Michel Maître à Bord

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Résumé:

Citation :

Un paisible cargo fend les eaux de la Méditerranée. Traversée sans histoire pour Michel et Daniel, passagers invités par la compagnie.
Sans histoire ? Michel le croyait. Daniel en était sûr… Mais l'imprévu peut toujours surgir. Or, précisément, il surgit !
C'est alors, pour les deux cousins, une dramatique partie de cache–cache avec des hommes décidés à tout, une aventure presque inimaginable. Passionnante, mais combien dangereuse ! Sur eux repose le sort de tout l'équipage.
Et voilà maintenant Michel seul maître à bord !

Michel Maître à Bord est le 13^ième de la série Michel publié en 1964.

Numéro des pages de la version numérotée 244.

PS: J'ai mis des révélations entre {Un joli secret}. Il faut juste sélectionner le “vide”.

L'histoire:

Michel et Daniel au mois de Juillet. L'action dure un peu plus d'une journée.
Avec un épilogue quelques jours plus tard.
Page 21:

Citation :

“ … car ils étaient les invités de la Société française des Naphtes, propriétaire du cargo. Lauréats d'un concours organisé par cette société, ils allaient passer quelques semaines dans une station de pompage, en plein Sahara, puis dans une station de forage.
On leur avait accordé le passage sur le Trépan, un bâtiment qui allait livrer, dans le port de Bougie, des tubes pour pipe–line, diverses pièces de rechange destinées aux pompes, aux foreuses et notamment des trépans.”

À l'époque, les lots avaient de la gueule quand même. Cela fait presque penser aux concours Hachette.

Donc le décor est planté [avec le résumé du dos]: Michel et Daniel sont sur un cargo de manière plus ou moins clandestine [très important].
{Et ce cargo va se faire aborder en pleine mer.}

Les îles de la Tortue [la Tortuga] et l'île de Majadero n'existent pas.

Et le rôle de Daniel est secondaire, mais très important pour l'histoire [G. Bayard va justement utiliser lourdement ce détail pour créer le doute sur le rôle du second]

Mon avis:

C'est un titre assez mauvais.

L'histoire en elle–même est intéressante, voire palpitante.
G. Bayard avait quand même une certaine idée de Michel dans les premiers titres, avec une mise en scène très poussée, des situations originales recherchées presque un truc de film.

Même si dans la majorité des fois, il “se prend les pieds dans le tapis” de la crédibilité et des intrigues sans aucune faille.

Dans ce titre on aura un abordage d'un navire, des avions et une île déserte.
On peut noter aussi de la page 42 à 46, la description des hommes à leur poste et des ombres qui annoncent un danger d'imminent.

Tout, cela fait effectivement très film.

Mais cette histoire est divisée en 3 parties et pour chacune il y a un truc qui gâche totalement la lecture.

1^ière partie [de la page 7 à 92]: {L'abordage du navire.}
G. Bayard nous fait un festival de termes maritimes. Mais lorsqu'on y connait pas plus que cela, on ne comprend rien du tout.
Surtout que la disposition des lieux est assez importante pour ne pas “perdre le fil de la lecture”.
Et là c'est monstrueux.
Un exemple précis.
Le fait que ce soit un cargo est très important pour les déplacements [l'illustration page 7 montre un cargo et on aura une explication page 85].
Parce que toutes les superstructures sont à l'arrière du bâtiment [au dessus du moteur et d'une cale presque vide] et n'occupent que très peu de place [25–30% de la surface].
Et tout le devant ce sont les écoutilles et la marchandise.

• les superstructures, le pont, le pont principal, le pont supérieur, la passerelle, l'escalier central, l'extrême pointe du navire, la coursive
  
• l'abri de navigation
  
• “assurer le quart” + “second quart”: explication page 14 et 15
  
• les éléphants: note explicative page 14
  
• un coup de roulis
  
• la bordée, la bordée de repos
  
• le commandant, le maître d'équipage, le second, le poste–radio, l'officier radio, le bosco, le coq, l'homme de vigie, la vigie, l'homme de barre, l'homme de veille [page 56]
  
• un coup de tabac: page 19
  
• les écoutilles
  
• le gaillard [explication vite faite page 20], le gaillard d'avant, le gaillard d'arrière
  
• les guindeaux: explication page 20
  
• tribord, bâbord
  
• les mâts de charge
  
• les dalots
  
• le suroît
  
• le bordage
  
• la timonerie, le timonier
  
• Page 27: “des portemanteaux où le canot était suspendu”
  
• les bossoirs: page 30
  
• souquer
  
• tirer de courtes bordées: page 29
  
• le dinghy et le pot à fumée
  
• le poste, le poste d'équipage
  
• l'étrave: page 90 et 91
  
• Page 137 et page 145: Le cargo prenait/ prend de la gîte !
  
