Langelot et le plan rubis

Un nouveau Langelot du mois, ça faisait longtemps...
Désolé je n'arrive toujours pas à ajouter une image de la couverture. Moi j'ai celle sur fond violet où Langelot saute d'un pont.
Si une bonne âme peut s'en charger 
Alors c'est encore une bonne aventure que ce deuxième volet du triptyque Cordovan. Il nous promène en région parisienne avec sur la fin une belle balade en péniche le long de la Seine. 
Le Lieutenant X soigne bien l'apparition théâtrale de Cordovan tout au long de ce triptyque : 
Le tome précédent ne fait que parler de lui sans qu'il n'apparaisse, ici il apparaît enfin à la toute fin du roman et dans le prochain et dernier, gageons qu'il y jouera un rôle plus conséquent. 
Comme il a déjà été dit ailleurs, ce personnage promet d'être de la trempe d'un Chibani. 
Il faut noter que pour la première fois Langelot se trouve chef de groupe pour sa mission ! À la tête de trois bleus dont le déjà connu Gaspard. Les deux autres sont de bons personnages et l'un d'entre eux est une fille qui, depuis "Langelot agent secret" sera la première Langelot girl faisant partie du service. Et attention ! Elle n'y va pas par quatre chemins pour signifier son amour pour notre héros, lui parlant carrément de mariage ! Mais Langelot ne semble pas plus attiré que ça par la jeune Mistigri. 
Au passage elle est décrite comme rondelette mais Maurice Paulin au dessin ne semble pas être au courant . 
Cet épisode réintroduit aussi le Commissaire Didier qu'on ne voyait plus depuis longtemps. 
Langelot prend donc du galon avec son rôle de chef d'équipe mais aussi, virtuellement avec les réflections de son chef Montferrand qui l'imagine bien devenir chef du SNIF dans quelques décennies 

Un bon cru, ce Plan Rubis, en effet. Il s'agit d'une des six aventures parisiennes de l'agent 222, j'entends par là celles où l'action se déroule exclusivement dans Paris et sa proche banlieue.

Apparition tardive et expresse du Méchant, mais en effet Cordovan laisse le lecteur sur une forte impression, et en l'attendant, Mme Héloïse Mignon et ses Sorcières nous offrent un numéro très réussi de Méchantes en second.

Mistigri est décrite comme "rondelette", en effet, même si Maurice Paulin ne l'a pas vraiment indiqué (un vrai gentleman, ce Maurice!) Et nous savons qu'elle partage cette caractéristique avec pas mal de Langelot Girls, et non des moindres - je vous renvoie aux Pages Langelot.

Voici la couverture de l'édition originale de 1977.

Super pour la couverture, merci

C'est Langelot en pattes d'éléphants sur la couverture, là ? Il a l'air d'avoir 10 ans... Je n'ai pas lu encore le Plan Rubis, il se peut que ce ne soit pas Langelot. (j'ai fini les Papous à la fin du confinement et comme je ne l'ai que très moyennement apprécié, je n'ai pas fait de commentaires)

Bonjour gronours 
Oui c'est bien langelot qui saute du pont de iena sur une péniche. Mais c'est vrai qu'il fait encore plus jeune que d'habitude !

Je viens de terminer la relecture de ce 28e Langelot. Encore du très bon Langelot ! 

Je l'ai lu très rapidement (car pour une fois j'avais un peu de temps devant moi ... et qu'il est rondement mené !)
Comme il a été dit, cette fois-ci Langelot se retrouve chef de mission. Et on voit qu'il n'est pas facile tous les jours d'être chef.     J'ai bien aimé la façon dont l'auteur a traité son sujet en la matière : Langelot (finalement) mis en valeur entre la base (les 3 "bleus" de son équipe) et sa hiérarchie (le capitaine Montferrand) après avoir baigné dans les ennuis et les rebondissements...
Ce n'est pas souvent que l'agent 222 travaille en équipe (qu'il soit chef ou subordonné, peu importe). Eh bien moi, le changement m'a bien plu. Ca permet à d'autres soit de faire des erreurs (Mistigri qui se fait repérer), soit de faire avancer l'histoire (Esbon qui remarque la spécificité de certains pneus), soit encore de subir des déboires (Gaspard qui fait connaissance avec "Mme Hercule").
La scène avec le commissaire Didier m'a bien fait sourire. Je ne m'y attendais pas et y croyais à peine en la lisant. Arriver ainsi à "retourner" quelqu'un avec qui Langelot a d'habitude des rapports "distants" et que cela soit crédible était plaisant à lire. Par contre, faire repérer/suivre un véhicule par hélicoptère ne m'a pas semblé bien réaliste. Bien évidemment que les méchantes l'avaient repéré... 
Quelques petites faiblesses : que Langelot arrive sur les lieux d'une planque en faisant crisser ses pneus ne me semble pas très discret, pas très professionnel...    De même, que les agents secrets, lorsqu'ils fouillent l'appartement de la demoiselle Gracieux, allument la lumière à tout va ne faisait pas partie des méthodes préférées du SNIF jusqu'à présent.
Et encore une fois, Langelot se présente comme étant du SNIF (à deux reprises !) ... alors que dans la première moitié de la série, le SNIF était à ce point secret qu'il ne fallait jamais, au grand jamais !, que ses agents en fassent mention. Cela fait maintenant quelques aventures que l'agent 222 revendique son appartenance à ce service. Je préférais le secret "d'avant".
Mais bon ! Tout ceci ne sont que détails, et ne doit pas nous faire oublier que cette histoire menée tambour battant (en même pas 24h !) est des plus agréable à lire !!!