Léonce Bourliaguet

A la suite d'une lecture et d'un très juste commentaire par Tali de La dette d'Henri (BV), l'un des très bons livres de Léonce Bourliaguet, je voudrais évoquer brièvement cet écrivain qui a été instituteur, puis inspecteur d'école primaire, en milieu rural comme on ne disait pas alors, et c'est dans ce cadre, en particulier le Limousin, que se situeront beaucoup de ses livres. C'est un auteur qui a sans doute été trop prolifique, un peu comme René Guillot, et une bonne partie de sa production a sans doute très mal vieilli. Je suis loin d'avoir aimé tous ses livres mais certains ont été de purs bonheurs.

Je citerais par exemple La Villa des Grillons (BV) On tourne au village (Spirale), l'un de mes préférés Le Journal vert de Silette (IB) dont j'ai parlé par ailleurs je ne sais plus où - et illustré par Paul Durand ! - et aussi ses recueils de contes : Contes de mon père le jars (:- ) ( BR), Le Marchand de Nuages (Dauphine) En ce beau temps-là (Dauphine) etc...

Il a un ton inimitable avec de la tendresse, de l'ironie, de la fantaisie jamais gratuite mais pleine de malice et d'humanité. Je vais essayer de trouver de petites citations...

Ses contes me font parfois penser aux merveilleux Contes à l'enfant né coiffé de Béatrix Beck avec le même humour et les mêmes dénouements souvent non convenus. En revanche la plupart des livres de lui que j'ai lus et aimés s'inscrivent nettement dans un cadre "campagnard" et peut-être faut-il avoir passé son enfance dans un petit village pour en goûter toute la saveur ? j'espère que non, que son talent dépasse ces clivages (mot pas du tout bourliaguettien) et ravira aussi bien les lecteurs des villes que ceux des champs !

De Léonce Bourliaguet, j'ai abeaucoup aimé, "On tourne au village" (1962), avec les illustrations de René Péron. Beaucoup d'humour et une fin complètement inattendue.

Le résumé : "Par une belle soirée de printemps, le club des Courants-d'air - c'est ainsi que le village de Roquépine a surnommé sa turbulente jeunesse - a réuni son état-major. A l'ordre du jour: lecture d'une lettre adressée à Quionquion, le chef de la bande. Un jeune collégien parisien, qui vient souvent passer ses vacances à Roquépine, annonce qu'il arrivera, l'été prochain, avec une caméra. Il compte sur la collaboration des Courants-d'Air pour réaliser un grand film !...
Mieux qu'un roman, ce livre est l'inénarrable chronique d'un petit village de France."

Bonjour,



J'ai posté une réponse dans mes trouvailles avant de venir fureter par ici....



Très bonne analyse Mouette! Ce que j'apprécie beaucoup c'est son humour qui n'est jamais méchant mais, comme tu le dis si bien ,plein de malice et de finesse ainsi que la poésie de son écriture qui reste quand même très forte.



Le site que j'ai trouvé sur lui mérite que l'on s'y intéresse de plus près...encore un de nos "précieux" instituteurs!



Je précise que mon exemplaire de "La villa des grillons" est illustré par Albert Chazelle.

Il est aussi inscrit: cours complémentaire et sixième....cela paraît assez relevé pour des enfants de cet age....dans l'attente de vos avis....



P.S : j'apprécie aussi ses proverbes : " L'expérience, c'est de la dorure au commencement et de la rouille à la fin" , il y en a plein du même type.

Bonjour,

Et bien moi je connais cet auteur depuis peu... mais j'entend parler d'au moins une de ses oeuvres depuis des années : "les fléaux du vervelu" ! C'était un livre que mon père a eu en prix à l'école, que j'avais toujours eu du mal a attaquer (vous savez, quand on vous rebat les oreilles qu'un livre est génial on a parfois du mal à le lire ...) et j'ai découvert un univers d'animaux exclusivement, qui vivent autour d'une mare et à qui il arrive des péripéties. C'est très champêtre,avec plein de détails sur les petites bêtes mais un peu dur à lire à mon sens pour les enfants de maintenant ! Depuis j'ai lu aussi "les mystères du vervelu", qui en fait est le premier de la série...

A part ça, je ne connais pas son oeuvre, mais je ne crois pas que je vais le trouver à la bibliothèque municipale !

