Vous et la lecture

Mes questions concernent la lecture en général, pas les livres d'enfants...
- Combien lisez vous de livres par an ?
- Par semaine ?
- Plus roman, ou de tout ?
- Où ? (Partout, couché, assis, seul, au calme ? )

Réponses que vous pouvez développer... en plus du sondage !

Allez! à mon tour, d'aller aux urnes.

A voté !

Je lis entre 2 et 3 livres par mois, majoritairement des polars ou des romans historiques, mais j'aime aussi des biographies de personnages célèbres ( souvent ayant règné : Ramses II, Hatchepsout, Alexandre le Grand, Jeanne d'arc, Louis XIV, Mme de Maintenon, Catherine II de Russie, Sissi, Mozart...., voilà ce que j'ai déjà lu).

Après avoir voté, je détaille !

Mon module de vote ne permet que 10 questions...
Il faut bien sur préciser, si vous le désirez, si vous travaillez, ou si vous ne travaillez plus, dans votre message ! ...

Moi, je ne travaille plus...
je lis plus ou moins suivant les saisons...
Mais depuis mes 20 ans, j'ai toujours lu plus de cent livres par an !
(Faut dire que je suis célibataire, sauf une période malencontreuse de 10 ans... )

J'ai marqué tout sur des cahiers pendant plus de 20 ans...
Il y a des années à 150, 180 bouquins...
Plus jeune, je lisais le soir (mais aussi le jour, les jours de congés) par paquets de 100, 200 pages... (ou le livre d'un coup)
Caractèristique : Je RELIS énormément (10 15 fois les livres que j'aime le plus! Ou cycliquement, une fois par an !)

Maintenant, c'est plus fractionné, entre 20, 50, cent pages, (avec des allées venues au PC, au jardin, en promenade, aux courses, au club de modélisme)

Je ne peux pas, même crevé, me coucher et dormir sans lire...
Sans livres, je n'existe plus...

Voilà en gros...

nmasson a écrit:

A voté !

Je lis entre 2 et 3 livres par mois, majoritairement des polars ou des romans historiques, mais j'aime aussi des biographies de personnages célèbres ( souvent ayant règné : Ramses II, Hatchepsout, Alexandre le Grand, Jeanne d'arc, Louis XIV, Mme de Maintenon, Catherine II de Russie, Sissi, Mozart...., voilà ce que j'ai déjà lu).

Oui, aussi les biographies, mais moi, celles des auteurs que j'aime beaucoup !
Pour certains auteurs, (Colette, Pagnol, Clavel,) j'ai beaucoup de livres SUR leur vie, leur Bio, etc.

Le roman comprend aussi le Policier : pour moi, Tout Maigret !

Le fait aussi que j'essaie d'avoir TOUT les livres de mes auteurs favoris :
Oeuvres complètes de Colette, Pagnol, (presque) Jules Vernes, Bosco, (presque)...

Je bouquine entre 5 et 10 livres par mois. Je lis principalement des romans (policiers, d'amour, d'aventures), des BD, plus rarement des magazines!
J'aime bien lire dans le calme de ma chambre, confortablement installé dans mon fauteuil, ou bien allongé à plat ventre sur le canapé du salon ou encore dans le hamac de notre jardin, à l'ombre des arbres!
Serge, tu as oublié une question vitale dans ton songage: "Lisez-vous tout en grignotant?"
Si tu avais rajouté cette question, je l'aurais cochée en premier!

fan_indien a écrit:

Je bouquine entre 5 et 10 livres par mois. Je lis principalement des romans (policiers, d'amour, d'aventures), des BD, plus rarement des magazines!
J'aime bien lire dans le calme de ma chambre, confortablement installé dans mon fauteuil, ou bien allongé à plat ventre sur le canapé du salon ou encore dans le hamac de notre jardin, quand il ne fait pas trop chaud!
Serge, tu as oublié une question vitale dans ton songage: "Lisez-vous tout en grignotant?"
Si tu avais rajouté cette question, je l'aurais cochée en premier!

Grignoter en lisant ?

Chose que je ne pourrais pas faire !

Un sondage sur les habitudes de lecture en France !
Etonnant !
Nous sommes de gros lecteurs !
http://www.ifop.com/europe/sondages/opinionf/lecture.asp

C'est un double plaisir que de bouquiner et de grignoter en même temps!

fan_indien a écrit:

C'est un double plaisir que de bouquiner et de grignoter en même temps!

