CD5 du mois : Le Club des cinq aux sports d'hiver

Un C5 de saison !



Les Cinq ont droit à des vacances supplémentaires comme ils viennent d'avoir la grippe pendant les congés de Noël (sauf Dagobert, bien entendu), le médecin conseille de les envoyer à la montagne (avec Dagobert, cela va de soi ).
En avant pour les belles descentes en luge ! Et en avant aussi pour l'aventure ! Le sélour dans le chalet n'est pas de tout repos. Quels sont ces grondements qu'on entend au loin? Et ces lueurs dans le ciel?
Il y a du mystère dans l'air...


Annie, Claude, François et Mick ont la grippe. Voila les vacances de Noël gâchées, pensent-ils... Le médecin estime qu'ils ont besoin de quinze jours de convalescence... et la montagne, ce serait bien !
Mais où aller ?
Mais chez madame Gouras, la cousine du jardinier, qui reçoit justement des pensionnaires.
A la ferme des Joncs, Dagobert se bat avec les chiens de Joanès, le fils Gouras, et se fait mordre. Joanès prend les choses à la légère, et Claude, furieuse, veut repartir chez elle.
Et s'ils allaient loger dans le petit chalet perdu dans la montagnes, seuls avec Dagobert ?
Adopté !
Que de jeux sur les pentes enneigées... Et qu'on est bien dans le chalet !
Mais quelles sont ces bruits étranges, la nuit, et cette lueur ? La terre tremble-t-elle ?
Et que fait Miette, la petite sauvageonne, à traîner dans le froid, si mal vêtue ?
Joanès et le berger ont un étrange comportement. Que cache la grande propriété, sur la colline d'en face ?
Le "gros gros trou" recèle-t-il un mystère?
Une bien étrange aventure, pour les cinq.

http://perso.orange.fr/serge.passions/c5_sport_d_hiver.htm

Je ne vois pas.

D'après le nombre de "5" attribués sur le site, ce roman est un des rares pour lesquels je serai en désaccord avec Serge. Je le trouve vraiment très bon, parmi les meilleurs de la série.

Pour une fois, les cinq ne sont pas chez tante Cécile mais chez les Gauthier ce qui constitue une variation assez agréable en début de roman. On sait que l'ambiance, l'atmosphère sont primordiales dans les CD5, et Enid Blyton a souvent retrouvé dans cette histoire de fin de série son savoir-faire des 1ers romans.

Ambiance réussie avec les 5 grippés, le vieux jardinier qui leur apporte des pommes, le médecin qui leur recommande de partir à la montagne et la joie des préparatifs du départ.

Grands moments ensuite avec le voyage, le suspense et l'angoisse quand le chauffeur se perd, la crainte de devoir dormir dans la voiture, le chien terrifiant qui hurle derrière les grilles du vieux château. Un des moments angoissants et mystérieux les plus réussis tous romans confondus, rappelant un peu "le chien des Baskerville".

Le caractère de Claude était devenu sensiblement plus lisse dans les dernières histoires, et on est heureux de retrouver une Claude piquant une bonne colère à cause des chiens de Joanès, et toujours aussi têtue quand elle décide de partir.

Autre moment agréable, l'expédition au chalet des 2 garçons et l'idée de s'y installer, pour résoudre le problème de Dago... et aussi parce qu'ils en meurent d'envie.

Les moments de joie quand les 5 s'installent au chalet et passent leur première soirée rappellent les grands moments vécus lors de l'installation dans la caverne (le CD5 contre-attaque) ou dans les ruines (le CD5 en randonnée).

Puis c'est le mystère des tremblements et des lueurs, particulièrement bien mené, et confirmé ensuite par le berger. Les soupçons contre Joanès, qui se révèlent infondés, sont une réplique de ceux contre M. Penlan dans "le CD5 au bord de la mer". Un procédé toujours efficace.

