CD5 du mois : Le club des cinq joue et gagne

Bonjour à tous.
je vous avais laissé la possibilité de choisir le "Club des cinq du mois"...
Mais personne ne s'est décidé !
Donc, je choisis "Le club des cinq joue et gagne", un club des cinq de saison...
A vos claviers !


Pourquoi celui-là?
Pourquoi pas ?
Pour ne pas les prendre bêtement dans l'ordre...
Parce qu'il est riche en colères et conflits...
Parce qu'il se passe au printemps...

Hello Serge,

Excellent choix de titre, quitte à n'être pas synchro avec la saison ! Hé oui, ici le soleil déjà brille de tous ses feux : c'est la canicule ! Quant aux températures, elles ne descendent déjà plus en dessous de la barre des 40° : ouf ! Cela étant, je pense qu'il doit faire plus clément dans vos pays tempérés...

Comme nous le savons déjà, le "joue et gagne" est l'un des titres de la série où l'atmosphère joue un rôle primordial. Tous les éléments sont réunis pour faire de cette aventure une histoire palpitante : la côte de Kernach battue des vents, la tour bâtie par l'oncle Henry, les prises de bec entre les Quatre, les bandits venus volé les plans secrets du père de Claude...

Côté traduction, c'est l'un des rares club des cinq à avoir été traduits avec fidélité : bravo donc à la traductrice !

fan_indien a écrit:

Hello Serge,

Excellent choix de titre, quitte à n'être pas synchro avec la saison ! Hé oui, ici le soleil déjà brille de tous ses feux : c'est la canicule ! Quant aux températures, elles ne descendent déjà plus en dessous de la barre des 40° : ouf ! Cela étant, je pense qu'il doit faire plus clément dans vos pays tempérés...

Comme nous le savons déjà, le "joue et gagne" est l'un des titres de la série où l'atmosphère joue un rôle primordial. Tous les éléments sont réunis pour faire de cette aventure une histoire palpitante : la côte de Kernach battue des vents, la tour bâtie par l'oncle Henry, les prises de bec entre les Quatre, les bandits venus volé les plans secrets du père de Claude...

Côté traduction, c'est l'un des rares club des cinq à avoir été traduits avec fidélité : bravo donc à la traductrice !

Oooh là là ! quel silence ici ! A croire qu'on est dans une lande bretonne, sur une ile déserte, dans un village blytonien endormi !

Non, mais qu'est-ce qui vous arrive à tous, vous qui étiez si bavards et si loquaces ! Seriez-vous tous partis en vacances ? :scratch:

fan_indien a écrit:

Oooh là là ! quel silence ici ! A croire qu'on est dans une lande bretonne, sur une ile déserte, dans un village blytonien endormi !

Non, mais qu'est-ce qui vous arrive à tous, vous qui étiez si bavards et si loquaces ! Seriez-vous tous partis en vacances ? :scratch:

Non, non *lol* je suis revenue! Mais le temps est tellement beau (enfin!) C'est vrai qu'avec les beaux jours, on passe un peu moins de temps devant son ordi...

Ce titre est un de mes préférés aussi. C'est l'un des premiers titres que j'ai lus, il m'a marquée. Surtout la tempête qui règne et fait remonter le bateau. Elle est... superbement décrite. On s'y croirait.

Mais je ne me rappelle plus du tout les querelles entre les cousins... :scratch: Faudrait que je le relise - mais je ne l'ai malheureusement pas sous la main... *snif*

Anne a écrit:

fan_indien a écrit:

Oooh là là ! quel silence ici ! A croire qu'on est dans une lande bretonne, sur une ile déserte, dans un village blytonien endormi !

Non, mais qu'est-ce qui vous arrive à tous, vous qui étiez si bavards et si loquaces ! Seriez-vous tous partis en vacances ? :scratch:

Non, non *lol* je suis revenue! Mais le temps est tellement beau (enfin!) C'est vrai qu'avec les beaux jours, on passe un peu moins de temps devant son ordi...

Ce titre est un de mes préférés aussi. C'est l'un des premiers titres que j'ai lus, il m'a marquée. Surtout la tempête qui règne et fait remonter le bateau. Elle est... superbement décrite. On s'y croirait.