Quand j'avais acheté Les mystères du Vervelu de L Bourliaguet , je l'avais rangé dans ma collection de manuels scolaires sans le lire. Voilà qui est chose faite.Je ne suis pas persuadée que ce soit un livre pour enfants. Cela me parait trop dense ,trop plein de références diverses ,de clins d'oeil humoristiques pas toujours compréhensibles pour des petits.
Les mystères du Vervelu c'est farfelu , foisonnant. C'est Microcosmos entre le moulin la mare et la rivière. Des foules de petites énigmes se posent aux animaux habitants des lieux et c'est un petit troglodyte qui les résout (mais c'est toujours sa femelle troglo qui le met sur la piste tout en restant modestement dans l'ombre)
On y croise une poule qui a couvé des canards et qui perd son compte dès qu'ils sont sur l'eau avec leur reflet , un cochon à la jambe de bois, un meunier ivre mort qui dans une crise d'angoisse canarde à tout va . Il y a aussi un choucas numismate ,un héron anglophone qui traite une pie de "son of bitch"(mais curieusement il n'y a pas de traduction en bas de page)
Des petits drames se jouent et toujours le troglodyte détective trouve la solution.
C'est un récit d'une imagination débridée ,plein d'humour, d'ironie et de poésie aussi Le vocabulaire est riche d'inventions et de bonheurs de langage.

Bref une grande découverte! et dire que ce livre dormait depuis des mois dans ma bibliothèque. Merci Mouette grâce à toi je découvre cet auteur!

J'aime bien l'illustration ,

Merci Oldpuck ! mais c'est surtout grâce à Tali et à ses commentaires sur La Dette d'Henri que j'ai eu envie de partager mon goût pour ce bon Léonce (quand j'étais enfant, et à l'inverse d'Enid, je croyais que c'était un prénom féminin). Je suis vraiment enchantée que le livre t'ait plu, et tu en parles d'une façon qui met l'eau à la bouche, de plus avec un vocabulaire approprié ! et là on revient à la comptine, vous vous souvenez, où chacun demande quelque chose à l'autre qui souhaite autre chose en échange, et pour finir on revient au début et la chèvre veut bien sortir du chou... c'est peut-être d'une très obscure clarté, mais j'y pense car je viens de retrouver Les Mystères du Vervelu que je n'avais pas lu depuis belle lurette et ton analyse me donne grande envie de le relire ! on peut aussi appeler ça la magie du forum...

"Je ne suis pas persuadée que ce soit un livre pour enfants. Cela me parait trop dense ,trop plein de références diverses ,de clins d'oeil humoristiques pas toujours compréhensibles pour des petits." (oldpuck).



Voilà c'est exactement ce que je pensais mais quels délices pour les plus grands!

Mais rendons à César ce qui est à César....c'est le commentaire de Mouette qui m'a donné envie de lire ce livre que je venais de dénicher....je ne me rappelais plus du tout de l'auteur et pourtant j'avais lu "Le journal de Silette".

Je viens de finir "4 du cours moyen" de Léonce Bourliaguet et je confirme mon coup de coeur pour cet auteur.
ce livre narre ,en chapitres indépendants les uns des autres, les aventures de 4 copains inséparables sous l'oeil bienveillant et malicieux de leur vieil instituteur au coeur de la campagne limousine. Pas de grandes aventures mais les petits riens de la vie narrés avec beaucoup d'humour, de verve et de tendresse . Un régal!

Un peu dans le sens de Delerm à moins que ce soit le contraire....Je confirme un vrai régal assaisonné à la sauce de l'humour.



Je viens de finir "La villa des grillons et j'entame "Le moulin de Catuclade", une série de nouvelles", toujours en vieille BV toilée.

Certaines descriptions me laissent bouche bée : " Le moulin était si enveloppé d'arbres que nous ne le vîmes qu'au moment de donner du nez dessus. Une vieille bâtisse lugubre, aux ouvertures rares, étroites et grillagées; des murs de schiste tapissés d'énormes toiles d'araignées qui étaient des filets, un toit de tuiles plates, moussues, gondolé et posé comme un chapeau clabaud. Il ouvrait une grande gueule noire pour avaler une écluse couleur d'encre et lâchait sa fumée comme une respiration bleue."

Pour décrire la fontaine des Papelons: "L'eau était d'une transparence d'âme d'enfant, fraîche comme au lever du jour. Des hygromètres, plus simplement appelés "chèvres", glissaient prestement à la surface, par de longs élans rectilignes ou roidement brisés en zigzags prudents; et l'ombre de leurs pattes, dans le soleil, projetait sur le fond de la source des espèces de petites feuilles de trèfle frémissantes. Des dytiques montaient prendre à la surface une bulle d'air dans la besace de leurs élytres et replongeaient verticalement, pareils à des amandes pourvues de pattes-pagaies....".

