CD5 du mis : le club des cinq et les papillons

Comme suggéré par PatriSerge...

Claude, François, Mick, Annie et le chien Dagobert sont des fervents du camping. Les voici qui plantent leur tente au Mont Perdu, où ils comptent bien passer de réjouissantes vacances.
Réjouissantes, elles le seront; et surtout mouvementées! Il y a dans le voisinage une curieuse ferme où l'on élève... des papillons. Plus loin, c'est un terrain d'aviation où l'on essaie, en secret, de nouveaux appareils. Voilà de quoi passionner le Club des Cinq, toujours à l'affût de découvertes sensationnelles.
Mais les éleveurs de papillons sont des gens moins inoffensifs qu'on pourrait le croire. Il semble que les avions les intéressent beaucoup plus que les insectes. Attention, les Cinq! Il y a du mystère dans l'air !





http://perso.orange.fr/serge.passions/c5_et_les_papillons_apropos.htm

Ce n'est franchement pas l'un des meilleurs bouquins pour moi... L'intrigue est très mince et le développement peu haletant, sinon presque inexistant. Mais les personnages ont encore un certain relief, surtout les chasseurs de papillons. Ils sont même assez atypiques dans cet univers.
Seulement ça fait longtemps que je ne l'ai pas lu. Dès que j'aurais le temps, je promets de m'y mettre...

D'accord avec Cécile, pas un des meilleurs, mais l'histoire se laisse lire. J'aime bien le cochon Dudule sur lequel les aviateurs écrivent avec de la boue le message qui va les sauver.

Les aviateurs ont été soupçonnés injustement d'avoir trahi leur pays. Enid Blyton n'a pas souvent évoqué le patriotisme dans les "club des 5". Je me souviens de l'histoire des 2 savants dans "le club des 5 en roulotte", avec Dumoutier le gentil défendu par M. Dorcel et le traître Tessier qui ne lui a jamais plu. Les enfants pensaient avec horreur "comment peut-on trahir ainsi son pays?".

Ici aussi on parle du patriotisme des pilotes. Je ne me souviens pas qu'il y ait des allusions dans d'autres romans, mais peut-être que je ne m'en souviens pas ou qu'elle ont été enlevées à la traduction comme les remarques sur la religion.

Le patriotisme était à l'époque un des piliers de la société anglaise avec la religion et il est étrange que l'auteur, d'ailleurs souvent accusée de "conservatisme" n'en parle pas plus. Souvenons-nous que les premières histoires ont été écrites pendant la guerre alors que l'aviation allemande pilonnait Londres de bombes et que les Anglais résistaient avec leur flegme habituel.

PatriSerge a écrit:

D'accord avec Cécile, pas un des meilleurs, mais l'histoire se laisse lire. J'aime bien le cochon Dudule sur lequel les aviateurs écrivent avec de la boue le message qui va les sauver.

Les aviateurs ont été soupçonnés injustement d'avoir trahi leur pays. Enid Blyton n'a pas souvent évoqué le patriotisme dans les "club des 5". Je me souviens de l'histoire des 2 savants dans "le club des 5 en roulotte", avec Dumoutier le gentil défendu par M. Dorcel et le traître Tessier qui ne lui a jamais plu. Les enfants pensaient avec horreur "comment peut-on trahir ainsi son pays?".

Ici aussi on parle du patriotisme des pilotes. Je ne me souviens pas qu'il y ait des allusions dans d'autres romans, mais peut-être que je ne m'en souviens pas ou qu'elle ont été enlevées à la traduction comme les remarques sur la religion.

Le patriotisme était à l'époque un des piliers de la société anglaise avec la religion et il est étrange que l'auteur, d'ailleurs souvent accusée de "conservatisme" n'en parle pas plus. Souvenons-nous que les premières histoires ont été écrites pendant la guerre alors que l'aviation allemande pilonnait Londres de bombes et que les Anglais résistaient avec leur flegme habituel.

Bon !
Comme nous avons identifié 5 ou 6 TRES BONS club des cinq...
Il est évident que les autres ne feront pas partie du lot !
On ne peut pas parler que des meilleurs...
Je m'amuse d'ailleurs du fait qu'on va se retrouver un jour avec le plus médiocres... à la fin !



Toujours aussi fan d'atmosphère, plutôt que d'intrigue, j'apprécie dans ce titre le chapitre consacré à la pluie et à la nuit d'orage.
J'aime les relations de Philippe et de son petit frère Jeannot.
Et puis je m'intéresse beaucoup aux papillons, allant jusqu'à planter les plantes qui les attirent... La ferme des papillons me plait donc particulièrement.
(Je n'en ai visité qu'une, il y a très longtemps, à Jersey...)
Ce n'est pas "En vacances", ou "Le club des cinq", mais je prends du plaisir à le relire...