Mais je ne me rappelle plus du tout les querelles entre les cousins... :scratch: Faudrait que je le relise - mais je ne l'ai malheureusement pas sous la main... *snif*

Anne, les vacances t'ont mélangé les idées ?


La tempête qui fait remonter l'épave, c'est dans "le trésor de l'île"...
Joue et gagne... c'est l'oncle Henri qui construit une tour sur l'île de Claude, sans lui en parler... ce qui la met de mauvaise humeur...
C'est le vent et la pluie sur la falaise...
L'étrange garçon, Martin, timide, peu causant, qui dessine si bien...
Les colères de Claude , les provocations de Mick...
Pas une simple aventure, on y découvre aussi des caractères prenants, une atmosphère...

Admin - Serge a écrit:

Anne, les vacances t'ont mélangé les idées ?


La tempête qui fait remonter l'épave, c'est dans "le trésor de l'île"...
Joue et gagne... c'est l'oncle Henri qui construit une tour sur l'île de Claude, sans lui en parler... ce qui la met de mauvaise humeur...
C'est le vent et la pluie sur la falaise...
L'étrange garçon, Martin, timide, peu causant, qui dessine si bien...
Les colères de Claude , les provocations de Mick...
Pas une simple aventure, on y découvre aussi des caractères prenants, une atmosphère...

Oups... Il faut croire que le soleil portugais a bien ramolli ma cervelle...

Il faut VRAIMENT que je relise mes C5, sans quoi je ne vais pas pouvoir discuter avec vous. Et puis c'est vrai qu'autant je me rappelle assez précisément la couverture de "Joue et gagne", autant je ne me rappelle absolument pas l'histoire (à part la tour de l'oncle Henri!). Quelle honte!

Bon allez, je me retire avant de dire d'autres sottises...

Anne a écrit:

Admin - Serge a écrit:

Anne, les vacances t'ont mélangé les idées ?


La tempête qui fait remonter l'épave, c'est dans "le trésor de l'île"...
Joue et gagne... c'est l'oncle Henri qui construit une tour sur l'île de Claude, sans lui en parler... ce qui la met de mauvaise humeur...
C'est le vent et la pluie sur la falaise...
L'étrange garçon, Martin, timide, peu causant, qui dessine si bien...
Les colères de Claude , les provocations de Mick...
Pas une simple aventure, on y découvre aussi des caractères prenants, une atmosphère...

Oups... Il faut croire que le soleil portugais a bien ramolli ma cervelle...

Il faut VRAIMENT que je relise mes C5, sans quoi je ne vais pas pouvoir discuter avec vous. Et puis c'est vrai qu'autant je me rappelle assez précisément la couverture de "Joue et gagne", autant je ne me rappelle absolument pas l'histoire (à part la tour de l'oncle Henri!). Quelle honte!

Bon allez, je me retire avant de dire d'autres sottises...

Pour les cinq, (seulement les cinq!) je n'ai même pas besoin de les relire ! Je suis chez moi !
Je les ai lus plus de cinquante fois... je suis surement en dessous de la vérité !
C'est pourquoi je peux répondre et discuter de tout !
Mais je préfère laisser les autres s'exprimer d'abord... pour ne pas monopoliser le forum... et ne pas donner un "ton" trop personnel au forum...

Serge a écrit :
Pour les cinq, (seulement les cinq!) je n'ai même pas besoin de les relire ! Je suis chez moi !
Je les ai lus plus de cinquante fois... je suis surement en dessous de la vérité !
[/quote]

Evidemment, je comprends mieux maintenant les détails justifiant chaque réponse.
J'aimerais bien conquérir des lecteurs aussi assidus de ma série "Les aventures de David Sarel"!
D'ailleurs, Serge, si tu as le temps entre deux relectures du Club des cinq, des nouvelles mettant en scène mon personnage sont disponibles gratuitement sur son blog http://circuitmortel.blogsdesport.fr .
Pour mémoire, lorsqu'il est confronté à des situations difficiles, David se plait à répéter : la vraie vie ne ressemble pas au Club des cinq, malheureusement.
Thierry

Comme je mélange allègrement les titres, je préfère remettre la main dessus avant de poster un commentaire. J'ai pleinde choses à lire ou à relire, mais je n'ai pas le temps de me poser tranquillement plus d'une demi-heure, c'est fou!

