In Memoriam (Mon Bistro Préféré)

Rappel du premier message :

Ce fil a pour vocation de rendre hommage à des personnages morts récemment, et ayant eu une importance particulière aux yeux des contributeurs.

Le titre, comme il est expliqué plus loin, fait référence à la chanson de Renaud, Mon Bistro Préféré.

gronours a écrit:

Au milieu des années 60, Joy, mon hit préféré était "Zorro est arrivé" d'Henri Salvador... (un peu trop jeune pour Johnny et Sylvie)

...........
J'avais moi-même 11 ans en 1960, j'étais jeune aussi (moins jeune que toi), et j'ai visité pour la première fois la Provence et la Camargue en 1966 avec les images du film "d'ou viens-tu Johnny" plein les yeux, c'est pour cela que j'ai beaucoup de souvenirs, et que j'ai adoré cette époque...

Qu'on l'aime ou pas, un grand nom de la chanson française s'en est allé... et je pense qu'il a sa place dans ce sujet:

Je me souviens du film N/B : Un taxi pour Tobrouk que j'avais bien aimé sur l'absurdité de la guerre.

Je n'ai pas connu sa période « fiscale », des "emmerdes"... il s'en est acquitté en chanson avec talent.
Dure de naître Arménien, c'est comme être Juif, il faut souvent plus de courage pour réussir dans la vie.
Bravo l'artiste !

ValenteII a écrit:

Je me souviens du film N/B : Un taxi pour Tobrouk que j'avais bien aimé sur l'absurdité de la guerre.

Et moi, je me souviens surtout du film "Paris au mois d'août", vu à la télévision il y a très longtemps.

Je n'aimais pas trop le style "larmoyant" de ses chansons. J'apprécie le fait qu'il ait été l'auteur et le compositeur des chansons qu'il interprétait. Concernant l'évasion fiscale, c'est malheureusement ce à quoi s'emploient tous les artistes qui gagnent beaucoup d'argent. Tout en aimant bien bénéficier des nombreux avantages des pays où ils résident et viennent se produire pour le gagner.

Ce qui m'énervait le plus, je crois, c'est que son "arménianité" (... comme je dis !) soit remise sur le tapis en permanence. Comme si on avait dû apprécier l'artiste par pitié plutôt que pour son travail. Il en était d'ailleurs le premier responsable par son "activisme" forcené à ce sujet.

Non pas que je souhaite minimiser les faits historiques, bien au contraire : pour ma part, je suis partisan de la plus grande fermeté aussi longtemps que le gouvernement turc refusera la reconnaissance du génocide avec toute l'obstination d'un enfant pris la main dans le pot de confiture, mais on n'avait certainement pas à trouver Aznavour génial "parce qu'il était arménien"...

Outre le chanteur et auteur de très belles chansons, parce que on l'aime ou on ne l'aime pas, mais il avait beaucoup de talent, il avait même écrit "à Johnny Hallyday : Retiens la nuit (1961), puis à Sylvie Vartan : La plus belle pour aller danser (1963)", mais j'ai lu un article sur son talent d'acteur:


Charles Aznavour disparu le 1 octobre 2018 à l'âge de 94 ans était aussi comédien. Une activité loin d'être marginale dans sa carrière. Entre films de cinéma et téléfilms, il s'est vu confier 80 rôles. De vieil Arménien en vieux Juif, de Truffaut à Chabrol en passant par Granier-Deferre et Volker Schlöndorff, il a été récompensé en 1997 par un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

Plus
Charles Aznavour a commencé au cinéma dès 1936. Le petit Shahnourh Varinag Aznavourian a alors 12 ans et il est à l'affiche de "La guerre des gosses" de Jacques Daroy. Mais son premier film très important sera tourné deux ans plus tard, "Les disparus de Saint-Agil" de Christian-Jaque, un film que l'on dirait aujourd'hui chorus avec une pléthore d'artistes de premier plan et parmi les adolescents acteurs, deux autres jeunes appelés à une carrière dans la chanson, Marcel Mouloudji et Serge Reggiani !

Dès lors, Aznavour n'arrêtera plus de tourner. François Truffaut lui donne l'occasion de se faire remarquer avec l'un de ses rôles les plus marquants. Dans "Tirez sur le pianiste", il tient tête à des truands qui en veulent à son frère. Il passe ainsi du musicien timide à l'homme déterminé. 