Hi hi !
Pour toi !
Je ne pourrais absolument pas ! M'entendre manger, lâcher mon livre... brrr ! Manger me sortirait de l'ambiance...
Quand je lis, je suis DANS le livre, et je ne tolère aucun bruit, aucune distraction !
C'est pourquoi je ne lis jamais dans les transports, à la plage, etc.

Ce sondage est bien dur, Serge!

J'ai dû faire un rapide calcul pour évaluer mon rythme de lecture global: en comptant les livres d'école, les romans pour enfants, les romans pas pour enfants, les autres bouquins (cinéma, disney, paléontologie, bêtises...), je dépasse très largement les 25 romans par an! Je pense même atteindre les 50, mais j'ai préféré me limiter à 25. (Je suis si humble...)

J'ai toujours été une lectrice vorace - et quand je dis vorace, c'est autruche-vorace. Mais ces dernières années, mon rythme de lecture a diminué en raison de la place plus grande qu'ont pris certaines autres occupations: l'Internet (je passe des heures à surfer et à lire des fanfictions), la musique, le cinéma (Vivent les DVD! Vivent les DVD!), et les BD (franco-belges et Picsou). Et quelques jeux vidéo de temps en temps, aussi. Mais je lis toujours, malgré tout, toujours vorace!!!

Je lis partout aussi, même si je préfère être dans un coin tranquille. Je peux lire plusieurs livres en même temps (c'est souvent le cas), et j'adore lire et relire les mêmes romans!

Vive la lecture! Vivent les livres! Vivent les histoires! Vive l'imprimerie!

Je profite de ce post pour remercier ici Serge et Cédric qui m'ont recommandé d'excellents livres et des auteurs de talent ! Je pense notamment à Clavel, Colette, Pagnol, dont j'ai acheté et lu plusieurs livres ainsi qu'à Horowitz et à Houellebecq qui sont l'un et l'autre des écrivains contemporains à succès. Merci aussi aux fantôphiles de ce forum, qui m'ont vivement conseillé de lire les Fantômette !
Notre admin chéri qui est un vrai bibliothécaire (tu as tant de livres que la BNF en pâlirait d'envie, na?) et Cédric qui est libraire de métier (c'est tout dire!) aiment communiquer aux autres le goût de la lecture ; je trouve que c'est répandre aussi un peu la façon de penser, la culture et la civilisation d'un pays, d'une langue à un autre pays, à des gens d'autres horizons, d'autres contrées.

je lis plus de 100 livres par an, et j'ai toujours été une lectrice dans l'âme ! Et surtout précoce... Je lisais les 6C a 7-8ans avec le club des 5, j'ai rès rapidement maitrisé la lecture... En ce moment j'ai un peu moins de temps (la première S me tue ^^), mais je me défoule pendant les vacances. Je peux lire dans toutes les positions, n'importe ou, surtout si le livre m'interesse...

oooo Cédric tu es libraire ? ça doit être chouette non ?? entouré de livres toute lajournée... lol oui j'avoue je suis idéaliste la dessus doit y avoir nombre d'inconvénients mais on va dire que je raisonne comme a 10ans...

Elyonne a écrit:

oooo Cédric tu es libraire ? ça doit être chouette non ?? entouré de livres toute lajournée... lol oui j'avoue je suis idéaliste la dessus doit y avoir nombre d'inconvénients mais on va dire que je raisonne comme a 10ans...

J'avais répondu à ton message par une longue réponse mais j'ai été déconnecté du site et je n'ai plus le temps de le réécrire.
Pour répondre brièvement : oui, il y a plus d'inconvénients que d'avantages!
Je te conseille une découverte récente d'un vieux livre qui n'est pas une nouveauté mais vaut le détour:

http://www.aligastore.com/query.dll/details?typeproduit=livres&GABARIT=gab/detaillivre.php3&gcdFab=9782253009993

Il te faudra le commander chez ton libraire. C'est l'âme des romans de Clavel qui est concentrée dans ce roman.

Corso a écrit:

Elyonne a écrit:

oooo Cédric tu es libraire ? ça doit être chouette non ?? entouré de livres toute lajournée... lol oui j'avoue je suis idéaliste la dessus doit y avoir nombre d'inconvénients mais on va dire que je raisonne comme a 10ans...