Autre grande réussite, le personnage de Miette, cette petite montagnarde sauvageonne qui va être d'un grand secours à nos héros. Le moment où François la découvre grelottante dans le froid de la réserve de pétrole est très émouvant. Miette et son chevreau, un de mes meilleurs souvenirs dans le "club des 5"...

Les bons moments continuent avec le départ en fanfare et sous la neige vers le "gros, gros trou" et une nouvelle aventure. La rencontre avec la vieille dame prisonnière est un moment typique de Blyton, toujours à l'aise pour décrire les vieilles femmes ou les pauvres femmes.

Jusqu'à ce moment, le livre est vraiment parfait et je le mettrais au niveau des 3 meilleurs de la série. Cependant, le niveau baisse par la suite, l'histoire dans les grottes, le sauvetage grâce à la voix de Joanès me plaisent moins que tout ce qui précédait.

Pour cette raison, je dirai que ce roman est un léger ton en dessous des tous meilleurs, mais dans les meilleurs de la série quand même, et est chronologiquement le dernier "grand" CD5.

Enfin, j'aime assez l'explication sur le "métal", qu'on devine être de l'uranium, et qui introduit un côté scientifique qui me plait bien.

Que dire du club des cinq aux sports d’hiver ? Un club des cinq que je classerai parmi les moins bons. Si l’ambiance est réussie (grippe des enfants, départ en vacances à la montagne, les plaisirs de la neige aux alentours de la ferme), l’intrigue en elle-même est je trouve tirée par les cheveux ! Les premiers chapitres plantent bien le décor, mais au fil des pages, on s'ennuie à mourir ! Et, contrairement à Patrice Serge, c’est justement ce côté « scientifique » qui ne me plaît pas !
Mais, tout compte fait, je devrais dire que j’aime bien ce titre qui présente les caractéristiques typiques de tout club des cinq, avec des passages secrets, des personnages originaux et de la bonne nourriture !

D'accord avec Patriserge sur :
Le début du livre, chez les Gauthier, maladie, jardinier, pommes...
Sur Claude qui retrouve son tempérament
Sur les enfants dans le petit chalet, le meilleur du livre, (les poêles à pétrole, les couchettes, etc.)
Miette et son chevreau, un très beau personnage...

Et d'accord totalement avec Sree...
Ce qui gâche tout, ce sont les pseudos raisons scientifique boiteuses, erronées...
Ces lueurs, ces tremblements, (on se sent vibrer !) complètement sans fondement !
Le bruit que causerait une mine exploitée est bien différent...
Même le "bon" Joannés ne me satisfait pas pleinement...
Le coup du "mauvais - bon", Blyton nous le fait souvent, (M. Penlan)
La rivière souterraine qui "débouche" quelque part... boiteux aussi !
(aussi boiteux que le trafic de denrées dans Va camper).
Mais Blyton pêche souvent pour ces intrigues pas crédibles...


Pour moi, le meilleur réside dans l'installation au chalet, et Miette !

Je le place dans les moyens, très moyen.

En effet, comme vous, j'admire la maîtrise de Blyton dans la première moitié du livre, jusqu'à l'installation des Cinq dans le chalet. Après... c'est moins Ce qui me plaît le moins n'est pas la "raison scientifique" donnée à l'intrigue, mais plutôt les lumières bizarres et les vibrations sourdes qui relèvent plus du fantastique que de l'univers de Blyton - à mon humble avis...

Les repas dans ce titre sont on ne peut plus appétissants : d'épaisses tranches de pain beurrées, avec, au choix, de la confiture de fraises ou du miel du pays, des charlottes aux pommes, des pichets de lait crémeux, des brioches toutes chaudes, des biscuits et des petits fours : vraiment on a un de ces petits creux à la lecture de ce club des cinq !

Arrête! Tu me donnes faim!!! Pourtant je reviens de ma pause déjeuner...