Aznavour apparait ensuite dans "Le testament d'Orphée" de Cocteau et divers films de guerre parmi lesquels "Un taxi pour Tobrouk" (1961) de Denys de la Patelière, aux côtés de Lino Ventura, Maurice Biraud et Hardy Kruger. Il partage avec eux les dialogues savoureux signés Michel Audiard. 

Aznavour accède enfin aux premiers rôles en cette décennie 60. Dans "Paris au mois d'août" (1965) de Pierre-Granier-Defferre il ne lui est plus fait reproche de sa petite taille et de son physique frêle. Il tombe amoureux de la jolie Susan Hampshire, mannequin qui le lui rend bien. "Paris au mois d'août" est aussi le titre d'une de ses chansons les plus célèbres. Il est la même année l'un des héros de "La métamorphose des cloportes", grand succès de Pierre Granier-Deferre, où il retrouve Lino Ventura et Maurice Biraud dans cette adaptation d'un texte autobiographique d'Alphonse Boudard. 

Succès en 1974, "Les dix petits nègres", de Peter Collinson, puis en 1979, "le Tambour" de Volker Schlöndorf, grande réussite et audience internationale.
Charles Aznavour a interprété nombre de personnages issus des pays de l'est. Arménien, bien sûr, mais aussi Juif , tantôt sépharade comme dans "Mangeclous" de Moshe Mizrahi en 2006 d'après Albert Cohen, et tantôt ashkenaze dans "Yiddish connection" en 1986 de Paul Boujenah dont il cosigne le scénario. II sera grec aussi dans l'impressionnant "Les fantômes du chapelier" de Claude Chabrol en 1982. 


https://www.lovemyvod.fr/VOD/dix-petits-negres-1976-de-peter-collinson/

https://culturebox.francetvinfo.fr/musique/charles-aznavour/aznavour-et-le-cinema-80-roles-de-truffaut-a-chabrol-et-un-cesar-d-honneur-280035#xtor=AL-28

snarkhunter a écrit:

Ce qui m'énervait le plus, je crois, c'est que son "arménianité" (... comme je dis !) soit remise sur le tapis en permanence. Comme si on avait dû apprécier l'artiste par pitié plutôt que pour son travail. Il en était d'ailleurs le premier responsable par son "activisme" forcené à ce sujet.

Non pas que je souhaite minimiser les faits historiques, bien au contraire : pour ma part, je suis partisan de la plus grande fermeté aussi longtemps que le gouvernement turc refusera la reconnaissance du génocide avec toute l'obstination d'un enfant pris la main dans le pot de confiture, mais on n'avait certainement pas à trouver Aznavour génial "parce qu'il était arménien"...

Tout à fait d'accord avec toi.
Pourtant, j'aime beaucoup ses chansons...

J'ai appris par hasard lundi que Stan Lee était mort à 95 ans .
Triste nouvelle pour nous les enfants des" comics" ,il était en autre le créateur de l'arraigée d'Hulk ,des vengeurs d'Iron man ,des X men ,Daredevil toute ma jeunesse.
Adieu l'artiste.

A mon tour d'alimenter - à regrets - cette rubrique : j'ai découvert ce matin que Mark Hollis était décédé hier (de causes non spécifiées). Il fut le fondateur et le chanteur - à la voix très particulière - et compositeur du groupe "Talk Talk" dans les années 80-90, avant de mener une brève et discrète carrière en solo. Sa musique était tout sauf facile, et il ne faut pas se laisser abuser par l'aspect "immédiat" des tubes les plus connus du groupe (comme "Such A Shame" ou "It's My Life", par exemple), parce que les arrangements sur certaines chansons étaient bien plus sophistiqués. On considère d'ailleurs que la musique de ce groupe, sur la fin de sa carrière, relève des précurseurs de ce qui a été baptisé depuis "post-rock".

L'une de mes chansons préférées de "Talk Talk" :



"Life's What You Make It"

Incroyable Snarkhunter !!!!   Serais tu l'autre fan de Talk Talk caché du forum ?

Laisse moi pleurer avec toi... 

