Je suis en train de relire tous les Six compagnons.
Je ne connais pas Lyon, ni sa région, ni le sud en général.
Je vais donc vous parler des "Six compagnons et la bouteille à la mer", car là, je suis le "régional de l'étape" !
D'abord, sauf erreur, c'est le plus long voyage en "pétarelles" des compagnons.
Comme vous le savez, Paul-Jacques Bonzon est natif de la manche, et connait bien le département.
Ses description de paysages, et les aspects documentaire du livres sont bonnes, et sans erreurs.
Quelques renseignement sur la prononciation des noms de lieux !
Pour commencer, le petit port de Saint-Vaast-la-Hougue : ne dite pas St vaste, mais St Vââs...
Pour les île St Marcouf, prononcez St Marcoûs...
(Etymologie : du latin Marculfus (en Français : Marcouf, la prononciation exacte étant "Saint Marcou")
Au VIe siècle, Saint Marcouf (ou Saint Marcoult), né à Bayeux en Normandie, venait y passer le carême. Cet homme, connu pour guérir quiconque de la scrofule, donna son nom à l'archipel. Il y mourut en 558. Ses reliques sont déposées à l'abbaye de Corbeny dans l'Aisne.
Bien plus tard, les Anglais s'emparèrent de l'archipel. Les îles furent restituées à la France par l'Angleterre en 1802.))
Bonzon insiste sur les marées. Point très important pour ceux qui ne connaissent que la méditéranée...
Ne pas connaître les heures de basse et haute mer est dangereux pour les promeneurs à pied ! Et évidemment, en bateau, si on veut pouvoir sortir ou entrer au port... il faut que la mer soit haute !
(Sauf les ports en eau profonde, comme Cherbourg ! )
Les noms de lieux sont réels : Quinéville, Ravenoville, Barfleur, etc.
Mais le journal local n'est pas "Le Cotentin", mais "La presse de la Manche".
Je situe assez bien l'endroit où doit se trouver la maison où sont reçus les six compagnons, sur la route de Barfleur.
Les dunes de Ravenoville sont fort bien décrites...
Ou cela est un peu moins bon, c'est au sujet de l'intrigue...
Ces radar sonars, rayons, Bonzon y recourt souvent ! Les explications sont quelque peu confuses, et peu crédibles.
C'est souvent le cas dans la littérature pour enfant !
Il aurait fallu que l'auteur se cantonne à des malfrats de plus petite envergures, voleurs, tricheurs, cambrioleurs,et autres.
Il y réussit bien dans, entre autres, L'homme au gant, Le piano à queue, Le mystère du Parc, etc.
L'espionnage et la haute technologie aboutissant à des choses peu crédibles.
Mais les livres valent largement la lecture, bien écrits, avec l'amitié, la solidarité, la compassion, la compréhention...
http://www.vacanceo.com/albums_photos/fiche-album_2490.php