Michel du mois : Michel et la soucoupe flottante

Le "compte à rebours" est commencé. Prométhée, la super-fusée secrète française, va partir !

Va partir ! Peut-être...

Sur une petite île de la côte méditerranéenne, voisine de la base de
lancement, Michel et ses inséparables compagnons, Daniel et Martine,
sont les témoins involontaires d'étranges manoeuvres : que viennent
faire ces hommes grenouilles qui débarquent d'une bizarre "soucoupe
flottante" ?

Amis ? Ennemis ?

Michel est résolu à en avoir le coeur net. Mais au prix de quelles épreuves !


....................

Je n'en ai pas gardé un grand souvenir... et cela m'inquiète !

Décidément, ce pauvre Michel a du mal à me (re)conquérir. Il faudrait que les "Pros" de la série nous le situent par rapport aux autres. Je me suis limite ennuyée et j´ai même passé des lignes.

Le cadre n´est pas assez défini au début. Je ne sais pas, je suis sans doute trop habituée aux scènes d´exposition parfois extra-longues de Blyton. En plus, c´est dans le sud de la France, bien moins poétique et moins mystérieux que les côtes de l´Atlantique Nord ( je suis chauvine, oui, on le sait tous, mais j´aurais pu dire "de la Bretagne", donc ça veut dire que je fais des progrès).
Cette bonne vieille Martine aurait pu trouver autre chose que de casser des brindilles par un mistral aussi violent. Quant à Michel, il a la gentillesse de - presque - considérer Martine comme une personne : "Nous sommes 4 en comptant Martine". Et vous ne trouvez pas qu´ils sont souvent "émus", ces bonnes gens ?
J´ai bien aimé l´explication de l´expression "Top secret" en note de bas de page. C´est vrai quoi, au cas où on aurait pas compris. Par contre, il y en a un qui n´est pas trop au courant, j´ai cité l´amiral. Alors là, bien vu le grand stratéguerre ! Il commence par bien expliquer ce que c´est, de quoi c´est fait, à quoi ça sert, avant de faire promettre aux trois héros de garder le secret. Ça m´a rappelé "Le prêteur m´a interdit de dire que nous vidons les entrepôts".
L´histoire elle-même n´est pas très intéressante. Franchement, une soucoupe flottante, un sous-marin, des "combinaisons vertes" parlant une langue étrangère (du basque ou du breton ?!!) Je pense aussi que c´est en raison du nombre trop important d´ennemis et du fait qu´ils soient armés. La différence est trop grande entre eux et les trois jeunes. Aux "méchants" sans armes, il est plus facile de jouer des tours, de les enfermer, etc. Les jeunes sont alors obligés d´être sauvés par la cavalerie. C´est certes, beaucoup plus probable que nos Dorsel/ Gauthier qui s´en tirent toujours seuls, mais c´en est moins palpitant. Et tout cela manque cruellement d´humour.

Je suis sûre de l´avoir déjà lu un jour, mais il ne m´avait laissé aucun souvenir. Bizarrement, il est dans un état lamentable, en 5 ou 6 morceaux, ce qui voudrait dire qu´il est passé de nombreuses fois entre des petites mains. De mes frères, sans doute.

Il faut que je me décide à le relire...
Mais comme Georgina, j'en ai gardé un assez médiocre souvenir...
Je crois qu'il m'avait ennuyé aussi !
Et pourtant, j'ai adoré d'autres Michel...
Patience, je me force !

Voilà, je l'ai lu, un peu en diagonale...
Effectivement, c'est loin d'être un très bon Michel...
D'abord, je n'aime pas l'ambiance militaires, casemate, plongeurs, soucoupes flottantes...
On a du mal à se faire une image des lieux, c'est un peu brouillon...
Il manque une cause qui nous touche de plus près... une atmosphère particulière.
La pauvre Martine fait tomber le bidon d'eau...dans la mer... fait tomber la tente... s'enferme toute seule !
On a pas cette fois les savoureux dialogues entre Michel et Daniel.
Il y a la bonne caricature du méridional... et là, avec Cabissou, c'est plutôt accentué ! Peuchère !

Un titre décevant !

La particularité de ce Michel est le huis clos sur l'ile et la partie de cache-cache qui s'ensuit.
Ici, pas d'enquete, plutot une chasse à l'homme : d'abord ne pas se faire prendre, ensuite délivrer ses amis (le sauvetage du lancement de la fusée n'est qu'accessoire !).
La vision du méditerranéen par Geoges Bayard est en effet caricaturale (mais pas plus que certains personnages de Pagnol : Cabissou c'est l'esprit de Galinette dans le corps de César)

Arthur a écrit:

La particularité de ce Michel est le huis clos sur l'ile et la partie de cache-cache qui s'ensuit.
Ici, pas d'enquete, plutot une chasse à l'homme : d'abord ne pas se faire prendre, ensuite délivrer ses amis (le sauvetage du lancement de la fusée n'est qu'accessoire !).
La vision du méditerranéen par Geoges Bayard est en effet caricaturale (mais pas plus que certains personnages de Pagnol : Cabissou c'est l'esprit de Galinette dans le corps de César)

Alors disons que je n'aime ni ce huis clos ni ce cache-cache !
Comme pour les six compagnons, je préfère les histoires plus humaines, ou l'on aide quelqu'un...
Pour moi, c'est le moins bon de ceux qui ont été livres du mois... Je préfère nettement "Le val d'enfer", "Monsieur X" "mène l'enquète", "Le refuge interdit"...

