Michel du mois : Michel fait mouche

Rappel du premier message :



Quoi de plus innocent qu'un cirque ambulant, qu'un estaminet en ruine, qu'un tir forain ? Il est vrai que si Michel n'avait pas fait mouche, si Martine ne lui avait pas chipé l'étrange rose bleue, rien ne serait peut-être arrivé.
Dunes-sur-Mer, malgré la célébrité que lui confèrent les travaux du tunnel sous la Manche, n'est pourtant qu'un paisible village des Flandres. Ses habitants sont loin de soupçonner la terrible menace qui pèse sur eux. S'ils savaient ce que trame dans l'ombre certaine société secrête !...
Qui est donc l'homme à la pipe ? l'énigmatique "ange gardien" de Michel et de ses amis ? Et ce géant roux, celui qui s'intéresse si étrangement à une banale rose de papier ? Quel rôle joue donc le frère du petit Justin ? Mystère...

fan_indien a écrit:

N'étant pas un expert en matière de boissons alcoolisées, je crois tout de même qu'en l'occurence, il doit s'agir de la fameuse "ginger beer" anglaise. Georges Bayard, interprète d'anglais, doit donc l'avoir présentée dans ce sens-là, dans son livre.
En tout cas, dans Le Club des cinq et le trésor de l'ile, il est question de bière dans le chapitre 5. En voici un petit extrait :

Claude demanda à sa mère s'ils pourraient emporter un repas froid comme elle-même l'avait proposé la veille :
"Oui, répondit tante Cécile, Annie et toi, vous m'aiderez à faire les sandwiches. De leur côté, les garçons iront au jardin choisir des prunes bien mûres pour votre dessert. Quand tu en auras fini avec la cueillette des fruits, François, tu pourras faire un saut au village et en ramener quelques bouteilles de bière ou de limonade, à votre choix.
- De la bière pour moi, s'il vous plait !" réclama François.
Les autres enfants optèrent aussi pour la bière.

Pour le cas du club des cinq, je sais que la bière à laquelle fait allusion la traduction française n'est autre que la ginger beer, car ce mot figure dans la VO.
D'origine britannique, la "ginger beer" (la bière au gingembre, en français ?) désigne une boisson gazeuse non alcoolisée, vendue à l'époque en bouteilles.

Je n'avais pas pensé à ça, mais quelque part cela me semble plus logique et donc plus probable.
Je n'avais pas fait attention à ce passage dans le CD5, mais maintenant ça me revient (je l'ai relu il n'y a pas logtemps). Le fait que tu sois sûr de la traduction est très intéressant

Pat a écrit:

A propos de Michel fait mouche, il faut ajouter que l'idée du Tunnel sous la Manche était un défi technologique assez excitant pour un jeune de l'époque. Presque autant que Tintin Objectif Lune

Tout à fait d'accord. Ce doit d'ailleurs être pour ça que c'était un des Michel qui m'avait laissé le plus de souvenirs.
Par contre j'avais oublié qu'il y avait déjà eu des tentatives assez avancées, le relire me l'a définitivement rappelé

Quand j'étais petite, on trouvait des bières de table peu alcoolisées - genre cidre doux actuel - et nous étions parfois autorisées à en avoir "un peu", lors des repas choucroute en particulier.

Des passionnés entretiennent des machines à vapeur et diesel, anciennes voitures-voyageurs ainsi que voies et stations.
Nous n'avons pas de voiture, et grâce à une telle association, lors de vacances familiales dans la Somme, nous avons pu voyager tous ensemble du Crotoy à Saint Valery sur Somme (et retour bien sûr) : dépaysement garanti !
Les enfants étaient enchantés, on se serait cru dans un roman d'avant guerre, les cheminots très disponibles pour parler de leur passion.
Ce fut une expérience amusante sur quelques kilomètres, mais maintenant que j'ai goûté à la rapidité du TGV, je ne sais pas si j'aurais le courage de faire un trajet d'une journée pour rejoindre mon petit coin breton, quand 3 h 1/4 suffisent maintenant ; sans compter les changements

Chory a écrit:

Quand j'étais petite, on trouvait des bières de table peu alcoolisées - genre cidre doux actuel - et nous étions parfois autorisées à en avoir "un peu", lors des repas choucroute en particulier.