Le Club des 5 joue et gagne est un des tous meilleurs titres de la série.
Il y a l'atmosphère envoûtante (la découverte du souterrain en constitue le summum), les querelles réveillant le caractère de Claude, le mystère avec la tour et le bizarre M. Corton, même quelques pointes d'humour avec les scènes entre l'oncle Henri qui oublie de s'alimenter et tante Cécile qui en est horrifiée. Et puis le pathétique avec oncle Henri résigné confiant le carnet à Claude, et le suspense final haletant.

Quelques anecdotes:

1) J'ai découvert la série au coeur des années 70. A cette époque, on pouvait encore croire que les histoires se déroulaient à l'époque même où on les lisait, ce qui n'est bien sûr plus le cas de nos jours. J'avais donc été intrigué de voir les cinq découvrant la télévision, qui faisait déjà pleinement partie de mon univers.

2) A ma première lecture, je ne savais pas ce qu'était un tuteur. J'avais cru lire que M. Corton était le tueur (!) de Martin, ce qui m'avait fait très peur.

PatriSerge a écrit:

Le Club des 5 joue et gagne est un des tous meilleurs titres de la série.
Il y a l'atmosphère envoûtante (la découverte du souterrain en constitue le summum), les querelles réveillant le caractère de Claude, le mystère avec la tour et le bizarre M. Corton, même quelques pointes d'humour avec les scènes entre l'oncle Henri qui oublie de s'alimenter et tante Cécile qui en est horrifiée. Et puis le pathétique avec oncle Henri résigné confiant le carnet à Claude, et le suspense final haletant.

Quelques anecdotes:

1) J'ai découvert la série au coeur des années 70. A cette époque, on pouvait encore croire que les histoires se déroulaient à l'époque même où on les lisait, ce qui n'est bien sûr plus le cas de nos jours. J'avais donc été intrigué de voir les cinq découvrant la télévision, qui faisait déjà pleinement partie de mon univers.

2) A ma première lecture, je ne savais pas ce qu'était un tuteur. J'avais cru lire que M. Corton était le tueur (!) de Martin, ce qui m'avait fait très peur.

Pour l'épisode de la télévision, cela n'a rien d'étonnant...
Le livre a été publié en angleterre en 1947...
Il y avait très peu de personnes ayant la télévision, à l'époque...
Nous l'avons eue tôt, chez nous, en 1959... (j'avais 9 ans) Mon père, invalide, avait besoin de ce moyen de distraction...
Nous avions un fenêtre donnant sur un coteau... je me souviens des copains assis dehors, devant la fenêtre, et regardant "Rintintin et Rusty", ou des dessins animés... Parfois, nous les faisions entrer.
:o

Il y a beaucoup de détails que j'aime dans ce titre :

La longue-vue chez le garde-côtes...
La journée dans la carrière, ou les filles cueillent des fleurs, et les garçons cherchent des silexs, des armes préhistoriques...
Martin et son amour du dessin...
Le départ de Claude, la nuit...
L'arrivée de Dago seul, à laVilla des Mouettes

Oui, c'est clair que Joue et Gagne est l'un des meilleurs Club des Cinq : tout y est : les colères de Claude si soupe-au-lait, l'atmosphère de la Villa des Mouettes avec Maria, Mick et ses plaisanteries, les pique-niques dans la carrière et dans la lande, le jeune garçon dit Martin si doué pour le dessin, son tuteur, un si mystérieux personnage. Et puis, l'aventure palpitante qui se déroule sur l'île de Kernack en l'occurence envahie par M. Dorsel : ADORABLE !

Pour résumé, je dirais que c'est un "club des cinq" si "club des cinq", si vous voyez ce que je veux dire...

Patriserge a dit :

1) J'ai découvert la série au coeur des années 70. A cette époque, on pouvait encore croire que les histoires se déroulaient à l'époque même où on les lisait, ce qui n'est bien sûr plus le cas de nos jours. J'avais donc été intrigué de voir les cinq découvrant la télévision, qui faisait déjà pleinement partie de mon univers.

2) A ma première lecture, je ne savais pas ce qu'était un tuteur. J'avais cru lire que M. Corton était le tueur (!) de Martin, ce qui m'avait fait très peur.

