Michel dans l'avalanche

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Résumé:
Il règne une étrange atmosphère, au Refuge du Chamois, depuis que deux agents secrets y sont arrivés ...

Michel, Daniel et Arthur, isolés du monde par une tempête de neige, font de bien curieuses découvertes au sujet de ces agents spéciaux qu'un policier surveille!

Un traineau, attelé de rennes, dans les Alpes françaises? Voilà de quoi bouleverser les connaissances géographiques des garçons! Et quel rôle joue donc leur berger, Ernest?

La pauvre Cathy, cousine d'Arthur, risque gros dans cette aventure!

Heureusement, Michel ne perd jamais son sang-froid! Et cette fois, il en aura besoin!


Ce que j'en pense:
Un excellent Michel … sauf peut être la fin

Le résumé dit tout: il y a Michel, Daniel et Arthur. Ils sont en vacances de neige chez Cathy la cousine d'Arthur.
L'action se déroule du 22 décembre au 24 décembre, juste avant le réveillon de Noël.
Et en plus ils habitent dans un chalet relais, donc quelque part dans la montagne
Et avec le temps neigeux (la tempête) et les 2 gars perdus, cela crée un huit clos. Juste génial
Georges Bayard se donne à cœur joie pour les descriptions : entre les paysages montagneux, la tempête/ la neige qui tombe, les rennes, et tout le matériel/ l'univers montagneux.
L'atmosphère est juste géniale
Arthur participe activement, même Daniel (ce qui est rare). Il y aussi "la naïveté" des jeunes de 15ans qui participe à l'aventure

Sauf la fin . Après relecture, la fin me semble un peu plus réaliste, mais quand même.
Tout se résout en quelques heures (Réveillon oblige), et Michel est bien seul pour "cueillir" les gros méchants armés .
Heureusement que Arthur et Daniel ont des idées et que tout arrive au même moment (et surtout bon moment).
Il y a aussi peut être le décalage avec le nombre de personnages, je ne sais pas: tout le monde est présent, les méchants s’enfuient, Michel est le seul qui résiste et à la fin tout le monde revient au chalet.

Quelques remarques:
1) Les villes Tétras et Virzine ne semblent pas exister. Pour une fois

2) Le titre ne veut rien dire. Avalanche. Il y en a pas. C'est une tempête. À moins que ce soit un jeu de mots: avalanche d'ennuis

3) Il y a aussi les heures qui semblent pas trop concorder. Ou alors, Michel n'a pas déjeuné (le midi) le 24 décembre

4) Georges Bayard nous a gratifié d'un passage: bouh les méchants sont très méchants et pas humains. [Mais je ne l'ai pas retrouvé ]

5) J'adore comment le méchant traite Michel (B.V. page 133)
avec cette carte que ce fouille-partout de garçon a trouvé (<- pour ne pas dire autre chose)

Il faudra que je le relise. C'est un des rares que je n'ai lu qu'une fois. A priori, j'ai le souvenir d'un "huis clos" un peu étouffant

Oscar a écrit:

4) Georges Bayard nous a gratifié d'un passage: bouh les méchants sont très méchants et pas humains. [Mais je ne l'ai pas retrouvé ]

Je l'ai retrouvé, mais ce n'est pas un passage. Ce sont les dialogues des "méchants" (nous sommes les meilleurs en gros) et les pensées de Michel (ce sont des brutes)

Extraits des méchants:



« Voyons, monsieur Runbel, soyons sérieux, Nous n'avons plus rien de caché pour vous, maintenant. Vous avez compris qu'il y a quelque part, près d'ici, un joli petit milliard d'anciens francs qui nous attend. J'ai... nous avons préparé ce coup pendant un an! Je ne vais pas laisser un gars minable, comme vous, essayer de nous priver du fruit de notre labeur de l'autre nuit! Sans la tempête de neige, nous serions loin et notre magot réparti discrètement dans un certain nombre de banques suisses accueillantes. Vous n'espérez quand même pas que nous allons vous laisser la possibilité de nous tirer dans le dos? »



Vous avez appris ce qui est arrivé au gardien du bureau de postes qui a voulu jouer les héros? J'ai supérieurement organisé cette affaire. Je n'admettrai pas que quelqu'un vienne mettre les bâtons dans les roues.


Les pensées de Michel:



Michel et Daniel s'efforçaient au calme. Jamais encore ils ne s'étaient trouvés dans une situation aussi brutale, en face de gens aussi dépourvus d'humanité que ces trois bandits. Michel s'efforçait de trouver un moyen de contrecarrer le plan de ceux-ci. Mais pour le moment, leurs armes les rendaient maîtres de la situation.




