Bonjour à tous,
J'ai eu un petit moment de bonheur en attaquant la lecture des trois premiers tomes de "
Les hommes en blanc" d'André Soubiran dans une édition des années 50 que j'ai trouvée il y a quelques jours:
Je suis tombé sur plusieurs cahiers dont les pages n'avaient pas été coupées. ceci n'arrive plus guère dans les éditions modernes, ne serait-ce que par la rareté actuelle des livres à cahiers cousus.
Cela a été l'occasion de sortir mon canif du tiroir où il dormait, et de retrouver ce petit geste jadis si fréquent, mi-caresse, mi-violence, possessif mais affectueux, qui fait perdre à l'ouvrage sa virginité et l'offre sans plus de défense aux regards du lecteur...
Et puis cela fait réfléchir à l'ingéniosité de l'imprimeur, qui sur une seule grande feuille a déposé, telle une mosaïque, des petits pavés de textes dans tous les sens, tels qu'une fois pliée, elle offre de façon magique un cahier dont les huit pages se suivent en bon ordre.
Je garde mon canif dans ma poche, sur les trois tomes il y aura bien encore quelques pages soudées à séparer!