Quel don d'observation ! Une écriture peinture et musique et en plus je cours vers mondictionnaire vérifier si les mots sont conformes à ma vision.

Chapeau bas Monsieur l'Instituteur!

Et c'est en BV.....

Bonjour à tous,

Je viens de finir "Ce beau temps-là" de Léonce Bourliaguet, R&O Dauphine 115 (1962), et c'est une vraie bonne surprise littéraire!



Du coup j'ai fait une recherche sur le forum et je tombe sur ce fil de Mouette qui lui est dédié.
Je ne peux que souscrire à tout ce qui a été dit: Poésie, imagination, humour, maîtrise de la langue, culture, écriture imagée et musicale, tout est vrai!

Ce livre se lit comme un recueil de contes: le genre narratif utilisé est celui d'un grand-père, ancien inspecteur académique en milieu rural, qui raconte ses souvenirs à son petit fils et à un de ses amis. Le thème en est "en ce beau temps là", et l'on voit défiler tous les anciens métiers de village de la première moitié du 20ème siècle: allumeur de réverbère, cantonnier, scieur de long, facteur à pied, meunier, etc..
Chaque chapitre traite d'un ou deux métiers, et les descriptions hautes en couleurs et savoureuses des personnages sont souvent illustrées par un petit conte, toujours dans un français poétique, imagé, et imaginatif.

Il n'y a pas loin entre Léonce Bourliaguet et Alphonse Daudet... moins que du Limousin à la Provence!

Pour le plaisir, je vous recopie l'un de ces contes, celui du meunier du moulin de Chant-d'Oiseau. Ce n'est pas le plus poétique, mais je le trouve amusant; et puis il plaira aux soiffards: Il doit bien y en avoir quelques uns parmi nous, que diable!

Le meunier de ce Chant-d'Oiseau, comme pour proclamer qu'il était le plus pauvre farinier du Limousin, se nommait Besoigne.
Il eût pourtant été content de son sort si sa femme ne lui avait défendu de boire du vin.

"C'est du poison", avait-elle décrété une bonne fois pour toutes, et, blanc ou rouge, il n'en était plus entré dans le moulin.

Une mauvaise meunière? Point!... Elle agissait ainsi par souci de la santé de son homme.
Pour le consoler du vin défendu, elle lui faisait des infusions: bourrache, tilleul, camomille, toutes les plantes de la Saint-Jean y contribuaient.
Ces breuvages n'empêchaient pas le nez du pauvre Besoigne de blèmir de plus en plus.

- Il me vient de la chair de poisson à force d'eau bouillie, dit-il un jour.
- Je le croirai, répondit la meunière, quand je te verrai des écailles sur les joues.
-Pourtant, reprit le meunier, je me suis aperçu que je comprenais maintenant le langage des poissons..., et ça m'a même permis d'apprendre du barbeau une bien triste nouvelle.
- Ah! le barbeau t'a parlé? Et que t'a-t-il dit?
- Il m'a dit qu'il allait bientôt venir de notre côté LA BÊTE QUI BOIT LES RIVIÈRES.

La meunière, effrayée, fit un peu de salive neuve et reprit:
- LA BÊTE QUI... Et comment est-elle, cette bête?
- Le barbeau ne me l'a pas dit.
- Nigaud! il fallait le lui demander, ou à un autre poisson de l'écluse.
- Bon! j'y retournerai, dit le meunier qui ne refusait jamais rien à sa femme.

Les jours suivants -c'était devenu leur grande affaire- Besoigne fit des relations exactes et répétées de ce que lui apprenaient les poissons de l'écluse.
Brochets, goujons, carpes, tanches, perches, chevesnes étaient d'accord pour affirmer que LA BÊTE QUI BOIT LES RIVIÈRES n'y regardait pas de si près: "Tout disparaît dans sa gorge; elle avale l'eau, les cailloux, les poissons, les ponts, les moulins et les meuniers", disaient-ils.
-Et les meunières? demanda celle de Chant-d'Oiseau.
-Les meunières aussi, ce sont ses plus friands morceaux!
- Miséricorde!... Mais leur as-tu demandé, à tes poissons, comment on pourrait tuer cette bête?
- Je n'y ai pas pensé.
- Reviens-y, grand nigaud!

