... Je me permets aujourd'hui de "détourner" ce fil parce qu'ayant récemment découvert un
forfait musical (... au sens "judiciaire" du terme), que je me sentais donc en devoir de vous signaler : je ne doute pas qu'il y a déjà un public pour cela !
Bon. Mais procédons dans l'ordre.
Etape 1 : On est en 1984. Un jeune auteur-compositeur-guitariste anglais propose sur son deuxième album une chanson à la mélodie obsédante, et appuyée par une vidéo aux images chargées d'allusions à diverses oeuvres très connues...
Le Bon,Etape 2 : On est en 1999. Le titre est repris par un DJ italien (Gigi D'Agostino), qui l'adapte à la sauce "dance" en vogue à l'époque. Si, musicalement, c'est déjà assez vide et inintéressant, on peut au moins saluer l'effort consenti sur la vidéo, présentée sous la forme d'un dessin animé qui évoque la célèbre "Linea" d'Osvaldo Cavandoli.
la BruteEtape 3 : On saute une nouvelle fois quelques années, pour se retrouver en 2012. Et là, c'est la catastrophe. Le chef-d'oeuvre intemporel de
Nik Kershaw a été grossièrement pillé et "désossé" par deux DJ suisses (Jack Holiday & Mike Candys) pour n'en retenir que le refrain, martelé pendant près de trois minutes, comme on le fait en général lorsqu'on n'a absolument
rien à exprimer : le degré zéro de la créativité et de l'art...
et le TruandSi vous aimez la formidable chanson que son créateur originel nous a laissée, je ne puis que vous recommander l'écouter de l'ensemble de l'album d'où elle est extraite ("The Riddle", 1984), qui comporte dix petites pépites qui s'inscrivent entre la pop et le rock, très mélodiques, mais pas "faciles" pour autant (on y trouve parfois des sonorités qui évoqueraient presque la fusion). Un album qui n'a pas pris une ride et que je continue à écouter avec un immense plaisir, presque trente ans plus tard...