Le marchand de coquillages : septembre 2013

Bonne lecture ou relecture !

Je trouve la couverture de ce famille hlm bien attrayante : l'ombre bleutée du mystérieux marchand projetée sur un gros coquillage, le tout en couleur de fond rouge vif. 

Mon avis sur l'histoire sous peu 

Je l'ai relu hier soir d'une traite ! 
Comme le dit Sree, l'écriture est fluide , ce n'est pas comme certaines aventures policières heurtées, confuses, un peu emmêlées...
C'est simple, clair, limpide !
Il y a l'amitié pour un homme, et l'amour pour un animal, le chien de cet homme.
Comme souvent, le thème de l'innocent accusé à tort !
Lieux et atmosphères sont parfaitement restitués...
Les falaises, la nuit, le vent, la pluie, la maison accueillante... 

Dans la foulée, hier sir, j'ai relu "Le cavalier de la mer".

Je viens de le finir également.   
Et pour rebondir sur ce que dit Serge, une phrase m'a marqué: p 77: "Un homme qui aime les bêtes ne peut pas être méchant". A quelques exceptions près, c'est très vrai.

J'ai bien aimé la description de l'arrivée nocturne dans la maison de vacances froide, humide, qui ne se réchauffera que le lendemain après qu'un bon feu ait flambé toute la nuit dans la cheminée. Cela me rappelle des bons souvenirs de vacances de Pâques! 

Et aussi le chapitre consacré à cette nuit dramatique au cours de laquelle les garçons vont sauver le vieux Pamphile d'une mort certaine, puis partir à la poursuite du yacht des bandits avec la vedette des Douanes! Sans compter la courageuse Bichette qui va seule dans la nuit avertir le gardien du phare du drame qui se joue. Du grand Blyton euh.. Bonzon!   

Pour ceux qui vivent loin des plages et ne savent pas ce que sont les coques de sable:
C'est un délicieux petit bivalve blanc, très arrondi (beaucoup plus que sur l'image du dos du livre), que l'on pêche à marée basse sur l'estran. C'est très simple: il suffit de piétiner sur place, ou de lisser la vase avec le pied ou le plat de la main, et on en trouve par poignées. Les enfants peuvent en rapporter des seaux entiers en moins d'une heure.
On rince dans un égouttoir pour faire partir le sable, et on fait cuire dans un peu d'eau de mer. Cela se mange directement en les servant à la louche du fait tout à l'assiette, ou encore, décortiquées dans une soupe, ou dans une plâtrée de pâtes, c'est très bon! Comme les coques ne se conservent pas et ne voyagent pas, c'est quasi obligatoirement un bon souvenir de vacances iodées!

@ Caribou : J'ai lu avec intérêt - et gourmandise ! - tes explications sur les coques de sable, tout végétarien que je suis ! Et, bien que vivant à deux pas de la plage, je n'ai jamais eu la chance d'apercevoir ces coques. Par contre, des crabes, j'en vois souvent, des tortues plus rarement, et encore faut-il s'armer de patience !

Les coques de sable





Par chez nous, on les pêche au râteau, ou avec un petit râteau court...
C'est aussi la façon de faire des pêcheurs à pied semi-professionnels.

A noter qu'aujourd'hui, on n'a le droit que de ramasser qu'une petite quantité pour sa consommation personnelle.

Très belles, ces photos, Serge !

Est-ce que toi aussi, tu habites tout près de la mer ?

fan_indien a écrit:

Très belles, ces photos, Serge !

Est-ce que toi aussi, tu habites tout près de la mer ?

Ben... Cherbourg est un port !   
Plein de plages en Cotentin, au nord, à l'est, à l'ouest !
Je suis à 2 km de la mer, disons 5 ou 6 pour une plage...
Beaucoup de gens pratiquent la pêche à pied lors des grandes marées.


Ce ne sont pas mes photos...  
Google est là !

Dans ce live il est question de Portbail et de Carteville...

Portbail exxiste bel et bien mais Carteville non... Pourquoi avoir inventé ce nom alors que Carteret est bien situé en bord de mer - avec une référence également au "chemin des douaniers" ? Je ne comprends pas trop pourquoi Bonzon a créé ce lieu... Mais ca n'a pas grand importance !

Sinon belle histoire, comme à l'accoutumée où un gars pauvre et laid est accusé à tord et pour qui tout s'arrange à la fin ! Une histoire assez proche d'une enquête des SIX COMPAGNONS, surtout pour le dénouement.

Oui, il y a même Barnerey et Carteville, en référence à Barneville et Carteret qui sont des communes alliées.

shamanixx a écrit:

Dans ce live il est question de Portbail et de Carteville...

Portbail exxiste bel et bien mais Carteville non... Pourquoi avoir inventé ce nom alors que Carteret est bien situé en bord de mer - avec une référence également au "chemin des douaniers" ? Je ne comprends pas trop pourquoi Bonzon a créé ce lieu... Mais ca n'a pas grand importance !

Voilà, c'est la question que je m'étais posé aussi, pourquoi avoir changé Carteret en Carteville et Barneville en Barneret, alors que le nom du village de Portbail, lui, avait été laissé tel quel, dans le livre. Simple fantaisie de la part de l'auteur ? ou quelque autre motif ? En tout cas, comme tu le dis, cela ne gâche en rien notre plaisir !

Citation :

shamanixx a écrit:
Sinon belle histoire, comme à l'accoutumée où un gars pauvre et laid est accusé à tord et pour qui tout s'arrange à la fin ! Une histoire assez proche d'une enquête des SIX COMPAGNONS, surtout pour le dénouement.

Je ne sais pas de quelle aventure des 6C tu parles pour le dénouement ; en revanche, la course-poursuite en pleine mer à bord d'une vedette des Douanes, (d'ailleurs évoquée plus haut par Caribou), m'a rappelé celle dans laquelle s'engagent les Compagnons dans Les 6C et le secret de la calanque. C'est sans doute à celui-ci que tu faisais allusion ?

C'est quand même bien transparent !

Je viens de relire avec plaisir cette histoire. Un excellent cru. Un rythme proche des aventurés des 6 compagnons. Quelques références à la société française de l époque : placement des enfants dans les fermes, l exode, la collaboration,...Les draps humides ont réveillé des souvenirs de vacances.