CD5 du mois : Le club des cinq en péril

Je vous invite ce mois-ci à redécouvrir "Le club des cinq en péril", un club des cinq plein de rebondissements et d'imprévus.
Le camping à vélo des Cinq, leurs pique-niques en bord de route dans des cadres champêtres à souhaits, leur rencontre inattendue avec Richard, fils d'un riche homme d'affaires, le caractère un peu farfelu du jeune garçon, l'enlèvement de Michel : tout me passionne dans ce titre. L'aventure nocturne de François, Annie, Claude, Richard et Dago jusqu'à la Taverne de la Chouette, et leur gentillesse envers Margot sont de grands moments. J'ai beaucoup aimé aussi la partie où Richard est pourchassé par ses ennemis, à la fois dans la forêt de Guimillau et en ville.
Pourtant, à la différence des club des cinq précédents, dans "en péril", Claude se montre assez douce (sauf en début d'aventure lorsqu'elle se dispute avec Richard !) ; c'est plutôt François qui se montre assez irritable... mais on le comprend !
Bref, un club des cinq formidable, vraiment formidable !

fan_indien a écrit:

Je vous invite ce mois-ci à redécouvrir "Le club des cinq en péril", un club des cinq plein de rebondissements et d'imprévus.
Le camping à vélo des Cinq, leurs pique-niques en bord de route dans des cadres champêtres à souhaits, leur rencontre inattendue avec Richard, fils d'un riche homme d'affaires, le caractère un peu farfelu du jeune garçon, l'enlèvement de Michel : tout me passionne dans ce titre. L'aventure nocturne de François, Annie, Claude, Richard et Dago jusqu'à la Taverne de la Chouette, et leur gentillesse envers Margot sont de grands moments. J'ai beaucoup aimé aussi la partie où Richard est pourchassé par ses ennemis, à la fois dans la forêt de Guimillau et en ville.
Pourtant, à la différence des club des cinq précédents, dans "en péril", Claude se montre assez douce (sauf en début d'aventure lorsqu'elle se dispute avec Richard !) ; c'est plutôt François qui se montre assez irritable... mais on le comprend !
Bref, un club des cinq formidable, vraiment formidable !

Parfait, Sree !
J'ai renommé ton post, pour une meilleure compréhension...
Tu proposais ce titre, pile au moment ou je demandais... d'en choisir un !

Oui celui-là est un des quatre ou cinq que je peux relire maintenant avec plaisir. Je me rappelle l'avoir "bouffé" il y a 43 ans, 2 mois, 8 jours, vous m'exuserez des minutes, je n'en suis plus très sûr. Le décor correspond assez bien à mon état d'esprit, mon adoration pour les endroits solitaires et les maisons isolées. Je dois dire que j'ai de quoi faire où je vis, car il y a des kilomètres de forêts et plein de ces maisons perdues à l'orée des bois ou dans ces petites clairières que l'on découvre au hasard des sentiers. La plupart ont leur histoire, des souvenirs qui remontent à l'enfance, des gens que l'on a connus, avec qui l'on a parfois partagé des rires et autres petits plaisirs de l'enfance. Je me rappelle de l'Emile, un bûcheron qui savait nous raconter des histoires, toujours de bonne humeur et d'une gentillesse époustouflante. On avait pas besoin de le chercher, s'il était là, on entendait le bruit de sa cognée au loin et on se dirigeait vers lui. Dans son métier solitaire et pénible, il était toujours heureux que l'on vienne le distraire un peu. Pauvre Emile, il est mort il y a bien longtemps, mais s'il savait combien nous étions bien près de lui, il reviendrait sur terre tout de suite.
Mais je parle de moi, enfin ce n'est pas tout à fait étranger au sujet, je retrouve un peu tout cela dans ce livre. La ville est loin, la lune est pleine, les ombres mystérieuses parcourent la campagne. La chouette se tait, elle n'est pas oiseau, mais taverne. Dans cette histoire, les personnages ne servent que de guide au lecteur. Les veritables héros sont les prés, les bois, les sentiers caillouteux, la maison mystérieuse.
Histoire bien ficelée, sans doute une des plus vraissemblables de Blyton, le fils de riche pourrait exister, les méchants possibles tels que décrits, l'évasion accélère le rythme assez lent de l'histoire. Ce n'est point trop caricatural, on évite un peu les grosses ficelles qui désignent tout de suite le coupable. Il est assez proche du C5 en randonnée où chaque élément vient se greffer pour épaissir le mystère. Plus l'histoire est prenante, plus elle se grave facilement dans la mémoire. Je pourrais presque la réciter mot à mot. J'ai le bouquin là dans un coin. Je crois que je vais repartir à l'aventure... :drunken:

Je voulais juste copier ici ce que j'avais écrit sur les vieilles femmes, dans les "Club des cinq"...
Ce passage concerne En péril :

Dans "Le club des cinq en péril, La situation est encore plus explicite .
Lorsque les enfants arrivent à la "taverne de la chouette", ont voit, derrière "la bosse" :
Une femme, maigre, mal vêtue, l'air malheureux.
Margot, c'est son nom, vit dans la terreur des bandits qui l'entourent. Tous sont cruels et sans scrupules !
Mais "la bosse" est son mauvais ange, celui qui lui parle durement.
M. Bertaud ne vaut guère mieux :
L'homme l'écarta brutalement. "Décampe, dit-il, et tiens ta langue, compris ?"
Et Margot , plus loin, dit à François, qui évoque la présence de Mick dans la "Taverne de la Chouette" :
M. Bertaud me battrait s'il savait que vous avez dit une chose pareil .
Ainsi vit-elle dans la crainte des coups et des mauvais traitements. On lève la main sur elle, on la menace d'un tisonnier !
Et lorsque la pauvre femme apprend la venue de "Julot", le plus dangereux de tous, on nous dit que :
Margot s'était mise à trembler.
Mais Margot est sensible à la gentillesse des enfants, et quand ils lui donnent l'argent reçu de M. Bertaud, sa reconnaissance s'exprime enfin :
"comme vous êtes bons, murmura la pauvre femme ! Oh, je vous remercie bien ."
Sous une apparence encore revêche, Margot se transforme, ou plutôt renaît la femme qu'elle avait sans doute été :
Un nouveau sourire qui transforma son visage, lit-on !
"Vous êtes de bons enfants", dit Margot.
Quel contraste avec ceux qui l'entourent au quotidien !
Margot rayonnait. Il était évident que, depuis des années, personne n'avait du adresser un compliment où un mot aimable à la pauvre femme.

http://perso.orange.fr/serge.passions/c5_Les_vieilles%20_femmes_dans%20_le_club_des_cinq.htm

C'est tellement bien décrit, Minimum! Dis donc, tu ne serais pas poète à tes heures?
A lire les passages où ces veinards d'enfants roulent à bicyclette le long des chemins forestiers par une nuit de pleine-lune, on ne peut s'empêcher de brûler d'envie d'imiter nos héros de papiers!

Encore un très beau message de Minimum !

Je partage son analyse concernant le Cd5 en péril qui est aussi un de mes titres préféres. Oui, l'histoire est plus crédible que beaucoup d'autres de Blyton, l'ambiance est bien rendue et le suspens est bien distillé.

Ce titre me rappelle Enlèvement au Cd5.

Pour ceux qui comprennent l'anglais, rendez-vous ici: http://perso.orange.fr/serge.passions/c5_comparaison_en_peril.htm

Pour infos, "en péril", c'est l'un des club des cinq où le traducteur (ou la traductrice!) s'amuse à enjoliver sa traduction de jeux de mots, pour le plus grand plaisir du lecteur francophone.

fan_indien a écrit:

C'est tellement bien décrit, Minimum! Dis donc, tu ne serais pas poète à tes heures?
A lire les passages où ces veinards d'enfants roulent à bicyclette le long des chemins forestiers par une nuit de pleine-lune, on ne peut s'empêcher de brûler d'envie d'imiter nos héros de papiers!

Merci pour vos aimables commentaires. Si je suis poète, sans doute un peu. En réalité je pense comme ça, je suis un rêveur, fortement enraciné dans ma campagne aux mille visages. Si je devais ne garder de Blyton qu'un seul aspect, c'est bien le cadre dans lequel se déroulent les aventures. Il n'y a pas de ville ou si peu. C'est rempli de ces petits coins un peu secrets, ce ruisseau qui chante, cette mare paisible, ce château sur la colline, ces campagnes qui s'étirent vers l'horizon. Ces nuages blancs qui paressent dans le ciel. Tout cela fait partie du rêve, tout cela amène un sentiment de plénitude. Même les méchants n'arrivent pas à troubler la paix des lieux. Tout au plus, ils font quelques rides à la surface de l'eau, mais n'empêchent pas le soleil ou la lune de se mirer à côté de la barque qui glisse sur le lac de l'aventure.
Lire Blyton, je ne crois pas que j'arriverai un jour à m'en passer. Malgré les faiblesses de certains récits, vite oubliés devant la mise en scène des décors, le rêve est là qui nous guette. Une journée sans rire est une journée de perdue, dit-on. Une journée sans rêve l'est encore plus.