Besoigne n'y manqua pas.
Il y alla, revint et dit:
- Les poissons m'assurent que si j'attaque la Bête, tu y gagneras toujours quelque chose. Si je la tue, tu seras débarrassée d'elle; et, si elle me tue, tu seras débarrassée de moi.

La meunière se mit à pleurer.
- Toutefois, reprit le meunier, les poissons m'ont appris qu'il y a un moyen de tuer la bête à coup sûr: avant de l'attaquer, il faut lui brouiller les idées en lui faisant boire un liquide entêtant qu'on mélange à l'eau de la rivière. Donc, femme, prépare une grande marmite de bonne tisane.
- Je n'y ai pas confiance, dit la meunière. Il vaudrait mieux, quand on verra la Bête commencer à boire notre rivière, y jeter une barrique de vin, qui est du poison.

Le meunier ne fit aucune difficulté pour reconnaître que c'était là une idée admirable; et c'est ainsi qu'en provision de guerre, une barrique de bon vin entra dans le moulin de Chant-d'Oiseau. C'était à Pâques. Passèrent avril, mai, juin, amenant l'été, de la chaleur, de la sécheresse, le ruisseau roulant une eau maigre, et aucune nouvelle de la Bête.

A la fin, la meunière demanda:
-Qu'en disent tes poissons, Besoigne?
- Qu'elle rôde quelque part, ils ne savent pas où.
- Et d'où vient, meunier, que ton nez rougit?
- C'est une année de tomate, ma mie... Mais le tien, meunière, mûrit aussi?
- C'est une année de coquelicots, ma croûte.

Coquelicots ou tomates, le plus clair était qu'ils n'avaient plus peur de la Bête, se moquaient de ce que disaient les poissons, vivaient maintenant en bonne intelligence et étaient toujours gais.

Ils comprirent pourquoi, le jour où ils se surprirent dans la cave à tâtonner devant la barrique:; l'un et l'autre y avaient percé de petits douzils, et, de temps en temps, y venaient boire en cachette un gobelet de vin frais.
Il n'y avait plus d'eau, n'est-ce pas? Le soleil léonin, le grand ciel pâle de chaleur, les nuits étouffantes, la terre sèche, le vent altéré, bref l'ardente BÊTE DE L’ÉTÉ, qui boit les rivières, avait bu aussi la leur et tari leur puits.

-Vieille, dit le meunier, c'est pas un poison, le vin.
- Si, vieux, répondit la meunière, mais c'est du bon poison.
- Notre barrique sonne creux, ma femme.
- Mon homme, faudra en aller querre une autre.
- A la tienne, vieille sardine!
- A la tienne, vieux hareng!

Ils trinquèrent amiteusement, vécurent heureux de longues années encore, et beaucoup de carafons de vin frais les consolèrent de n'avoir point d'enfants.

Très contente que tu apprécies......Il est une de mes meilleures découvertes: j'aime tout particulièrement son style et son humour!

A acheter sans hésiter!

tali a écrit:

Très contente que tu apprécies......Il est une de mes meilleures découvertes: j'aime tout particulièrement son style et son humour!

A acheter sans hésiter!

Merci Tali, as tu encore l'adresse du site sur L. Bourliaguet dont tu fais mention plus haut?

Je ne connaissais pas, mais le style est très bon, et c'est très agréable à lire.
Pas mal ces petits contes pleins de moral !
Sur ce, allons déboucher une bouteille a la santé du meunier!

Caribou,

http://www.leonce-bourliaguet.com

Mes liens ne marchent jamais mais je pense que tu te débrouilleras: il y a une biographie et une bibliographie intéressantes, des proverbes pour le moins décapants et plein d'autres choses.....

Bonne lecture.

tali a écrit:

Caribou,

http://www.leonce-bourliaguet.com

Mes liens ne marchent jamais mais je pense que tu te débrouilleras: il y a une biographie et une bibliographie intéressantes, des proverbes pour le moins décapants et plein d'autres choses.....

Bonne lecture.

Merci, ça marche très bien, au contraire , et j'ai déjà pu lire la biographie très bien écrite, j'imagine, par sa fille.
Amusant, l'association "le amis de Léonce Bourliaguet" a eu comme membres fondateurs, entre autres, Raymond Bussières et Annette Poivre, un couple d'acteurs que j'aimais bien voir dans les films comiques français des années 50-60

C'est vrai qu'il y a de bons proverbes sur son site :

On entre dans un Parti comme la sardine dans une boîte, en renonçant à sa tête, trop content d’avoir encore sa queue.