Il n'était pas question d'approcher pour voir plus nettement ce qui était arrivé, mais le choc avait été brutal. Bien qu'il sût que les victimes de l'accident étaient des bandits, Michel dut réprimer un mouvement de compassion.
« Ils sont peut-être blessés! » se dit-il.

Mais, se précipiter à leur secours, c'était à coup sûr redevenir un otage entre leurs mains!

« Ils ont bien cherché ce qui s'est produit! »

Michel n'en éprouvait pas moins une gêne, celle que l'on ressent lorsque l'on est témoin d'une souffrance que l'on ne peut soulager.

« Je suis vraiment stupide! se répétait le garçon. Je ne vais quand même pas les plaindre! Ce serait un peu fort! »

Bon, ben encore un titre pour lequel je mets le résumé (ça tombe bien : je sais taper, mais j'ai plus de mal avec les images) :

"Il règne une étrange atmosphère, au Refuge du Chamois, depuis que deux agents secrets y sont arrivés...
Michel, Daniel et Arthur, isolés du monde par une tempête de neige, font de bien curieuses découvertes au sujet de ces agents spéciaux qu'un policier surveille !
Un traîneau, attelé de rennes, dans les Alpes françaises ? Voilà de quoi bouleverser les connaissances géographiques des garçons ! Et quel rôle joue donc leur berger, Ernest ?
La pauvre Cathy, cousine d'Arthur, risque gros dans cette aventure !
Heureusement, Michel ne perd jamais son sang-froid ! Et cette fois, il en aura besoin !"

J'ai bien aimé cet opus qui, comme le dit Pat, est une sorte de huis-clos. Très peu de personnages qui se croisent, s'observent, jouent ensemble au chat et à la souris... L'ambiance n'est pas à la franche rigolade...

Le seul bémol à mon sens est le titre... Lisez-le, vous comprendrez...

NB : Pendant de nombreuses années, je n'avais pas compris pourquoi ce titre avait moins de pages que les autres (environ 250 pages pour les 17 premiers volumes, puis aux alentours de 180). Or celui-ci n'en a que 154. Je crois que cela est simplement dû à une police de caractère très légèrement inférieure à celle de d'habitude (ou à un espacement moindre entre les mots...) Pourquoi ? Mystère ...

Monsieur_X, je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de mystérieux à ce que la taille des polices ait diminué pour les volumes dont tu parles. En ayant recours à un tel procédé, l'éditeur avait en tête de réduire le nombre de pages par exemplaire, ce qui se traduisait par un important gain d'économies, parce qu'ainsi, il fallait moins de papier pour imprimer les textes.

Serge, sur son site, décrit à grand refort d'images - et avec un parti pris de sarcasme ! - l'évolution des différentes éditions du Club des Cinq. Voici le lien vers la page concernée :
http://serge-passions.fr/c5_bibliotheque_rose_club_des_cinq_evolution.htm
Mais je crois que d'autres séries - dont justement les Michel ! - ont subi elles aussi le même sort, chez Hachette, au fil du temps. Voilà donc pour l'explication du fameux mystère !

Pour en revenir à Michel dans l'avalanche, je vais le bouquiner et repasser par ici donner mon avis. Mais avant, il faut que je finisse de lire Alice au Canada. Depuis le temps qu'il traîne sur ma table de chevet... ! 

J'ai commencé hier soir à lire le bouquin, mais je ne l'ai pas encore achevé. Ce qui ne m'empêche pas de vous livrer mes premières impressions : ce livre, comme son titre l'indique, se passe dans un cadre d'hiver et de neige. Michel et Daniel se retrouvent cette fois dans le chalet d'alpage du cousin d'Arthur situé en Haute-Savoie où les trois amis profitent de la neige. 

Les illustrations de Philippe DAURE sont à croquer, mais on a le sentiment que Georges BAYARD n'est déjà plus au sommet de son talent. Du coup, son écriture s'en ressent. De fait, je trouve que son répertoire de vocabulaire est à court de mots et expressions qui faisaient le charme des Michel. Manque d'entrain ? baisse d'inspiration ? Un désintérêt certain ? Peut-être... Toujours est-il que ce titre est moins bon que les autres de la série, que ses prédécesseurs surtout. Cela dit, je n'irai pas jusqu'à le qualifier de "mauvais". Un peu moyen, sans doute, mais non déplaisant. En tout cas, je préfère attendre pour dire ce que j'en pense de l'avoir fini. 