Pour les personnages du midi... je préfère ceux de Bosco, de Giono, aux plus caricaturaux de Pagnol... (Que j'adore pourtant, surtout dans le drame)...
Moi, Cabissou, y m'escagasse !


Mais il est difficile de choisir un Michel, car de nombreux membres du forum ne les ont pas tous... (Moi, par exemple !)

J'ai relu il y a peu ce "Michel" et, comme la majorité des membres du groupe, je ne le trouve pas très convaincant. Je n'arrive pas à rentrer dans l'intrigue.
Personnellement mes préférés sont: "Michel et la falaise mystérieuse" (de loin...) et je classerais ensuite ex aequo "Michel au Val d'Enfer" et "Michel en plongée". j'apprécie particulièrement ces deux titres qui se passent durant les vacances dans de petits villages. Il me semble que Georges Bayard s'y sent beaucoup plus à l'aise.

Michel a écrit:

J'ai relu il y a peu ce "Michel" et, comme la majorité des membres du groupe, je ne le trouve pas très convaincant. Je n'arrive pas à rentrer dans l'intrigue.
Personnellement mes préférés sont: "Michel et la falaise mystérieuse" (de loin...) et je classerais ensuite ex aequo "Michel au Val d'Enfer" et "Michel en plongée". j'apprécie particulièrement ces deux titres qui se passent durant les vacances dans de petits villages. Il me semble que Georges Bayard s'y sent beaucoup plus à l'aise.

Ahhhh ! Michel et la falaise mystérieuse
Et moi qui n'ait pas encore ce Michel...

Admin - Serge a écrit:

Et moi qui n'ait pas encore ce Michel...

Aucune excuse :

http://cgi.ebay.fr/Michel-et-la-soucoupe-flottante---1968_W0QQitemZ310114506730QQcmdZViewItemQQimsxZ20090110?IMSfp=TL090110128001r1766

http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=360097573556&ssPageName=MERCOSI_VI_ROSI_PR4_PCN_BIX&refitem=230316159511&itemcount=4&refwidgetloc=closed_view_item&refwidgettype=osi_widget&_trksid=p284.m185&_trkparms=algo%3DSI%26its%3DI%252BIA%26itu%3DIA%252BUCI%26otn%3D4%26ps%3D41

http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=370128386744&ssPageName=MERCOSI_VI_ROSI_PR4_PCN_BIX&refitem=230316159511&itemcount=4&refwidgetloc=closed_view_item&refwidgettype=osi_widget&_trksid=p284.m185&_trkparms=algo%3DSI%26its%3DI%252BIA%26itu%3DIA%252BUCI%26otn%3D4%26ps%3D41

http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220330768805&ssPageName=MERCOSI_VI_ROSI_PR4_PCN_BIX&refitem=230316159511&itemcount=4&refwidgetloc=closed_view_item&refwidgettype=osi_widget&_trksid=p284.m185&_trkparms=algo%3DSI%26its%3DI%252BIA%26itu%3DIA%252BUCI%26otn%3D4%26ps%3D41

j'ai trouvé dans mon grenier le "Michel "du mois .j'en ai lu la moitié mais je rame terriblement!!!!

Comme" Michel et Daniel" le "Mistal " doit souffler et me retarde ,et je vais avoir du mal a finir .

D'après vos opinions c'est loin d'être le meilleur.Mon préféré est" Michel
Poursuit des ombres" .
Alors Adieu les "combinaisons vertes "(que l'illustrateur a dessiné comme des uniformes ) .

Ouf ??
Je l'ai quand même fini avant la fin du mois,
J'aime bien Cabissou le pauvre qui sauve un peu l'aventure malgré la bouillabaisse "atomique".C'est loin d'être un des meilleur ,étonnant car généralement les "maritimes" sont bons (maitre a bord ,en plongée ,etc ...) .

