Rappel du premier message :A la suite d'une lecture et d'un très juste commentaire par Tali de
La dette d'Henri (BV), l'un des très bons livres de Léonce Bourliaguet, je voudrais évoquer brièvement cet écrivain qui a été instituteur, puis inspecteur d'école primaire, en milieu rural comme on ne disait pas alors, et c'est dans ce cadre, en particulier le Limousin, que se situeront beaucoup de ses livres. C'est un auteur qui a sans doute été trop prolifique, un peu comme René Guillot, et une bonne partie de sa production a sans doute très mal vieilli. Je suis loin d'avoir aimé tous ses livres mais certains ont été de purs bonheurs.
Je citerais par exemple
La Villa des Grillons (BV)
On tourne au village (Spirale), l'un de mes préférés
Le Journal vert de Silette (IB) dont j'ai parlé par ailleurs je ne sais plus où - et illustré par Paul Durand ! - et aussi ses recueils de contes :
Contes de mon père le jars (:- ) ( BR),
Le Marchand de Nuages (Dauphine)
En ce beau temps-là (Dauphine) etc...
Il a un ton inimitable avec de la tendresse, de l'ironie, de la fantaisie jamais gratuite mais pleine de malice et d'humanité. Je vais essayer de trouver de petites citations...
Ses contes me font parfois penser aux merveilleux
Contes à l'enfant né coiffé de Béatrix Beck avec le même humour et les mêmes dénouements souvent non convenus. En revanche la plupart des livres de lui que j'ai lus et aimés s'inscrivent nettement dans un cadre "campagnard" et peut-être faut-il avoir passé son enfance dans un petit village pour en goûter toute la saveur ? j'espère que non, que son talent dépasse ces clivages (mot pas du tout bourliaguettien) et ravira aussi bien les lecteurs des villes que ceux des champs !