Anne a écrit:

Arrête! Tu me donnes faim!!! Pourtant je reviens de ma pause déjeuner...

bon, vous avez réussi à me donner envie de le relire !
(certes, ce n'est pas très difficile, mais quand même ! ).
je le prendrai avec moi pour ce long WE en Lorraine : à défaut de neige dehors (début novembre c'est quand même très rare...), je profiterai du feu dans la cheminée !

Pourquoi long week-end ? Vous aussi vous allez fêter Halloween ?

En France, ce serait plutôt la Toussaint que Halloween.
En Allemagne, l'américanisation est tellement avancée dans certains domaines, que oui, on fête Halloween..., la Toussaint (chez les Catholiques) et les Morts (2 nov.).
Mais dans les pays protestants comme la Basse-Saxe, seul le 31 oct. est férié (et encore pas partout) - ce n'est pas Halloween qu'on fête, mais la Réformation de Luther. Ainsi depuis le 3 oct. (jour de congé national), nous n'avons plus de de jours fériés jusqu'à Noêl... contrairement à la Bavière très catholique!

Merci Anne, pour toutes ces précisions

Une chose m'étonne dans ce livre.
Nous sommes en hiver, il neige.Il y a même une bonne couche de neige !
Or, le berger est "la-haut"... sur le plateau avec ses moutons !
Ils y mangent quoi, les moutons ?
Traditionnellement, les moutons sont dans les alpages, en hauteur, l'été... et redescendent dans les vallées, en bergerie, l'hiver...
Curieuse erreur, alors que Blyton a écrit de nombreux livres sur la nature...
Des habitudes différentes sur les collines d'Ecosses, ou de Cornouailles ?

mina a écrit:

Moi, d'après tout ce que j'ai lu d'Enid B., j'ai l'impression que elle ne se documente pas trop sur les choses qu'elle ne connait pas. Elle décrit certaines situations selon son imagination et ça ne correspond pas à la réalité. Enfant, je ne réalisais pas ça, mais depuis que je relis ses livres, ça me frappe plus...Mais je lui pardonne ces erreurs, car la lecture est encore bien agréable.

Pourtant, elle a écrit des livres sur la nature, les animaux, etc.
http://masonwilley.tripod.com/id38.html
http://masonwilley.tripod.com/id37.html
http://www.enidblytonsociety.co.uk/author/book-search.php?search=nature

Les cinq assimilent le "gros gros trou" de Miette à un puits de mine...
"Nous en avons trouvé nous-même un jour dans l'île de Kernach, vous rappelez-vous ?
Page189 édition 66.

A ma connaissance, il n'est pas question de "trous de mine" sur l'île de Kernach !
(Ni le trou de la grotte, ni les souterrains n'ont à voir avec des trous de mine!)
Par contre il en est beaucoup question dans "Le mystère de l'île aux mouettes"...

Confusion, prélude de la maladie de Blyton ?

Admin - Serge a écrit:

Les cinq assimilent le "gros gros trou" de Miette à un puits de mine...
"Nous en avons trouvé nous-même un jour dans l'île de Kernach, vous rappelez-vous ?
Page189 édition 66.

A ma connaissance, il n'est pas question de "trous de mine" sur l'île de Kernach !
(Ni le trou de la grotte, ni les souterrains n'ont à voir avec des trous de mine!)
Par contre il en est beaucoup question dans "Le mystère de l'île aux mouettes"...

Confusion, prélude de la maladie de Blyton ?

Les 5 peuvent très bien avoir découvert un puits de mine sur l'île de Kernach au cours d'un séjour n'ayant généré aucune aventure et donc non relaté par Enid Blyton...

Cependant, je pense qu'elle fait allusion au "CD5 joue et gagne": les trous de mine dans la carrière, qui sont à Kernach mais sur le continent, pas sur l'île. Il est vrai qu'un souterrain relie ce trou à l'île, d'où peut-être la confusion.

Les auteurs qui privilégient l'atmosphère à l'intrigue font souvent preuve d'un certain manque de rigueur. Blyton, mais aussi Simenon où, bien souvent, certains détails ne collent pas. J'ai même vu dans un "Maigret" un personnage secondaire changer purement et simplement de nom en cours de roman!

