Langelot donne l'assaut - T40 (1985)

Le capitaine Montferrand demanda :
« Langelot, vous m'avez rendu compte de ce qui s'est passé la nuit où le BING a reçu l'ordre de sauter sur Oboubou. Refus de saut collectif, c'est bien ça ?
– Avec quatre exceptions, mon capitaine.
– Et pourquoi les meilleurs soldats du monde ont-ils eu la tremblote ?
– Ce n'était pas au-dessus de leur courage : c'était au-dessus de leurs forces.
– Cependant vous, vous n'avez rien éprouvé de tel.
– Évidemment, je n'ai pas de preuves, mais j'ai une petite lueur d'explication. »



Ça y est ! J'ai fini de (re)lire la série !  
J'avoue que pour les 5 derniers titres il faut chercher les points positifs (il y en a quelques uns) avec beaucoup de bienveillance...   Et même avant ces cinq derniers il y avait eu quelques couacs, Présidentissime, Garde du corps et Gagne la dernière manche par exemple.  
Pour en arriver à Donne l'assaut, en fait il s'agit simplement d'une histoire en deux (voire en trois) parties.
Je dirai que la première moitié de cette ultime mission est plutôt bien menée ... Mais encore une fois on termine le tout par du militaire plus que par de l'espionnage ...  
Dommage car il s'agissait du dernier tome. Peut-être que l'auteur n'en savait rien lorsqu'il l'a écrit. Dommage car pour conclure on aurait au moins aimé une bonne histoire (je ne suis pas trop gourmand, je n'ai pas dit "très bonne"). Georges Bayard lorsqu'il a écrit le dernier Michel (Michel fait surface) ne savait probablement pas lui non plus qu'il écrivait son dernier Michel, mais par chance ses deux derniers Michel, sans être extraordinaires, étaient-ils au moins de bons Michel pur jus !
Pour Langelot on n'aura pas eu ce plaisir...  

je vais me concentrer sur les premiers pour le moment car contrairement a mes souvenirs d'enfance je suis fan de la série ( mais pas autant que les Michel...)

Ahhh Michel ! 
Voilà une série qui, si elle fait un peu plus datée que d'autres (et notamment que Langelot), a (entre autres mérites) plus de constance dans le style narratif qui lui est propre. A ce propos, les deux derniers Michel sont dans le droit fil des très bonnes aventures des années 70, ce qui clôt la série sur deux bonnes notes !  
Sans compter naturellement la chance de n'avoir eu qu'un seul dessinateur qui a évolué en parallèle à l'auteur et à son héros.