Minimum a écrit:

fan_indien a écrit:

C'est tellement bien décrit, Minimum! Dis donc, tu ne serais pas poète à tes heures?
A lire les passages où ces veinards d'enfants roulent à bicyclette le long des chemins forestiers par une nuit de pleine-lune, on ne peut s'empêcher de brûler d'envie d'imiter nos héros de papiers!

Merci pour vos aimables commentaires. Si je suis poète, sans doute un peu. En réalité je pense comme ça, je suis un rêveur, fortement enraciné dans ma campagne aux mille visages. Si je devais ne garder de Blyton qu'un seul aspect, c'est bien le cadre dans lequel se déroulent les aventures. Il n'y a pas de ville ou si peu. C'est rempli de ces petits coins un peu secrets, ce ruisseau qui chante, cette mare paisible, ce château sur la colline, ces campagnes qui s'étirent vers l'horizon. Ces nuages blancs qui paressent dans le ciel. Tout cela fait partie du rêve, tout cela amène un sentiment de plénitude. Même les méchants n'arrivent pas à troubler la paix des lieux. Tout au plus, ils font quelques rides à la surface de l'eau, mais n'empêchent pas le soleil ou la lune de se mirer à côté de la barque qui glisse sur le lac de l'aventure.
Lire Blyton, je ne crois pas que j'arriverai un jour à m'en passer. Malgré les faiblesses de certains récits, vite oubliés devant la mise en scène des décors, le rêve est là qui nous guette. Une journée sans rire est une journée de perdue, dit-on. Une journée sans rêve l'est encore plus.

Je suis bien d'accord avec toi, ami poète !
C'est bien cela qui me plait le plus dans les Club des cinq !
C'est même pour cela que j'ai écrit l'article "Paysages et décors dans les club des cinq"... ou je ressors ce qui est si beau et bucolique dans les livres de Blyton...
http://perso.orange.fr/serge.passions/c5_paysages.htm

Extrait :
*******
Le lieu de l'action, des collines et une côte dangereuse et déchiquetée.

"Je me souviens seulement que c'était un endroit sauvage, désolé." dit le "porteur" de la petite gare.

"Je n'aurais pas pensé que l'on puisse choisir un tel lieu pour des vacances! Pas de jetée, pas de marchand de glace, pas de pâtisserie, pas de cinéma, rien du tout." ajoute-t-il.

Encore un décors désert et éloigné de tout, qui semble bien impropre à des vacances... Le club des cinq, comme l'a voulu Enid Blyton, aime la simplicité, la nature, le naturel, et les plaisirs tirés des beautés sauvages. Peut être Enid Blyton exprime-t-elle ses goûts propres à travers ses récits... On sait déjà que le personnage de Claude est une de ses représentations... Sa propre personnalité et ses préférences se retrouvent certainement dans la peinture de ces décors.

"L'air sentait bon le chèvre-feuille, les coquelicots et les bleuets émaillaient de tache de couleur les grands champs ensoleillés." lit-on au début du livre.

( ce qui "date" le récit ! Plus de coquelicots et de bleuets, les désherbants chimiques sont passés par là !)

Ce n'est pas, à mon avis par seul souci décoratif, qu'Enid Blyton s'attarde sur ces détails champêtre. Le chaud soleil, le premier jour de liberté, les vêtements légers, la mer bleue... tout cela doit réveiller le souvenir si particulier du premier jour des grandes vacances... qui ne s'en souvient pas ? On est presque aérien, on "sent" pour la première fois le soleil sur sa peau, la nature devient un décors que l'on ressent comme un plaisir nouveau...

"Le pays tout entier dormait dans le soleil et le silence". C'est une journée idéalisée, ou tout est bon et doux.
******

A moi de poster!

Un petit commentaire de détail pour commencer :
« Tous portaient des shorts et des chandails légers, sauf Annie, qui était en jupe grise. » Je me demande bien ce qui a passé par la tête de la traductrice : c’est horrible de faire du vélo en jupe ! Au moins, dans la version anglaise, Annie est en jeans comme les autres.