Grand fan moi même depuis plus de 30 ans je n'aurais pas écrit autre chose que toi.
Effectivement les gens se sont arrêtés à ces deux titres "bateaux" que tu cites (ce qui à l'époque avait fait que j'avais écouté puis passé mon chemin) et ce n'est qu'avec Life's what you make it en 1986 que je me suis vraiment penché sur le groupe ... ce qui en a définitivement fait un de mes groupes préférés (petit clin d'œil, je réécoutais justement ce titre ce weekend !) Leurs 3e et 4e albums sont (pour moi) des chefs d'œuvre ! (Le 5e et le solo de Mark Hollis j'apprécie moins, même si je sais que les ultra fans en sont dingues).
Il y a quelques années j'étais membre d'un forum français (qui a fermé il y a environ 6/8 ans maintenant   ) dédié à Talk Talk.

Monsieur X a écrit:

ce n'est qu'avec Life's what you make it en 1986 que je me suis vraiment penché sur le groupe ...

Je ne me rappelle plus si c'est la vidéo de cette chanson ou celle de "Living In Another World" qui m'aura marqué à l'époque.

Monsieur X a écrit:

Leurs 3e et 4e albums sont (pour moi) des chefs d'œuvre !

Pour moi, c'est "The Colour Of Spring" qui est leur chef-d'œuvre absolu, même si j'ai pour tous les autres une profonde affection. Il y a bien évidemment des raisons historiques personnelles à cela, mais je ne m'étendrai pas dessus. Je dirai avant tout que les chansons qui composent cet album déroulent une atmosphère et des sonorités incroyablement prenantes, de "Happiness Is Easy" et ses chœurs d'enfants lors du refrain au piano crépusculaire et aux intonations jazzy de "Chameleon Day", en passant par les guitares torturées de "Life's What You Make It" ou "Living In Another World".

Je te recommande aussi, si tu ne la connais pas, la compilation "Asides Besides", qui propose notamment les versions "club" (longues) de leurs titres les plus connus, qui sont particulièrement efficaces.

Et c'est vrai que j'ai moi-même toujours eu beaucoup plus de mal avec "Laughing Stock", découvert bien plus tard, et dont la grande complexité des compositions est assez déroutante en regard des "chansons" sur les premiers albums.

Lorsque je me sens d'humeur à les réécouter, c'est généralement "The Colour Of Spring" qui s'impose à moi : cet album est tel un fantôme, mais c'est l'esprit qu'il hante...

... et je serais tenté d'affirmer qu'il n'y aurait sans doute jamais eu de "Radiohead" sans "Talk Talk" pour ouvrir la voie.

snarkhunter a écrit:

Je te recommande aussi, si tu ne la connais pas, la compilation "Asides Besides", qui propose notamment les versions "club" (longues) de leurs titres les plus connus, qui sont particulièrement efficaces.

Celle que j'adore sur Asides Besides c'est It's getting late in the evening. Géniale ! Elle n'avait finalement pas été retenue pour Colour of Spring.
Sinon j'adore aussi le 1er album, spécialement Have you Heard the news.
Quant à Hapiness is easy, je me souviens d'où j'étais et avec qui j'étais lorsque je l'ai entendue pour la 1ère fois. 

Sur le forum auquel je participais un des grands débats était de savoir s'il fallait espérer un 6e album ou non...
Personnellement j'ai toujours été pour respecter la décision (honorable et respectable à mon sens) de Mark Hollis de ne plus faire de musique, arguant du fait qu'il pensait avoir tout donné dans les 5+1 albums qu'il a fait (ou contribué à faire).

Il va falloir faire une grande place dans le Bistro Préféré : l'homme était grand, solide - et cette voix! Mais ses copains de Conservatoire, Noiret, Rochefort, Rich, Cremer se serreront un peu.

J'ai pour Jean-Pierre Marielle une affection sans bornes ; ce matin, comme lorsque Claude Rich s'en est allé, j'ai l'impression d'avoir perdu quelqu'un de ma famille. J'ai tant de souvenirs liés à Marielle, et j'ai dans la tête tant de scènes de tant de rôles qu'il a magnifiés, le marquis de Pontcallec de Que La Fête Commence (avec Rochefort et Noiret), Monsieur de Sainte-Colombe dans Tous Les Matins Du Monde, tous les losers magnifiques, les ratés pathétiques mais toujours dignes, les cons d'anthologie, qu'il a joués dans tant de films dont certains ne valent que par sa présence.

