Saint-Marcoux - la Guitare andalouse

Bon, je viens de le relire et suis très déçue: ce n'est certes pas l"un des meilleurs de cet auteur.

L'intrigue est mince, assez invraisembable, et pas passionnante. L'irruption obligatoire des "méchants" (un vieux satimbanque, puis des gitans, malhonnêtes et jaloux. Bon, Saint-Marcoux indique bien qu'il ne faut pas généraliser, et dit ailleurs des choses très positives sur les gitans, leur culture, leur caractère sauvage, même si assez convenues) est ici parfaitement inutile, et les personnages sont très stéréotypés.

Seule émerge du lot l'héroine, Luz, campée avec sensibilité. En revanche, même si les notations culturelles abondent comme d'habitude (rois maures,  Alhambra, légendes etc.), et qu'on sent que S-M s'est bien documentée, cette Andalousie qui sert de fond à une sorte de road-movie assez bâclé est beaucoup moins incarnée que les îles ou les régions traversées par les héroines des autres romans de l'auteur: ici, ça reste tout de même une Espagne un peu de carte postale, et hélas, on n'échappe pas  aux clichés..

Merci Cuauhtli pour ton commentaire ! ce titre ne m'avait pas particulièrement marquée non plus dans l’œuvre de Saint-Marcoux... il me semble me souvenir d'un livre plutôt fade... dans le genre "Espagne éternelle" j'ai préféré la mini-série Le Ruisseau des Anges et Jeune-Pepita de Martha Sandwall-Bergström (même si elle n'arrive pas à la cheville d'une certaine "Gulla" du même auteur !
J'ai finalement dû renoncer à relire Le Secret de Pierres-Noires aux trop petits caractères, inadaptés à l'état actuel de ma vue... j'ai en revanche commencé la relecture de Mon village au bord du ciel, ce n'est pas du tout désagréable mais assez... surréaliste... j'en dirai plus en fin de semaine prochaine après quelques jours sans PC mais avec embruns !
pour rester dans les - bons - clichés !