• la cambuse: page 143
  
• Page 167: “Celui–ci achevait de gréer un petit canot; … ”
  
• Page 172: “ … Michel godilla de son mieux vers le large.”
  
• Plus tous les termes connus: une lame, un poste, la houle, le compas renversé [dans la cabine du commandant], un filin, le ressac, les cirés, l'amarre, le mal de mer, les manches à air, transborder [page 96] …
  

Pas convaincu. Page 90:

Citation :

“Il s'empara du filin et descendit sur le pont. Rampant le long du bordage, à bâbord, il entreprit de fixer le cordage au cale–pied, en le glissant à travers un dalot à une dizaine de mètres de l'étrave. Il prit le temps d'assurer le nœud et laissa glisser le reste le long de la coque.”

2^ième partie [de la page 92 à 152]: {Découverte de la cache des ennemis et retour au bateau.}
G. Bayard se prend pour un psychologue.
Nous savons que Michel est fatigué, affamé, blessé, qu'il est au bout du rouleau, qu'il est seul.
Mais de là à nous le rappeler à chaque fois qu'il fait quelque chose [ouverture d'une porte, portée une grosse clef, …]
La lecture est devenu pour moi un supplice.

Et en plus Michel se pose continuellement des questions [il doit faire face à 2–3 événements en même temps], qui sont répétées très très [trop] souvent.

Surtout que G. Bayard a presque oublié que l'eau de mer est salée.
Et lorsqu'on a des coupures [comme Michel aux pieds], cela fait très mal.
En faîtes, si, mais il y touche juste un mot page 118:

Citation :

“Ses chevilles et ses pieds étaient gonflés et brûlants. Le sel déposé par l'eau de mer achevait de le torturer.”

3^ième partie [de la page 152 à 246]: {La fin.}
Le problème de cette partie est “après coup”.
En effet, lorsqu'on repense à ce que Michel fait, mais tout cela avec les 2 pieds “dans le sac”, cela en devient totalement ridicule.
J'ai noté le passage où Michel retire ces bottes. C'est à l'approche de la ferme page 178:

Citation :

“Il était accroupi, et les bottes de caoutchouc le gênaient par leur relative raideur.
« Mieux vaut les abandonner ici, se dit–il. … ”

Surtout que G. Bayard continue à nous gonfler joyeusement avec le poste–radio, le second et Daniel:
Est–il méchant ou gentil? Pourquoi il attend aussi longtemps? Pourquoi j'ai retrouvé cette chose dans sa cabine? Où est mon cousin Daniel?
Et au passage, je trouve que G. Bayard a trop bien arrangé les choses, même à la limite du ridicule, pour insister.
Ah le second qui est assommé pendant 5 heures et qui se réveille avec un peu d'eau [page 147].
Ah le coup des 6 portes de placard.
Ah l'explication du somnifère.

Et pour achever totalement ce titre, avec un regard adulte et un peu de recherche; ce titre ne tient pas la route.

1. Les pirates poursuivent de la poussière [parce que je doute sérieusement qu'on puisse utiliser de “vrais” pierres, celles qu'on retrouve serties dans les bijoux].
   Je suis curieux de savoir comment les pirates allaient utiliser “leur trésor”.
   
2. Et ensuite le plan est vraiment trop tordu parce qu'il nécessite beaucoup de pirates [au moins 10 hommes], beaucoup de moyens [2 avions, un repère, des pneumatiques/ barques] et surtout beaucoup de chance et tout cela pour “un but flou” [voir point 1, c'est comme pour Michel et le brocanteur]
   Surtout que je ne vois pas la différence entre un bateau et un avion pour les zones autorisées à utiliser par “Monsieur–Tout–le–Monde”.
   

Même Michel se pose des questions sur le déroulement du plan des méchants. Page 175:

Citation :

“Une chose surtout l'étonnait [Michel], de la part des bandits: c'était cette halte dans l'île. « Il me semble que si je venais de commettre un acte de piraterie en haute mer, je n'aurais rien de plus pressé que de filer, de m'éloigner du lieu de mon crime. »
Michel se refusait à admettre qu'il pût s'agir d'une imprudence, d'une erreur de la part de gens qui savaient mettre en œuvre des moyens extraordinaires pour réussir leur coup et l'avaient préparé avec un soin extrême.”

