Que pensez-vous du "Grand Linceul Blanc" ?

Je commence à relire les nouvelles de PJB qu'offre le site de Serge - dans l'ordre, pour une fois ! - en commençant donc par ce Grand Linceul Blanc... en préambule j'invite ceux qui liraient ce qui va suivre à lire d'abord s'ils ne l'ont déjà fait le texte en question - très court - pour ne pas leur gâcher la découverte du déroulement de l'intrigue ...





  J'ai bien aimé l'atmosphère hivernale de montagnes enneigées (ça fait un peu conte de Noël du moins au tout début) et retrouvé avec plaisir l'écriture de PJB, particulièrement efficace ici dans les passages les plus dramatiques. Elle m'a parfois fait penser à Alphonse Daudet et à la fameuse Chèvre ! En revanche je n'ai pas bien compris pourquoi le garçon qui pouvait rester au chaud et en sécurité dans le chalet risquait sa vie et celle de sa mule - et pour lui infliger un tel calvaire - en voulant à tout prix repartir tout de suite dans des conditions impossibles; ou du moins pourquoi n'y a-t-il pas renoncé dès les premiers pas...
La crainte de l'inquiétude des parents me semble une raison bien mince... mais pour être honnête je ne suis pas certaine que cela m'aurait gênée si je l'avais lu enfant.

  En revanche je suis bien sûre que j'aurais été terriblement choquée et même "dégoûtée" par la fin tragique de l'animal, alors que tout semblait sauvé; assez comparable à celle de L'Eventail de Séville mais je dois avouer qu'alors la mort de la pauvre mule m'aurait encore bien plus touchée que ne l'a fait celle du jeune garçon...

  Il est vrai qu'il existait une sorte de tradition de récits, souvent à tendance moralisatrice, mettant en scène des animaux fidèles se sacrifiant pour sauver leurs "maîtres" comme des chiens se battant contre des loups... je me souviens même d'une histoire que je n'identifie plus d'un chien dévoué ayant ainsi attrapé la rage et qu'on avait dû abattre !...
 Heureusement la plume de Bonzon a une qualité à la fois littéraire et sincère qui lui permet d'échapper à un tel pathos... aussi bien ce que je viens d'en dire n'est pas une critique objective, la "chute" est d'une intensité dramatique et affective irréprochable, mais m'aurait laissée furieuse il y a... quelques décennies !

  En résumé pour moi un bon texte, malgré à mon avis une incohérence dans le scénario - mais c'est peut-être chercher la petite bête... et une immense pitié pour la grande bête...


  Sait-on à qui est due l'illustration? il y en a peu mais j'aime beaucoup !

Je viens de relire cette nouvelle.
Je comprends ta comparaison avec "La chèvre de M. Seguin... Un animal vaillant qui se bat jusqu'au bout !
Courte nouvelle, mais très bien écrite.
Moi, je crois comme le petit personnage que j'aurais hésité, rentrer pour rassurer les parents ?  Rester, mais les laisser dans l'inquiétude?... Crainte de décevoir ?.
PJ Bonzon a choisi pour son héros, (puis que serait devenue la nouvelle si François était resté dans le chalet) ? 
J'aime beaucoup aussi les illustrations

Je précise pour ceux qui se poseraient la question que cette nouvelle se trouve sur l'excellent site: 

http://paul-jacques-bonzon.fr/

dans le chapitre "Paul Jacques Bonzon nouvelliste"  

Merci pour la précision, Caribou    !

   Serge, je comprends bien que François - et du même coup la mule - devaient se trouver dans des conditions difficiles pour qu'il y ait une intrigue, mais il me semble que la situation aurait pu être plus dramatique que d'attendre à l'abri dans le chalet... peut-être simplement dès le début s'être trompés de chemin, être perdus dans la neige... surtout parce que j'imagine les remords du petit garçon. Mais tu as raison, le choix n'était pas évident... quoiqu'il en soit, comme je le disais ce qui est à mes yeux une légère facilité de scénario ne gâche en rien la grande qualité de cette belle et cruelle petite nouvelle.
 
