Le C5 sur l´île interdite

Je viens de recevoir Le C5 sur l´île interdite (enfin, en allemand), un des deux romans écrits par Brigitte Blobel, mais parus sous le nom de Blyton. Elle apparaît seulement comme traductrice. Lorsque la supercherie a été découverte, les livres ont été retirés de la vente, c´est pourquoi ils sont rares - et chers - aujourd´hui. J´ai eu de la chance, je n´ai payé de 12 EUR pour celui-ci, alors qu´il a été vendu le double, voire le triple ces derniers temps. L´autre, "le diamant bleu", a été vendu la semaine dernìère une trentaine d´euros, mais je l´ai déjà vu partir à plus de 50.
Car, mes chers amis incorruptibles, il paraît qu´on n´y voit que du feu, que c´est à s´y méprendre, du Blyton, quoi. On serait loin de Claude V. Hm, je reste quand même sceptique. S´il est vraiment si bien que ça, je suis prête à le traduire pour vous en faire profiter (excepté Serge, qui refusera catégoriquement, j´en suis sûre )

Comme Anne, j'attends ta petite critique. Ce titre pourrait convenir au CD5 et le secret du vieux puits...

Voilà. Il est temps de vous faire part de mes impressions de lecture du Club des Cinq et l´île interdite.

L´histoire :
Les parents Gauthier doivent partir aux USA et les 5 rester à la maison ;
mais :
ils font la connaissance d´une fermière, vieille amie du jardinier ;
alors :
les 5 vont passer les vacances chez elle à la ferme au Pays de Galles au bord de la mer ;
bien sûr :
la fermière est bonne cuisinière et prépare des repas gargantuesques ;
par contre :
elle n´a pas de mari grincheux.

Bref, nous avons :
Annie plus peureuse que jamais
Mick plus moqueur et gourmand que jamais
François plus raisonnnable que jamais
Claude plus garçon manqué que jamais, mais PLEURE PARCE QUE SES COUSINS OUBLIENT D`ALLER LA CHERCHER À LA GARE !!!???

et :
un enlèvement, une île, un bateau
un pauvre Dago blessé

Donc :
Un Blyton plus vrai que nature, bien meilleur que tous les Voilier. Mais, je ne sais pas, il y a un petit quelque chose qui fait que ça cloche, on frise la caricature. D´abord, lire un C5 qu´on ne connaît pas, cela n´arrive pas tous les jours. Et puis, je suis bien sûre incapable de donner un jugement objectif.

Voyez plutôt :

Chap. 1 Le premier jour de vacances

"il n´y a probablement qu´un seul métier qui vaille vraiment le coup", dit François au petit-déjeuner, alors qu´il étalait une épaisse couche de confiture sur sa quatrième tranche de pain. "Je me demande si je ne devrais pas me décider pour ce métier"
Annie regarda son grand frère avec une curiosité grandissante. Il est vrai que François était à un âge où l´on réfléchit au métier que l´on veut exercer. "Et qu´est-ce que tu veux faire ? Trafiquant de diamants peut-être ?"
Mick se tapota la tempe de l´index d´un air entendu. " Trafiquant ? Je crois que notre chère petite soeur laisse une fois de plus libre cours à son imagination débordante ! Sers-moi un peu de thé, Annie. Et tant que tu y es, coupe-moi donc une tranche de jambon. En tout cas, je sais déjà le métier que tu feras : femme au foyer. Comme ça, tu pourras toujours choyer tes frères" Il rit joyeusement.
Indignée, Annie s´empourpra. "Ah, c´est ce que vous pensez ! Vous êtes vraiment méchants ! Femme au foyer, ça alors ! C`est moi qui ai le meilleur bulletin de nous trois et je peux aussi bien que vous apprendre un métier [hé, hé, Annie devient féministe !] N´allez surtout pas croire qu´un garçon vaille mieux qu´une fille "
François haussa les sourcils d´un air étonné. "Voyez-vous ça ! Est-ce bien là notre sage petite Annie ? D´où vient soudain cet esprit combatif ? "
"Je crois bien savoir", lança Mick, "de qui elle tient ça : depuis que notre cousine Claude fréquente le même internat qu´Annie, les deux filles sont toujours ensemble. Claude lui a transmis le virus. Cela ne m´étonnerait pas qu´Annie se promène un jour avec les cheveux coupés court et un pantalon de garçon comme notre chère cousine Claudine."
Annie, qui était sur le point de couper une tranche de jambon, posa cérémonieusement le couteau. "Si vous voulez encore appeler Claude par son vrai nom, Claudine, je peux déjà vous prédire ce qui va se passer."
"Quoi donc ?" demandèrent François et Mick d´une seule voix.
"Elle repartira le jour de son arrivée" s´écria Annie. "Car vous savez très bien qu´elle ne supporte pas qu´on l´appelle par son vrai nom. Elle va repartir, je la connais. Et elle emmènera avec elle son bon vieux Dagobert !" A cette seule pensée, Annie fut soudain très malheureuse. "Et j´ai tellement envie de revoir notre cher Dago. N´est-il pas le plus gentil chien du monde ?"
Exceptionnellement, les trois enfants étaient du même avis. Le chien de Claude était vraiment le meilleur du monde. Tous ensemble, avec leur cousine Claude et son chien, ils avaient déjà vécu les aventures les plus palpitantes. Et Dagobert les avait sauvés bien des fois de situations des plus dangereuses.