G. Bayard pris la main dans le sac: “caché sous les yeux de gens est la meilleure des cachettes”.
Cette pratique sera notamment réutilisée dans Michel Entre Deux Feux et Michel et les Maléfices.

Ce que j'ai noté:

C'est un Michel:

1. Le motif sera dévoilé page {66} et page {72}, soit au tout début comme pour Michel et la Soucoupe Flottante ou Michel Fait Surface. Même si on a déjà une explication des trépans page 21
   
2. C'est une aventure bien malgré eux, avec tous les petits détails qui pimentent le récit.
   
3. Tout comme Michel à Rome, la fin est une grosse amélioration de la traditionnelle séance de ligotage et course contre la montre.
   

Parmi les événements mémorables, on peut citer “La technique audacieuse de l'avion” [au début], {“le sabordage lent du navire”}

Et encore un paragraphe sur les méchants. Page 239 et 240:

Citation :

“[Le méchant], d'abord dédaigneux, parut tout à coup en proie à une crise d'orgueil arrogant, véritable maladie qui explique souvent le comportement criminel de certains individus. Imbus d'une prétendue supériorité, ceux–ci n'hésitent pas à enfreindre les lois qu'ils n'estiment pas faites pour eux.
Méprisant à l'égard de ses complices — dont, selon lui, l'imbécilité avait tout fait rater — il avoua être le chef de la bande et avoir conçu le plan d'action.
« Mon plan était très intelligent, avoua–t–il modestement. ….”

j'ai noté 3 passages:

• Page 48: Michel a une pensée pour Norine et ses insomnies.
  
• Page 80:
  

  Citation :

  “— Je sais nager ! protesta Daniel.
  — Assez pour aller jusqu'à la côte rapidement? »
  Daniel ne répondit pas. Il avait échoué au brevet scolaire des cinq cent mètres.”

  
  
• Page 113:
  

  Citation :

  “Il [Michel] prit le temps de souffler un peu. Il avait éprouvé la même fatigue cuisante en achevant un parcours de quatre kilomètres à la nage, pour l'obtention d'un brevet scolaire, un an auparavant.”

  
  

Si c'est vrai, à l'époque il ne rigolait pas les professeurs.

Un petit truc que j'ai noté ce sont les barques des méchants qu'utilise à bon escient Michel.
Parce qu'ayant habité à Amiens comme G.Bayard, je sais tout de suite ce que représente ces barques.
Ce sont les “plates” des hortillons [des maraîchers].
J'ai regardé aussi dans l'École des Détectives [un titre écrit par le même auteur], parce qu'on utilise aussi des barques. Mais, il n'y a pas de descriptions précises.

Vocabulaire:

• Page 14: “Pourtant il devait bien s'avouer que la théorie, les connaissances livresques acquises ne valaient pas les joies qu'il avait connues depuis son embarquement.”
  
• Page 23: “ … le visage buriné par l'âge autant que par les intempéries … ”
  
• Page 29: “Leur angoisse, grandissante, les tenaillait au creux de l'estomac.”
  
• Page 29: “En dépit du sang–froid dont il faisait montre ses mains ne restaient pas en place. Il agrippait la lisse … ”
  
• Page 31: “ … les quatre rescapés s'ébrouèrent … ”
  
• Page 33: “On sentait, derrière le masque d'autorité bourrue, en dépit de l'aspect rébarbatif de la moustache en brosse, la douceur de l'homme fort, la véritable charité, celle qui est amour du prochain.”
  
• Page 38: “ … Michel … venait de se rendre compte qu'il avait perdu l'un des [XXX] … Tant pis, j'ai fait la blague, je m'en passerai ! »”
  
• Page 38: “Son cousin achevait de s'extraire péniblement de son ciré.
  « C'est un vrai scaphandre, ce truc–là ! C'est d'un raide ! grommela Daniel. … ”
  
• Page 39: “Les affres du mal de mer ne l'incitaient qu'à une seule chose: économiser les gestes et se coucher au plus vite.”
  
