Langelot et les saboteurs

Et dans la foulée, la quatrième histoire de notre meilleur agent du SNIF que j'ai dévoré ce matin :
Langelot est envoyé en Angleterre car un à un les monuments de la perfide Albion sont détruits mystérieusement. Comme les British soupçonnent leurs meilleurs ennemis : les Français, le SNIF a envoyé un agent pour tenter de résoudre cette énigme et éviter le clash entre les deux pays.
Une agence de voyage : WTA (Welcome To All) est soupçonnée car les monuments détruits ont tous été visités par cette organisation et quelques touristes français ont été retrouvé à l'intérieur après les horaires d'ouverture. Pourtant, cette piste semble ne mener nulle part.
Langelot décide de s'inscrire pour visiter Londres avec cette agence et comme Clarisse Barlowe, la guide est plutôt mignonne, son temps ne sera pas totalement perdu, quoi qu'il arrive !
Assurément, du Grand Langelot ! Volkoff semble bien connaître les britanniques et leur capitale tout en leur vouant une inimitié cordiale. La mission est un brin farfelue, la solution vraiment inattendue et Langelot enjouée dans sa tentative de conquête de Clarisse. Quand à Bill, l'agent anglais parlant français en traduisant littéralement les expressions idiomatiques, c'est excellent ! Même si le tout s'appuie sur la vieille rivalité avec les Anglais. Une rivalité qui a tendance à s'amenuiser depuis plusieurs années, malgré quelques petits restes.

Bonjour,
Je n'ai pas été très assidu ces dernier temps, mais voici le dernier Langelot du mois :

Comme d'hab çà ne marche pas très bien....
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Bref, je re tente...

GRRRR !!! je n'y arrive pas....
Bref, voici notre jeune et néanmoins brillant agent secret en angleterre et plus précisément à Londres.
Il est chargé de mettre fin à une série de sabotages qui même s'ils ne sont pas d'une violence extrême mettent en péril les relations franco britanniques et surtout sont vexants pour les anglais vu les symboles qu'ils prennent pour cible.
Nous avons là un brillant roman policier où dès le départ le ton est donné. L'entrevue entre Langelot et son correspondant anglais vaut son pesant de cacahuettes.
Vannes, piques, bons mots, tout y est, nous avons vite compris combien nous les aimons nos ennemis anglais.
Nous avons droit à une visite des monuments Londoniens avec anecdotes et détails authentiques. Les vannes de Langelot qui ne comprend pas pourquoi on a donné le nom d'une défaite française à une place londonnienne est vraiment significative de l'humour qui est déployé tout au long de ce livre.
Un très bon Langelot.

L'un de mes premiers Langelot ! J'ai complètement aimé de A à Z ! C'est super drôle, la visite est très sympa, l'intrigue vraiment bien !

Belle couverture !

L'horloge, c'est Big Ben ?

Yess !!!
Un des rares monuments que l'on ne visite pas dans ce livre. Mais est- ce qu'il se visite ? je ne sais pas.
Je viens de le relire d'un coup et j'ai encore beaucoup apprécié les jeux de mots. La rivalité franco -britannique est tellement bien décrite.

J'ai (encore) bien aimé ce Langelot.
Particulièrement comment Langelot (et l'auteur à travers lui) se moque gentiment des Anglais, de leurs coutumes, leur langage et autres curieuses habitudes. Vraiment marrant et bien envoyé dans les (grandes) dents des anglais.
De plus, cette aventure nous fait visiter Londres avec notre héros à travers les textes et les illustrations de Maurice Paulin. Au passage, je trouve les illustrations couleur particulièrement réussies sur ce volume.
La fin par contre est un peu brusque et surtout peu crédible : Que des malfrats fassent leur beurre sur de tels paris... Puisque c'est toujours le même qui gagne je pense qu'il aurait dû rapidement devenir suspect et donc, que la "farce" n'aurait pas dû durer si longtemps.
Enfin, ça reste toujours extrêmement agréable à lire, frais, joyeux dans un bon état d'esprit.
Ah ! il faut noter que dans cette aventure Langelot reçoit sa 1ere blessure en service : une balle de mitraillette qui lui brise le poignet ! C'est pas rien !
Et pourtant, même pas mal ! Et aucune séquelle dans l'aventure suivante où il a toujours 18 ans, donc très vite remis de cette importante blessure. Pas très réaliste tout ça mais c'est pas grave. l'important c'est qu'il reprenne rapidement du service pour notre plus grand plaisir.