Georgina a écrit:

Voilà. Il est temps de vous faire part de mes impressions de lecture du Club des Cinq et l´île interdite.

L´histoire :
Les parents Gauthier doivent partir aux USA et les 5 rester à la maison ;
mais :
ils font la connaissance d´une fermière, vieille amie du jardinier ;
alors :
les 5 vont passer les vacances chez elle à la ferme au Pays de Galles au bord de la mer ;
bien sûr :
la fermière est bonne cuisinière et prépare des repas gargantuesques ;
par contre :
elle n´a pas de mari grincheux.

Bref, nous avons :
Annie plus peureuse que jamais
Mick plus moqueur et gourmand que jamais
François plus raisonnnable que jamais
Claude plus garçon manqué que jamais, mais PLEURE PARCE QUE SES COUSINS OUBLIENT D`ALLER LA CHERCHER À LA GARE !!!???

et :
un enlèvement, une île, un bateau
un pauvre Dago blessé

Donc :
Un Blyton plus vrai que nature, bien meilleur que tous les Voilier. Mais, je ne sais pas, il y a un petit quelque chose qui fait que ça cloche, on frise la caricature. D´abord, lire un C5 qu´on ne connaît pas, cela n´arrive pas tous les jours. Et puis, je suis bien sûre incapable de donner un jugement objectif.

Voyez plutôt :

Chap. 1 Le premier jour de vacances

"il n´y a probablement qu´un seul métier qui vaille vraiment le coup", dit François au petit-déjeuner, alors qu´il étalait une épaisse couche de confiture sur sa quatrième tranche de pain. "Je me demande si je ne devrais pas me décider pour ce métier"
Annie regarda son grand frère avec une curiosité grandissante. Il est vrai que François était à un âge où l´on réfléchit au métier que l´on veut exercer. "Et qu´est-ce que tu veux faire ? Trafiquant de diamants peut-être ?"
Mick se tapota la tempe de l´index d´un air entendu. " Trafiquant ? Je crois que notre chère petite soeur laisse une fois de plus libre cours à son imagination débordante ! Sers-moi un peu de thé, Annie. Et tant que tu y es, coupe-moi donc une tranche de jambon. En tout cas, je sais déjà le métier que tu feras : femme au foyer. Comme ça, tu pourras toujours choyer tes frères" Il rit joyeusement.
Indignée, Annie s´empourpra. "Ah, c´est ce que vous pensez ! Vous êtes vraiment méchants ! Femme au foyer, ça alors ! C`est moi qui ai le meilleur bulletin de nous trois et je peux aussi bien que vous apprendre un métier [hé, hé, Annie devient féministe !] N´allez surtout pas croire qu´un garçon vaille mieux qu´une fille "
François haussa les sourcils d´un air étonné. "Voyez-vous ça ! Est-ce bien là notre sage petite Annie ? D´où vient soudain cet esprit combatif ? "
"Je crois bien savoir", lança Mick, "de qui elle tient ça : depuis que notre cousine Claude fréquente le même internat qu´Annie, les deux filles sont toujours ensemble. Claude lui a transmis le virus. Cela ne m´étonnerait pas qu´Annie se promène un jour avec les cheveux coupés court et un pantalon de garçon comme notre chère cousine Claudine."
Annie, qui était sur le point de couper une tranche de jambon, posa cérémonieusement le couteau. "Si vous voulez encore appeler Claude par son vrai nom, Claudine, je peux déjà vous prédire ce qui va se passer."
"Quoi donc ?" demandèrent François et Mick d´une seule voix.
"Elle repartira le jour de son arrivée" s´écria Annie. "Car vous savez très bien qu´elle ne supporte pas qu´on l´appelle par son vrai nom. Elle va repartir, je la connais. Et elle emmènera avec elle son bon vieux Dagobert !" A cette seule pensée, Annie fut soudain très malheureuse. "Et j´ai tellement envie de revoir notre cher Dago. N´est-il pas le plus gentil chien du monde ?"
Exceptionnellement, les trois enfants étaient du même avis. Le chien de Claude était vraiment le meilleur du monde. Tous ensemble, avec leur cousine Claude et son chien, ils avaient déjà vécu les aventures les plus palpitantes. Et Dagobert les avait sauvés bien des fois de situations des plus dangereuses.