• Page 42: “Le cargo poursuivait sa route, sud–sud–ouest, avec cette régularité des bêtes de somme … ”
  
• Page 46: “Le deuxième « gnon » aujourd'hui ! ”
  
• Page 49: “Personne à bord, à moins d'être blessé, ou lourdement chargé, n'aurait descendu un escalier aussi lentement, aussi pesamment.”
  
• Page 59: “Il se redressa, les jambes agitées d'un tremblement nerveux, irrépressible, provoqué par l'effort qu'il venait d'accomplir, les épaules et les reins moulus par la fatigue.”
  
• Page 60: “Mais ce ne fut qu'une très brève velléité.”
  
• Page 64: “Tout à coup, Michel perçut une odeur étrange, alarmante qui filtrait par les interstices du tour de la porte.”
  
• Page 78: “ … Tâche de ne pas te faire « cravater » par les autres !”
  
• Page 86: “Pelotonné, Michel scruta la nuit, vers l'avant.”
  
• Page 88, page 89 et page 112:
  “Dans le silence, Michel crut entendre le halètement lointain d'un moteur; … ”
  “Le halètement ralentit, cessa tout à fait.”
  “Il entendit le halètement du moteur de la seconde chaloupe … ”
  
• Page 88 et page 170:
  “Le cargo devait continuer à filer sur son erre.”
  “ … et laissa venir le canot sur son erre, … ”
  
• Page 102 et page 236:
  “« J'ai bien fait de ne pas avancer trop vite, pensa–t–il. Le chien m'aurait éventé ! »”
  “ … Ils n'avaient pas l'air très contents que leur astuce ait été éventée.”
  
• Page 119: “Il savait trop bien qu'après un effort comme celui qu'il venait de fournir, il lui fallait réparer ses forces s'il voulait faire face aux tâches qui l'attendaient.”
  
• Page 127 et page 145: aveugler la brèche “ … si la voie d'eau n'était pas encore aveuglée … ”
  
• Page 142: “Michel … distribuait les gobelets à la ronde.”
  
• Page 152: “Le jour commençait à poindre, faible lueur rose, derrière le Trépan.”
  
• Page 156 et 157: “ … c'était la volonté d'un homme, d'un vieux marin pusillanime qui parlait d'eaux territoriales, de droit maritime, alors que … ”
  
• Page 161: “Michel jugea expédient de couper au–dessus du genou son blue–jean percé, avant d'enfiler les bottes.”
  
• Page 173: “La Méditerranée semblait avoir oublié jusqu'au souvenir de sa bouderie de la veille.”
  
• Page 180: “Derechef le silence.”
  
• Page 184: l'encoignure
  
• Page 185: les solives
  
• Page 190: les voliges
  
• Page 207: “Il estima que son blue–jean coupé aux genoux avait si mauvais aspect que … ”
  
• Page 209: “Et, sans plus atermoyer, Michel jaillit du réduit, penché en avant.”
  
• Page 243: “ … puis éclata d'un rire sardonique …”
  

One more thing:

Ce titre a une table, sans titres de chapitres.

Chapitre I.	page 7
Chapitre II.	page 25
Chapitre III.	page 41
Chapitre IV.	page 53
Chapitre V.	page 63
Chapitre VI.	page 71
Chapitre VII.	page 83
Chapitre VIII.	page 104
Chapitre IX.	page 117
Chapitre X.	page 131
Chapitre XI.	page 151
Chapitre XII.	page 171
Chapitre XIII.	page 191
Chapitre XIV.	page 205
Chapitre XV.	page 216
Chapitre XVI.	page 225
Épilogue	page 247

Bon ben ce sujet est ouvert sans être ouvert alors... Alors j'y vais pour de vrai.

Personnellement je n'ai pas vraiment été séduit par cet opus. Cela fait deux fois de suite (puisque la fois précédente était La soucoupe flottante).
* Alors que Georges Bayard raconte toujours des histoires plausibles, celle-ci l'est sans l'être. En effet Michel en fait (trop) des tonnes. Un peu à la façon de John McLane dans la série cinématographique des Die Hard. Il a très mal, mais ce n'est pas grave, on continue en serrant les dents... Et même on recommence ...  Un peu trop pour moi.
* De plus il fait tout tout seul. Certes l'absence de Daniel rajoute à l'intensité du suspense (du moins l'auteur l'a-t-il probablement voulu ainsi), mais du coup nous prive de toutes les situations (dialogues, périodes de réflexion, plaisanteries, ...) qui font le sel d'un Michel. J'avais déjà fait la même remarque à propos de Michel et la falaise mystérieuse. Et pourtant cette même "ficelle de scénario" avait très bien fonctionné dans Michel et les routiers. Mais là je ne trouve pas.