J'espère que vous avez tous eu un joyeux noël et je vous souhaite une bonne année 2013 !

L'un des Langelot que j'ai préférés jusqu'à présent, parce que bourré d'humour, et que Langelot se montre gentiment impertinent. Parce que l'intrigue se tient, même si les raisons des attentats se révèle peut-être un peu légère (mais conforme à la légendaire obsession des britanniques pour les paris). Parce que l'ambiance est bien retranscrite, et que les relations franco-britanniques y sont bien évoquées. Et parce que les dialogues des britanniques parlant français, frisant l'absurde, restent opaques pour des néophytes, mais se révèlent très amusants pour ceux qui les comprennent. Quelques exemples : "old chap" traduit littéralement par "vieil homme", expression qui n'est jamais utilisée en français pour s'adresser à un ami ! De même, quelques expressions comme "Vous êtes damné impertinent", "ces hommes doivent être au moins quarante-cinq ans" ou "Vous me tirez la jambe" (pour "You're pulling my leg", signifiant "Vous vous moquez de moi, vous n'êtes pas sérieux") ou encore "Cela a l'air d'une chasse à l'oie sauvage". Cela rajoute du comique à certains dialogues. De même, la visite (guidée, qui plus est, même si les informations venant d'une fausse guide mais vraie agent secret, sont parfois fantaisistes) dans Londres est très intéressante. Bref, un très bon roman, très dépaysant.

Ca y est, je l'ai terminé.

J'ai commencé cet opus à l'automne (j'en ai lu environ 70 pages) ... et il ne me plaisait pas plus que ça...    Je l'ai laissé de côté et ai fini par le reprendre ces jours-ci ... et là j'ai adoré et dévoré les 180 pages restantes en quelques jours (on pourrait presque dire heures).   
J'ai bien ri en plusieurs occasions notamment, comme le dit Cedrix, lorsque certaines expressions anglaises sont traduites "au mot le mot". Ca m'a d'ailleurs permis d'en apprendre une que je ne connaissais pas : vous me tirez la jambe   
La façon dont les travers des anglais sont gentiment moqués me rappelle assez l'esprit d'Astérix chez les bretons.
Très réussi  

Je reviens sur cette fameuse expression "Vous me tirez la jambe".
Mon fils de 18 ans a eu un devoir oral à faire en anglais et il m'a demandé mon aide. J'ai réussi à lui caser la-dite expression.
Sa prof (qui est anglaise) a été très surprise qu'il la connaisse et l'emploie. Ca l'a bien fait rire de l'entendre ... et il a eu une note plus que correcte (13,5/20 alors qu'une anglaise dans la classe n'a pas eu plus que 16).
Merci Lieutenant X, merci Langelot !!!

Coooool ! ça sert les Langelot !
Elle a l'air de noter sévèrement cette prof. Mais si c'est pour ton fiston en prépa, ça se comprend.

Oui c'est bien de lui qu'il s'agit

L'un des Langelot que j'aime beaucoup.
La rivalité franco-françaises, les traductions des phrases fantaisistes...
Mais oubliant presque l'intrigue, je me suis passionné par les relations Clarisse-Langelot...
Me demandant au début si le français allait enfin "séduire" cette anglaise rigide et arrogante...
Et puis la description de Londres, savoureuse.

@Serge
Franco française serge ?
Franco Anglaise peut être
c'est pas dans cet opus ou un anglais fait du fromage de chèvre ?
J'avais adoré les plaisanteries a 2 € de Langelot pendant la visite guidée  du genre "la gare de Waterloo,je ne comprends pas pour quoi vous donnez des noms de défaites à vos monuments"   ,mais il me semble qu'il se fait rabrouer comme un gosse par la belle Clarisse guide la  W.T.A.

hervé 41 a écrit:

@Serge
Franco française serge ?
Franco Anglaise peut être
c'est pas dans cet opus ou un anglais fait du fromage de chèvre ?
J'avais adoré les plaisanteries a 2 € de Langelot pendant la visite guidée  du genre "la gare de Waterloo,je ne comprends pas pour quoi vous donnez des noms de défaites à vos monuments"   ,mais il me semble qu'il se fait rabrouer comme un gosse par la belle Clarisse guide la  W.T.A.