Qui d'autre aurait pu interpréter Henri Serin, représentant en parapluies (qualité, solidité, imperméabilité) ? https://www.youtube.com/watch?v=B5dSoV9TUWM

Qui d'autre, dans ces mêmes Galettes De Pont-Aven, aurait pu débiter cette tirade sur les qualités callipyges d'une jeune femme sans être irrémédiablement gras et vulgaire?

Mais pour moi Marielle restera à jamais Monsieur Fonfrin, directeur de grande surface à Limoges, grandiloquent, piquant parfois dans la caisse, et se révélant petit à petit une fontaine de bonté. Claude Sautet avait voulu Marielle pour ce rôle dans Quelques Jours Avec Moi car disait-il, lui seul pouvait faire passer l'innocence foncière du personnage. Revoyez ce chef d'oeuvre ; revoyez Marielle à la fin, regardant Daniel Auteuil, et disant simplement : "Mon petit".

Je pense à ses copains qui restent, Belmondo, Bedos, Pierre Vernier. Je pense à ce qui disait Bertrand Tavernier, en regrettant que Marielle n'ait jamais joué Ruy Blas : il aurait pu être le meilleur Don César de Bazan de tous les temps - comme c'est vrai!

Et à propos de Tavernier, un petit bonheur : écoutez Marielle et Rochefort interprétant la chanson du générique de Des Enfants Gâtés, chanson écrite par un autre pilier du Bistro Préféré, M. Jean-Roger Caussimon.
https://www.youtube.com/watch?v=X5OQYs3OS18

Michel Serres, éternel jeune homme, est partie rejoindre les jardins d'Arcadie.

J'ai découvert Michel Serres sur youtube. 
Formidable conférencier, amoureux de la langue Française, il nous invite à découvrir notre monde.
Impossible pour moi de lire ou comprendre son livre Le Contrat naturel (1990), je n'ai pas son savoir intellectuel.
Plus abordable, son essai, Petite Poucette (2012) qui traite de l'éducation, du savoir accessible d'un smartphone pour la petite Poucette, cette nouvelle écolière des temps modernes.
Philosophe des sciences, Michel Serres d'un optimisme constant nous dit que maintenant c'est mieux qu'avant.
Critiqué pour sa naïveté par certains intellectuels, Michel Serres reste un grand vulgarisateur des sciences. Un humaniste convaincu que le futur sera meilleur que le passé.

Merci, Monsieur Michel Serres de m'avoir appris que la liberté s’acquière aussi par le savoir, la connaissance.

Bel hommage, cher Valente II, auquel je m'associe. Libération consacre sa une à Michel Serres ce matin :

... Pour ma part, je l'avais découvert à travers la diffusion télévisée (dans les années 90, sur Arte, produite par La Sept) de la passionnante série "La légende des sciences", qui revisitait en douze "épisodes" la façon dont les sciences sont nées et se sont développées sur tous les continents et dans toutes les cultures. Une série qui aurait dû être publiée en DVD, tant elle me semble importante, et pour laquelle rien n'a malheureusement jamais été fait. Elle était co-présentée par son réalisateur, le regretté Robert Pansard-Besson (également l'auteur de la série "Tours du monde, tours du ciel").

Je connais quelqu'un qui a eu la chance de suivre certains cours de Michel Serres et qui ne dit que du bien de ce grand bonhomme. La lecture de ses oeuvres est effectivement assez difficile parce langage, philosophie et science s'y mélangent de façon souvent complexe.

Il laissera dans notre paysage culturel - et moral - un grand vide que je ne vois personne pour venir combler.

Décidément Libé est spécialiste des aplats noir.
Peu de lumière pour le regretté Michel Serres, lui qui a éclairé notre réflexion sur les sciences et les connaissances.
Un « noir » plus en rapport avec la manchette ! (avis perso)

Merci DCM de rappeler cette partie de la vie de Michel Serres.

C'est suite à la publication d'un article (Les bijoux distraits ou la cantatrice sauve - M. Serres - juin 1970), envoyé à Hergé ; que ce dernier l'invita chez lui. Début d'une grande amitié...

Michel Serres à propos de Hergé et des "Bijoux de la Castafiore"
Bouillon de culture
https://www.ina.fr/video/I08283676

Mon ami Hergé.
22 septembre 2016 - INTEGRALE - Spéciale Tintin et Hergé, avec Michel Serres
https://www.ina.fr/video/I08283676


Bravo snarkhunter, je ne me souvenais plus du titre. J'ai dû voir deux épisodes.