Pour la télé, ça ne m'a pas choquée. Les enfants sont en pension et n'y ont pas accès. A la maison le papa est plongé dans ses recherches et la maman est trop occupée.
Et puis dans une vie ou on capture des espions et des contrebandiers entre deux découvertes de trésors, on n'a pas besoin de télé!

Pour le "tueur" de Martin :

[
Je viens d'attaquer la lecture, ou plutôt la relecture de cet épisode des aventures des Cinq.

Comme je ne me souviens plus du tout du scénario, le plaisir est intense. Mick a-t-il raison de se méfier de Martin ? Je suis persuadé que oui pour l'instant. Dagobert montre une indifférence telle au personnage qu'il présente forcément une face sombre.

J'ai bien retrouvé l'ambiance des aventures des Cinq telle que je m'en souvenais.

Miantenant, je vais sans doute faire hurler les "Claudistes", majoritaires sur le site. Mais comme quand j'étais enfant, comme lorsque j'ai relu quelques ouvrages une fois adulte, Claude m'a exaspéré jusqu'à présent (j'en suis au chapitre 12).

Encore des colères, des enfantillages, beaucoup d'égoïsme aussi ! Enid Blyton elle-même semble consciente du côté insupportable de son personnage. Dans le chapitre 2, la mère de Claude songe : "Si seulement Claude avait eu la douceur et la gentillesse de ses cousins".

Puis dans le chapitre 11, Enid Blyton commente le comportement de Dago : "Oui, c'était un chien très intelligent. Il avait l'air plus mûr, plus sage que Claude." Au passage, je soulignerai que si Enid Blyton s'identifiait à Claude, elle avait l'honnêteté de reconnaître les travers de sa propre personnalité.

Quand j'avais 9 ou 10 ans, je rêvais parfois de m'intégrer au Club des cinq, mais dans une version dans laquelle Claude serait partie quelque part avec Dago (faire du bateau par exemple) et où je me serais retrouvé avec seulement les enfants Gautier et mon chien.

Je crois que si j'étais enfant aujourd'hui, je ressentirais la même chose.

Par contre, si me retrouvais tout seul sur l'île de Kernach avec Claude, je pense que je repartirais à la nage ou sur un radeau de fortune.

Mais je pressens que je fais saigner les coeurs des nombreux lecteurs fascinés par Claude.

De toute façon, chacun son univers parallèle avec sa version et sa vision des personnages !

Thierry

THIERRY a écrit:

[
Je viens d'attaquer la lecture, ou plutôt la relecture de cet épisode des aventures des Cinq.

Comme je ne me souviens plus du tout du scénario, le plaisir est intense. Mick a-t-il raison de se méfier de Martin ? Je suis persuadé que oui pour l'instant. Dagobert montre une indifférence telle au personnage qu'il présente forcément une face sombre.

J'ai bien retrouvé l'ambiance des aventures des Cinq telle que je m'en souvenais.

Miantenant, je vais sans doute faire hurler les "Claudistes", majoritaires sur le site. Mais comme quand j'étais enfant, comme lorsque j'ai relu quelques ouvrages une fois adulte, Claude m'a exaspéré jusqu'à présent (j'en suis au chapitre 12).

Encore des colères, des enfantillages, beaucoup d'égoïsme aussi ! Enid Blyton elle-même semble consciente du côté insupportable de son personnage. Dans le chapitre 2, la mère de Claude songe : "Si seulement Claude avait eu la douceur et la gentillesse de ses cousins".

Puis dans le chapitre 11, Enid Blyton commente le comportement de Dago : "Oui, c'était un chien très intelligent. Il avait l'air plus mûr, plus sage que Claude." Au passage, je soulignerai que si Enid Blyton s'identifiait à Claude, elle avait l'honnêteté de reconnaître les travers de sa propre personnalité.

Quand j'avais 9 ou 10 ans, je rêvais parfois de m'intégrer au Club des cinq, mais dans une version dans laquelle Claude serait partie quelque part avec Dago (faire du bateau par exemple) et où je me serais retrouvé avec seulement les enfants Gautier et mon chien.

Je crois que si j'étais enfant aujourd'hui, je ressentirais la même chose.

Par contre, si me retrouvais tout seul sur l'île de Kernach avec Claude, je pense que je repartirais à la nage ou sur un radeau de fortune.

