Jules Verne

Rappel du premier message :

Donc chose promise, chose due, j'ouvre un sujet sur ce très grand écrivain du XiXème siècle né à Nantes ! Avez-vous lu beaucoup de ses oeuvres, en possédez-vous beaucoup ?

Pour ma part, je me suis mise à les collectionner mais en bibliothèque verte ! Celle que je préfère entre toutes, c'est Michel Strogoff, sans doute car je suis passionnée de Russie et de XIXème siècle.

@Fan_indien : en parcourant ce fil de discussion j'ai lu que (il y a longtemps...) tu te demandais si Georges Bayard n'avait pas prénommé son héros Michel plus ou moins en souvenir ou en hommage à Jules Verne qui a habité à Amiens et qui avait un fils (et des bateaux successifs) appelé Michel.
Après y avoir réfléchi quelques jours, ça ne me semble pas probant. En effet le premier prénom de Michel (Thérais) est Jean-Pierre. Et d'après Vulchain, c'est Hachette qui a proposé "Michel" (plus à la mode de l'époque) que "Jean-Pierre" (jugé trop long pour figurer sur les couvertures d'ouvrages).
Maintenant, que Georges Bayard ait été nourri avec du Jules Verne lors de ses jeunes années et qu'il ait voulu lui rendre hommage d'une façon ou d'une autre, ça je le pense volontiers.

pour la liste demandée , à titre indicatif j'ai acheté dimanche en brocante le rayon vert illustration François Batet

Je l' ai acheté sur les conseils de ma fille ainée intriguée par le titre qui lui faisait penser à Pirate des Caraïbes en effet dans un des épisodes pas le moins loufoque celui avec Calypso qui devient géante il y a une histoire de rayon vert  Donc j ai acheté le livre et d'après le résumé de la dernière page cela semble bien avoir inspiré Pirate des Caribes qu'en pensez- vous  ? avez- vous des infos sur le sources d'inspiration du film ?

Bonjour à Tous  et Avis aux Amateurs de Jules VERNE !

Je vous communique via le site www.ideal-bibliotheque.fr l'info que j'ai reçue de la Société Jules VERNE.

EXPOSITION JULES VERNE


Cela concerne l'exposition qui va se tenir à La Saline Royale d'Arc-Et-Senans (Doubs) du 31 mai 2019 au 5 janvier 2020 et qui est consacrée à... JULES VERNE.

Je vous recommande les lieux pour les avoir visités il y deux ans lors d'une exposition faite sur HERGÉ, le père de TINTIN.

La Saline se trouve en effet à la lisière du département du Jura.

J'espère que cette info vous donnera l'idée d'y faire une petite visite !

Ma lecture du moment :
J'aime beaucoup les anciennes couvertures des Jules Verne au Livre de poche : un extrait d'une illustration originale "incrusté" dans une photographie.

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Mise à jour du 06/05/2020 :
 
Lecture terminée.
Un voyage dans l'Inde du nord, le souvenir douloureux de la révolte des Cipayes...
Toujours autant de plaisir à lire un Jules Verne.
 
Je vais essayer d'énumérer à mon tour mes Jules Verne préférés ; impossible (et inutile ?) de hiérarchiser :
- Michel Strogoff (notamment, la concurrence entre le journaliste français et le journaliste anglais) ;
- Famille-sans-nom (excellent) ;
- Mistress Branican (excellent) ;
- Mathias Sandorf (excellent) ;
- Le superbe Orénorque (superbe) ;
- Le pays des fourrures (captivant) ;
- Les aventures du capitaine Hatteras (pareil) ;
- Un billet de loterie (excellent dans son genre) ;
- Une ville flottante (sublime) ;
- Un drame en Livonie (surprenant) ;
- Le tour du monde en quatre-vingts jours (incontournable) ;
- Deux ans de vacances (aussi percutant que Sa Majesté des mouches de William Golding ?) ;
- tous les derniers Jules Verne, ceux édités en poche chez Folio, dans leur version non remaniée par son fils : en particulier, Le volcan d’or (qui, dans une certaine mesure, m’a fait penser à Steinbeck), La chasse au météore (très drôle), Le beau Danube jaune (contemplatif, sinon paisible), Le secret de Wilhelm Storitz (étonnant) ;
- Un capitaine de quinze ans (le personnage du cousin Bénédict) ;
- Vingt mille lieues sous les mers (évidemment) ;
- L’île mystérieuse (aussi) ;
- Face au drapeau (efficace) ;
- De la Terre à la Lune (les membres du Gun Club)...

La liste est interminable - une véritable liste à la Jules Verne ! - mais il faudrait quand même que je cite encore Les enfants du capitaine Grant (indissociable de Vingt mille lieues sous les mers et de L'île mystérieuse), Le Chancellor, Les Indes noires, Les tribulations d'un Chinois en Chine, Nord contre Sud, Le château des Carpathes, La jangada et Le rayon vert, parce que j’ai également pris beaucoup de plaisir à lire ceux-là.