A suivre donc...

Ce mot pour dire que, le temps me faisant cruellement défaut ces jours-ci, je n'ai pu reprendre la lecture de ce Michel depuis samedi dernier. J'espère pouvoir m'y remettre dès le WE prochain, en tout cas, telle est mon intention...  Ah ! que j'ai hâte d'être à vendredi soir !

Ne t'inquiète pas, je t'attends ...

Monsieur X a écrit:

Ne t'inquiète pas, je t'attends ...

Merci, Monsieur X. Je décompte les heures qui me séparent du week-end. Il m'en reste encore 48 environ, parce que cette fois-ci, je travaille aussi le samedi en raison d'un changement de dernière minute survenu au niveau de la dotation en effectif de mon équipe )-: Comme c'est dommage, surtout que cette semaine, le temps me paraissait déjà bien assez long ! et v'là-t'y pas que mon supérieur hiérarchique bouleverse mes beaux projets  Mais tout de même, j'y gagne une journée de congé, que je vais certainement poser lundi prochain 

Il y a les pages d'un Michel qui vont chauffer

Monsieur X a écrit:

Il y a les pages d'un Michel qui vont chauffer

Et comment !

  Ça y est, je viens de l'achever, ce Michel, qui au final m'a bien plu.  Une intrigue plutôt originale, une absence quasi-totale d'incohérences, beaucoup de péripéties, le tout dans une ambiance de neige. Que demander de plus ? c'était allègre.  Le trio Michel-Daniel-Arthur forme plus que jamais une équipe imbattable ; par contre, leurs conversations manquent de saveur, du fait qu'elles ne sont plus animées des réparties qu'on leur connaissait jusque-là. De ce côté-là, le roman m'a un peu déçu. J'ai eu en revanche beaucoup de sympathie pour le personnage du berger, le pépé Ernest. Un quidam frustre, sans instruction, au parler assez particulier complètement dépourvu de pronoms sujets, et tout et tout, mais au fond un brave homme, digne de confiance et sûr de sa personne. D'ailleurs, le concours de ce bonhomme sera précieux aux protagonistes, qui lui en sauront gré une fois l'aventure terminée. De même, Cathy et ses parents - les Runbel propriétaires du Refuge du Chamois (théâtre de l'action) - sont des gens charmants, encore que leur présence sera écartée aux trois-quarts du déroulement du scénario. Ceci dit, s'il en avait été autrement, l'aventure n'aurait pas eu lieu  

  Sinon, j'ai beaucoup aimé les scènes avec les télé-sièges, que j'ai appréciées pour leur pittoresque. 

 Vers la fin du roman, j'ai été un peu interloqué que Michel et cie laissent M. Runbel en plan pour courir après les bandits. Celui-ci restera vautré dans la neige avec une cheville foulée pendant au moins deux heures en attendant qu'on veuille bien aller à sa rescousse. Dans ces conditions, comment a-t-il fait pour lutter contre le froid, la fatigue, la douleur ? Mystère ! Et quand, une fois libérée de ses geôliers, Cathy accompagnée du berger va le tirer de là, ils ne le trouvent pas trop mal en point. 

  En conclusion, je dirais que ce roman, sans être dans le peloton de tête des Michel, se lit quand même avec plaisir.

 @Monsieur_X : je ne sais plus si on trouve une fiche consacrée à ce Michel-ci dans le livre du même nom écrit par M. Forcheron ? Si oui, cela m'intéresserait de la lire.

fan_indien a écrit:

  Ça y est, je viens de l'achever, ce Michel, qui au final m'a bien plu.  

Je suis content que tu partages mon sentiment. Effectivement, sans être un des Michel essentiels, il reste un très bon titre ce qui est déjà pas si mal. J'ai aimé l'ambiance pesante (probablement aussi due à l'absence de plaisanteries entre Michel, Daniel et Arthur).

[fan_indien]@Monsieur_X : je ne sais plus si on trouve une fiche consacrée à ce Michel-ci dans le livre du même nom écrit par M. Forcheron ? Si oui, cela m'intéresserait de la lire.[/fan_indien]

As-tu son livre ? Car oui il a écrit une fiche (fut-elle succinte) pour chaque volume.

Monsieur X a écrit:

fan_indien a écrit:

  Ça y est, je viens de l'achever, ce Michel, qui au final m'a bien plu.  

