Après relecture, je confirme mon opinion précédente : un très bon Michel, mais pas un qui sera dans mon top 10.
Par contre je suis bien d'accord avec ce qui a été dit par rapport à la beauté des lieux qui sont décrits. C'est simple ! J'ai parfois eu l'impression d'avoir sous les yeux la description de toiles de Cézanne !
Sinon, j'ai trouvé un peu léger que Michel et Martine puissent se promener tranquillement sur un tel chantier (qui vient de subir un attentat quand même !
) et qu'ils puissent bavarder tranquillement avec des ouvriers ... comme dans un hall de gare...
Dans le même registre, les gendarmes sont bien décontractés ... et ont la langue bien pendue, puisqu'ils vont jusqu'à révéler des secrets de l'enquête ! re
Bon, tant mieux pour tout le monde puisque de fil en aiguille c'est grâce à ces renseignements que Michel peut mener son enquête à bien.
Encore une fois, le rôle de Martine est conséquent, puisque tout comme dans La falaise mystérieuse, elle fait significativement avancer l'enquête par ses questions et ses déductions (notamment par rapport à l'appel nocturne anonyme) !
De même Ricou, "pièce rapportée" se taille une belle place dans l'histoire, étant même à la manœuvre plus d'une fois ! A la réflexion je ne pense pas qu'un autre second rôle occupe autant de place dans le reste de toute la série (étant bien d'accord que je ne considère pas Daniel, Arthur et Martine comme des seconds rôles) ! Il faudra que je vérifie.
Pour terminer j'ai relevé une incohérence (anecdotique mais bon...) : à la page 10, Gustou Leberre est présenté comme étant le frère de Mme Deville (ce qu'il est). Or, à la page 19 Mme Deville est évoquée comme étant sa belle-sœur...
Bon ! Tout ceci pour dire que dans l'esprit de l'auteur, probablement que pendant un certain temps il y a dû avoir hésitation quant à savoir si Mme Deville serait la soeur de M. Leberre ou celle de Mme Leberre.