michel chez les trotteurs

je viens de lire "Michel chez les trotteurs", il a ete ecrit en 1981, je crois, c'est la troisieme fois que je le lis, et cette fois ci ,j'ai suivi les aventures, avec google, de Crest a Bastelica (Corse),
on parle meme a la fin du livre, de la statue de Sampierro Corso, qui a liberé la corse du joug genois, on voit des photos sur google.
C 'est incroyable, mais en meme temps j' apprends des choses interressantes, sur le monde des eleveurs de trotteurs.
J'ai adoré cette histoire qui mets cette fois ci Mlchel, Arthur et Edith, la fille de Mr Chauray, sur le devant de la scene, Daniel etant resté bien malgré lui a Crest
Je ne suis pas une specialiste comme Vulchain dans la façon dont s'est ecrit, mais j'ai aimé cette histoire, ( en fait, je les aime toutes).
Et vous qu'en pensez vous ?

Haaannnn je ne le connais pas ce titre !




Il a quel numéro ?

Tu en as de la chance !

Je sais qu'il a ete ecrit en 1981,

mais question idiote, je ne sais pas ou sont ecrit les numeros, si quelqu'un peut me renseigner?

Les numéros des B.V vont de 1958 à 1971 donc pour michel et les trotteurs plus de numéros dur le dos, si tu consultes le site de François Lebrun qui est en lien sur le forum tu découvriras les 467 titres numérotés ainsi que la couverture de chacun des livres et tu pourras voir au n°200

merci pour le renseignement, quand a elsa, j'ai regardé sur les bibliotheques vertes de ebay, pour l'instant elle n'y est pas.

Effectivement, la numérotation en "série continue" des "Bibliothèque Verte" par Hachette s'est arrêtée en 1971. Tous les livres publiés après n'avaient plus de n° au bas de la tranche (pourquoi ont-ils arrêté ? Mystère... François ou Dakota en sauront plus, peut-être...).
C'est d'ailleurs un indice de "l'ancienneté" du livre que vous trouvez dans un vide-grenier ou chez un brocanteur.
N° sur la tranche --> presque 40 ans, ou plus.
Pas de numéro --> nettement moins "collector"...
Il y également d'autres indices : la présence - ou pas - de la "bande jaune" en haut de la page de couverture, la mention portée en "dépôt légal" ou en "date d'impression" dans les dernières pages du livre ou au dos de la couverture, l'emplacement du "petit dessin" sur la "tranche" (au milieu - ancien - ou en haut - plus récent), la présence - ou non - de "fines stries blanches" sur la tranche, etc...
C'est ça la "bibliophilie" : un ensemble de petits détails un peu ridicules... Mais du même style que ceux qui permettent finalement à Hercule Poirot ou aux stars de NCIS de trouver la clé de l'énigme...
En ce qui concerne "Michel chez les trotteurs", il a été rédigé par Georges Bayard et publié par Hachette au 1er trimestre 1981. Il n'y a donc pas de "numéro BV sur la tranche".
Mais dans l'intégralité de la série "Michel" - qui comporte 39 titres - il est, chronologiquement, le 34ème.
A mon avis, ce n'est pas le meilleur des 39. Mais il est respectable.
Et on y voit bien que G.B. cherchait toujours à faire un peu oeuvre de "pédagogue".
Le sujet lui avait été inspiré par un fait réel de vol de cheval chez un éleveur qu'il connaissait dans la Drôme. Et il en a tiré un scenario avec, comme d'hab', des "notations réelles et instructives" (le stud-book, les "chevillards", etc...).
A l'époque il avait aussi découvert depuis peu et apprécié (et comment pourrait-on faire autrement !!) la Corse. D'où les péripéties dans l'île...
Le fait principal de ce titre (tjrs à mon avis seulement, bien sûr...) c'est l'éviction totale du pauvre Daniel... Comme les péripéties principales débutent la nuit (alors que, bien sûr, lui, il dort, et profondément !) il rate toute la suite. Qui laisse le beau rôle à Michel (eh ! oh ! normal ! c'est lui le héros !) et à Arthur.
De n°2 qu'il était jusqu'alors, Daniel glisse désormais à simple comparse... Alors qu'Arthur se trouve promu en "vrai second" du héros... C'est que ce personnage était un hommage de G.B. à son propre père, mécanicien, et qu'il lui a finalement donné, dans la fin de son "oeuvre", une place plus importante.
Bon, j'arrête de faire mon intéressant...
Bonnes Fêtes à tout un chacun !

Surtout n'arrêtez pas! Je trouve que ces détails sont intéressants comme tout. Please keep going...

mina a écrit:

Surtout n'arrêtez pas! Je trouve que ces détails sont intéressants comme tout. Please keep going...

Tout comme Mina, c'est super intéressant à lire, surtout n'arrêtez pas Vulcain !!

Oui, pile poil le genre de détails qui rendent les lectures encore plus croustillantes (à supposer que cela soit possible).

Ça y est ! Je l'ai terminé !
Une bonne aventure qui, je trouve, recèle une caractéristique peu commune dans les Michel : se dérouler dans plusieurs endroits, une aventure "itinérante" (il faudra que je compte pour savoir combien de Michel sont "itinérants", là tout de suite j'en vois deux, La falaise mystérieuse et Fait un rallye. Pour Les routiers ça ne me semble pas pareil).
L'amorce (le chien qui donne l'alarme pendant la nuit) me semble voisine de Poursuit des ombres !  
Comme le soulignait Vulchain, Daniel n'est là que pour la forme ... Dommage ! (car j'aime bien le trio). Mais bon ! Georges Bayard essayait probablement de varier les plaisirs (ce qui pour un 34e titre ne me semble pas si aisé, loin de là !). Dans Les routiers ou Maître à bord, Michel faisait tout tout seul. Là non ! Arthur et Édith (pour sa seule participation j'imagine) aident le héros (Arthur a même la charge de devoir conduire une voiture !) Pour savoir si le rôle de Daniel sera durablement raccourci, il me faudra lire les 5 dernières histoires...
Parmi le peu de souvenirs que j'avais de la série, je me rappelais qu'une partie d'une histoire se déroulait en Corse. C'est donc celle-ci. 
Cette fois-ci le trio ne se retrouve pas (comme souvent) chez un membre (en général plutôt éloigné !) de la famille de l'un ou de l'autre. Non ! Cette fois-ci, les trois amis avaient décidé de travailler ! Ils se retrouvent donc chez des étrangers à leurs familles.
Tout comme dans l'aventure précédente, les méchants sont plutôt "méchants pour de vrai". Le genre "dangereux professionnels" auxquels il vaut mieux ne pas avoir à faire !
Une nouveauté au niveau des dessins : à partir de cette aventure, Philippe Daure a dessiné 4 dessins NetB pleine page, en plus des 4 traditionnellement en couleur (je parle de la BV).