Pour répondre brièvement : oui, il y a plus d'inconvénients que d'avantages!

Je serais curieuse de connaitre les inconvénients (je ne connais rien au métier de libraire, bien que j'aime particulièrement les livres)

En réponse à Elyonne et Laureline, je dirais que nous sommes loin de l'image d'Epinal du vieux libraire lisant derrière son comptoir dans un silence de mort!

Notre société a amené une marchandisation du livre et de la culture.
Il existe différents "niveaux" de librairies : maison de la presse, petite librairie spécialisée, grosse librairie, grande surface "culturelle" et très grande surface "culturelle".

Je travaille dans une grande surface "culturelle", en banlieue, dans un centre commercial.

La plupart de la clientèle vient presque forcée car il s'agit de lectures scolaires donc une contrainte pour eux. Les autres sont de passage. Une petite frange est composée d'habitués.

Mon métier de librairie, appelé aussi durant ma formation professionnelle de DUT Métiers de Livre "médiateur culturel", prend ici tout son sens : je passe ma journée à faire le guide et la navette dans les rayons à des clients qui se collent derrière le "point-conseil" et demandent "Les fours brebis du sapin" pour "Les Fourberies de Scapin" ou "On ne badine pas avec l'humour d'Alfred" pour "On ne badine pas avec l'amour" d'Alfred de Musset. AUTHENTIQUE et même recensé dans ce livre :

http://www.olf.gouv.qc.ca/actualites/capsules_hebdo/faceties_librairie_20030403.html

Le client ne cherche plus. Il veut qu'on le serve, comme à la SNCF ou à la Poste. Ne pas confondre vendeur et serveur! Je me demande comment ils font leurs courses à Carrefour? Il leur arrive bien de se servir tout seul, non?

Sans être méprisant, condescendant ou se croire le tenant de la culture, au bout de plusieurs années, une telle inculture et un tel comportement devient simplement USANT!

Comme l'éducation, la culture et le livre sont tombés sous la coupe des managers, des comptables, des gestionnaires de stocks et ils se doivent d'être rentables.

Les éditeurs multiplient leur production de titres, les libraires se voient réduire leur budgets et doivent caser de plus en plus de livres dans moins en moins de place, tout en vendant PLUS mais en commandant MOINS! (allez chercher l'erreur!).

Une nouveauté arrive en "office". C'est à dire qu'elle est envoyée d'office par l'éditeur (selon des grilles pré-établies) au minimum à l'unité soit en fonction des précommandes passées avec les représentants 2 mois à l'avance. En office, le libraire ne peut retourner le livre (et se le faire créditer par l'éditeur) qu'entre 3 mois et un an. Voilà pourquoi la durée de vie d'un livre est potentiellement de 3 mois. S'il ne s'est pas vendu (passage télé, radio, presse écrite), le livre est MORT et la pile repart intacte chez le distributeur de l'éditeur. Le pire est le livre unitaire rangé directement en rayon.

Un exemple de surproduction? La BD.
Il y a 15 ans : 700 nouveautés par an.
En 2006 : plus de 4000 nouveautés!!!

La journée type du libraire commence par:
- ranger le foutour que les clients ont mis dans les rayons (héritage de la grande distribution où le client repose n'importe où et se dit que de toutes façons, le vendeur est payé pour ranger).
- travailler ses nouveautés avec les représentants (sur la surface de vente, donc interrompu très très souvent).
- mettre en rayon ses bacs et ses bacs de nouveautés, réassorts (livres déjà vendus et recommandés) ainsi que les opérations en présentoirs (autre héritage de la grande distribution).
- faire les retours d'invendus.
- renseigner pour "les fours brebis du sapin" ou du livre "crit par un journaliste qui parle de tout et dont la couverture à une photo"!

Beaucoup de stress et de manutention, donc.

Jamais 2 jours de repos consécutifs. Les jours fériés n'existent presque pas. Salaire = SMIC et des poussières (malgré un masters + un DUT et des années d'expérience)

Les clients veulent de plus en plus TOUT, et TOUT de suite alors que le délai moyen pour recevoir un livre commandé est d'une semaine. Le client veut aussi commander un livre (cher) et s'il ne lui plaît pas, le laisser. Vous faites pareil avec votre revendeur de voiture?
Des scandales éclatent souvent en librairie pour ça!

