Bon anniversaire Michel 39

Michel (39) :
Je te souhaite un très bon anniversaire !
J'espère que tout va bien pour toi, que ta journée sera belle et que tu seras gâté !

Avec retard, joyeux anniversaire Michel 39 !

                            
Et beaucoup de livres d'enfants ,pas d'I.B tu les as déjà tous...

Ne serait ce pas un homonyme ?
Car moi aussi j'ai toujours vu écrit Bayard avec un d final et non un t.
De plus, il y a dans le nom de "ton" Bayart une particule "de" que je n'ai jamais non plus vue ou entendue à propos du chevalier Bayard...
Mystère (à ce stade) ?!

Il s'agit bien du même personnage.
J'ai trouvé l'explication dans la rubrique "Références" de Wikipedia concernant le Chevalier Bayard :

[list=references]
[*]L'orthographe « Bayart » est cependant plus « conforme à l'orthographe des signatures originales, conservées parmi les manuscrits de la bibliothèque nationale » (Alfred de Terrebasse, Histoire de Bayart, 1861, p. 4). L'apparition du « d » est consécutive à la latinisation de son nom dans certains écrits de l'époque. On trouve également l'orthographe « Baïart », sur un tableau exposé à la galerie des illustres [archive] du château de Beauregard (Loir-et-Cher).

[/list]


À l'origine, c'était bien BAYART !


Voici un petit mystère résolu qui va me permettre de corriger mon catalogue Bibliothèque Rose illustrée :

TRES JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI, MICHEL!


Je m'associe fort tardivement à nos camarades pour célébrer ton anniversaire, en espérant que ta famille et ton entourage 
n'auront pas manqué de festoyer dignement en ton honneur!

Plein de bonnes choses à savourer et de beaux livres à dévorer!

J'en profite par ailleurs pour t'indiquer la note (la seconde) que j'ai relevée dans la préface de l'ouvrage ci-dessous, signé de M.J.ROMAN et publié en 1878,
en espérant que cela satisfera ta curiosité et celle de Monsieur X.






Pour celles ou ceux qui seraient intéressé(e)s, cet ouvrage est disponible à l'adresse suivante :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39931h/f4.item

Merci Michel, pour tes précisions et ton clin d'œil aux policiers de Hergé!
Comme on trouve décidemment tout ou presque sur Internet, voici ce qui passe pour être un autographe du chevalier sans peur et sans reproche :



(je garde mes sources à disposition sur demande)  

Outre qu'elle confirme la petite précision apportée par la note signalée dans mon post précédent, on peut trouver ailleurs le Chevalier Bayart, dit "Bayard".
Bien évidemment, loin de moi l'idée de me prétendre historien - car autant avouer que je n'ai retenu que les informations scolaires basiques qu'on nous enseignait autrefois - mais ne pourrait-on pas supposer que si le chevalier signait son nom avec T, ce pouvait être simplement pour faire écho à son patronyme? Puisqu'il appartenait à la famille TELLIER et donc une manière de se démarquer d'entre les Bayard?

  Avant d'ajouter mon grain de sel à cette intéressante question, je ne peux que souhaiter avec quand même un retard certain, un bon anniversaire à Michel avec qui je n'ai pas encore eu l'occasion de beaucoup échanger ( peut-être parce que je n'ai lu aucun  "Michel" ). Puisqu'il est question de chevaliers,en voici un, plutôt indiqué pour une fête puisqu'il s'agit de Saint Michel pour une fois sans le dragon, en tout cas on ne le voit pas sur l'image !)

Pour en revenir à Bayard (t), je vous transmets quelques lignes d'un ouvrage complexe, encore une fois trouvé en boite à livres !
Je cite : " Consonnes finales "  : l'évolution des consonnes dépend de plusieurs facteurs, en particulier de leur position dans le mot, forte à l'initiale , faible à la finale (...) Les consonnes finales relativement faibles ont tendance à s'effacer.  Le problème est celui de la chronologie. Toute consonne finale présente dans la graphie se prononce encore au XIIe siècle.
Donc, si Bayard(t) avait vécu à cette période, la question serait facilement...tranchée !

Tout cela ne me dit rien qui baille...

Cela fait un bail que Bayart ou Bayard ne baille plus aux corneilles, ni ne leur braille plus non plus après.
D'ailleurs, il faudrait être aveugle pour ne pas voir, dans cette digression, une étrange ressemblance avec les patronymes des deux boulets T et D de Hergé.
Bon, vous allez vite dire qu'il faut vite bâillonner, ce braillard de gronours qui commence à nous les briser menu, menu...
Mais, sans peur et avec reproches, je ne sortirai de mon post que par la force des baïonnettes.
Oui, le chevalier, déjà, comme Claude François plus tard, avait des admiratrices qui ne manquaient pas de piquant et qu'on avait surnommées "Les Baïonnettes".
Il ne faut pas oublier non plus que le chevalier faisait grand peur, surtout aux baillis corrompus qu'il châtiait en les mettant à cuire dans une grande marmite. Cela faisait aussi peur aux enfants à qui l'on disait : "Si tu n'es point sage, viendra le sieur Bayard te transformer en bailli-bouilli !" D'ailleurs, de cette authentique maxime, nous est parvenu l'huile Lessieur... pour une cuisine sans beurre et sans reproche.
Il ne faut pas oublier non plus qu'en ces temps là, les mœurs étaient bien plus rudes que maintenant. Les Baillis-bouillis, une fois cuits, étaient balancés proprement du haut des tours de veille du château, où baillaient ceux qui montaient la garde, dans la petite rivière qui coulait aux pieds, la Baille, laquelle donnait son nom à la seigneurie. De ce fait historique, nous est encore parvenue l'expression : "jeter à la baille".
Et même l'anglois qui avait fort peur du chevalier s'en allait à sa vue en criant "Bye-bye !!! Bye-bye !!!" pour avertir leurs compagnons et les inciter eux aussi à fuir sans délais.

Oui, l'histoire du chevalier Bayard nous a laissé de grandes choses.

Ah, au fait, bon anniversaire Michel.

Quelle érudition !!!

Bravo, Gronours. J'espère que tu nous en bailleras beaucoup d'autres !