Des passionnés entretiennent des machines à vapeur et diesel, anciennes voitures-voyageurs ainsi que voies et stations.
Nous n'avons pas de voiture, et grâce à une telle association, lors de vacances familiales dans la Somme, nous avons pu voyager tous ensemble du Crotoy à Saint Valery sur Somme (et retour bien sûr) : dépaysement garanti !
Les enfants étaient enchantés, on se serait cru dans un roman d'avant guerre, les cheminots très disponibles pour parler de leur passion.
Ce fut une expérience amusante sur quelques kilomètres, mais maintenant que j'ai goûté à la rapidité du TGV, je ne sais pas si j'aurais le courage de faire un trajet d'une journée pour rejoindre mon petit coin breton, quand 3 h 1/4 suffisent maintenant ; sans compter les changements

Ah ! tiens, je ne me doutais pas que les trains à vapeur circulaient toujours en France.

Oui, j'ai beaucoup entendu parler de vos TGV et, le jour où j'irai en France, je ne manquerai pas de voyager à bord de l'un d'eux, rien que pour en faire l'expérience.

Au fait, la plupart des villes européennes sont reliées entre elles par le chemin de fer, n'est-ce pas ? Quelle chance pour vous ! Vos TGV ont vraiment supprimé les distances ! Vivant aux Emirats arabes unis, pays où le réseau ferroviaire est quasiment inexistant, (excepté le "Dubai Metro"), je n'ai pas souvent l'occasion de voyager en trains ; ce sera donc pour moi une véritable partie de plaisir que de me balader en TGV ! ! !

je suis triste, impossible de remettre la main dessus et j'en ai remué des cartons chez mes parents mais j'ai remis la main sur d'autres Michel(8) et une vingtaine d'autres livres que je pensais disparu de mes archives...

j'espere malgré tout remettre la main sur mon ouvrage.

D'autant que, sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, il est très bien ce Michel...
Quels sont les Michel (et autres) que tu as retrouvés ?

j'ai retrouvé:

Michel et le brocanteur
Michel fait du cinema
Michel et la soucoupe flotante
Michel Maitre à bord
Michel chez les gardians
Michel fait de la planche à voile
Michel et monsieur X
Michel poursuit des ombres

j'ai attaqué la lecture de Michel chez les gardians, j'aime bien le début a voir la suite

J'ai le livre ci-dessus illustré par Philippe Daure,
Personnellement j'ai toute la collection, et je les ai tous lu.
Je n'ai pas de préference, a chaque fois que j'ai plongé dans un "Michel", ça ete un plaisir.

Voici d'autres images du livre "Michel fait mouche"

joyadamson a écrit:

Personnellement j'ai toute la collection, et je les ai tous lu.
Je n'ai pas de préference, a chaque fois que j'ai plongé dans un "Michel", ça ete un plaisir.

Je les ai également tous et les ai tous lus (entre mes 11/12 ans et mes 19 ans). J'ai adoré cette série et, tout comme toi, il me semble (car mes souvenirs sont finalement très flous) que tous sont très bons.

Pourtant dans ma mémoire quelques titres se sont plus gravés que d'autres : M. mène l'enquête, et les routiers (je le commence demain tiens ), et Monsieur X (mon pseudo), au refuge interdit, à Rome.
J'ai choisi de tous les relire dans l'ordre (ce sont les lectures du soir pour mes enfants) et nous en avons déjà lus 4.
Michel mène l'enquête et Michel fait mouche sont meilleurs à notre sens que la falaise mystérieuse et les étranges vacances.

ça y est , je l'ai retrouvé, je finis michel et le brocanteur et je me lance dans sa lecture

.....

Bonjour,



Je viens de finir "Michel fait mouche" et je remonte donc un peu le sujet.



Mon opinion? BOF? BOF.....un des moins bon. C'est long, lent à démarrer, pas mal d'explications qui ont trop visiblement pour but d'apprendre, en fait, on a même tendance à sauter ces passages...pas vraiment l'intention de l'auteur!