Je suis content que tu partages mon sentiment. Effectivement, sans être un des Michel essentiels, il reste un très bon titre ce qui est déjà pas si mal. J'ai aimé l'ambiance pesante (probablement aussi due à l'absence de plaisanteries entre Michel, Daniel et Arthur).

Oui, j'ai été moi aussi sensible - si l'on peut dire ! - à cette ambiance lourde qui règne au Refuge du Chamois dès que les criminels y ont mis les pieds.

Monsieur X a écrit:

[fan_indien]@Monsieur_X : je ne sais plus si on trouve une fiche consacrée à ce Michel-ci dans le livre du même nom écrit par M. Forcheron ? Si oui, cela m'intéresserait de la lire.[/fan_indien]

As-tu son livre ? Car oui il a écrit une fiche (fut-elle succinte) pour chaque volume.

Merci du renseignement. Et oui, j'ai cette monographie, achetée l'an dernier, mais dont je n'ai pas encore terminé la lecture. Je vais y chercher et lire sur ma lancée la fiche qui nous intéresse

Monsieur X a écrit:

Le seul bémol à mon sens est le titre... Lisez-le, vous comprendrez...

Je te rejoins, Monsieur X, le titre n'a aucun rapport avec le récit. A ce propos, l'illustration de couverture, signée de Philippe DAURE, est moins soignée que d'habitude, tu ne trouves pas ? On ne reconnaît pas la patte de cet illustrateur de prime abord ! Pareil pour les illustrations couleur pleine-page : elles sont sans relief. En revanche, les dessins noir-et-blanc ne sont pas si moches que cela, à mon avis. Même qu'ils sont en phase avec le livre, ses personnages. Qu'en penses-tu, toi ?

Ca ne m'avait pas frappé...
Concernant la couverture je l'aime bien. C'est sûr qu'il n'y a pas trop de détails, mais j'imagine que c'est pour donner l'impression que l'horizon est bouché...
A propos des 4 illustrations couleurs, j'aime bien Michel sur la 3e. Les 1ères et 3e sont (selon moi) comme la couverture : minimalistes pour donner l'impression oppressante de la météo détestable qu'ils subissent. Par contre d'accord avec toi, la 4e aurait pu être plus soignée (puisque la neige est censée s'être arrêtée de tomber... En même temps il fait nuit noire...)

D'accord avec toi, Monsieur X, pour les illustrations couleur pleine-page : elles ne sont pas terribles, sauf justement, et comme tu le précises d'ailleurs, celle où l'on voit Michel.

Je viens par ailleurs de lire la notice dédiée à cet opus dont M. FORCHERON dit, dans son ouvrage sur la série des Michel, que le titre est effectivement trompeur - car nulle part dans le livre il n'est question d'avalanche ! - mais que si l'auteur l'avait baptisé ainsi, c'était pour faire plus dramatique.

Je viens d'en terminer ma 3e lecture. Je l'ai vraiment bien apprécié.    
L'ambiance est inédite pour un Michel puisqu'il se termine un soir de réveillon de Noël ... que nos trois amis ne passent pas en famille.  
Finalement il est question d'avalanche dans le chapitre 3 (ou 4). Le mot est mentionné 4 fois ... mais pour très peu en fait.    
Le chapitre 6 est le plus court de toute la série.    A peine quelques pages, de la 54 à la 58.  
Au chapitre 9 il y a une des plus grosses plaisanteries de la série. Michel et Arthur font mine de peler des pommes de terre pour masquer une autre activité. Et Georges Bayard d'écrire : "Jamais sans doute n'avait-on pelé plus vite, mais l'épaisseur des épluchures aurait horrifié n'importe quelle cuisinière débutante !"  
Une petite erreur s'est glissée au chapitre 12 ! Michel, Daniel et Arthur devaient aller marcher en montagne. En fait, seuls 2 d'entre eux devaient y aller, le 3e devant rester au domicile. Au début Arthur était pressenti pour rester. Or après avoir tiré à la courte-paille c'est Michel qui n'est pas parti en expédition. Un peu plus tard Daniel et Arthur donc font une pause. Or il est écrit : "... dit Daniel, alors qu'ils faisaient la pause, son cousin et lui."
Il y a fort à penser que Georges Bayard a remanié son scénario en cours d'écriture. Initialement c'est bien Michel et Daniel qui devaient être dehors pendant qu'Arthur devait rester à la maison. CQFD !
Chapitre 16 : petite incohérence à propos de la lune. Il est écrit : "... la lune n'était pas encore levée" alors que préalablement dans le même chapitre on nous disait : "La lune, sans être complètement dégagée, luisait de plus en plus fort dans un large halo".