Ben oui, tu as compris : de la caricature...
Un ton trop libre, trop moderne !
Peut-être pas aussi pire que du Voilier... mais pas loin... si je juge d'après l'extrait...

Et l'ambiance ? L'atmosphère. la psychologie ? Il y en a ?

Admin - Serge a écrit:

Et l'ambiance ? L'atmosphère. la psychologie ? Il y en a ?

Là, c´est un peu limite. Le cadre est assez intéressant, mais à peine décrit, si bien que l´atmosphère en pâtit un peu. Comme la fermière, à part la cuisine, elle a assez peu d´états d´âme. La psychologie ? D´abord, ce qui m´a un peu étonnée, et qu´on n´aurait pas eu chez Blyton, c´est cette histoire d´île interdite. QUe les enfants cachent des choses aux parents, c´est assez courant chez EB, mais là, ils vont délibérément transgresser un règlement, à savoir d´accoster sur cette île. Même le très raisonnable François marche dans le coup. Si je ne me trompe pas, quand ils débarquent sur l´île dans le Vieux Puits, c´est en raison des forts courants. Là, c´est intentionnel et planifié.
Et puis, le caractère des enfants est un peu exacerbé, ils sont très moqueurs entre eux, en particulier Claude est assez "vache" avec Annie.

Ah oui, j´ai oublié aussi de dire que l´aventure elle-même commence très tôt, ce qui est quand même assez inhabituel, mais qu´elle est molle du genou au milieu, avant de redémarrer.

Ah oui, j´ai oublié aussi de dire qu´on nous fait le coup du méchant qui est en fait un gentil et aide les 5 contre les bandits.

Ceci dit, je ne voudrais pas être trop sévère, car Blobel a le mérite d´avoir tenté de respecter l´esprit Blyton et n´a pas, à mon avis, dénaturé la série comme l´a fait Voilier. J´ai parlé moi-même de caricature, le mot le plus juste serait sans doute "pastiche", un "à la manière de". Et je suis sûre que ceux d´entre nous qui connaissent très bien le C5 serait capable d´en faire autant.

Fort intéressant ... je trouve que le début n'est pas trop mal à part le "coup" de la "femme au foyer" pour Annie qui n'est pas Blytonnien pour deux sous, et qu'Annie dise que Claude repartira si on l'appelle Claudine, cela ne colle pas... elle est tête brûlée mais pas idiote à ce point...
Qui est enlevé ce coup-ci ?
Enfin que les cousins oublient de chercher Claude à la gare !!! c'est tout simplement inconcevable (mais je ne connais pas le contexte...) par contre, qu'elle en pleure de me choque pas...

Anne a écrit:

Sally a écrit:

Fort intéressant ... je trouve que le début n'est pas trop mal à part le "coup" de la "femme au foyer" pour Annie qui n'est pas Blytonnien pour deux sous, et qu'Annie dise que Claude repartira si on l'appelle Claudine, cela ne colle pas... elle est tête brûlée mais pas idiote à ce point...