  Je viens de voir sur le site, ce qui m'avait échappé, que l'illustrateur n'avait pas signé... dommage ! juste un  détail : le petit "chapeau" de présentation au-dessus du texte, à propos du nom de "Bichette", mentionne un âne au lieu d'une mule. C'est moins grave que si l'on avait offensé la mule du pape !

Bichette est décidément un nom que PJ Bonzon aime bien ! (Bichette, Famille HLM)

Bonjour à tous,

Je viens de lire cette nouvelle que j'ai bien aimée. j'y ai retrouvé le ton des nouvelles de l'époque ( très proche de celles que se trouvaient dans la "semaine de suzette" .)
J'ai très peu de temps  donc je dirai seulement que le style coule bien et est agréable. Que l'histoire n'est pas d'une folle originalité mais que l'on suit avec intérêt l'aventure des deux héros. La mort de bichette m'aurai surement émue étant enfant mais je ne crois pas que j'en aurai été choquée.
Je regrette cependant que le titre fasse attendre cette fin même s'il y a une petite surprise en quelque que sorte.

Belle journée à vous tous  !

Merci pour ton commentaire, Jill !   
 Quand j'étais enfant les dénouements tragiques pour les animaux m'affectaient bien plus et plus durablement que ceux concernant les humains... non que ce soit très original ! mais j'en rajoutais, la "poésie" de Paul Fort "Le Petit Cheval Blanc" qu'on nous rabâchait en classe me noyait à chaque fois dans un océan de tristesse.
Et puis bien sûr on évolue, on devient "adulte" ! mais l'image la plus désespérante qui m'est restée du très sombre Tanguy de Michel del Castillo c'est celle du petit chien qui essaie de suivre la voiture où se trouve l'enfant. "On ne se refait pas" (si, pourtant, un peu tous les jours, mais pas pour tout !).

 Tu as raison, le titre est un peu trop révélateur ! mais pas pour tout le monde, je n'y avais même pas fait attention!

mouette a écrit:

Merci pour ton commentaire, Jill !   
 Quand j'étais enfant les dénouements tragiques pour les animaux m'affectaient bien plus et plus durablement que ceux concernant les humains... non que ce soit très original ! mais j'en rajoutais, la "poésie" de Paul Fort "Le Petit Cheval Blanc" qu'on nous rabâchait en classe me noyait à chaque fois dans un océan de tristesse.
Et puis bien sûr on évolue, on devient "adulte" ! mais l'image la plus désespérante qui m'est restée du très sombre Tanguy de Michel del Castillo c'est celle du petit chien qui essaie de suivre la voiture où se trouve l'enfant. "On ne se refait pas" (si, pourtant, un peu tous les jours, mais pas pour tout !).

 Tu as raison, le titre est un peu trop révélateur ! mais pas pour tout le monde, je n'y avais même pas fait attention!

Pour les animaux, Mouette, je suis comme toi... mais l'âge n'y a rien changé ! J'ose l'écrire, je plains plus les anin maux que les personnes l
Désolé pour ceux que cela choque, c'est sans sans doute parce que eux, ils n'ont jamais la moindre responsabilité ! aussi petite soit-elle !
Seuls les enfants, (et encore... ) sont à plaindre aussi !

Comme vous tous, j'ai moi aussi apprécié Le Grand Linceul Blanc de P.-J. BONZON. C'est une nouvelle bonzonienne pur jus. Je me demande, tout comme Mouette, pourquoi ce jeune garçon aura voulu descendre la montagne sur sa monture avec son chargement de forage, par temps de neige et de tempête ! La fin est un peu brutale, avec la mort de la mule si dévouée et si courageuse. N'empêche, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire courte.

