Michel fait de la planche à voile - T36 (1982)

Une randonnée en planche à voile le long des côtes espagnoles, quelle aubaine pour des sportifs comme Michel et ses amis ! Mais le destin a mis sur leur route le yacht d'un chef d'Etat africain menacé par des terroristes, et la promenade s'est faite course contre la montre ... ou contre la mort.
Une minute de perdue, et il pourrait être trop tard, pour sauver le président Ange Marongo... Gageons que Michel ne va pas gaspiller un temps si précieux ! Même s'il a affaire à forte partie ! Courage, Michel !

Bon ben il fallait bien que cela arrive un jour : je n'ai pas trop aimé cette aventure.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon Michel, toutes les recettes sont bien utilisées ... mais cette fois-ci, j'ai trouvé que la mayonnaise ne prenait pas tout à fait. 
Peut-être ai-je trouvé que Michel et Cie avaient affaire à forte partie et que la façon dont ils "gênent" les méchants (selon leurs "méthodes" habituelles) n'était cette fois-ci pas trop appropriée. Certes, ils avaient déjà mis en déroute un paquet d'espions (dès Michel mène l'enquête d'ailleurs !, ...), de contrebandiers (Michel et la falaise mystérieuse), de petites frappes plus ou moins rangées des voitures (Michel et les castors du Rhône, ...) et surtout des gens qui rongeaient leurs petites vengeances depuis des lustres (Michel et la fontaine du diable, ...). Mais là il s'agit de terroristes, de meurtriers en devenir ! Une tout autre catégorie de méchants en somme... C'est peut-être pour ça que je les imaginais mal se faire mettre en échec par quelques ados, fussent Michel et consorts. Pour moi il s'agirait plutôt là d'un travail pour Langelot.
D'autre part, le ton général entre les amis me semble moins sympathique, plus sarcastique qu'à l'ordinaire. J'ai trouvé qu'on a plus droit à des piques qu'à des traits d'humour comme c'était le cas avant ... Dommage ! 
J'ai aussi relevé ce qui pour moi est une incohérence ou une approximation énorme : alors que le trio est en Espagne, à aucun moment il n'est suggéré, mentionné que la langue est une barrière pour aucun des trois amis. Certainement que tous trois sont parfaitement bilingues... Ou que toutes les personnes qu'ils croisent parlent couramment français !   Georges Bayard devait être préoccupé...
Sinon, peu à voir, mais, alors que j'étais persuadé de détenir une édition originale, je suis en fait propriétaire d'une réédition de janvier 1983 ! 
Peu à voir 2 : j'ai fait de la planche à voile ... mais je ne sais pas dire si j'en ai fait avant ou après avoir lu cette aventure 

Je suis en train de le relire, ce qui m'a permis (ou obligé) de modifier légèrement mon message précédent. J'avais "accusé" Georges Bayard d'une maladresse... qui n'en était pas une puisque c'est plutôt moi qui devrait être accusé d'avoir lu trop vite... 
Bref ! Je n'ai fait que rendre à César ce qui appartenait à... Georges.  

Monsieur X a écrit:

Je suis en train de le relire, ce qui m'a permis (ou obligé) de modifier légèrement mon message précédent. J'avais "accusé" Georges Bayard d'une maladresse... qui n'en était pas une puisque c'est plutôt moi qui devrait être accusé d'avoir lu trop vite... 

Je vois que tu profites de tes vacances pour faire une cure de Michel. C'est génial  

Monsieur X a écrit:

Bref ! Je n'ai fait que rendre à César ce qui appartenait à... Georges.  

Georges Bayard a justement écrit une série très plaisante mettant en scène un jeune garçon qui s'appelle César. Elle a été publiée dans la BR. Ce jeunet n'est autre que Michel, mais en culottes courtes, celui-là. J'adore