Pareil pour moi!

Sally a écrit:

Enfin que les cousins oublient de chercher Claude à la gare !!! c'est tout simplement inconcevable (mais je ne connais pas le contexte...) par contre, qu'elle en pleure de me choque pas...

[color=blue]Elle peut pleurer de frustration, de colère... Mais rien que le fait "d'oublier Claude à la gare" est déjà... pas blytonien pour deux sous.

Plutôt d'accord avec ce "jugement".
Les traits de caractère des uns et des autres ont effectivement l'air exacerbé. Il y a pourtant quelque chose qui me chiffone, mais je ne sais pas encore quoi...

What's THAT!!!?????

De mieux en mieux !!!

C'est une illustration du livre ?

Je commence à comprendre pourquoi tu parlais de "pastiche"...

comme tu dis !!

Je pense que ce ne serait pas passé en France...

Mais d'autre part, relativisons...
Il y a des profs, ici ?
Je suppose que n'êtes pas naïfs, et que vous savez ce que voient, pensent, se disent les enfants entre eux ?
Les petits anges et les enfants "sages comme des images" n'existent plus !

Pour avoir une section "jeunes" dans notre club de modélisme, je connais la nature de leurs discussions...

Tout de même, sans être une "Sainte Nitouche" ma fille de 10 ans est loin de ce genre de choses, ça ne l'intéresse absolument pas...

Je n´aime pas l´illustration, parce qu´elle n´est pas belle, mais aussi parce que la pose n´est pas terrible. C´est moche, mais pas choquant.
C´est surtout par rapport à l´époque que c´est étonnant, sinon, j´imagine bien ce genre de dessins dans des livres modernes, même en France. Il faut dire quand même que les Allemands sont ´"libérés" : si vous vous baladez l´été en plein parc au Jardin Anglais, un immense et magnifique parc public au centre de Munich, vous croisez à tous les coups des gens à poil. Je ne parle pas d´un cinglé qui traverse en courant, mais bien de vingtaines ou de trentaines de personnes de tous âges, bronzant, jouant au volant, au frisbee, etc. Ils sont toujours à peu près dans le même coin (non délimité), quand on est prévenu, ça va, sinon, ça fait drôle. A côté de ça, la demi-fesse d´Annie, c´est du pipeau.

Citation :

Il faut dire quand même que les Allemands sont ´"libérés" : si vous vous baladez l´été en plein parc au Jardin Anglais, un immense et magnifique parc public au centre de Munich, vous croisez à tous les coups des gens à poil. Je ne parle pas d´un cinglé qui traverse en courant, mais bien de vingtaines ou de trentaines de personnes de tous âges, bronzant, jouant au volant, au freesbee, etc. Ils sont toujours à peu près dans le même coin (non délimité), quand on est prévenu, ça va, sinon, ça fait drôle.

A Hanovre, c'est pareil, il y a des coins comme ca qui hébergent les nudistes (FKK - Freikörperkultur). Et quand on ne le sait pas...!!!


L'illustration n'est pas à proprement parler choquante, mais elle a malgré tout quelque chose de dérangeant, surtout qu'on ne devine pas que c'est Claude qui inspecte la piqûre... Mais je ne crois effectivement pas que ca serait passé en France...

Anne a écrit:

Citation :

Il faut dire quand même que les Allemands sont ´"libérés" : si vous vous baladez l´été en plein parc au Jardin Anglais, un immense et magnifique parc public au centre de Munich, vous croisez à tous les coups des gens à poil. Je ne parle pas d´un cinglé qui traverse en courant, mais bien de vingtaines ou de trentaines de personnes de tous âges, bronzant, jouant au volant, au freesbee, etc. Ils sont toujours à peu près dans le même coin (non délimité), quand on est prévenu, ça va, sinon, ça fait drôle.

A Hanovre, c'est pareil, il y a des coins comme ca qui hébergent les nudistes (FKK - Freikörperkultur). Et quand on ne le sait pas...!!!


L'illustration n'est pas à proprement parler choquante, mais elle a malgré tout quelque chose de dérangeant, surtout qu'on ne devine pas que c'est Claude qui inspecte la piqûre... Mais je ne crois effectivement pas que ca serait passé en France...

