Bonjour,
Et bien voilà, cela devait bien arriver un jour, mon premier Paul Berna décevant.
Je n'ai pas la jaquette de ce livre, donc si transfert vers le blog, je veux bien rédiger un résumé perso.
Paul Berna nous entraine ici dans un univers qui a attiré des millions de français dans les années 50 : l'aéroport d'Orly.
Je me souviens que petit, mon papa nous y a emmené deux trois fois, nous passions l'après midi à admirer ces grands oiseaux argentés aller venir attérir, décoller. Nous montions sur la grande terrasse qui surmontait le grand hall d'arrivée / départ, et accoudés à la rembarde nous ouvrions tout grand nos yeux.
A cette époque, les parkings étaient gratuits, et trouver une place libre à moins de 50m. des portes n'était pas un exploit.
Donc Paul Berna, nous entraine dans cet univers passionnant, nous allons suivre pendant toute une de leur journée de travail, Mlle Adeline la "voix" d'Orly et son jeune assistant Raphael.
Et tout se gâte, nous sommes allêchés par une annonce terrifiante : le terroriste Mulo annonce qu'il va faire exploser une bombe dans l'aérogare vers 22h30 !
Les forces de police sont sur les dents, le commissaire Sinet bien connu est là et veille.
Tout se gâte disai-je, car nous sommes étourdis de pistes diverses et plus farfelues les unes que les autres.
Une bombe qui apparait et disparait à souhait, un poisson d'or, un papa kidnappé, une fausse barbe, une fillette perdue, le roi des trois moutons, le roi de Koukouba X, le mystérieux vieux monsieur Glock, une source d' énergie nouvelle et inépuisable.
On a le tournis pendant toute la lecture, on ne comprend plus très bien qui est qui et qui fait quoi ?
Toute cette agitation pour au final découvrir que tout cela n'est qu'une gigantesque farce orchestrée par des publicitaires inventifs, mais peu crédibles.
Et au final, notre cher commissaire Sinet qui se fait entourlouper et à qui l'on promet un rapport peu flatteur !
Il y a malgrès tout un léger reportage sur la vie des coulisses de l'aéroport, mais peu fouillé, on y apprend pas grand chose tout compte fait.
Bref, je n'ai pas du tout mordu, ni apprécié.
Spéléo