Mais je pressens que je fais saigner les coeurs des nombreux lecteurs fascinés par Claude.

De toute façon, chacun son univers parallèle avec sa version et sa vision des personnages !

Thierry

Garde ton calme, Thierry, car je peux t'assurer, que pour chaque phrase, pour chaque argument, je t'en opposerai un autre, et qu'il serait vain d'essayer de convraincre les amateurs de Claude de changer d'avis !
Personnellement, puisque tu dis ce que tu penses, je dois te dire que connaissant Claude, et lisant ce que tu écris, j'aurais tendance (au vu de tes écris... seulement !) à te fuir comme tu fuis Claude !
Car en effet, c'est assez triste de voir quelqu'un ne supporter que les gens fades, autoritaires, et mépriser, ignorer les enfants au coeur d'or, honnêtes, courageux, foncièrement bons, sous le seul prétexte qu'ils ont un caractère difficile...
Tante Cécile aurait aimé une enfant plus douce, sans doute, mais je crois bien qu'elle ne fuirait pas Claude, (ni d'ailleurs Mick, qui aime les idées saugrenues de Claude, ni même Annie et François...
Si bien que tu resterais seul...
Je crois que là, tu es foncièrement différent des membres du Club des cinq...
Tu as sans doute été un enfant gâté, et tu n'as jamais rencntré une personnalité... Dommage...

Heureusement que tu ne m'as pas connu enfant, tu m'aurais fui....

Avez-vous remarqué comme Mick est particulièrement provocateur, et choisi fort mal le moment de lancer ses plaisanteries...
Lui qui aime, (mais oui) les idées farfelues de claude ? Il manque singulièrement de maturité dans ce titre...


Brave Claude !

J'aime ce moment ou le bandit dit à Claude :"vous êtes un garçon courageux dont on a de quoi être fier. Il n'y a pas beaucoup de fils qui soient assez braves pour courir autant de risques.
--Oui, je suis vraiment très fier de toi, Claude". dit son père...

On est bien conscient que Claude se montre souvent tête à claque, mais c'est un personnage irrésistible. Comme tu l'as bien préssenti Thierry, Enid a dû y mettre beaucoup d'elle-même si bien que ce personnage est plus complexe et donc plus riche que les autres, plus humain avec tous les défauts que cela implique. Les autres sont si parfaits qu'ils sont moins crédibles, évidemment j'ai déjà dit que je me sentirais mieux à élever la tribu Gauthier que la jeune péronnelle Dorsel!

Enfant, je n'aurais pas imaginé un C5 sans Claude, et quand je m'imaginais vivre leurs aventures, c'est au travers du regard de Claude. Et puis c'est moi qui fait Claude parce que c'est moi que je suis brune, d'abord, na! Mais en même temps j'étais amoureuse de François, alors je ne pouvais pas être totalement Claude sa cousine.

Il y aurait plusieurs raisons de fuir Claude : parce qu'on a peur de son caractère, ou parce qu'on a soi-même un caractère pas commode. On s'aperçoit que Claude ne se confronte qu'à des personnalités (Paule, qui se prend pour un garçon elle aussi, l'insolente! ou Jo qui captive l'attention par ses différences) car elle a peur des rivaux, en enfant unique il lui est difficile d'admettre qu'un autre puisse lui voler la vedette. Ce n'est qu'après une période de mise à l'épreuve et d'apprentissage que Claude reconnait la valeur de l'autre. Comme le renard du Petit Prince, elle demande à être apprivoisée.

Vous avez remarqué que lorsque qu'on critique (un peu) Claude, il y a Serge tout armé qui monte au créneau défendre sa belle?

Réponse :

Je pensais bien déchaîner les passions et je mesure à la réponse de Serge toute son affection pour Claude.

Mais je ne la partage toujours pas. Comme je l’ai écrit, chacun suit les héros de la série dans son propre univers parallèle… Et le mien supporte mal les excès de Claude.

Ayant justement subi des gens au caractère difficile dans mon entourage à certaines périodes de ma vie, je sais à quel point ils peuvent gâcher de nombreux moments et compliquer la vie des autres nonobstant les qualités de cœur qu’ils peuvent posséder. D’une façon générale, je tends à considérer qu’il existe trois manières de gérer les personnes au caractère impossible :
- soit les affronter et aller au conflit, voire au clash ; une solution que j’ai parfois adoptée ;
- soit mettre des distances avec elles, ce qui n’est possible que si la rupture des relations n’implique pas la perte de tout un groupe ;
- soit tout leur céder et aliéner sa propre personnalité, ce qui serait la pire des choses, la solution à écarter à tout prix.