En France, on aurait prié la guêpe de piquer Annie ailleurs...

Admin - Serge a écrit:

En France, on aurait prié la guêpe de piquer Annie ailleurs...

Je dirais même plus : une guêpe française aurait eu la décence de piquer plus bas.

Bonjour à toutes et tous,
AU fait je suis passé bavard ... ouaille, je gagne quoi ? chef ?
Bon, sans être ni sainte nitouche ni bégueule, la pose de Annie n'est pas choquante en soit, c'est ce que le lecteur y met derrière qui le devient.
Les enfants n'y voient sans doute rien de choquant, ce sont les adultes que nous sommes qui se posent des questions.
La position est naturelle, elle s'est fait piquer les fesses et elle montre ses fesses.
La question est plutôt, quelle idée à eu l'auteur de faire que la guêpe soit allé là? et ensuite l'illustrateur a eu une bien drôle d'idée de choisir précisément cette péripétie, à illustrer.
Les deux sont à interroger. La guêpe aurait tout aussi bien pu piquer le genou, le bras, et nous n'aurions rien eu a dire.
Ce sont donc les intensions de ces deux adultes qui posent question. Et à juste titre.
Pour les joueurs de boules FANNIE montre la même partie de son anatomie et là on trouve cela normal voire amusant.
Pour des enfants c'est normal, pour des adultes qui regardent des enfants cela devient un peu trouble, c'est vrai.
Spéléo26

speleo26 a écrit:

Bonjour à toutes et tous,
AU fait je suis passé bavard ... ouaille, je gagne quoi ? chef ?
Bon, sans être ni sainte nitouche ni bégueule, la pose de Annie n'est pas choquante en soit, c'est ce que le lecteur y met derrière qui le devient.
Les enfants n'y voient sans doute rien de choquant, ce sont les adultes que nous sommes qui se posent des questions.
La position est naturelle, elle s'est fait piquer les fesses et elle montre ses fesses.
La question est plutôt, quelle idée à eu l'auteur de faire que la guêpe soit allé là? et ensuite l'illustrateur a eu une bien drôle d'idée de choisir précisément cette péripétie, à illustrer.
Les deux sont à interroger. La guêpe aurait tout aussi bien pu piquer le genou, le bras, et nous n'aurions rien eu a dire.
Ce sont donc les intensions de ces deux adultes qui posent question. Et à juste titre.
Pour les joueurs de boules FANNIE montre la même partie de son anatomie et là on trouve cela normal voire amusant.
Pour des enfants c'est normal, pour des adultes qui regardent des enfants cela devient un peu trouble, c'est vrai.
Spéléo26

Pour être passé "Bavard"... tu gagnes... notre considération !


Pour l'illustration "Annie se fait piquer"...bien vu !
Quelle drôle d'idée de l'auteur...
Et le choix de la scène par l'illustrateur...
Provocation ? Pari ?
Gagné, ça fait parler dans les chaumières.

L'illustrateur n'a pas pu s'empêcher de dessiner cette scène légèrement scabreuse histoire de se marrer ...
Je remarque aussi qu'Annie a de la poitrine, ce qui la fait paraître plus âgée...

Je n'apprécierais pas du tout d'avoir ce genre de dessins dans "mes" CD5...

Je ne savais pas que les Allemand faisaient ainsi du naturisme dans les parcs publics...!!

Quittons les fesses d´Annie pour en revenir aux larmes de Claude :

La fermière raconte.
"Je les ai trouvés tous les deux à la gare. Ils avaient l´air si tristes avec leur valise. Et ces larmes qui coulaient sur les joues de la fillette."
Claude rougit et détourna vivement la tête. Pourquoi fallait-il que la fermière parle de cela !
"Tu as pleuré, Claude ?", demanda François, incrédule. "Ça m´étonne de toi ! Toi qui es si forte et courageuse !"

Ce qui me dérange ici :
- la fermière n´a pas pris Claude pour un garçon ;
- Claude pleure parce qu´elle a été oubliée à la gare ;
- François est terriblement indélicat. Normalement, il devrait habilement changer de sujet pour ne pas gêner davantage sa cousine, non ?

Bon, cela suffit, je ne vais pas vous ennuyer plus longuement avec ce titre. :sleep: