Sauvez les librairies

Après VIRGIN, c'est au tour du réseau CHAPITRE (2e distributeur de livres en France) de menacer de fermer ses librairies.

Ce sont 57 librairies traditionnelles de cœur de ville et HISTORIQUES comme ARTHAUD (Grenoble), FLAMMARION (Lyon) et PRIVAT (Toulouse).

Pour le LIVRE, LES LIBRAIRIES, LA CULTURE et LES EMPLOIS, je vous invite à signer la pétition, soutenir et faire circuler l'information.

Vos soutiens et témoignages sont les bienvenus. Rejoignez les écrivains qui nous soutiennent :

- Henri Loevenbruck et la Ligue de l'Imaginaire
- Siri Hutsvedt
- Numa Sadoul
- Eric Tasset

Pétition:

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/monsieur-le-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-sauvons-la-librairie-papeterie-arthaud



facebook : https://www.facebook.com/pages/Sauvez-Arthaud-Grenoble/354584404642065


le blog : http://sauvezarthaud.blogspot.fr
Merci

Le réseau Chapitre a racheté une librairie locale sur Laval il y a quelques années. La qualité de service que nous avions a sensiblement diminuée ! Pour le rayon jeunesse, les deux employés qui étaient de bon conseil sont partis pour créer leur propre librairie (spécialisée en livres jeunesse et en jeux de société), Jeux Bouquine où la qualité d'accueil est superbe !
Sauvons les vraies librairies !!!

Je suis de tout coeur avec toi Corso.
Je me demande si tout çà ne cahce pas en fait une consolidation, comme l'on dit en termes boursiers.
A savoir, on ferme et on vend les immeubles, vu ce que tu dis, se sont de beaux immeubles en plein centre villes, quelle belle vente celà va faire....
On vire les employés, (plus de salaires à payer), on revend les livres (encore un peu de fraiche) et on vend les immeubles, cerise sur le gateau!!!!
Tout çelà pour le plus grand bénéfice des actionnaires.
Et après il ne nous restera que les vides greniers, et la vente sur Internet.
Misère !
Spéléo

Je suis à 120% avec vous pour garder ces merveilleux endroits de bonheur que sont les librairies. Quel plaisir de déambuler entre les rayons, de tourner et retourner les livres et finalement de repartir avec des provisions pour nos moments d'évasions.
Quel bonheur d'échanger avec le libraire ou un client sur tel ou tel ouvrage, sur tel ou tel auteur, .....
Par contre les librairies sont très très rarement propriétaires de leurs murs mais sont assez souvent obligés au mieux de déménager au pire de fermer quand le propriétaire foncier décide d'augmenter le loyer de façon stratosphérique.
Moins de clients + faible marges + augmentation des charges = désert culturel.

Signé! au soutien des salariés, des éditeurs, des écrivains, et bien sûr des libraires indépendants.

Un article sur ce sujet dans le Marianne d'aujourd'hui.

Signé et mis sur mon FB pour que mes contacts le fassent aussi

Signé aussi sur facebook,

Merci aux signataires!
Si vous trouvez dans articles dans la presse PAPIER locale et nationale, nous sommes preneurs (par mail).

Signé aussi bien évidemment.

C'est fait

j'ai signé, bien sûr ce cas est tout à fait intolérable et nous touche énormément ! n'empêche que je me pose quelques questions sur la vraie aide à long terme qu'on peut apporter aux libraires... et là-dessus en fait je voudrais bien qu'on me réconforte en me contredisant.
Comment les aider vraiment sinon en leur achetant beaucoup de livres ? et combien de lecteurs même passionnés peuvent aujourd'hui acheter beaucoup de livres à 20 euros ou plus ?

Pour moi la lecture tient une part indicible dans ma vie mais mon budget lecture se compose essentiellement de livres de poche ( et heureusement qu'il y a les livres de poche, et aussi les bibliothèques) d'achats en brocante et chez Emmaüs... et bien sûr de quelques coups de cœur irrépressibles.... je ne compte pas les cadeaux, presque exclusivement des livres, à la famille et aux amis. Tout ceci, y compris les poche, et les commandes sauf livres épuisés, dans ma chère librairie- papeterie- presse qui se démène pour les obtenir - et de plus ne va pas bénéficier du prochain plan d'aide gouvernemental alors qu'elle met vraiment du lien social - et culturel! - dans un petit centre-ville où l'on ne trouve plus que banques et assurance...
( j'aime aussi beaucoup les "vraies" librairies mais elles sont trop éloignées pour les fréquenter souvent !)