Il y a pas mal de petites répliques amusantes dans ce roman, avec un côté absurde assez rare: « Eteins tes phares, Dago! » est ma préférée, mais j’aime bien aussi: « Nous aurions pu emporter davantage [de provisions] si Dago voulait bien porter ses os… je veux dire ceux qu’on lui a achetés… »

Le scénario est l’un des meilleurs d’Enid Blyton, l’un des plus originaux aussi (je trouve) : l’enlèvement lui-même n’est pas le premier ni le dernier que vivent les Cinq – même si, pour une fois, ce n’est pas Claude qui en est la victime –, mais c’est sûrement le plus frappant parce qu’il se passe sous nos yeux et parce que l’on ne sait pas au juste ce que les bandits ont l’intention de faire de celui qu’ils prennent pour Richard. Quant au huis clos, dommage qu’il ne prenne que la moitié du roman ! (J’adore les huis clos.) La toute fin du roman, où Julot pique une crise de rage et cherche à se venger sur François, est particulièrement efficace.
La seule chose qui me gêne, en fait, dans ce scénario, c’est que je n’ai jamais compris comment les enfants ont pu être assez sots pour aller se jeter tout seuls dans la gueule du loup, avec Richard ! Franchement, quel était le pourcentage de chances qu’ils en sortent ?

Richard est un excellent personnage. C’est lui qui assure la dynamique de ce roman : dès le début, on s’interroge sur la véracité de ses histoires, sur sa sincérité. De plus, en tant que jeune garçon, il fait beaucoup plus « réel » que François et même Mick. Il est menteur, indiscipliné, lâche, et quand même capable de courage. La couardise fait les meilleurs héros. Il m’est d’ailleurs absolument impossible d’avoir de l’antipathie pour lui : d’accord, il est couard et un peu idiot, mais ce n’est qu’un petit garçon, et je trouve les autres (en particulier François) plutôt durs envers lui – surtout lorsqu’ils lui reprochent ses pleurs après qu’il ait été reconnu par Julot. Il me semble que les Cinq ont un peu tendance à oublier que Richard est le principal menacé dans cette histoire !
L’attitude de François est un peu bizarre, par moments. Ses joutes verbales avec La Bosse, qui rappellent Le Club des Cinq contre-attaque, sont amusantes, mais ce n’est pas vraiment l’attitude la plus prudente à observer. S’il était seul, je comprendrais qu’il veuille provoquer La Bosse par fierté, mais avec les deux filles… ça ne ressemble pas trop au « bon vieux François ». Pour le reste, il est égal à lui-même: le garçon qui sait tout, devine tout, comprend tout, sait toujours quoi faire au bon moment, et que tout le monde regarde avec admiration et émerveillement. Les autres enfants sont en retrait.

M. Bertaud est l’un des meilleurs « méchants » de tous les Blyton. Il est fin, onctueux, rusé, et culotté, très différent des grosses brutes habituelles, et le parfait complément de Julot ! A tel point, en fait, que je me suis toujours refusée à croire qu’il fût bien l’un des hommes ayant enlevé Mick. Pour moi, ces deux hommes avaient l’air de brutes; aucun ne s’accordait avec l’image que je me faisais de M. Bertaud. J’ai donc décidé de totalement ignorer le fait qu’Annie ait reconnu sa voix. D’autre part, je déteste la façon dont Jeanne Hives l’a dessiné.

Bref, c’est l’un des romans de Blyton qui ait le plus marqué ma mémoire.

Une petite anecdote : j’aime tellement ce roman qu’il m’est arrivé inconsciemment de m’en approprier certains passages. J’ai déjà évoqué mon ignorance pure et simple du fait que Bertaud était l’un des ravisseurs de Mick. Autre adaptation mentale : la fenêtre par où rentrent les enfants. Bien entendu, le texte dit très explicitement qu’il s’agit d’une fenêtre : les enfants l’enjambent pour passer, et Dagobert essaie de sauter. Mais pour moi, j’ai toujours imaginé la scène comme une scène de cave, dont la seule sortie sur l’extérieur est un soupirail – beaucoup plus romanesque, et beaucoup plus sombre ! J’ai mis plusieurs années à identifier l’origine de cette transformation: une scène du roman de Stephen King, Ça, dans laquelle les sept enfants entrent dans une maison hantée par un soupirail, et qui est la première scène du roman que j’ai découverte.