La légende des sciences (recherche Google)
Je pense que tu fais allusion à ces deux liens.
https://www.youtube.com/watch?v=tG7PINalE88
https://www.youtube.com/watch?v=_zOnMPQcYQw

Merci beaucoup pour vos informations.

Édite :
Aujourd'hui l'émission La Tête au carré de Mathieu Vidard rend hommage à Michel Serres :
https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre
À écouter sur France Inter.

En ce qui concerne "La légende des sciences", j'avais pu récupérer sur YouTube il y a quelques années dix des douze émissions, fragmentées en plusieurs morceaux : j'avais d'abord reconstitué les épisodes entiers, puis je les avais convertis en un format visionnable sur un téléviseur (DiviX en ".avi"). Curieusement, deux des douze émissions n'ont jamais été proposées nulle part (la 4 et la 7, de mémoire) et je me suis toujours demandé pourquoi. Mais en avoir dix sur douze est déjà une grande chance, alors je ne me sens pas trop malheureux de ce fait.

Avec la quantité de programmes qui sortaient en DVD à l'époque, je n'ai jamais compris pourquoi une série si instructive n'avait jamais été proposée. Elle était coproduite par une chaîne publique, alors les masters doivent bien se trouver archivés quelque part, tout de même...

Cf la liste des "épisodes" (ainsi qu'une description de la série) sur le lien ci-dessous :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_L%C3%A9gende_des_sciences#Épisodes

Un des aspects les plus fascinants de cette série consistait dans la démonstration que les sciences étaient nées et s'étaient développées de façon parallèle dans les diverses civilisations, ou de quelle façon elles avaient circulé d'un continent et d'une civilisation à l'autre.

Après le décès de Jessye Norman il y a quelques jours, je découvre ce matin celui d'André Gaillard, le second "Frère ennemi", auteur et interprète d'innombrables sketchs au style inimitable jusque vers le milieu des années 80, son comparse André Vrignault ayant mystérieusement disparu en 1984 sans qu'aucun corps ne soit jamais retrouvé.

L'INA, habituellement très protecteur des œuvres placés sous son égide, a pourtant mis en ligne une heure de sketchs du duo, alors autant se faire plaisir :

Je viens de découvrir le décès (hier) d'Alain Barrière (1935 - 2019). Je me souviens encore très bien de ses chansons et de ses passages à la télévision, dans les années 70.



Cette vidéo est très antérieure, mais il s'agit là de l'un de ses plus grands succès...

Chaque année, l'hiver fait des ravages parmi les rangs des célébrités que nous avons connues jadis.

... Les Monty Python viennent de perdre un de leurs membres fondateurs en la personne de Terry Jones, qui avait également réalisé plusieurs de leurs films (ainsi que "Erik le Viking", que j'ai toujours beaucoup aimé).

Et selon mon expérience de spectateur du "Flying Circus", je crois aussi qu'il aimait bien se montrer à moitié dénudé ! Mais enfin, cela ne nous regarde pas !

Deux acteurs américains viennent de nous quitter...que j'appréciais beaucoup:

- Kirk DOUGLAS:




- Robert CONRAD:

Rip à tous les deux.
J'aimais beaucoup Robert Conrad en pappy Boyington dans "Les Têtes brulées", une de mes séries TV préférées avec "Magnum". Kirk Douglas, lui, me faisait un peu peur.

... à 103 ans pour Kirk Douglas, je ne pense pas qu'il y ait de regrets à avoir. Cela n'enlève rien à son immense talent, certes, mais il aura profité de la vie autrement mieux que la petite Vanille.

Cela me touche davantage pour Robert Conrad, qui a été l'un des "héros" de ma jeunesse. Il reste pour moi "James West", avant d'être "Papy Boyington" ou le meurtrier retors d'un épisode de "Columbo". Je passerai sur "L'homme de Vienne" ou "Colorado", que je n'ai pas suivies à l'époque (je dois avoir vu quelques épisodes de la première de ces deux séries) et dont je n'ai donc guère de souvenirs, ainsi que sur la médiocre "Sloane, agent spécial".

Ces disparitions qui s'enchaînent me font me sentir de plus en plus vieux...