Tout ceci pour dire que malgré toute ma bonne volonté et des achats souvent déraisonnables - et bien sûr je suis loin d'être la seule! - je ne rapporte pas une fortune à ma libraire, et je pense que là aussi malheureusement nous sommes nombreux dans ce cas... est-ce un peu le même problème que pour les CD et dans un autre domaine les voitures neuves ? et alors quelle est la solution autre qu'économique ? je n'en sais rien... mais hélas les livres sont seulement le pain de l'esprit... et l'une de nos raisons de vivre bien sûr mais voilà...

mais quand même

Lire m'est tout simplement indispensable !
Je lis dans la journée, le soir, la nuit, tous les jours. Je relis encore plus que je ne lis !
3 à 4 livres par semaine !
Je ne suis pas allé chez un libraire depuis... des années !
Trop cher, beaucoup trop cher !
90% de mes livres proviennent d’Emmaüs, de vides greniers, de trocantes...
Jeune, je passais des heures dans les librairies...
Je veux sauver les librairies... pour ceux qui veulent et peuvent y aller !
Mais pour moi, le livre neuf sur Internet est encore trop cher !
Bref, sauf coup de folie, je n'achète pas de livres neufs !

Voici une création pour soutenir l'engagement des libraires menacés de licenciement. Vous pouvez l'affichez sur vos blogs, page facebook, twitter, par mail...

En petit:




ou en grand:





Je vous invite à découvrir le travail de l'artiste Clémentine Mélois:

https://www.facebook.com/pages/Cl%C3%A9mentine-M%C3%A9lois/618737118143683

Sur ce sujet, j’ai une confession à vous faire : j’achète l’essentiel de mes bouquins sur internet. Voilà, c’est dit !

Quand j'étais jeune (When I was young / So much younger than today...), il y avait à Bourges 4 librairies dans le centre-ville, sans compter les rayons livres de 3 grands magasins. Il n'y en a plus que deux (et la deuxième est minuscule, et les bouquins entassés). La FNAC s'est installée dans l'immeuble des Nouvelles Galeries. Ce doit être une des plus petites de France, et certains de ses rayons (au hasard, les livres d'Histoire) sont mal achalandés. Quant au personnel... J'ai quand même dû épeler "Mitterrand" à une jeune femme pour qu'elle vérifie sur son ordi la présence éventuelle d'un bouquin que je cherchais sur ce célèbre saxophoniste...

Bref. Quand j’étais jeune, donc, au siècle dernier, je passais pas mal de temps à explorer ces librairies, et mon peu d’argent de poche passait dans les livres. À l’époque, on découvrait les nouvelles parutions en les voyant en rayon. Je me souviens de l’émotion que me procurait la vue d’un nouveau John Irving, d’un nouveau Robert Merle… D’un nouveau Langelot !

De nos jours, avec internet, on connaît à l’avance les livres qui sont sur le point de sortir. Et pour certains auteurs, je suis tout simplement incapable d’attendre : il me faut le bouquin, même si ça veut dire que je vais ensuite manger des nouilles pendant quinze jours ! Il y a quelques années, j'allais le jour de la sortie dans une des deux librairies qui existent encore – et immanquablement, ils n'avaient pas mon bouquin, et il leur fallait dix jours pour le recevoir s'ils le commandaient. Et du coup, je finissais pas acheter mon livre sur amazon et il était là deux jours après.

Je suis donc un infâme destructeur des petits commerces. – et j’ai pourtant ressenti comme un deuil personnel la disparition de toutes les librairies où j’avais mes habitudes – à Bourges, à Tours (cette petite boutique, près du commissariat, tenue par deux vieilles dames adorables, chez qui j’achetais les Michel qui manquaient à ma collection), à Paris (Bentano’s, avenue de l’Opéra) – et même à Londres (la magnifique Murder One, dans Charing Cross Road, où on était accueilli par un mannequin grandeur nature représentant Sherlock Holmes…)

J'ai deux circonstances atténuantes : 1) comme la quasi-totalité des livres que j'achète neufs sont en anglais, je ne les aurais de toute façon jamais trouvés dans aucune librairie "normale". Il m'aurait fallu, comme je le faisais dans les années 90, "monter" à Paris, et visiter ma chère Brentano's, déjà citée. Et 2), les rares BDs que j'achète, je mets un point d'honneur à les acheter dans une librairie spécialisée qui existe depuis 35 ans, et qui a su rester à flot, en dépit de tout (notamment de l'implantation de la FNAC).