Je rajoute quelque chose parce que je viens de m'en rendre compte: je ne sais pas si tu en as parlé sur ton site, Serge, mais le résumé en 4e de couverture est cocasse!

Je vous le recopie:

Le "Club des Cinq" est une fois de plus au complet. François, Claude, Mick et Annie sont partis à bicyclette dans l'intention de camper paisiblement sur la belle île de Kernac. Ils ont emmené leur chien Dagobert, bien entendu.
Mais la rencontre avec le jeune Richard - enlevé peu après par des inconnus, sous les yeux de Mick et d'Annie - va jeter les Cinq dans une série d'aventures sensationnelles dont la mystérieuse taverne de la Chouette est le théâtre. Que se passe-t-il dans cette sinistre demeure, toute seule en haut d'une colline?
Faits prisonniers à leur tour en se portant au secours de leur ami Richard, les Cinq s'efforcent de tromper la surveillance du Bossu, leur gardien. Le mystère s'épaissit... Le péril augmente...

Je sais pas vous, mais j'ai rarement vu un résumé aussi inexact...

Cécile a écrit:

Je rajoute quelque chose parce que je viens de m'en rendre compte: je ne sais pas si tu en as parlé sur ton site, Serge, mais le résumé en 4e de couverture est cocasse!

Je vous le recopie:

Le "Club des Cinq" est une fois de plus au complet. François, Claude, Mick et Annie sont partis à bicyclette dans l'intention de camper paisiblement sur la belle île de Kernac. Ils ont emmené leur chien Dagobert, bien entendu.
Mais la rencontre avec le jeune Richard - enlevé peu après par des inconnus, sous les yeux de Mick et d'Annie - va jeter les Cinq dans une série d'aventures sensationnelles dont la mystérieuse taverne de la Chouette est le théâtre. Que se passe-t-il dans cette sinistre demeure, toute seule en haut d'une colline?
Faits prisonniers à leur tour en se portant au secours de leur ami Richard, les Cinq s'efforcent de tromper la surveillance du Bossu, leur gardien. Le mystère s'épaissit... Le péril augmente...

Je sais pas vous, mais j'ai rarement vu un résumé aussi inexact...

Ce résumé a été corrigé plus tard, (ed 80) et c'est ce dernier, (ci-dessous) que j'ai sur le site :

Le « Club des Cinq » est une fois de plus au complet. François, Claude, Mick et Annie sont partis à bicyclette dans l'intention de camper paisiblement et de bien s'amuser. Ils ont emmené leur chien Dagobert, bien entendu. Mais la rencontre avec le jeune Richard, enlevé peu après par des inconnus, sous les yeux de Mick et d'Annie va jeter les Cinq dans une série d'aventures sensationnelles dont la mystérieuse taverne de la Chouette est le théâtre. Que se passe-t-il dans cette sinistre demeure, toute seule en haut d'une colline ? Faits prisonniers à leur tour en se portant au secours de leur ami Richard, les Cinq s'efforcent de tromper la surveillance du Bossu, leur gardien. Le mystère s'épaissit... Le péril augmente...

On a supprimé l'erreur sur "l'île de Kernach"...
Pour le reste, je trouve cela assez juste !

Pour le soupirail.... c'est comme cela que Mick et françois, (suivis en douce par Jo) s'introduisent dans la maison des bandits dans "Enlèvement"...

Admin - Serge a écrit:

Ce résumé a été corrigé plus tard, (ed 80) et c'est ce dernier, (ci-dessous) que j'ai sur le site :

Le « Club des Cinq » est une fois de plus au complet. François, Claude, Mick et Annie sont partis à bicyclette dans l'intention de camper paisiblement et de bien s'amuser. Ils ont emmené leur chien Dagobert, bien entendu. Mais la rencontre avec le jeune Richard, enlevé peu après par des inconnus, sous les yeux de Mick et d'Annie va jeter les Cinq dans une série d'aventures sensationnelles dont la mystérieuse taverne de la Chouette est le théâtre. Que se passe-t-il dans cette sinistre demeure, toute seule en haut d'une colline ? Faits prisonniers à leur tour en se portant au secours de leur ami Richard, les Cinq s'efforcent de tromper la surveillance du Bossu, leur gardien. Le mystère s'épaissit... Le péril augmente...

On a supprimé l'erreur sur "l'île de Kernach"...
Pour le reste, je trouve cela assez juste !

