un chien pour dominique

J'ai trouvé dimanche dernier un petit livre d'Enid Blyton en BR dont j'ignorais l'existence : Un chien pour Dominique, et j'ai trouvé l'histoire plutôt mignonne. Même si j'ai regretté qu'à la fin le petit garçon choisisse le "chiot de grande valeur" plutôt que l'émouvant corniaud. Mais il se rattrape avec le chat "dont personne ne voudra"...

Le petit héros illustré par François Batet est d'ailleurs craquant avec ses taches de rousseur et ses problèmes à l'école...il me rappelle le si attachant Reginald de Six Cousins en Famille - mon livre de Blyton préféré à ce jour - qui voulait tellement avoir un petit chien qu'il s'en inventait un...et croqué, lui, par Fromont, ce qui est encore mieux!

Je ne sais pas si Enid Blyton aimait beaucoup les humains mais je pense qu'elle aimait sincèrement les animaux, et du même coup les humains amis des animaux, ce qui avec le talent suffit à faire une "belle histoire"!

Un chien pour Dominique est un très bon livre...ainsi que "les six cousins"...
Je parle d'eux ici :

http://serge.passions.pagesperso-orange.fr/six_cousins_personnages_commentaires.htm

Serge, j'ai lu ton étude sur les Six Cousins, très intéressante et détaillée avec des analyses très justes des personnages, il faut dire qu'ils sont entre tous ceux d'Enid parmi les plus "incarnés" et les plus attachants, avec la famille Tant- Mieux et les pensionnaires et professeurs de St Clare, et maintenant Dominique! à mon avis et à ma connaissance bien sûr... je m'aperçois d'ailleurs qu'à part quelques Cd5 j'aime chez elle surtout les séries et ouvrages non policiers ou si peu...y compris les petits contes un peu fantastiques que je trouve très réussis ( par contre même petite je n'ai jamais pu accrocher à Oui-Oui, ni à Jojo Lapin que mes enfants ont beaucoup aimé).

Je n'ai pas tout lu en détail ce qui concerne le premier volume, que je n'ai pas encore trouvé donc pas lu, car je craignais que "ça raconte trop"! même si bien sûr avec le second tome on sait l'essentiel de l'histoire. Mais je suis d'accord avec toutes tes conclusions sur l'art de Blyton et la psychologie des personnages.

Toutefois je serais moins sévère que toi envers Rose, la jeune femme citadine sommée de devenir fermière que je trouve plutôt touchante dans ses efforts, certes maladroits, d'abord pour conserver coûte que coûte (c'est le mot!) à sa famille son cadre de vie policé et douillet habituel, puis pour s'adapter à sa nouvelle vie... pour tout dire je la trouve plus humaine et attachante que la parfaite tante Lina! quoique, c'est vrai, celle-ci ne soit pas caricaturale, d'ailleurs aucun personnage ne l'est, et je trouve les portraits des enfants particulièrement justes et nuancés.

Et bien sûr, comme pour La Famille Tant-Mieux, le tout magnifiquement servi par la rondeur vive et comme caressante du trait de Fromont!