Admin - Serge a écrit:

Je m'amuse d'ailleurs du fait qu'on va se retrouver un jour avec le plus médiocres... à la fin !

Oui, je me suis souvent fait la réflexion. C'est même pour ça que j'avais proposé le coffre aux merveilles, bien sans plus, entre les premiers "club du mois" qui étaient tous choisis parmi les "grands" titres.

Et si on avait choisi de les traiter dans l'ordre de parution, on aurait eu la même chose: les médiocres pour la fin!

En papillons ? un club des cinq oublié depuis longtemps et qui dort tranquillement dans ma bibliothèque.
Bon, je m'obligerai à le relire un de ces quatre matins, si j'y manque, n'hésitez pas à me rappeler à l'ordre !

Encore une preuve que même les histoires en apparence les plus anodines, peuvent amener des sujets de discussions à multiples rebondissements.
On n'a pas fini d'avoir épuisé Blyton...

bigre, en lisant vos commentaires, je me dit qu'il va falloir que je le relise !
mon souvenir est assuremment un peu flou...

Moi aussi, si je me rappelle l'histoire du club des cinq en papillons dans l'ensemble, je ne me souviens plus du tout des petits détails. J'attends pour relire ce bouquin de terminer HP et le prince de sang-mêlé dont je viens juste de me procurer un exemplaire en français!

C'est le fameux livre où le "club" écoute la symphonie inachevée de Schubert, un tout petit détail "culturel", certes, mais qui n'a son équivalent dans aucun autre club des cinq...

L'idée de la ferme des papillons, très originale, donne d'emblée une atmosphère particulière au livre.

Les descriptions du campement sont même meilleures que dans "le club des cinq va camper".

Si l'histoire est racontée de façon plaisante, l’intrigue, elle, est assez mince… Mais, comme il a été souvent dit dans ce forum, l’intérêt principal n’est pas là.

REMARQUES :

- Dans l’édition de 1966 :
page 29, les lignes 6 et 7 sont inversées, ce qui rend le texte totalement incompréhensible !

Promis juré, admin chéri ! Ce soir, je le relis et demain, je repasse en parler.
Désolé du retard...

bon, je l'ai relu !

l'histoire est sympa... presque classique en fait pour un Cd5...
le fait qu'elle se passe à la campagne est un plus, mais il lui manque un petit quelque chose pour en faire une aventure remarquable...
l'intrigue est légère, c'est vrai, mais finalement, ce n'est pas trop génant.

relire ce titre m'a rappelé une question qui me revient à chaque fois que je le lis : pourquoi Clairon, si présent au début, disparait-il sans crier gare au milieu de l'histoire pour ne réapparaître qu'à la toute fin... sous la table des Thomas en compagnie de Dago et de Dudulle ??
ça m'a toujours intrigué !

autre chose qui m'intrigue aussi dans cette aventure : le rôle de Claude !

je la trouve finalement assez effacée, presque policée même !
par exemple, elle ne proteste pas quand les garçons partent en expédition nocturne sans elle. au contraire, elle va même jusqu'à leur proposer Dagobert !

la Claude de "...va camper" se serait-elle assagit ??
presqu'un peu trop, non ??

qu'en pensez-vous ??

Sylvak a écrit:

autre chose qui m'intrigue aussi dans cette aventure : le rôle de Claude !

je la trouve finalement assez effacée, presque policée même !
par exemple, elle ne proteste pas quand les garçons partent en expédition nocturne sans elle. au contraire, elle va même jusqu'à leur proposer Dagobert !

la Claude de "...va camper" se serait-elle assagit ??
presqu'un peu trop, non ??

qu'en pensez-vous ??

Je ne sais quoi en penser !
Je regrette presque ma Claude exigeante et colérique...
J'avais remarqué ce changement...
Claude n'est plus Claude : elle devient un peu insipide !

Sylvak a écrit:

autre chose qui m'intrigue aussi dans cette aventure : le rôle de Claude !

je la trouve finalement assez effacée, presque policée même !
par exemple, elle ne proteste pas quand les garçons partent en expédition nocturne sans elle. au contraire, elle va même jusqu'à leur proposer Dagobert !

la Claude de "...va camper" se serait-elle assagit ??
presqu'un peu trop, non ??

qu'en pensez-vous ??