Il y a des nouvelles, aussi, que j'ai beaucoup aimées : Le Comte de Chanteleine, Martin Paz, Gil Braltar, Maître Zacharius, Monsieur Ré-Dièze et Mademoiselle Mi-Bémol, La destinée de Jean Morénas, Un hivernage dans les glaces, Le docteur Ox.

Je ne cite pas certains titres, qui peuvent être connus (Cinq semaines en ballon ou Voyage au centre de la Terre), que je me souviens très bien avoirs lus, certainement pas avec déplaisir, mais sans doute pas non plus avec tout le plaisir attendu.

Il n'y a que Robur le Conquérant et Maître du monde que j'ai peut-être nettement moins appréciés.

Je viens également de m'en relire quelques uns en ces période de week end confiné.
Et surtout un que je n'avais jamais lu que Marie 22 m'a gentiment envoyé "Le serpent de mer",ce livre est un vrai serpent de mer ,Jules Verne qui a inventé des trucs fantastiques pour faire rêver les enfants me semble avoir manqué d'inspiration pour ce livre c'est probablement un ses derniers livres .
Il aurait choisir comme titre "La chasse à la baleine" ,sinon c'est une belle histoire bien racontée Tout au long du livre on parle du serpent ,on le devine,on le sent présent,on navigue littéralement sur le serpent mais c'est comme si pris de remords Jules Verne avait décidé de ne pas le faire apparaitre clairement pour éviter au petits chérubins que nous étions de faire des cauchemars )

@Hervé 41

Désolé, je n'ai pas encore lu "Le Serpent de Mer" et ce n'est pas de ce titre dont je souhaite t'entretenir.
Tu signales à la fin de ton message que tu recherches un roman d'Huguette Carrière. 
Celui-ci est disponible à l'adresse suivante (jusqu'à ce soir : vendu 4 Euros aux enchères):
https://www.delcampe.net/fr/collections/livres-bd-revues/non-classes-6/le-nouveau-signe-de-piste-61-l-etoile-perdue-l-envoye-huguette-carriere-463364865.html
Je précise que je ne perçois aucune commission!

Amicales pensées et bon Dimanche!

hervé 41 a écrit:

Il aurait choisir comme titre "La chasse à la baleine"

Le titre original est "Les histoires de Jean-Marie Cabidoulin" ; le roman a été publié sous le titre "Le serpent de mer" en Bibliothèque verte et/ou Bibliothèque de la jeunesse ; je ne sais pas s'il a été publié sous ce titre-là ailleurs.

hervé 41 a écrit:

Tout au long du livre on parle du serpent ,on le devine,on le sent présent,on navigue littéralement sur le serpent mais c'est comme si pris de remords Jules Verne avait décidé de ne pas le faire apparaitre clairement pour éviter au petits chérubins que nous étions de faire des cauchemars

Je crois que Jules Verne a le souci de ne pas basculer dans le fantastique (c'était peut-être au départ une injonction de son éditeur Hetzel) ; d'une certaine manière, il oppose la science au surnaturel et à la superstition ; "Le sphinx des glaces", la suite qu'il a donnée aux "Aventures d'Arthur Gordon Pym" de Poe, paraît s'inscrire dans cette démarche.
Ceci dit, les scientifiques ne sont pas toujours pris au sérieux par Jules Verne (cf. les personnages de Jacques Paganel dans "Les enfants du capitaine Grant, du cousin Bénédict dans "Un capitaine de quinze ans", d'Aristobulus Ursiclos dans "Le rayon vert" ou encore les astronomes de "La chasse au météore").
Il me semble par ailleurs que les romans de Jules Verne ne sont pas forcément édulcorés ; ils font parfois le récit de scènes effroyables, sinon effarantes (par exemple, la déportation des esclaves dans "Un capitaine de quinze ans" ou l'exécution des indiens révoltés dans "La maison à vapeur").

Il est déjà fait allusion aux monstres marins au tout début de "Vingt mille lieues sous les mers" : "Partout dans les grands centres, le monstre devint à la mode ; on le chanta dans les cafés, on le bafoua dans les journaux, on le joua sur les théâtres. Les canards eurent là une belle occasion de pondre des œufs de toute couleur. On vit réapparaitre dans les journaux - à court de copie - tous les êtres imaginaires et gigantesques, depuis la baleine blanche, le terrible  «Moby Dick » des régions hyperboréennes, jusqu'au Kraken démesuré, dont les tentacules peuvent enlacer un bâtiment de cinq cents tonneaux et l'entraîner dans les abîmes de l'océan. On reproduisit même les procès-verbaux des temps anciens, les opinions d'Aristote et de Pline, qui admettaient l'existence de ces monstres, puis les récits norvégiens de l'évêque Pontoppidan, les relations de Paul Heggede, et enfin les rapports de M. Harrington, dont la bonne foi ne peut être soupçonnée, quand il affirme avoir vu, étant à bord du Castillan, en 1851, cet énorme serpent qui n'avait jamais fréquenté jusqu'alors que les mers de l'ancien Constitutionnel".