d'inscription : 09/09/2014
| Sujet: Re: Michel à Rome Sam 23 Mai 2020 - 12:23 | |
| {HS} - Phileas Fogg a écrit:
- Il semble qu’il y ait toujours une référence culturelle bien choisie dans chaque "Michel" ; dans celui-ci, Rabelais : "science sans conscience n’est que ruine de l’âme" ; à méditer.
Attention, Rabelais fait partie du courant philosophique du scepticisme. Ce qui est acquis, c'est que "science n'est pas vérité" et que l'âme est une simple "construction irrationnelle de l'homme". On peut « méditer » ; la science n'a pas besoin de l'âme pour "avancer"... C'est une contrainte de moins pour sortir de l'obscurantisme {/HS} |
| | | Monsieur X Galaxie
Nombre de messages : 3553 Age : 58 Localisation : Draguignan Date d'inscription : 27/03/2011
| Sujet: Re: Michel à Rome Lun 3 Mai 2021 - 22:49 | |
| Je l'ai terminé hier soir. Pour moi il est toujours aussi excellent !!! Quelques remarques tirées de cette nouvelle lecture : 1/ Je n'avais jusqu'ici jamais fait attention que pour une fois (il doit y en avoir d'autres, mais peu nombreuses et elles ne me viennent pas spontanément à l'esprit) les cousins se font vraiment aider par des adultes dans leur enquête, à savoir M. Perrini qui les aide à filer un suspect. Il y a également Rossoni, mais là ce n'est pas tout à fait pareil. 2/ Cristina, la correspondante italienne de Daniel, nous fait une belle démonstration de courage et est vraiment déterminante dans cette histoire. Un emploi dans lequel on aurait rêvé Martine... 3/ Sinon j'ai trouvé une nouvelle petite incohérence. Dans le dernier chapitre le photographe s'écrie (en italien donc !) que le coupable de sauve. Le sang de Michel ne fait qu'un tour et devant "La perspective de voir "le méchant" s'échapper avec son butin peut-être fut plus forte que toute prudence. Michel s'élança..." Or ce dernier ne comprend pas l'italien, c'est encore précisé quelques paragraphes plus haut : "Michel écouta lui aussi, sans comprendre." Alors comment aurait il pu comprendre ce qu'annonçait le photographe et agir en conséquence sans que quelqu'un lui ait préalablement traduit les propos du-dit photographe ? Ah c'est sûr que ça aurait nui à l'action. C'est pour ça que ça me convient en l'état. ... Peu m'importe ! Ce que j'en retiens c'est que je me suis vraiment régalé ! PS : et encore merci à DCM et Michel Forcheron pour leur édition ebook du centenaire. |
| | | DCM Galaxie
Nombre de messages : 1364 Age : 58 Localisation : Bourges, Cher, France Date d'inscription : 12/11/2011
| Sujet: Re: Michel à Rome Jeu 6 Mai 2021 - 7:38 | |
| Voilà un titre qui n'était pas un de mes préférés, et que j'apprécie plus à chaque relecture.
Cristina, qui est (à l'exception bien sûr de Michel, Daniel, Arthur, Martine, les jumeaux) un des rares personnages récurrents de la série (je rappelle qu'elle apparaît pour la première fois dans Michel et le brocanteur), est aussi la seule dans la deuxième participation soit à la hauteur de la première, et même un cran au-dessus.
Dans Michel à Rome, comme tu le dis, elle épaule sérieusement les cousins, leur sauve même la mise à l'aéroport, et fait preuve de beaucoup de courage dans le repaire des malfaisants.
Sûr, Martine aurait pu remplir ce rôle, mais comme l'histoire se passe à Rome, Cristina s'imposait un peu.
Content que tu aies pu apprécier ce 16ème titre dans la version "Centenaire", agrémentée de la préface de Michel Forcheron. |
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