Bibliographie de la Bibliothèque Verte

François Lebrun cherche depuis des années les références des n°189, 190, 191, 192 et 237 de la Bibliothèque Verte.

Saurons-nous, dans notre travail collectif, être aussi rapides et efficaces que pour la Rose?

Le défi est lancé!

Annulé.

Je viens de découvrir la liste faite par françois sur ce site....
Effectivement les fameux numéros semblent fantomes.

Pour moi en revanche cette liste va m'aider à rassembler les livres de mon futur site.

Cordialement

Emmanuel

mina a écrit:

Cette façon de numéroter les BR et BV, c'était jusqu'à quelle année?

Bonjour,

Pour la NOUVELLE BIBLIOTHEQUE ROSE jusqu'en 1971.
Bientôt les années de parutions pour chaque livre sur mon site http://www.bibliotheque-rose.fr/ . Pour la BIBLIOTHEQUE VERTE, je commence les recherches depuis une semaine mais apparement c'est la même année.

A bientôt
Emmanuel

Je ne sais pas si quelqu'un cherche les titres non numérotés - post numéros, je veux dire - mais j'ai

Les enfants de la guerre, de Gil Lacq, illustrés par Serge Collard et Didier Rudelopt, 4ème trimestre 1979

Erreur sur le numéro : 251 ALICE DETECTIVE en double dans ta liste.
Dans ma collection, le 251 correspond au Six compagnons et les perruques rouges.
Est-ce une erreur de ta part ou une erreur sur la tranche du livre Alice ?

Bonjour,

C'est une erreur sur la liste que j'ai copié.

A bientôt
Emmanuel

enparfaitetat a écrit:

Erreur sur le numéro : 251 ALICE DETECTIVE en double dans ta liste.
Dans ma collection, le 251 correspond au Six compagnons et les perruques rouges.
Est-ce une erreur de ta part ou une erreur sur la tranche du livre Alice ?

Super, merci pour la correction !!!

Quelques infos sur les n° donnés en fin de volume pour le début de la bibliothèque verte à couverture pelliculée. Par exemple ici avec le n°8 (dos blanc) : Mermoz, de Joseph Kessel en fin de volume, on trouve les inscriptions suivantes : 2675 est un n° d’éditeur (ou d’imprimeur) VI indique le nombre de réimpressions, ici il s’agit d’une 6^ème réimpression. 3 correspond au mois d’impression : mars 7481 est un n° d’imprimeur (ou d’éditeur) Ensuite, le n° de dépôt légal et la date au trimestre près. Tout ça pour vous dire que si vous avez un doute lorsque vous achetez un « Alice » (par exemple – valable aussi pour les bib rose de la même période), pour savoir s’il s’agit bien d’une première édition, il suffit d’aller voir le chiffre romain en fin de volume : si c’est I, c’est gagné, sinon c’est une réimpression !

Zigomar, le chiffre romain est-il vraiment la mention de la réimpression? Ne serait-ce pas plutôt l'indication du "Mille" (en l'occurence le 6e mille du tirage)?
Si tu as raison, c'est une super information qui va résoudre bien des questions! Merci!

SUPER MYSTERE a écrit:

Zigomar, le chiffre romain est-il vraiment la mention de la réimpression? Ne serait-ce pas plutôt l'indication du "Mille" (en l'occurence le 6e mille du tirage)?
Si tu as raison, c'est une super information qui va résoudre bien des questions! Merci!

Je ne pense pas, les tirages de ces livres devaient être très importants. En tout cas dans ce que j'ai listé,rien ne contredit mon hypothèse.

Je confirme les propos de Zigomar, les chiffres romains indiquent le nombre de réimpressions, cela est parfaitement vérifiable avec les titres réédités massivement comme les Club des Cinq par exemple.

D'ailleurs, pour la BR et la BV, les chiffres romains (qui ont cours dans les années 50 et 60) disparaissent après l'année 1965 pour laisser place à une numérotation en chiffres arabes (la date exacte de la transition reste à déterminer, mais il n'est pas impossible qu'elle ait eu lieu en plein cœur de l'année 1965, ce qui cadrerait bien avec la disparition de la double-page au cours de cette même année).

Cette nouvelle numérotation reprend là où l'ancienne s'arrête.
Par exemple, pour le titre Pas de vacances pour Fantômette , la 1ère édition parue en 1965.2e est notée 'I' et la 2ème édition parue en 1967.1er est notée '02 (au lieu de II). On est ainsi sûr (pour les puristes de la collectionnite aigue) qu'il n'existe pas le moindre Pas de vacances pour Fantômette paru en 1966.

