Collection Pschitt (éditions Horay)

J'ai découvert tout récemment la collection Pschitt
(oui, comme feu le célèbre soda ...  vous vous rappelez ? )




Elle était publiée aux éditions Horay dans les années 50-60. Il s'agit d'une collection consacrée aux romans humoristiques français et étrangers. A noter : des œuvres inédites de Frank Gilbreth, l’auteur du célèbre roman "Treize à la douzaine" (1948) ont paru dans cette collection.

Quelques scans :

Je connais et collectionne avidement...  (voir aussi la Série Gaie chez Hachette)

gronours a écrit:

Je connais et collectionne avidement...  (voir aussi la Série Gaie chez Hachette)

  Tu aurais dû nous parler ce cette passion dévorante, Gronours !
 
Par contre je ne connaissais pas la série "Gaie" de Hachette ; merci de l'avoir mentionnée pour notre culture (la collectionnes-tu également ?). Je suis allée regarder sur Google images ... et ô surprise, elle est plus ancienne que la collection Pschitt ! ce qui veut dire que l'éditeur Pierre Horay a copié Hachette ... Tss-tss.

Des scans en veux-tu en voilà :

Ce n'est pas une aventure de Don Camillo, Gigi... Et dans la série Gaie, ne pas oublier l'excellent "Drôles de gens" de George Mikes.

Et plus tard, dans les années 60, chez Pierre Horay, débute Nicole de Buron avec une série qui sera adaptée à la télé... (Sainte Chérie, puis Sainte Chérie en vacances)

Les couvertures de Betty McDonald (l'Oeuf et moi, Koch et moi) sont aussi 50's et les textes se lisent aussi bien que les Gilbreth. D'ailleurs des titres sont sortis en IB...

Oui, j'aime bien tous ces titres édités dans les années 50 qui font en général passer d'excellents moments.

J'ai lu récemment "Trois sans toit" dédicacé à ma mère par Jean Duché (1954). Malheureusement cela a terriblement vieilli et n'est plus drôle du tout, malgré l'annonce sur la couverture : "la collection Pschitt fait rire aux éclats".
C'est l'histoire d'un jeune couple avec un bébé qui cherche en vain un logement. Le récit (autobiographique) est écrit à la première personne du singulier par le mari. Le portait de l'épouse, Juliette, est assez affligeant.Voici un extrait de dialogue entre le mari et sa femme au foyer : 
-tu verras, annonçait Juliette, quand j'aurais un métier!Tu t'en mordras les doigts.
-On eût dit qu'elle me menaçait d'attraper un microbe: "quand j'aurais une broncho-pneumonie, tu seras bien avancé".
-Ah! soupirait elle, les femmes qui travaillent ont bien de la chance! Elles sont indépendantes, comprends tu?
-Ouais, elles dépendent d'un patron.Si tu crois que ça les amuse!
-Mais elles ne dépendent pas de leur mari, c'est ça qui compte!Songe qu'elles peuvent acheter une paire de bas nylon sans avoir à lui expliquer pourquoi les bas filent.

Ou encore la scène qui suit l'accouchement :
Juliette prend un air contrit et dans un murmure : "Mon chéri, ce n'est qu'une fille, tu ne m'en veux pas?"

Bref cela a un intérêt d'ordre sociologique pour comprendre les années cinquante mais hélas je n'ai pas ri une seconde!!

Merci pour ces informations, Andrea.
Personnellement, l'extrait que tu as posté ne m'afflige pas : c’est le reflet de son époque. Dans soixante-dix ans, les générations futures s’affligeront de la nôtre également.