Admin-Serge a écrit:

Pour les animaux, Mouette, je suis comme toi... mais l'âge n'y a rien changé ! J'ose l'écrire, je plains plus les anin maux que les personnes l
Désolé pour ceux que cela choque, c'est sans sans doute parce que eux, ils n'ont jamais la moindre responsabilité ! aussi petite soit-elle !
Seuls les enfants, (et encore... ) sont à plaindre aussi !

Bonjour,
Je vais également donner mon point de vue.
Sans doute que mon grade de grand père explique celà, mais je le pensais je crois déjà en tant que père.
Je considère les animaux comme faisant partie de la famille qui les a adopté, MAIS comme le dernier membre de la famille.
Tous les autres humains passent avant. J'espère que je ne te choque pas Serge, je donne mon avis, tout comme j'accepte ton avis différent.
Dans la famille s'il y a des enfants, ils passent premier, pour la nourriture, le confort.
S'il ne reste qu'un biscuit, il est pour l'enfant, de même que s'il ne reste qu'une gorgée d'eau dans la gourde, c'est pour l'enfant.
S'il fait froid, je donne ma veste à l'enfant qui a froid, si j'ai froid, c'est tant pis pour MOI, il fallait que j'y pense avant, je suis l'adulte, j'assume.
Ensuite les femmes, qans lesquelles nous ne serions que de pauvres mendiants de l'amour.
Et enfin :
Le chien, ou le chat, ne peut pas passer avant n'importe quel autre membre de la famille.
Maintenant, je considère également que les animaux ont beaucoup de leçons à nous donner, sur le courage, la fidélité, le manque de rancune, (mis à part le mule du Pape).
On voit des chiens attaquer un ours, un tigre, un lion, pour défendre leur maitre, peu d'humains le feraient, sauf une mère pour défendre son enfant.
Mais j'espère ne pas avoir entamé une polémique, sinon je supprimerai ce message.
Car là aussi je met premier la bonne entente entre les humains, et tant pis pour mon avis.
Spéléo
EDIT : par contre comme tu parles de PLAINDRE les animaux, ma foi, je suis un peu d'accord avec toi...et je m'apperçois que je suis un peu à côté de la plaque dans mon premeir paragraphe, mais les enfants quand même morflent pas mal selon les adultes qui les élèvent,et comme ancienne famille d'accueil, je peux te dire, qu'il n'y sont vraiment pour rien, et qu'ils sont vraiment à plaindre...
Et détail amusant en Auvergne je ne pouvais pas passer à côté de Stevenson qui a fait une randonnée avec Modestine une anesse, et j'ai été surpris, voire choqué d'apprendre qu'il l'avait vraiment maltraitée, au point qu'il dû la revendre avant la fin, elle fût jugée incapable de terminer la course, vu les mauvais traitements qu'il lui avait fait subir.... surprenant, et détail que je ne savais pas... comme quoi, encore un animal qui a eu à se plaindre d'un homme, même célèbre comme R.L. Stevenson....
Et là je retombe sur le sujet des livres pour enfants... tadam !

Coucou Spéléo !
 et bravo pour la pirouette finale   je ne connaissais pas du tout ce "côté obscur" de Stevenson (en fait je ne sais pas grand-chose à son sujet !). Je ne vois pas pourquoi tes propos feraient polémique, ce que tu dis là me paraît parfaitement sensé...  je suis loin d'être une intégriste de la cause animale  - certain(e)s d'entre eux me font froid dans le dos... - simplement je ne renie pas mes moments d'émotion !
 

Bonsoir,
Et oui j'ai dû être chat dans un calendrier Chinois.
Pour R.L Stevenson, je cherchai désespérépent son livre randonnée dans les Cévennes avec une ânesse, quand je suis tombé sur cet article qui décrit les mauvais traitements qu'il fit subir à son ânesse.
De mémoire elle finit les pattes avant écorchées jusqu'au sang, à vif ! à telle enseigne que le responsable de l'auberge qui l'a accueillit pour sa dernière ou avant dernière étape lui a dit : votre âne est incapable de terminer votre randonnée, et donc il la lui a vendue, et a terminé la randonnée en calèche, ou en diligence, je ne me le rappelle plus.
La pauvre Modestine, et il aurait terminé son livre en regrettant son absence, disant qu'elle avait les défauts de son espèce, mais qu'elle lui manquait..... OUh !!!!
Et pour couronner le tout, j'ai trouvé la flêche noire, un de ses romans, une pâle copie de Robin des Bois, mais sans vigueur ni talent !!! re OUH !!!!
Spéléo

Non, pas de polémique !  