Pareil pour moi, quand j'étais plus jeune et surtout, n'avez pas les moyens limités que j'ai aujourd'hui, j'adorais aller dans les librairies de ma ville.
Depuis 1990, il y en a eu, 3 sur 5 librairies de fermées. Dans les grandes surfaces, je ne trouve pas, les livres cartonnés que j'aime,
reste les marchés aux puces, mais on trouve beaucoup plus d'habits que de livres.
Alors j'achète surtout sur "Ebay et le bon coin", ou je trouve facilement ce dont j'ai envie.

Vendredi 19 avril à midi : 16 660 signatures de soutien pour le librairie ARTHAUD. Exceptionnel en moins d'une semaine!



FRANCE BLEU ISERE et le MAIRE DE GRENOBLE MICHEL DESTOT chez ARTHAUD en direct:






Pour nous suivre:


https://twitter.com/Sauvez_Arthaud


https://www.facebook.com/pages/Sauvez-Arthaud-Grenoble/354584404642065?fref=ts



http://sauvezarthaud.blogspot.fr/


http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/monsieur-le-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-sauvons-la-librairie-papeterie-arthaud

Pétition signée.

Courage à Corso et ses collègues.

Merci, ami éditeur!

En une semaine, nous avons dépassé les 19 000 signatures de soutien.




Nous avons organisé un Harlem shake pour attirer les média sur nous. Succès public et média.

Reportage:

http://alpes.france3.fr/2013/04/20/un-harlem-shake-pour-sauver-la-librairie-arthaud-isere-238293.html

Vidéo 1:

https://www.youtube.com/watch?v=pkR-AT4rDmg

Vidéo 2:

https://www.dailymotion.com/video/xz68jz_sauvons-arthaud-harlem-shake-a-la-librairie-arthaud-grenoble-le-20-avril-2013_news?search_algo=2#.UXLewcpNFQU

FRANCIS HUSTER nous soutient:

https://www.dailymotion.com/video/xz4dwy_francis-huster-chez-arthaud_news?search_algo=2#.UXLfI8pNFQU

REPORTAGE LORS DU PRINTEMPS DU LIVRE DE GRENOBLE:

https://www.dailymotion.com/video/xz4s5q_notre-arthaud-a-nous_news?search_algo=2#.UXLfYMpNFQU

SOUTIEN DES ECRIVAINS DE POLAR:

http://la-ldi.com/?p=188

A quand des baux commerciaux adaptés aux commerçants, pour les protéger de la hausse de l'immobilier et des spéculateurs ?

Marre de voir que des banques, des assurances, des agences immobilières et des boutiques de téléphone en centre-ville.

Equinoxe a écrit:

Marre de voir que des banques, des assurances, des agences immobilières et des boutiques de téléphone en centre-ville.

Tu oublies les opticiens et les magasins de fringues et de chaussures! À moins que Bourges ne soit un cas particulier...

DCM a écrit:

Tu oublies les opticiens et les magasins de fringues et de chaussures!...

Exact.
Les librairies sont en queue de peloton pour les marges et les bénéfices, d'où leurs difficultés dès qu'une de leurs charges fixes augmente fortement.

Equinoxe a écrit:

Les librairies sont en queue de peloton pour les marges et les bénéfices, d'où leurs difficultés dès qu'une de leurs charges fixes augmente fortement.

Cela ne m'étonne guère : les prix du livre étaient relativement libres quand j'étais jeune. Or, cela fait désormais un paquet d'années qu'ils sont fixés par les éditeurs eux-mêmes, ce qui limite donc les possibilités de marge pour les distributeurs au bon vouloir des premiers. C'est-à-dire sans doute à pas grand-chose... A part pour les grosses centrales d'achats, qui sont les seules à avoir assez de poids pour négocier des prix plus intéressants. Mais je ne suis pas vraiment certain que ce soient bien les distributeurs qui en profitent.

Belle initiative !
signé également.

Moi non plus je ne peux pas acheter tous mes livres en neuf, mais les brocantes, Boulinier et autres boutiques de "recyclages" de livres permettent quand meme de survivre ^^

Affaire à suivre en tout cas, je fait tourner !

Le Figaro parle de la librairie de Corso ICI