Suite et fin de l'article - 3/3
Une illustratrice de livres pour enfants occupée comme jamais à 91 ans À la mort de Martin
Provensen en 1987, Alice
Provensen s'est retrouvée toute seule devant la vie et devant son art. Mais avec le temps, elle est retournée à son atelier dans l'ancienne grange de la ferme et a repris ses peintures et ses pinceaux.
Des œuvres en solo ont surgit de son imagination à travers ses mains et de nouvelles histoires se sont développées. «The Buck Stops Here» (non traduit ?) racontait l’histoire des présidents américains. «Punch In New York» (non traduit ?) imaginait les aventures classiques de la marionnette anglaise à New York.
Pour «A Day In The Life Of Murphy » (non traduit ?), elle a trouvé l'inspiration, comme elle l'avait souvent fait par le passé, grâce aux animaux autour d'elle, en l'occurrence un cairn-terrier qui posait problème.
«C'était un chien terrible», dit Mme
Provensen avec une pointe d'indignation feinte provoquée par ses coups pendables. (Il allait se promener si souvent chez les voisins, explique-t-elle, qu’elle a fini par les laisser l’adopter.)
A l'automne dernier, elle a finalement accepté qu'il était trop difficile pour une femme de 90 ans de continuer à vivre seule dans une ferme rustique, et Alice
Provensen a donc déménagé à San Clemente pour vivre aux côtés de sa fille Karen Mitchell et sa famille.
Ils ont agrandi la maison pour y ajouter une chambre et un atelier d’artiste, tous deux remplis de lumière et de couleurs, de fournitures artistiques et de livres.
Dans toute la maison, des œuvres réalisées au cours de six décennies d'illustrations de livres sont accrochées aux murs. Des scènes de "Tales From The Ballet" (non traduit ?) dans le salon, deux œuvres extraites de "The Charge Of The Light Brigade" (non traduit ?) sur la cheminée.
«C'est un très bon dessin", dit-elle après un compliment sur les pièces de la "Brigade légère". «Même moi, je dois l’admettre.»
Elle a également des idées pour de nouveaux livres, bien que ses éditeurs souhaitent d'abord une mise à jour du livre présidentiel et une suite du livre de Murphy.
Et, bien sûr, ce voyage à New York il y a quelques semaines pour recevoir le prix décerné par le musée fondé par Eric Carle, l'artiste et auteur à qui l’on doit des livres tels que "The Very Hungry Caterpillar" et "Brown Bear, Brown Bear , Que vois-tu?"
C'est, malgré sa modestie et toutes ses protestations du contraire, un merveilleux frisson, avoue finalement Mme
Provensen.
«Ça vous permet non seulement de continuer», dit-elle à propos de sa récompense, «mais ça vous garde aussi dans la conscience des gens.»
* * * FIN * * *Alice
Provensen est décédée le 23 Avril 2018 - elle aurait fêté ses 100 ans le 14 Août 2018 (NDT).
Illustrations sélectionnées par Paxson.