Je trouve par ailleurs qu’il convient de ne pas confondre forte personnalité et caractère difficile. Mauvais caractère n’est pas synonyme de caractère fort, loin s’en faut. La force de caractère et de conviction n’implique nullement la mauvaise humeur, les colères ou les bouderies. Assimiler un comportement difficile à de la personnalité représente à mon sens une mauvaise excuse à un manque de self-contrôle.

Accusera-t-on Michel Drucker, symbole de la courtoisie dans le PAF, de manquer de personnalité ? Impossible au vu de sa carrière. Simplement, il sait convaincre et imposer ses idées sans heurts, avec courtoisie et gentillesse.

Pour revenir au cadre de l’enfance, je ne crois pas qu’enfant au tempérament fort signifie gamin (ou une gamine) colérique et difficile à vivre.

Garder son sang froid et contrôler ses propos signifie-t-il être fade ? Franchement, je ne le pense pas. Aussi, je ne considère nullement François comme un personnage fade ni lisse. S’il se montre autoritaire, c’est parce qu’il se sent responsable des autres et que son statut d’aîné lui confère un leadership naturel. Ce que certains considèrent comme un défaut constitue une condition d’existence de la série. Sans sa maturité, son sens des responsabilités et son autorité naturelle, jamais les adultes ne laisseraient les Cinq partir seuls à la recherche d’aventures.

Dans d’autres séries, les personnages principaux ne sont pas affublés de caractères difficiles à vivre. Christian d’Ancourt et le Prince Éric sont des personnages forts mais d’un caractère plutôt agréable. Christian n’a peur de rien, surtout pas de sa hiérarchie durant les guerres auxquelles il va participer. Une main de fer dans un gant de velours.

Dans des sagas plus récentes. Michel (celui de Georges Bayard), Alex Rider ou Harry Potter se montrent très forts tout en restant vivables.

Un avocat écrit souvent des courriers incendiaires, des conclusions sans pitié, plaide contre l’adversaire sans complaisance. Les phrases assassines concourent à sa notoriété. Mais le week-end, lors du dîner auquel il a invité ses amis à un barbecue, se mettra-t-il pour autant en colère pour un rien ? Sans doute pas, car ses colères dans le prétoire sont étudiées, préparées, et qu’il maîtrise parfaitement ses nerfs. Il lutte contre un adversaire dans un jeu judiciaire et médiatique. La cible est quelqu’un dont les intérêts sont opposés aux siens, pas un proche. Tout comme le flamboyant Bernard Tapie lorsqu’il donne la mesure de son talent dans une interview télévisée. Rien à voir avec les comportements irrationnels, incontrôlés, discourtois d’une personne au caractère difficile.

Autre exemple, celui du monde sportif, qui est le concentré le plus représentatif de la vie réelle. Les plus forts sont ceux qui maîtrisent leurs émotions : Sébastien Loeb, Kimi Raïkkönen, Alonso, Zidane, Ronaldo, Laurent Bourgon, Amélie Mauresmo, Rafaël Nadal, Richard Gasquet, Roger Federer, tous des personnages au caractère bien trempé, mais pas des coléreux ni des gens difficiles à vvivre. Et sûrement pas des personnages lisses ni fades.

Je suis convaincu que les autres membres du Club des cinq se passeraient très bien des mouvements d’humeur de Claude et se réjouiraient qu’elle se montre plus civilisée. D’ailleurs, François ne décide-t-il pas de l’écarter de ses recherches dans « Le Club des cinq et les papillons » où Claude se montre bien cruelle avec la pauvre Annie ?

