J'ouvre ce fil de discussion pour commenter "Michel et les deux larrons"
Résumé:STUPÉFAITS. Michel et son cousin Daniel se figent sur le seuil de la salle d exposition. Le tableau de la « Crucifixion». l'un des plus admirés du vernissage, a été mutilé!
Quelqu'un a découpé un rectangle dans la toile. Là où, la veille encore, on voyait le visage ironique d'un larron…
Geste absurde d'un fou? Ou vandalisme conscient. aux mobiles inconnus? Pour la police, aucun doute: c'est Julien Simon. parent éloigné de Michel, qui a fait le coup.
Mais Michel, persuadé de son innocence, se jure de démasquer le vrai coupable. Même si de gros intérêts sont en jeu!
Ce que j'en pense:Michel est avec Daniel, mais sans Arthur.
Michel est chez sa Tante, la mère à Daniel. L'action se déroule du Samedi matin au Dimanche Soir à D....
Je pense qu'il s'agit de Douai, mais Georges Bayard ne le dira pas (bizarre).
Et comme je l'ai déjà dit (dans
Michel Mousquetaire), niveau atmosphère, on repassera

: c'est le Nord. Il y a juste la description du chemin du halage.
Ce Michel est agréable à lire, mais l'histoire qui commence prometteuse, se termine en une histoire assez bancale voire bizarre
Malgré l'abondance des personnages, tout est court/ réduit.
1) L'histoire se résume à cette pensée de Daniel (B.V. page 102):
«
Il y a tout de même une chose, que je ne comprends pas dit Daniel. .... Mais comment des faussaires peuvent-ils faire passer des faux aussi bons soient-il, pour des toiles authentiques? Les experts, ça existe, non? »
Et la réponse à cette réflexion donne presque la solution
Et puis, comme dans chaque profession, il y a aussi quelques personnes — une minorité heureusement! — dont la conscience est un peu... élastique et qui acceptent de rédiger des faux certificats d'authenticité.2) Le temps est trop court. Il y a beaucoup d'événements (*) et cela en 2 jours. Michel et Daniel n'ont pas le temps de réfléchir. C'est tout à l'instinct au sentiment et tout semble "téléphoner". Donc bof
3) La proximité du coupable et de ses victimes est quand même abusé

. Non sérieux, l'endroit où Michel et Daniel retrouve Élisa c'est excessif. Surtout que le coupable ne lui prête aucune attention (derrière un rideau).
Et quelques remarques:0) Au début on se dit avec tous ces personnages qui peut être le coupable de ce découpage de toile, et au milieu le découpage on s'en fiche et il n'y a qu'un personnage qui peut être coupable. Comme le soufflé au fromage de Gaston Lagaffe
1 et (*) ) Justement les événements. Il y en a beaucoup. Mais étant donné que le temps est court, la maison d'Élisa vire totalement à "un salon porte-ouverte"
2) J'ai du mal avec les événements du Samedi. Ils servent à quoi?
L’écusson, la visite du garde du corps dans les locaux du journal, l'achat des plaquettes même l'appareil photo et l'exposition, ne participent pas à l'intrique. Chouette 40% du livre ne sert à rien, sauf à lire
3) Oui l'appareil ne participe pas aux événements parce que même en connaissant la photo, je ne vois pas pourquoi le coupable s'y intéresserait.
Et justement si la toile a été découpée (c'est la couverture quand même) c'est pour ne pas reconnaitre une personne. Qui a découpé cette toile?
Je n'arrive pas à le savoir
Il faudrait que je le relise mais là il y a un truc qui m'échappe: le coupable Pourquoi faire? Aucune idée. La police? Ah la police. Mais comme le coupable s'en fiche. Je ne vois pas pourquoi?
4) Georges Bayard aime les visites des maisons. À l'identique de "
Michel connaît la musique"
5) Sinon les méchants sont assez intelligents. Ils ont de l'astuce.