A moins de tenir une cartographie complète et une "bible" des personnages, certains auteurs ont souvent fait de petites erreurs de ce style.
J'en ai trouvé une dans "Les Six Compagnons et la Tour Eiffel" : Le Tondu écrit une lettre signée... TIDOU!!!

[quote="Admin - Serge"]Les cinq assimilent le "gros gros trou" de Miette à un puits de mine...
"Nous en avons trouvé nous-même un jour dans l'île de Kernach, vous rappelez-vous ?
Page189 édition 66.

A ma connaissance, il n'est pas question de "trous de mine" sur l'île de Kernach !
(Ni le trou de la grotte, ni les souterrains n'ont à voir avec des trous de mine!)
Par contre il en est beaucoup question dans "Le mystère de l'île aux mouettes"...

Confusion, prélude de la maladie de Blyton ?


J'ai remarqué que souvent les auteurs font des erreurs de ce genre là: un personage a un nom de famille différente dans un des livres de la série, ou bien des origines différentes et plein de petits trucs de ce genre là. Je suis en train de lire actuellement 'Michel mène l'enquête' et je vois qu'il a une petite soeur 'Catherine' dont je n'ai jamais entendu parler auparavent! Dans 'Alice détective', on dit que sa mère était d'origine Française alors que dans 'Alice en Ecosse' elle est Ecossaise. Une fois elle a perdu sa mère quand elle avait 10 ans alors que les autres fois elle l'a perdu quand elle avait 3 ans. Et ainsi de suite...On ne se souvient pas toujours de ce qu'on a écrit, ou bien on change d'avis et on décide de changer les circonstances.

mina a écrit:

[quote="Admin - Serge"]Les cinq assimilent le "gros gros trou" de Miette à un puits de mine...
"Nous en avons trouvé nous-même un jour dans l'île de Kernach, vous rappelez-vous ?
Page189 édition 66.

A ma connaissance, il n'est pas question de "trous de mine" sur l'île de Kernach !
(Ni le trou de la grotte, ni les souterrains n'ont à voir avec des trous de mine!)
Par contre il en est beaucoup question dans "Le mystère de l'île aux mouettes"...

Confusion, prélude de la maladie de Blyton ?


J'ai remarqué que souvent les auteurs font des erreurs de ce genre là: un personage a un nom de famille différente dans un des livres de la série, ou bien des origines différentes et plein de petits trucs de ce genre là. Je suis en train de lire actuellement 'Michel mène l'enquête' et je vois qu'il a une petite soeur 'Catherine' dont je n'ai jamais entendu parler auparavent! Dans 'Alice détective', on dit que sa mère était d'origine Française alors que dans 'Alice en Ecosse' elle est Ecossaise. Une fois elle a perdu sa mère quand elle avait 10 ans alors que les autres fois elle l'a perdu quand elle avait 3 ans. Et ainsi de suite...On ne se souvient pas toujours de ce qu'on a écrit, ou bien on change d'avis et on décide de changer les circonstances.

Pour Alice, c'est différent, plus compréhensible, car il y avait plusieurs auteurs...

Et pour Blyton plusieurs traducteurs!

Admin - Serge a écrit:

Les cinq assimilent le "gros gros trou" de Miette à un puits de mine...
"Nous en avons trouvé nous-même un jour dans l'île de Kernach, vous rappelez-vous ?
Page189 édition 66.

A ma connaissance, il n'est pas question de "trous de mine" sur l'île de Kernach !
(Ni le trou de la grotte, ni les souterrains n'ont à voir avec des trous de mine!)
Par contre il en est beaucoup question dans "Le mystère de l'île aux mouettes"...

Confusion, prélude de la maladie de Blyton ?

Il s'agit tout simplement d'un trou de mémoire (et non de mine ou de soutterain !) de la part de notre chère vieille romancière !