Je m'attendais que toi ou un autre re-classifie les priorités dans ce sens : 1 humains, 2 animaux !
Et je confirme que je ne suis pas d'accord !  Je dois faire partie d'une minorité, mais j'assume !

- Parce que les animaux ne connaissent pas la notion de "faire du mal", même quand ils sont cruels... ils n'ont aucune responsabilité dans ce qu'il leur arrive.
- Parce que l'homme sait parfaitement quand il fait le mal !
- Parce que des enfants peuvent être très cruels, méchants... pas les animaux... C'est une notion qu'ils n'ont pas!
(Je ne crois pas aux enfants angéliques, à la vérité qui sortirait de leur bouche, etc. Tout cela ne tient pas humainement, scientifiquement...)
Dés lors, je ne vois aucune raison de placer TOUJOURS les humains devant les animaux...

Pour moi, c'est beaucoup plus simple, j'aime le plus innocent, celui qui n'a RIEN à se reprocher ! Qu'il soit animal ou humain.

Donc, logique avec moi même je peux placer un chien, (par exemple) avant un humain ! pas difficile, vu les monstres humains qui existent !

J'ajoute cette phrase qui complète mon propos :
"Plus on connait les hommes, plus on aime les animaux"...

CQFD   


PS: donc Stevenson et un gros c** !

Bonjour Serge,
Non, non, pas de soucis, entre gens raisonnables on peut discuter, comparer, argumenter sans se crêper le chignon.
Je n'ai pas dit que un humain valait 2 animaux. Tout simplement parce que nous ne jouons pas du tout dans la même catégorie.
Quels que soit les reproches que l'on peut faire à un humain, il reste un humain. Et quelles que soient les innombrables qualités d'un animal, il reste un animal.
Ensuite, bien sûr que par leur comportement certains humains se ravalent je dirais même à un rang inférieur à tous les animaux.
Tout comme certains animaux ont des comportements qui les mettent au dessus de certains humains.
C'est pour celà que quel que soit le comportement d'un enfant, méchanceté, etc. etc. (je ne m'appesentirais pas sur les raisons de ce comportement, bien souvent dû aux adultes destructeurs qu'il a pu croiser), donc cet enfant méchant coléreux menteur et voleur, reste pour moi au dessus des animaux, il peut s'amender, se bonifier, bref changer.
Un animal ne connait pas la méchanceté, la rancune, le calcul, la perfidie, et c'est peut être pour celà qu'il resteront des animaux, paradoxal non ? mais c'est mon avis, c'est aussi çà un être humain, un être imparfait qui se prend pour le roi du monde.
Je suis bien content de pouvoir discuter de celà sans animosité.
Encore un des doubles effets KISSKOOL du forum...
LONGUE VIE A CE FORUM GENIAL !
Spéléo

Bonjour,

Intéressante "polémique"! Mais ne pensez vous pas qu'une personne aimant les animaux sera aussi plus attentive aux autres"humains"? et inversement.... Que c'est juste une même facette, une façon d'être moins égoiste et plus attentionné envers son entourage, plus ouvert? Il n'y a donc pas besoin de classement, enfin pour moi  . C'est juste essayer d'aider ceux qui en ont besoin animal ou homme.
Je ne connaissais pas l'anecdote sur Stevenson mais même si je me refuse de juger (chacun fait ce qu'il peut), j'ai quand même piètre opinion de quelqu'un capable de traiter une mule de cette façon, il aurait peut-être fait un peu la même chose avec un serviteur ou un porteur.....
Quant aux personnes qui mettent des petits noeuds, teignent leur chien ou bien pire...j'ai toujours tendance à me demander ce qu'ils feraient avec des enfants  

tali a écrit:

Quant aux personnes qui mettent des petits noeuds, teignent leur chien ou bien pire...j'ai toujours tendance à me demander ce qu'ils feraient avec des enfants  

Ces personnes sont parfaitement stupides ! Elles pensent plus à elles qu'à leurs animaux !
 