L'intrigue est un peu "abracadabrantesque", les fils s'entremèlent sans pour cela ménager un suspens, les personnages sont falots, l'atmosphère n'y est pas.



Assez déçue par ce Michel là.

Je viens de le terminer à nouveau (mais cette fois il s'agit de l'édition du centenaire concoctée pour liseuses par Vulchain et DCM !) 
J'aime toujours autant !, même si les remarques relatives au chapitre 3 (au cours duquel l'auteur donne un peu trop de détails techniques, ce qui ralentit le cours de l'aventure) me semblent fondées. Cependant c'est bien le seul moment où on peut faire cette critique. 
Sinon quelques remarques :
* Pour nous lecteurs il s'agit de la première aventure réunissant Michel, Daniel et Martine. Or dans ce qu'on lit on a l'impression que Daniel et Martine se sont déjà croisés. L'auteur nous a donc privés de la rencontre Daniel-Martine. Dommage !
* Au chapitre un, Michel et Daniel voient des poules qui picorent le long de la voie de chemin de fer ! (mélange de    et    ) 60 ans plus tard, ça semble incroyable de lire ça ! 
* Dans le même esprit, au chapitre 3 on visite le bureau de l'ingénieur en chef du chantier. Derrière lui au mur est accroché un planning. Et ce mot "planning" est expliqué en note de bas de page ! (tableau de prévision d'un travail.) Ce qui me semble incroyable, c'est non seulement qu'en 2018 personne n'aurait plus eu l'idée d'expliquer ce mot ... mais également qu'en 2018 plus grand monde ne trouverait instantanément un mot français pour "planning" !  
* Les détails techniques et autres explications de l'ingénieur du chapitre 3 en ont rebuté plus d'un (et moi-même m'ont intéressé d'un point de vue culture générale mais pas vraiment d'un point de vue de l'histoire).
Cependant, ils m'ont fait venir une pensée : je trouverais ça génial et incroyable si une des personnes ayant travaillé au véritable tunnel dans les années 80 (ou encore mieux ayant participé à la conception !) , si une de ces personnes donc nous témoignait qu'elle avait lu Michel fait mouche à l'époque (en 1959 donc, ou du moins avant la véritable réalisation du tunnel !) et que cela l'avait influencée pour participer au projet !!! 

Je suis d'accord avec toi, Monsieur X, le chapitre 3 n'apporte rien à l'intrigue. Mais je trouve ce chapitre 3 nécessaire, car il renseigne sur l'importance et les enjeux du projet.
Hergé applique aussi cette recette dans Objectif Lune. Le professeur Tounesol fait visité l'usine et donne moult explications techniques. Le récit en devient plausible.

Bravo pour ta remarque sur le mot « planning » !

Si, j'ai bien compris les explications techniques, je tire mon chapeau à Georges Bayard car c'est bien la description d'un tunnelier qu'il fait.
Allez voir sur Youtube !
Pour le terme « béton précontraint », on ne peut que saluer l'auteur pour l'exactitude de sa documentation.
Tout le monde n’apprécie pas ce vocabulaire... mais des vocations après la lecture de ce Michel... Pourquoi pas
Attendons l'avis d'une personne ayant travaillé sur le projet du tunnel sous la manche.

Je me permets un léger désaccord avec mon camarade Monsieur X : les longues explications techniques sur la percée du tunnel n'ajoutent pas grand chose à l'intrigue (encore que... elles laissent entrevoir le moyen d'action suivi par les saboteurs), et ont certainement paru indigestes aux jeunes lecteurs, mais Georges Bayard était un enseignant et il aimait bien faire passer des détails "authentiques" dans ses livres.

En outre, ces explications renforcent (plus encore que l'auteur n'aurait pu le croire, puisque le procédé décrit est celui qui aura finalement été utilisé "en vrai") un des aspects fondamentaux de la série Michel, et ce qui fait sans doute qu'elle "dure" aussi bien : le réalisme.

Nous sommes tout à fait d'accord ! Je voulais juste souligner que je comprenais que l'intermède ait pu être considéré comme un peu trop appuyé et qu'il met en pointillés le rythme de l'action.