Un bon point quand même : la façon dont Michel (l'auteur donc) nous fait successivement hésiter sur l'identité du "traître" (je n'en dirai pas plus pour ne pas déflorer le suspense...)

Tes remarques sont intéressantes. C'est vrai que ce titre est l'un de ceux où Michel monopolise les 4/5èmes de l'action (Arthur et Martine sont absents, et Daniel dort, puis est kidnappé).

J'ai souri à ta comparaison avec John McLane! C'est vrai que Michel paye particulièrement de sa personne. Mais aucune de ses performances physiques n'est hors de portée d'un garçon de 15 ans raisonnablement sportif. Le souci de vraisemblance, cher à Georges Bayard, est respecté.

Je trouve quant à moi l'intrigue bien menée, le suspense bien rendu, les détails techniques sur la navigation très pédagogiques, et j'aime bien les personnages du lieutenant Porion, le second, et du lieutenant Trévier, le radio.

En résumé, ce "morceau de bravoure", s'il ne figurerait pas dans la liste de mes cinq titres préférés, ne serait tout de même pas trop loin derrière.

Hier soir, j'ai entamé la lecture de ce livre, que je lis en parallèle avec 3 autres (à savoir un second livre jeunesse, un sur Versailles, ses souverains et son passé glorieux, enfin un quatrième - ancien livre de lecture courante celui-là). Je vais alors bientôt avoir l'occasion de revenir parler de ce Michel-ci.

Quelle bienheureuse époque de l'année, que les grandes vacances ! Les lectures, je m'y suis enfin remis sérieusement !   

Bonnes vacances !!!   ... et donc bonnes lectures   (ben tiens j'y vais justement moi)

Ce Michel est pour moi un bon titre, mais pas l'un des tous meilleurs. Le cadre, dans le bateau est intéressant, j'ai appris pleins de termes nautiques que je ne connaissais pas. Dans les îles, j'étais angoissé comme le héros, en me demandant où pouvait-il bien être?  Et cela m'a tenu en haleine jusqu'au bout. L'intrigue en elle-même est plutôt bien ficelé, même si certaines choses me paraissent un peu grosses .(L'avion qui s'échoue à côté du bateau, Michel qui fait l'aller-retour du bateau à l'île, comme ça, tranquille...). J'ai beaucoup apprécié la scène ou Michel balance le gaz sur les ennemis, par contre (je ne les ai pas tous lu), Michel se fait kidnapper au moins une fois dans chaque roman ou quoi??? 

Jeanmaille, tu as raison, c'est un très bon titre. L'ambiance est prenante. Je le relis souvent à suivre avec Michel et la soucoupe flottante, ces deux titres résonnent bien ensemble je trouve.   

Oui j'ai lu les deux à la suite comme toi Caribou, on reste dans l'univers maritime. C'est presque une suite logique, ils passent d'un petit à un grand bateau.

Il manquait le résumé de ce 13e titre de 1964) :

Un paisible cargo fend les eaux de la Méditerranée. Traversée sans histoire pour Michel et Daniel, passagers invités par la compagnie.
Sans histoire ? Michel le croyait. Daniel en était sûr... Mais l'imprévu peut toujours surgir. Or, précisément, il surgit !
C'est alors, pour les deux cousins, une dramatique partie de cache-cache avec des hommes décidés à tout, une aventure presque inimaginable. Passionnante, mais combien dangereuse ! Sur eux repose le sort de tout l'équipage.
Et voilà maintenant Michel seul maître à bord !

J'en ai reterminé la lecture. Pas grand chose à rajouter pour moi.
Cette aventure est très correcte, néanmoins le petit côté surenchère ne me séduit toujours pas. Ô bien sûr DCM a absolument raison : fidèle à sa ligne d'écriture l'auteur a bien pris garde à ne faire faire à Michel que des choses possibles. Mais leur accumulation me dérange.
Une réplique m'a bien fait rire : notre héros réveille l'équipage endormi artificiellement par les bandits. Un des marins, lorsqu'il comprend ce qui est arrivé, se met à jurer (et on sait tous comment les marins sont capables de jurer !  ) Et donc là, étant données les circonstances dramatiques, le marin se fend d'un : "nom d'un petit bonhomme !" très impressionnant !