Le choix des traits de caractère d’un personnage récurrent de romans conditionne tout l’esprit de la série. J’ai travaillé longtemps cette question quand j’ai créé David Sarel. Je lui ai attribué une main de fer dans un gant de velours. David sait parfaitement ce qu’il veut et se débrouille pour l’obtenir. Il ne s’emporte jamais contre les membres de son Clan. Par contre, rien ne l’arrête quand il s’agit de combattre ses adversaires. Il n’est donc pas un saint. Sa propre femme réprouve d’ailleurs certaines de ses actions. Bon, David n’est pas aussi connu que le Cd5, mais mes amis me parlent déjà de ses qualités et de ses travers. Une copine s’est attachée à Sébastien, un personnage secondaire qui a sympathisé avec son clan. Elle le préfère à David. Alors, peut-être qu’un jour, des Internautes défendront tel ou tel personnage de ma série avec passion… Bon, en attendant, je n’en suis qu’au troisième épisode dont il reste la moitié à rédiger. A mon rythme de 2 à 3 livres par an dans cette série, il me reste du boulot avant d’atteindre le nombre de Cd5 écrits par Enid Blyton !

Thierry

PS : à l'attention de Serge
Au moins, enfants, nous ne sous serions pas battus pour conquérir Claude, c'est clair !

Je vais parler de Claude en toute objectivité puisque j'ai voté pour François dans "les personnages préférés".

Je suis en désaccord avec Thierry au sujet des caractères, et ferait mienne la maxime de Clemenceau: "Quand on a du caractère, on l'a mauvais". D'ailleurs, si cela est poussé à l'extrême chez Claude, François, Mick et même Annie qui a parfois de brusques colères, ont aussi du caractère.
Les 3 cousins ont su l'apprivoiser sans faire de clash, ni la mettre de côté, ni s'incliner devant elle, mais en la prenant avec tact et en lui faisant comprendre qu'ils pouvaient être amis si elle le voulait. Alors, elle ne s'est pas butée et a répondu positivement, preuve qu'elle n'est pas aussi bornée qu'on veut bien le dire.

Thierry, je pense que tu es un représentant typique de la société moderne politiquement correcte que les élites et les medias tentent d'imposer: société policée, pas de conflits, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil; ça ne m'étonne pas que tu aimes Drucker, qui en est l'archétype! Je ne sais pas si Drucker a du caractère, mais je sais qu'il est surtout un faux derche et un cireur de pompes. Quels que soient ses invités, ils ont droit à l'habituel concert de louanges. Pourtant, il y en a bien certains qu'ils doit ne pas aimer, voire détester. Tout compte fait, je préfère encore Ardisson ou Fogiel qui disent à peu près ce qu'ils pensent.

Que serait un Club des 5 sans au moins une colère de Claude? C'est la base même de tous les romans, et je reconnais que Claude est le personnage central de la série, même si j'ai voté pour François pour son courage et ses capacités d'organisateur, et parce qu'il méritait bien au moins une voix.

Claude est une hypersensible qui amplifie toutes réactions, positives ou négatives. Evidemment, ce n'est pas un personnage de notre époque; aujourd'hui, c'est le sourire par devant pour mieux te poignarder dans le dos. Claude est rebelle, mais elle a un coeur d'or et ne ment jamais. Elle n'est pas diplomate et peut paraître insupportable, mais nous aurions bien besoin de gens comme elle de nos jours, francs et loyaux.

Ses cousins ont bien compris tout cela, car s'ils leur arrive de se fâcher, au fond, ils l'adorent.

Les gens comme Claude mettent du piment dans la vie. J'aurais bien aimé être son ami, enfin son camarade. Par contre pas son petit ami, je préfère les filles féminines comme Annie.

Enfin, chacun voit les choses comme il l'entend mais c'est curieux, comment peut-on aimer le club des 5 sans aimer Claude? C'est comme aimer l'équipe de France sans aimer Zidane aujourd'hui, ou Platini hier...

J'ai eu peur en lisant le post de Patriserge, j'ai cru qu'il allait se poser en rival de Serge mais ouf! Tout fini bien...

Patriserge serait sorti avec Annie et Serge pouvait soupirer d'amour auprès de sa Claude.
Quelqu'un aurait pu parler de moi à François?

Pouchky a écrit:

J'ai eu peur en lisant le post de Patriserge, j'ai cru qu'il allait se poser en rival de Serge mais ouf! Tout fini bien...

Patriserge serait sorti avec Annie et Serge pouvait soupirer d'amour auprès de sa Claude.
Quelqu'un aurait pu parler de moi à François?