Les jeunes ont la sottise de dilapider ce que les vieux ont eu la sottise d’économiser.

Quand bâille un chat s’envole une âme de souris.

Je ne connais pas, mais je trouve l'histoire très amusante ,
Un bon verre de vin du meunier remontrait l'émoticone,

Parmi les livres qui ont marqué mon enfance, il y avait celui-ci:

"Le marchand de nuages" de léonce Bourliaguet.

C'est un merveilleux recueil de contes poétiques, féériques et plein d'ironie qui a longtemps été sur ma table de nuit et auquel je jetais régulièrement un coup d'oeil.
A l'époque je ne savais pas grand chose sur son auteur. J'en ai appris un peu plus grâce à cet excellent site qui lui est consacré:
http://www.leonce-bourliaguet.com/index.htm
On peut y lire quelques contes qui, si vous n'avez jamais lu ce fantastique conteur, vous donneront une idée de son grand talent.
On n'y retrouve pas hélas mon conte préféré, qui s'appelait je crois "Le soleil est carré": l'histoire d'une bande de poules élevées dans une cave d'où la lumière du jour ne leur parvenait qu'au travers d'une lucarne carrée. Elles philosophent sur la forme du soleil et une d'elles part à l'aventure pour en avoir le coeur net...
Une sorte de mythe de la caverne, en quelques sortes.

J'avais envie de vous parler de ce livre.
D'autres connaissent ? Ou d'autres ouvrages de cet auteur qui fut un temps instituteur et a beaucoup écrit pour la jeunesse.

Effectivement, ce livre a l'air pas mal du tout. L'illustrateur semble d'ailleurs le même que pour "On tourne au village"

Il y a aussi un sujet Léonce Bourliaguet sur le forum "tous-les-auteurs-pour-enfants".

https://livres-d-enfants.1fr1.net/t2605-leonce-bourliaguet

Merci Delan pour ta présentation Tu rejoins le club des Bourliaguetophiles.
Je rajoute le marchand de nuages sur ma liste de livres à trouver et à lire...

Oui, je viens de parcourir le sujet qui lui est consacré.
C'est une amusante coïncidence que le sujet ait été débattu hier encore.
Un administrateur peut sans doute déplacer ces messages dans le même sujet pour ne pas faire double emploi.

C'est fait, j'ai déplacé les messages

Ah, Caribou, en ce qui me concerne tu prêches une convertie ! j'aime beaucoup et depuis longtemps Léonce Bourliaguet dans toutes ses œuvres... en particulier ses contes, je n'ai rien à ajouter à ton excellent commentaire ni à celui de Delan auquel je souscris complètement ( Le Marchand de Nuages est peut-être mon recueil préféré, il y a une ironie très savoureuse et comment dire, plus "adulte"? je l'ai même fait lire à mon mari, ce qui est tout de même assez rare pour des livres d'enfant, et ça lui a beaucoup plu !). Mais j'ai aussi une grande tendresse pour En ce beau temps-là et ce pépé et ces personnages pleins de "grain" et d'humanité...
Il y a aussi Les Contes de mon père le Jars ( le clin d’œil, déjà...) en BR, hélas mystérieusement disparu lui aussi de mes étagères, un régal là aussi... et la petite série du "Vervelu" un ruisseau sur les bords duquel un troglodyte mignon (tout petit passereau) se fait détective pour résoudre les énigmes et problèmes de ses voisins animaux - en réalité c'est Dame Troglo qui trouve tout, mais chut... - nous avions eu à ce sujet, et à propos de Bourliaguet en général, des échanges passionnants en particulier avec Oldpuck, mais où est-ce ? je chercherai plus tard !
Ses romans isolés (désolée je n'aime pas le terme one shot !) sont aussi très attachants, surtout à mon avis Le Journal vert de Silette (IB) une analyse très fine et bien enlevée de l'ouverture au monde d'une adolescente jusque là heureuse mais très isolée.

de quoi assouvir nos vices... greniers !

mouette a écrit:

- nous avions eu à ce sujet, et à propos de Bourliaguet en général, des échanges passionnants en particulier avec Oldpuck, mais où est-ce ? je chercherai plus tard !

..c'est juste un peu plus haut dans le fil, Mouette, nous sommes sur ton sujet!

PS chouette! je suis passé Papote d'or. Je dédie ce post promotionnel à Léonce Bourliaguet.