C'est vrai... et pour une fois, ça l'est autant en français qu'en anglais! Je m'en suis rendue compte en lisant certains tomes en désordre. Dans les derniers, Claude, bien qu'ayant toujours des éclats ici et là et prétendant toujours à la masculinité, s'est considérablement policée. Plus besoin désormais de lui rappeler qu'il est de son devoir de faire la vaisselle et le ménage : elle le fait spontanément!
Je me demande à quoi est dûe cette évolution. Est-ce pour montrer une évolution "normale" des choses, un perfectionnement progressif des héros? Est-ce une marque de la lassitude de Blyton pour ses personnages? (Après tout, elle voulait arrêter la série au sixième tome, a accepté d'en faire six de plus, et a encore dû continuer parce que son public ne s'en lassait pas, lui...)

J'ai profité de cette soirée pluvieuse pour relire enfin ce club des cinq, voici donc mes impressions à chaud :
un titre adorable, de jolies illustrations (comment pourrait-il en être autrement, puisqu'elles viennent des pinceaux de Jeanne Hives !), une belle intrigue.
J'adore tout dans cette histoire : l'ambiance, la ferme, la colline au flanc de laquelle campent les Cinq, les pilotes sympathiques, les grottes : il y a vraiment de tout !
Dans ce livre, on apprend une foule de choses sur les différentes espèces de papillons, enfin, pour un enfant auquel est destiné ce club des cinq, c'est vraiment bourré de détails sur ces ravissants insectes !
Et comme Serge, je me trouve bien dans la tente des Cinq le soir de la tempête. Oh ! ce que j'aurais aimé jouer aux cartes avec eux !
Vive Enid Blyton !

Je l'ai bien aimé, mais j'ai été une déçu car leur enquête n'avait pas forcément de rapport avec les papillons. Autrement, j'a trouvé l'histoire très plaisante. J'ai beaucoup aimé qu'ils parlent d'aviation.

Mick a écrit:

Je l'ai bien aimé, mais j'ai été une déçu car leur enquête n'avait pas forcément de rapport avec les papillons. Autrement, j'a trouvé l'histoire très plaisante. J'ai beaucoup aimé qu'ils parlent d'aviation.

Mick, "Le club des cinq et les papillons" est le titre français... Effectivement sans rapport avec l'intrigue policière. (Hachette a parfois de drôle d'idées)
Le titre original Five go to Billycock hill, porte seulement le nom de la colline ou vont camper les cinq...

Pour une fois j'avais un peu de temps et la météo n'était pas belle ! Du coup je me suis enfilé cette aventure en 2 jours ! Dommage que ça n'ait pas été une des meilleures, c'eût été parfait.  
Pas une des meilleures, mais TB à plusieurs égards. Notamment grâce à Jeannot et à son petit Dudule ! Mignons tout plein ces deux-là ! 
Au chapitre 1, je n'avais pas compris tout d'abord qu'Oncle Henri était tombé vraiment. Lorsqu'il est écrit qu'il "tomba sur le Cd5" je pensais que c'était de l'expression imagée qu'il s'agissait. 
Pour le moment je n'ai aucun souvenir de cette aventure (comme la plupart du temps d'ailleurs !   ). Je peux cependant dire qu'au chapitre 4, Mick annonce que le métier qu'il aimerait faire plus tard est pilote d'avion. Et c'était le cas pour moi également à cette époque. Peut-être que du coup j'aurai des souvenirs de cette histoire... 
Pour une fois, et cela arrive suffisamment rarement pour que je le note !, Mick propose que le Cd5 écoute la radio pour écouter de la musique. Il est vrai qu'ils sont dans un endroit isolé et qu'il n'y a pas grand chose à faire, mais je n'ai pas le souvenir qu'une radio fasse partie du matériel de camping des 5.   Finalement ce sera la Symphonie inachevée de Schubert !
L'idée de donner quelques pièces à une vieille dame "méchante" (la vieille Jeanne, la femme de ménage des chasseurs de papillons) ce qui en fera une "alliée", même si ce n'était peut-être pas l'objectif initialement recherché, avait déjà été utilisée dans En péril.
Lors de leur visite des grottes d'enfer au chapitre 12, on a droit à un Dagobert plutôt indiscipliné et à un Cd5 plus peureux (Dago compris) que d'habitude : "Muets de terreur, les quatre enfants, pris de panique, s'enfuirent à toutes jambes vers la sortie, conduits par Dagobert qui n'avait jamais eu si peur de sa vie..."
Le reste de l'histoire me semble sans surprise (bonne ou mauvaise).

Admin-Serge a écrit:

Mais je ne trouve pas gênant que les cinq aient eu plusieurs fois cette idée, cette réaction ! Ce n'est pas une "répétition" pour moi.



http://serge-passions.fr/c5_Les_vieilles%20_femmes_dans%20_le_club_des_cinq.htm

Ce n'est pas ça gênant moi non plus. C'était juste pour dire que ce n'était pas une première.
Sinon je vais aller jeter un œil à ton article sur les vieilles femmes, article qui serait passé aux oubliettes si tu ne me l'avais pas signalé.