Il y a de ça un bout de temps j'avais prévu d'utiliser ce système pour trancher les cas litigieux des couples NBR / BR des couvertures du Club des Cinq (n'est-ce pas mon cher François, c'est qu'il serait grand temps de relancer les hostilités ).
Cela dit, à cause d'évènements indépendants de ma volonté j'ai dû annuler toutes mes velléités d'intervention sur le forum pour les 5 ans à venir.

(bon, enfin maintenant que Mahut-Isner est achevé après 1334 jeux à 1332 dans le 5ème set, je vais ENFIN pouvoir m'y mettre...)

(Attention, HS:

maryland a écrit:

(bon, enfin maintenant que Mahut-Isner est achevé après 1334 jeux à 1332 dans le 5ème set, ...)

Wow!!! Ca a dû être un régal à regarder!!)

Bonjour et bravo les détectives,
Je tremble àl'idée de reprendre tous mes livres pour vérifier le I.........
Mais bon, la vérité est la vérité, cela me fera sans doute quelques livres à re chercher.
Spéléo

Et je confirme aussi l'existence, pour de nombreux titres de la nouvelle
bibliothèque rose et de la bibliothèque verte, de deux éditions
originales.
Ces deux livres, par exemple, portent le numéro I:


[img][/img]

Je trouve que fantomette ressemble à Jo la gitane

François a écrit:

Je trouve que fantomette ressemble à Jo la gitane

Oui, c´est de Jeanne Ives, sans doute. Elle avait semble-t-il un type de fille brune et un peu garçonne et un type de blondinette plus sage.

Anne a écrit:

(Attention, HS:

maryland a écrit:

(bon, enfin maintenant que Mahut-Isner est achevé après 1334 jeux à 1332 dans le 5ème set, ...)

Wow!!! Ca a dû être un régal à regarder!!)

En fait le match s'est arrêté à 70-68 après seulement 3 jours sur le court.
Les spectateurs ont failli mourir d'inanité.
C'était On achève bien les chevaux. Les joueurs luttaient pour rester sur leurs jambes et garder leurs mise en jeu, les spectateurs étaient survoltés sur chaque point (le point durait en moyenne 1 coup virgule 2,). C'était franchement épique, ça ne ne ressemblait plus du tout, mais alors plus du tout à un match de tennis. Bref, c'était absolument fou !

Par contre le hic c'est lorsque les officiels ont décidé d'organiser une cérémonie surprise 3 minutes après la fin du match pour se faire mousser et valoriser Wimbledon le meilleur tournoi du monde (genre ils ont invité Tim Henman, le sympathique mais éternel perdant) : les deux joueurs étaient des zombies et ne comprenaient réellement rien à ce qui était en train de se passer (genre pourquoi leur offrait-on des cadeaux ???? quelle absurdité !). Bref, ÇA c'était vraiment surréaliste. Le match à côté c'était tout ce qu'il y a de plus normal.
En plus ils ont choisi le mauvais côté pour immortaliser le tableau des scores, les spectateurs qui avaient suivi les 3 jours de match n'ont même pas pu assister à la photo historique.


Sinon pour continuer dans le sujet je désapprouve totalement les derniers commentaires : Fantômette ne ressemble pas du tout à Jo, (tout lecteur assidu de Fantômette vous le confirmera). En plus je déteste la NCS (ou les scans de NCS )et il manque un H à Jeanne Ives. Mais bon.

maryland a écrit:

Fantômette ne ressemble pas du tout à Jo, (tout lecteur assidu de Fantômette vous le confirmera). En plus je déteste la NCS (ou les scans de NCS )et il manque un H à Jeanne Ives. Mais bon.

A part ca, tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va trés bien... Désolée, pas pu m'en empêcher!

(moi non plus, je n'aime pas la NCS...)

maryland a écrit:

En plus je déteste la NCS (ou les scans de NCS )et il manque un H à Jeanne Ives. Mais bon.

"La pureté des lignes, la richesse des couleurs.. " (Dakota... extrait d'un message.... 2009)

Eh bien, j'admire toujours la NCS !

Mais j'en possède 0 exemplaire.

non mais seulement les scans ! c'est méchant un scan !

Zigomar (ou Maryland ou tout autre spécialiste reconnu), une question: y'a-t-il un moyen de reconnaitre le 1er tirage des BV antérieures à l'apparition du chiffre romain?

Une seconde question pour Maryland: le match de tennis Mahut/Isnner était-il si médiocre et ennuyeux pour que les spectateurs soient sur le point de mourir d'inanité?

Pour la 1ère question :
Tu veux parler de l'ambiguité du copyright, c'est ça ? Par exemple comment dater la 1ère édition BV d'un livre imprimé chez Hachette en 1933 avec un copyright de 1922 chez Plon ?
Qui nous dit que 1933 n'est pas la 1ère édition, ou bien 1925 par exemple ?