La passion de la lecture et du livre est intact.
Le feu sacré pour le métier de libraire s'étiole petit à petit...

Bientôt la reconversion?

Voilà, j'espère ne pas avoir tué trop d'illusions ou de vocations...

Eh bien, dis donc ! Tu me sembles bien amer en parlant de ton métier, en tous cas tel que tu l'exerces.

Peut-être le fait de travailler dans un espace culturel, qui s'apparente peut-être plus à un supermarché qu'à une librairie, en est-il la cause ?

Je pense, mais je peux me tromper, qu'une petite ou moyenne librairie est déjà plus intéressante, non ?

Laurence a écrit:

Eh bien, dis donc ! Tu me sembles bien amer en parlant de ton métier, en tous cas tel que tu l'exerces.

Peut-être le fait de travailler dans un espace culturel, qui s'apparente peut-être plus à un supermarché qu'à une librairie, en est-il la cause ?

Je pense, mais je peux me tromper, qu'une petite ou moyenne librairie est déjà plus intéressante, non ?

Tu as tout compris : c'est le cadre qui provoque l'amertume.
Une structure plus petite serait beaucoup plus agréable mais les places sont peu nombreuses...

Mais je pense que ma vision des choses peut éclairer les "non professionnels" du livre. Comme le film de Clint Eastwood qui montre une même bataille vue par les Américains puis par les Japonais, LA VERITE EST AU MILIEU.

Comme dans de nombreux métiers, on ne se rend compte de la façon dont cela se passe que lorsqu'on y est.

Pour en revenir au tien, j'avoue moi aussi que c'est un vieux fantasme que d'être libraire, mais pas dans une grande librairie style supermarché, plutôt une petite librairie, où on a le temps de préparer, de conseiller le lecteur, etc...
Envisages-tu de changer de "crèmerie" ?
Même si les places sont chères, comme tu dis, il faut t'accrocher. J'ai cru voir poindre un raz-le-bol qui pourrait te contraindre à te ré-orienter. Me trompe-je ?
En tous cas, ce serait dommage.

Oui, peut-être changer de crémerie...
Peut-être de métier dans le domaine : bouquiniste.
Ou peut-être de métier carrément... Je réfléchis...
Il n'y a pas de vieux vendeurs dans ces grandes enseignes du livre...

merci Corso pour nous avoir expliqué les réalités de ton métier

Il est en effet difficile de se rendre compte du stress que les clients occasionnent et de la manutention si présente dans le cours de ta journée.
Que des clients fassent venir un livre d'un prix élevé et qu'une fois arrivé, ces mêmes clients ne le prennent pas, c'est hallucinant

Quel sans gêne, ce n'est pas une chose que je me permettrais de faire, ça non

Comment vendre plus en achetant moins .... c'est comme faire rentrer un cube dans un rond

Corso a écrit:

En réponse à Elyonne et Laureline, je dirais que nous sommes loin de l'image d'Epinal du vieux libraire lisant derrière son comptoir dans un silence de mort!

Notre société a amené une marchandisation du livre et de la culture.
Il existe différents "niveaux" de librairies : maison de la presse, petite librairie spécialisée, grosse librairie, grande surface "culturelle" et très grande surface "culturelle".

Je travaille dans une grande surface "culturelle", en banlieue, dans un centre commercial.

La plupart de la clientèle vient presque forcée car il s'agit de lectures scolaires donc une contrainte pour eux. Les autres sont de passage. Une petite frange est composée d'habitués.

Mon métier de librairie, appelé aussi durant ma formation professionnelle de DUT Métiers de Livre "médiateur culturel", prend ici tout son sens : je passe ma journée à faire le guide et la navette dans les rayons à des clients qui se collent derrière le "point-conseil" et demandent "Les fours brebis du sapin" pour "Les Fourberies de Scapin" ou "On ne badine pas avec l'humour d'Alfred" pour "On ne badine pas avec l'amour" d'Alfred de Musset. AUTHENTIQUE et même recensé dans ce livre :

http://www.olf.gouv.qc.ca/actualites/capsules_hebdo/faceties_librairie_20030403.html

Le client ne cherche plus. Il veut qu'on le serve, comme à la SNCF ou à la Poste. Ne pas confondre vendeur et serveur! Je me demande comment ils font leurs courses à Carrefour? Il leur arrive bien de se servir tout seul, non?