Franco française ! pfuuuu !

Oui, j'adore l'humour de Langelot...

hervé 41 a écrit:

J'avais adoré les plaisanteries a 2 € de Langelot pendant la visite guidée  du genre "la gare de Waterloo,je ne comprends pas pour quoi vous donnez des noms de défaites à vos monuments"   ,mais il me semble qu'il se fait rabrouer comme un gosse par la belle Clarisse guide la  W.T.A.

Le genre d'humour (dont Langelot est coutumier) que j'adore ! Un grand crû que ce "Saboteur" ! 

hervé 41 a écrit:

J'avais adoré les plaisanteries à 2 € de Langelot pendant la visite guidée

Il s'agissait de plaisanteries à 2 F, môssieu! Et même 2 NF, le nouveau franc, le franc Pinay! Halte aux anachronismes!

@ D.C.M.
En vérité j'avais plutôt pensé 2 "balles" ,mais je me suis dit qu'il fallait actualiser le débat.

Je viens de relire (avec délectation) ce quatrième opus.
Et je dois dire qu'avec 45 ans d'écart, le plaisir est toujours aussi grand.
Je dirais même plus qu'avec la bouteille, on fait une lecture différente. Les expressions traduites mots pour mots, qui m'amusaient, tout jeune ado, sans bien tout saisir, n'ayant pas encore été en contact réel avec le monde britannique, prennent un autre sens et ont une autre saveur.
On voit très bien le pauvre français, maitrisant plus ou moins bien la langue de Shakespeare, plutôt moins d'ailleurs, face aux idiomes anglais qu'il traduit littéralement. Outre le coté humoristique, cela donne un fond de vérité certain au récit.
Dans ce titre, notre Lieutenant X s'en donne à cœur joie, appuyant sur les différences entre les deux mondes, britannique et continental.
Différences de mode de vie : un parapluie ça vous pose en matière d'élégance masculine même s'il ne pleut pas (ah mais!), cérémonial du thé (une obligation dans toute bonne administration), et que fait un anglais le week-end dans sa résidence secondaire, hummm? Eh bien, il tond...
Différences de caractères : on admire le flegme anglais face aux insolences récurrentes de Langelot (l'entrevue initiale avec le colonel..., pardon Monsieur Smith, est excellente n'est-il pas?); le mépris anglais pour tout ce qui n'est pas... anglais (Je suppose que prenez un petit déjeuner continental? - "Martin" nom si typiquement britannique - et que dire de la réception du neveu "français" par les augustes membres du club)
Et notre Langelot's girl, n'est-elle pas savoureuse? Attirée par l'exotisme de notre blondinet tout en reprouvant (à moitié) en son fort intérieur son impertinence et sa gouaille (Shocking!)
So, so delicious, tout cela!
Je me demande si cet épisode a été traduit en anglais et, si c'est le cas, je serait curieux de connaître l'accueil qu'il a reçu de l'autre coté de la Manche.

Salut, gronours, merci pour ton message.

À ma connaissance, non, les Langelot n'ont jamais été traduits en anglais - pas plus d'ailleurs que d'autres séries BV, qui existent pourtant en allemand, en portugais, en espagnol, etc.

Cette aventure est en effet savoureuse. Même si on peut considérer que la révélation des mobiles des saboteurs est franchement tirée par les cheveux, on s'en fiche! On profite des dialogues et des portraits - le groupe de touristes est décrit avec un plaisir gourmand - et aussi d'une visite guidée de Londres qui m'a donné très tôt envie de me rendre dans la capitale britannique. Je me souviens de mon plaisir à marcher dans les pas de Langelot à la Tour de Londres, dans la galerie des Murmures de la cathédrale Saint-Paul, devant les tombeaux de Westminster Abbey - je suis même allé dans Cadogan Gardens, à Chelsea, provoquant la perplexité des gens qui m'accompagnaient!