Un petit prolongement "historique" :
Ce titre est paru sous traduction espagnole aux Editions Molino, à Barcelone ("un livre de qualité s'achète chez Molino !!").
C'était en 1969. Il y a donc 40 ans (bon anniversaire !...).
La soucoupe flottante devient "el platillo flotante", et Michel, Daniel, Martine et Cabissou gardent leurs noms, sans adaptation.
Les "combinaisons vertes" ont un vrai uniforme de bidasses avec grand béret-"galette" (c'était encore au temps de Franco...).
Les illustrations (de Escolano) sont sympathiques mais pas d'une grande qualité : un peu "plates", et elles manquent "d'élan et de mouvement".
On est loin de Philippe Daure, de Jean Reschofsky ou de Jacques Poirier...
Mais ces éditions espagnoles sont de beaux objets : jolie reliure, à cahiers cousus et non pas à dos collé, jaquette couleurs, couverture cartonnée épaisse.
Je connais 5 titres de "Michel" dans cette collec.
Quelqu'un en a-t'il déjà vu ?

Et hop, je remonte le sujet.....Je viens de lire ce "Michel", je le trouve fade malgré la présence de "Cabissou" (un peu trop forcé quand même!) qui donne un peu de gaieté au livre.

Ce qui m'a le plus frappée, c'est la façon étrange dont George Bayard a traité/décrit la "pile atomique" : une avancée magnifique, le peu de précautions prises, la bouillabaisse atomique...Je pense qu'à l'époque, on n'était pas au courant de tous les dangers de l'atome mais quand même Hiroshima, on savait.....bref, une impression de mauvais livre d'espionnage (hommes verts sans nationalité, vu le titre ça aurait pu tout aussi bien être des martiens ), invraisemblances un peu partout, aucune documentation et l'atmosphére du Sud pas du tout rendue.

Un mauvais Michel.

je le sort de la bibliotheque et je vous en parle ensuite

tali a écrit:

Et hop, je remonte le sujet.....Je viens de lire ce "Michel", je le trouve fade malgré la présence de "Cabissou" (un peu trop forcé quand même!) qui donne un peu de gaieté au livre.

Lien Direct


Et nous avons aussi une table des matières:



Lien Direct

Ok ce n'est probablement pas un Michel qui entrera dans le top ten (mais comme il y en a 39, ça fait un paquet qui ne rentrera pas dedans )
Je dirai que ce Michel donne l'impression que Georges Bayard s'est essayé à autre chose, à un autre univers (l'espionnage). Qu'il maîtrisait probablement moins bien certes...
De tous les Michel que j'ai relus (je les avais tous lus enfant) c'est le premier Michel dont je ne me rappelais absolument pas , pas un détail, rien ... Sauf de l'endroit où je l'ai acheté, mais ça ça ne compte pas (véridique en plus).
Un point positif du livre : Georges Bayard nous explique à un moment que Michel se trompe. Ca fait du bien un peu d'imperfection pour un héros, ça le rapproche de nous.

Pareil pour moi: je l'ai bien lu quand j'étais ado, et c'est le seul dont je ne me rappelle absolument pas. Un signe, non? ;-)

Voici la couverture de ce 12e opus (1963) :

A noter que pour une fois (une fois n'est pas coutume ) la nouvelle couverture (fin années 80/début années 90) me plaît plus. Alors je vous la mets :

je l'ai commencé, et pour le moment, il me plaît. les descriptions maritimes techniques comme paysagères sont bien faites, on se trouve du côté de Porquerolles, sur une île imaginaire...je vous livrerai mes impressions plus tard quand je l'aurai terminé

Je viens de le (re)terminer. C'est une bonne surprise à plus d'un titre. Certes il ne fait toujours pas (et ne fera jamais) partie de mes préférés, mais quand même...
Je dois avouer que je n'avais pas lu de Michel depuis plusieurs mois et du coup je suis largement (re)tombé sous le charme du style Georges Bayard !   Un sacré bonhomme quand même ! 
Non que les autres auteurs que j'ai lus soient mauvais, mais franchement Georges Bayard a un style que je trouve vraiment excellent ! Digne de durer, de passer à la postérité !   C'est tout naturellement ce que je lui souhaite ... même si pour l'instant ça n'en prend pas le chemin... 
Mais ne désespérons de rien. J'ai appris il y a quelques années que jusqu'à la fin du XIXe/début XXe siècle Antonio Vivaldi était totalement tombé dans l'oubli.   Et c'est un amoureux de musique (un américain je crois) qui l'a exhumé de l'anonymat dans lequel il était tombé pour lui rendre sa célébrité amplement méritée ! Voilà tout ce que je souhaite à Georges Bayard ! 

Pour revenir à cette aventure je trouve que cette partie de chat et de souris sur une île constitue une sorte de huis-clos à ciel ouvert, ce qui représente un joli tour de force en soi. 

Une petite invraisemblance au chapitre X : Notre héros poursuivi par un "combinaison verte" plonge dans la mer pour lui échapper. L'homme fait de même quelques minutes après. Pendant ces quelques minutes Michel s'est mis à l'abris et patiente pas moins de deux heures. Puis il sort ... et retrouve les traces d'humidité de son poursuivant !   N'importe quoi ! Parce que nous sommes en plein été dans le sud de la France, sur une île battue par un mistral violent ! Par un temps pareil, deux heures après, même un pull en laine aurait été sec !