Sans être méprisant, condescendant ou se croire le tenant de la culture, au bout de plusieurs années, une telle inculture et un tel comportement devient simplement USANT!

Comme l'éducation, la culture et le livre sont tombés sous la coupe des managers, des comptables, des gestionnaires de stocks et ils se doivent d'être rentables.

Les éditeurs multiplient leur production de titres, les libraires se voient réduire leur budgets et doivent caser de plus en plus de livres dans moins en moins de place, tout en vendant PLUS mais en commandant MOINS! (allez chercher l'erreur!).

Une nouveauté arrive en "office". C'est à dire qu'elle est envoyée d'office par l'éditeur (selon des grilles pré-établies) au minimum à l'unité soit en fonction des précommandes passées avec les représentants 2 mois à l'avance. En office, le libraire ne peut retourner le livre (et se le faire créditer par l'éditeur) qu'entre 3 mois et un an. Voilà pourquoi la durée de vie d'un livre est potentiellement de 3 mois. S'il ne s'est pas vendu (passage télé, radio, presse écrite), le livre est MORT et la pile repart intacte chez le distributeur de l'éditeur. Le pire est le livre unitaire rangé directement en rayon.

Un exemple de surproduction? La BD.
Il y a 15 ans : 700 nouveautés par an.
En 2006 : plus de 4000 nouveautés!!!

La journée type du libraire commence par:
- ranger le foutour que les clients ont mis dans les rayons (héritage de la grande distribution où le client repose n'importe où et se dit que de toutes façons, le vendeur est payé pour ranger).
- travailler ses nouveautés avec les représentants (sur la surface de vente, donc interrompu très très souvent).
- mettre en rayon ses bacs et ses bacs de nouveautés, réassorts (livres déjà vendus et recommandés) ainsi que les opérations en présentoirs (autre héritage de la grande distribution).
- faire les retours d'invendus.
- renseigner pour "les fours brebis du sapin" ou du livre "crit par un journaliste qui parle de tout et dont la couverture à une photo"!

Beaucoup de stress et de manutention, donc.

Jamais 2 jours de repos consécutifs. Les jours fériés n'existent presque pas. Salaire = SMIC et des poussières (malgré un masters + un DUT et des années d'expérience)

Les clients veulent de plus en plus TOUT, et TOUT de suite alors que le délai moyen pour recevoir un livre commandé est d'une semaine. Le client veut aussi commander un livre (cher) et s'il ne lui plaît pas, le laisser. Vous faites pareil avec votre revendeur de voiture?
Des scandales éclatent souvent en librairie pour ça!

La passion de la lecture et du livre est intact.
Le feu sacré pour le métier de libraire s'étiole petit à petit...

Bientôt la reconversion?

Voilà, j'espère ne pas avoir tué trop d'illusions ou de vocations...

Tes propos illustrent parfaitement ce que je pense depuis longtemps, savoir que nous sommes malheureusement dans une socièté qui déresponsabilise de plus en plus les gens (et tous niveau). Ils ont tellement l'habitude d'être encadrés, cocoonés, dans des rails, d'avoir tout pré-mâché, qu'ils ne sont plus capable de faire quoi que se soit seuls.

Quand on voit aujourd'hui le niveau des jeunes (dilpômés ou non) qui arrivent sur le marché du travail, ça fait peine à voir. Je reçois régulièrement des stagiaires (bac+2). Il y a encore 10 ans, on pouvait les former. Aujourd'hui, on y arrive plus, ils ne comprennent rien à rien ! Mais ça n'est pas leur faute. Ils sont tellement habitués, depuis des années, à avoir le travail pré-cuit, de ne plus avoir à réfléchir , qu'il n'y ai plus aucune exigence sur leur travail.....ils ont du coup beaucoup de mal à s'afapter au monde du travail ou lorsqu'on leur demande de faire quelque chose, c'est pas "je ferai si si j'y pense" ou "je ferai quand j'ai le temps".

Et c'est pour cela s'applique à l'achat d' un livre en librairie : "il me faut ça, aidez-moi, je ne sais pas où chercher" (sais-je d'ailleurs ce que je cherche??