Je suis juste content que quelqu'un ait pesé ses qualités et ses défauts et fait son choix !
je ne suis absolument pas jaloux pour Claude ...
Mais la balance est forcée de pencher du côté de ses qualités, comme l'a si bien dit Patriserge... Il nous faudrait des Claudes, aujourd'hui... (surtout quand on voit nos hommes politiques)... Des gens qui sont entiers, et ne trichent pas... Peut-être plus difficiles à vivre, mais dont on connaît les opinions et les pensées, pas dissimulés derrière un comportement "de circonstance".
Je ne me souviens plus de l'âge de Patriserge, mais peut-être, comme il le dit, est-ce une question de génération... Il a justement résumé ce que je peinais à dire...
(Patriserge, enchanté de partager ton avis sur Druker.... ou Foucault... Toujours la banane, avec tous, l'hypocrite ! Mais j'aime bien l'agaçant Ruquier, aussi !)

Tu veux rencontrer François, Pouchky ?
Que pourrai-je te suggerer... je ne sais pas comment une fille doit s'y prendre face à François...

Serge a dit :

Citation :

je ne sais pas comment une fille doit s'y prendre face à François...

Franchement moi non plus!!! Il est si droit et exigeant! Je crois que je serais tombée amoureuse de François et j'aurais réalisé ensuite que Mick me convient mieux.

Pour revenir au topic : je n'ai pas beaucoup avancé dans ma lecture. J'en suis au passage où le C5 rencontre Martin. Mick se montre sur la défensive et Dago reste sur sa réserve. On a déjà eu droit à un "goûter pour vingt personnes", et dévoré les sandwiches du repas et du goûter sur l'île.

Pouchky a écrit:

Serge a dit :

Citation :

je ne sais pas comment une fille doit s'y prendre face à François...

Franchement moi non plus!!! Il est si droit et exigeant! Je crois que je serais tombée amoureuse de François et j'aurais réalisé ensuite que Mick me convient mieux.

Pour revenir au topic : je n'ai pas beaucoup avancé dans ma lecture. J'en suis au passage où le C5 rencontre Martin. Mick se montre sur la défensive et Dago reste sur sa réserve. On a déjà eu droit à un "goûter pour vingt personnes", et dévoré les sandwiches du repas et du goûter sur l'île.

Tu me fais rire quand tu parles de leur nourriture...
... Pour Martin, tu ne te souviens plus... ou tu ne l'as jamais lu ?
Hélas, j'aimerais retrouver le mystère, l'émotion de mes premières lectures...
Mais je les connais tous par coeur !


:pale:

Admin - Serge a écrit:

...
Je ne me souviens plus de l'âge de Patriserge, mais peut-être, comme il le dit, est-ce une question de génération...

40 ans, j'ai donc grandi dans la France des années 70 qui, à mon avis, était beaucoup plus proche de celles des années 50 que de l'actuelle. Sur la façon d'appréhender les choses, je pense en effet être plus proche des gens de 60 ans que de ceux de 20 ans... même si sur certains sujets (la musique par exemple) on me dit que j'ai des goûts d'adolescente...

L'époque actuelle est formidable du point de vue matériel et j'avoue que j'aurais du mal à me passer de mes DVD, d'Internet et de mon portable , mais questions relations humaines, c'est plus vraiment ça: l'ère du juridisme est arrivée, bientôt on fera comme les américains, des procès débiles pour n'importe quoi. Avant, point de tout ceci, les relations simples, franches, le respect de la parole donnée dominaient. La "Claude attitude" en quelque sorte.

Bon, chaque époque a ses qualités et ses défauts...

Pouchky a écrit:

Patriserge serait sorti avec Annie et Serge pouvait soupirer d'amour auprès de sa Claude.
Quelqu'un aurait pu parler de moi à François?

En effet, Annie m'attire beaucoup, pas pour son côté ménagère, je rassure les féministes, mais pour son côté très féminin: Annie deviendra une femme-femme, jolie, douce et tendre.

Puisque Claude, Annie et François ont trouvé preneur, reste à trouver une amie à Mick (ou à François si Pouchky préfère finalement Mick!)

Réponse :

Ah ! Mais !

Mick est ... (du moins un moment! )... Pour Jo !

http://perso.wanadoo.fr/serge.passions/Mick%20et%20Jo.doc

:-)