Là, évidemment, je ne sais pas et je ne pourrais pas vraiment t'aider vu
que je ne collectionne pratiquement pas les BV d'avant guerre. Peut-être y a-t-il malgré tout des signes distinctifs, qui sait ?
Autrement je suppose que l'on peut s'appuyer sur les listes des catalogues Hachette édités chaque année, bien que ceux-ci ne courent pas les rues.


Pour la 2ème question :
Médiocre, oui ! (mais c'est compréhensible, vu la fatigue)
Ennuyeux, non ! Ce fut une vraie lutte. Pas deux joueurs qui luttent l'un contre l'autre, non ! Ils jouaient simplement leur vie, c'était une sorte de roulette russe ( je sers/ il sert / je sers ... et ce, indéfiniment)

Ainsi, point après point, jeu après jeu, les joueurs s'approchaient du néant et entrainaient les spectateurs avec eux dans cette spirale sans fin. C'était follement excitant à regarder, mais aussi je crois terriblement effrayant : contre toutes les lois de l'univers, on venait finalement bel et bien d'inventer le mouvement perpétuel ! Je crois qu'à un moment donné (vers 30-30)(jeux), les joueurs étaient réellement mentalement prêts à mourir sur le court, juste pour ne pas perdre le match. (la preuve, seulement 4 balles de match en 65 jeux de retour !).

A partir de 50-50, la victoire n'avait plus du tout aucun sens pour aucun des deux joueurs. Il fallait juste rester en vie. C'était ça ce match.

Et même au cours de la 3ème journée, plus le match avançait, plus la fin semblait inéluctable : il était clair que ce match ne finirait simplement JAMAIS. Plusieurs années après les joueurs seraient toujours au même endroit, sur le même court où le gazon aurait laissé progressivement place à un terrain vague, à faire la même chose, cette chose devenue de plus en plus absurde avec le temps qui passe : taper dans une balle, juste pour ne pas perdre. On aurait déjà joué la finale de Wimbledon 2054 mais le match du 1er tour 2010 n'aurait pas encore délivré sa sentence.

Et le pire dans tout cela c'est qu'il y aurait eu de plus en plus de spectateurs fascinés par ce spectacle. A 300 jeux partout on aurait donc spécialement entrepris la construction d'un gigantesque stade de 3000000 de places (remplaçant le central actuel !), qui aurait été terminé à 35256 partout.


Donc, oui, pour les spectateurs, Inanité, c'est le mot, ils auraient souhaité que le match ne s'arrête jamais (et j'étais parmi ceux-là, croyez-le bien !). La planète aurait donc pu s'arrêter de tourner juste pour un spectacle médiocre, un 1er tour de Wimbledon entre un qualifié et une tête de série n°23 ??? C'est fou, non ?

Bref, ce match fut une expérience vraiment borderline pour les joueurs / spectateurs / commentateurs / et joueurs-spectateurs (Thiemo de Bakker, qualifié contre le vainqueur Mahut-Isner aurait sans doute dû abandonner le tournoi si il y avait eu un 4ème jour !).
Ce n'était pas du tennis, croyez-le bien.

Zigomar a écrit, à propos de l'identification de la 1ère édition des BV nouvelle présentation (à partir de 1958):

"VI indique le nombre de réimpressions"

Je pense que le chiffre romain indique dans la plupart des cas la 1ère impression dans la collection, la seconde, etc... mais pas toujours. Ce n'est pas forcément le cas pour des titres anciennement édités dans l'ancienne BV. J'ai par exemple 2 titres qui présentent des exceptions:

Le premier est "Sans famille" de Hector Malot. Il porte le n°34 et a un dos blanc. Son dépot légal est du 2ième trimestre 58. Le chiffre romain est XXIII; il me parait quasiment impossible qu'il y ait eu 23 réimpressions en dos blanc de ce titre. Le XXIII se réfère ici certainement au nombre de réimpressions depuis sa 1ère édition en 1933.
Idem pour "Reine en sabots" de G.G. Toudouze. N°82 dans la nouvelle BV, Dépot Légal du 4ième trimestre 58, qui indique XIV. En dépit de cette indication, je pense qu'il s'agit également de la 1ère édition dans la BV à dos vert; d'ailleurs, il a la particularité de ne présenter aucune illustration intérieure et les cahiers sont cousus, ce qui est assez rare dans la BV.

Ma conclusion est qu'il y a donc des exceptions avec des titres édités dans les anciennes présentations de la BV, reprenant les mêmes illustrations ou la même présentation des cahiers.