Pour le soupirail.... c'est comme cela que Mick et françois, (suivis en douce par Jo) s'introduisent dans la maison des bandits dans "Enlèvement"...

Il reste quand même l'autre grosse faute du précédent résumé: tout le problème du Club des Cinq en péril, c'est que Richard n'a jamais été enlevé, c'est Mick qui l'a été à sa place!

Quant à Enlèvement au Club des Cinq, je suis sûre qu'il n'a rien à voir avec "mon" soupirail, compte tenu que c'est l'un des romans dont j'occulte toujours la fin. L'histoire est pas mal tant que Berthe est là, mais l'intérêt s'estompe singulièrement (à mon avis) quand elle part, et même la présence délicieuse de Jo ne parvient pas à relever le niveau. La délivrance elle-même n'a pas d'intérêt. Pendant des années, je n'ai jamais su ce qui se passait dans l'histoire après le moment où Jo vient visiter les garçons en pleine nuit, parce que j'oubliais toujours la suite tellement ça me semblait plat.

A propos, qui a la version de "En péril" de 1957, illustrée par Baudoin ?

Je l'ai...mais sans sa jaquette !





L'édition qui suit est celle de l'idéal Bibliothèque... (mon exemplaire 1964)...

Comme je l'avais déjà signalé, la bonne Maria en 54 s'appelait Jeanne !
Et le texte est légèrement modifé !
("Vraiment Henri, tu es difficile à vivre" est remplacé par "Vraiment Henri, je ne te comprends pas". Un trio de chiens par trois chiens...)


C'est ainsi tout au long du livre... sans changements importants...

Admin - Serge a écrit:

A propos, qui a la version de "En péril" de 1957, illustrée par Baudoin ?
Je l'ai...mais sans sa jaquette !

malheureusement je ne l'ai pas !

Admin - Serge a écrit:

A propos, qui a la version de "En péril" de 1957, illustrée par Baudoin ?

Je l'ai...mais sans sa jaquette !





L'édition qui suit est celle de l'idéal Bibliothèque... (mon exemplaire 1964)...

Comme je l'avais déjà signalé, la bonne Maria en 54 s'appelait Jeanne !
Et le texte est légèrement modifé !
("Vraiment Henri, tu es difficile à vivre" est remplacé par "Vraiment Henri, je ne te comprends pas". Un trio de chiens par trois chiens...)


C'est ainsi tout au long du livre... sans changements importants...

Eh bien, d'un point de vue de traducteur, je dirais que "Well really, Quentin, you are difficult to cope with" se traduit mieux par "Vraiment Henri, tu es difficile à vivre" plutôt que par "Vraiment Henri, je ne te comprends pas", ce qui signifierait en anglais "Well really, Quentin, I don't understand you".

Je ne peux pas, et ne veux pas me prononcer sur la traduction !
Ce qui m'étonne, c'est de comprendre pourquoi Hachette a fait d'aussi minimes changements d'une édition à l'autre ! Cela n'apporte pas grand chose au récit ! C'est du soupoudrage !

Dis-moi, Serge, le texte modifié du club des cinq en péril, c'est dans la version Idéal Bibliothèque ou dans les exemplaires de la BR?

fan_indien a écrit:

Dis-moi, Serge, le texte modifié du club des cinq en péril, c'est dans la version Idéal Bibliothèque ou dans les exemplaires de la BR?

Les différences apparaissent entre l'édition originale, 1957, (illustrée par Baudoin), et l'édition de l'idéale Bibliothèque, (illustrée par Hives) 1964 ...
Or, très peu de lecteurs ont l'édition de 1957...

Ah ok merci.

une des illustrations du livre original (rare car jamais rééditée)

Merci Pilou.
Est-ce que tu ne pourrais pas uploader ici d'autres scans de pages ou d'illustrations tirées de cette édition de en péril ?
Histoire de nous faire plaisir, car nous sommes peu à posséder cet exemplaire.

Merci Pilou pour cette belle illustration ! Je me joins à la demande Fan_Indien !

bien sûr, dès que j'ai un peu de temps, je le fais.

j'ai l'impression que ces dessins sont faits sur de la "carte à gratter" (avec une technique qui s'apparente à la gravure), c'est un support que Simone Baudoin a utilisé souvent, qu'en pensez vous ?

seconde illustration extraite du club des cinq en peril '57
(pour les amateurs de belles images) :
annie, perchée dans son arbre, assiste, avec angoisse, à l'enlevement de Mick...