J'en suis à me demander si la non-reflexion cultivée depuis des années par les programmes scolaires, n'ont pas finalement pour but de faire des générations de décérébrés, et cela posé comme volonté des politiques, car il est beaucoup plus facile de gouverner des imbéciles!
Voilà le fond de ma pensé!

nmasson a écrit:

Tes propos illustrent parfaitement ce que je pense depuis longtemps, savoir que nous sommes malheureusement dans une socièté qui déresponsabilise de plus en plus les gens (et tous niveau). Ils ont tellement l'habitude d'être encadrés, cocoonés, dans des rails, d'avoir tout pré-mâché, qu'ils ne sont plus capable de faire quoi que se soit seuls.

Quand on voit aujourd'hui le niveau des jeunes (dilpômés ou non) qui arrivent sur le marché du travail, ça fait peine à voir. Je reçois régulièrement des stagiaires (bac+2). Il y a encore 10 ans, on pouvait les former. Aujourd'hui, on y arrive plus, ils ne comprennent rien à rien ! Mais ça n'est pas leur faute. Ils sont tellement habitués, depuis des années, à avoir le travail pré-cuit, de ne plus avoir à réfléchir , qu'il n'y ai plus aucune exigence sur leur travail.....ils ont du coup beaucoup de mal à s'afapter au monde du travail ou lorsqu'on leur demande de faire quelque chose, c'est pas "je ferai si si j'y pense" ou "je ferai quand j'ai le temps".

Et c'est pour cela s'applique à l'achat d' un livre en librairie : "il me faut ça, aidez-moi, je ne sais pas où chercher" (sais-je d'ailleurs ce que je cherche??

J'en suis à me demander si la non-reflexion cultivée depuis des années par les programmes scolaires, n'ont pas finalement pour but de faire des générations de décérébrés, et cela posé comme volonté des politiques, car il est beaucoup plus facile de gouverner des imbéciles!
Voilà le fond de ma pensé!

J'aurais pu écrire ton post à la virgule près tellement je suis d'accord avec toi à 200%!
Je pense même que la déresponsabilisation généralisée est un des 2 fléaus majeurs de la société actuelle, l'autre étant l'habitude que l'on a prise de sanctionner les comportements honnêtes et de récompenser le malhonnête ou le négatif.

De nos jours, celui qui ne fait de mal à personne mais ne se plaint jamais risque de se retrouver SDF alors que celui qui vole, agresse ou tue est aussitôt pris en main par une armée d'assistantes sociales et d'éducateurs qui lui trouvent toujours des circonstances atténuantes en raison d' "enfance malheureuse". Pourtant, des millions de gens sont pauvres ou ont subi une enfance malheureuse sans pour autant devenir des délinquants ou des criminels.

Quant un juge envoie 10 innocents en prison pendant 3 ans et dit ensuite que "ce n'est pas de sa faute, mais celle du "système" ", et que plein de gens emboitent le pas en dénonçant le "système", je me dis que le "système" a bon dos! C'est typique quand il a dit "personne ne m'a dit que je faisais erreur"! Mais quand on est juge, donc cadre, on doit se rendre compte soi-même d'énormités pareilles, pas attendre qu'on vienne vous le dire... sauf dans une société où la responsabilité n'existe plus...

Après tout, le "système", ce sont les humains qui le fabriquent, ce n'est donc qu'un ensemble d'individualités et au bout du compte la responsabilité individuelle doit toujours primer.

Pour revenir au sujet du forum, je suis comme Cécile, mais en plus accentué, je lis beaucoup moins qu'avant. Certes, je travaille, mais je travaillais aussi avant, mais en fait les journées ne sont pas extensibles: comme beaucoup de gens, les nouveaux loisirs me prennent du temps: Internet, les DVD (j'aime beaucoup les séries), de plus j'écoute beaucoup (mais alors beaucoup...) plus de musique qu'il y a 10 ou 15 ans.

Donc mécaniquement, ce sont les autres activités qui sont en baisse, dont la lecture. Il y a des choix à faire et il est vrai que question lecture, mes goûts sont assez restreints, en dehors des Maigret, des Jules Verne ou Robert Merle, ou des lectures d'enfant (Club des 5, Fantômette, Tintin), je n'aime pas grand chose, les classiques et les romans me laissent de marbre.

Je ne peux lire que seul, au calme, de préférence le soir.