Bonjour Tali et bienvenue dans cette polémique, une des nombreuses facettes qui nous différencie des animaux, qui eux ne savent pas polémiquer, et bien d'autres choses encore.
Concernant ta première question, en effet on pourrait penser qu'un amoureux des animaux devrait être plus amical dirais-je envers le premier d'entre eux, l'homme.
Et bien ce n'est pas toujours le cas.
Lorsque l'amour des animaux reste dans des proportions raisonnables dirais-je, OUI .
Lorsque celà atteind des proportions exagérées, que celà devient une psychose, une manie, pratiquement un T.O.C. malheureusement NON !
Je connais des mémères qui sacrifieraient un enfant pour leur petit trésor à 4 pattes (du moins en paroles). Des couples qui ne supportent pas les enfants et acceptent toutes les bêtises voire pire de leur animal de compagnie.
Pour en revenir à Stevenson et son odyssée Cévenole, je pense que vous en trouverez tous les détails sur Internet, mais OUI tu as raison, il aurait aussi mal traité un serviteur, c'est une facette de l'écrivain qui me désarçonne quelque peu, tellement j'ai aimé son Île au trésor, tellement son comportement inhumain (voyez, ce mot pour un animal !) me choque, me déçoit.
Et je suis d'accord avec Serge pour son commentaire ci dessus.
Spéléo

Je partage tout à fait l'avis de Tali, sauf cas pathologiques, il n'y a aucune contradiction ni aucune sorte de "choix" à faire entre l'amour des humains et celui des bêtes...
 Je vis dans un environnement qui fait que je suis entourée, que dis-je cernée par les animaux les plus divers, cerfs, chevreuils, lièvres, renards, toutes sortes d'oiseaux et d'insectes, et j'ai appris à les aimer dans leur vérité... les animaux non plus ne sont pas angéliques et je ne parle pas bien sûr des prédateurs qui doivent tuer pour vivre. Le chevreuil mâle, cet animal d'une grâce infinie, fait souvent preuve d'une extrême brutalité envers la chevrette et aussi les petits. Et "naturellement" ce n'est pas un cas isolé. En même temps on voit des scènes d'une tendresse incroyable comme ce papa merle qui se laisse suivre par son grand dadais de jeune et se retourne régulièrement pour vérifier qu'il ne se laisse pas distancer... et si l'on me dit que ce n'est que de l'instinct je trouve que ce mot commode et réducteur recouvre beaucoup de réalités, l'affection, la malveillance aussi, l'ingéniosité... j'ose dire l'intelligence ! le plaisir gratuit aussi, il n'est que de voir des mouettes s'amuser avec les vagues ou le vent.

Le cas de Stevenson me fait un peu penser à celui de Jean-Jacques Rousseau qui a écrit un traité sur l'éducation et envoyé ses cinq enfants à l'Assistance Publique ! c'est souvent vrai hélas qu'"il n'y a pas de grand homme pour son valet de chambre" !

Il me semble - habile transition à la Spéléo ! - qu'un bon exemple de conciliation des attachements pour humains et animaux nous est donné par l'auteur même dont nous débattons ici : Paul-Jacques Bonzon témoigne dans ses écrits - et cette fois je n'en doute pas, dans sa vie - de la même sympathie pour les "gens"(et souvent les pauvres gens) et les chiens, ânes, chevaux, mule ! et même tourterelle ou perroquet...