Centenaire de Georges Bayard le 20 mars 2018

Rappel du premier message :

Comme me le faisait remarquer Vulchain, 2018 EST l'année Georges Bayard !

Tout d'abord aujourd'hui même est son anniversaire et il aurait ... pile 100 ans ! Un siècle !!!

  BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR BAYARD !!!   

Ensuite le premier Michel est paru en 1958, il y a exactement 60 ans ! Et c'est en 1988, il y a 30 ans, qu'il a publié son dernier livre : Moi, Erik le Rouge.

Bon anniversaire et un grand merci pour la série Michel qui m'accompagne depuis plus de 40 ans maintenant ! 
Pour fêter ça, je vais poursuivre ma relecture (trop lente !) de la série et je vais attaquer ce soir le 37e opus : Michel aux Antilles.

Un de mes seuls regrets est qu'il n'y ait pas plus d'amateurs que ça...   

Il est vrai que quand, adolescent, je lisais Michel, ce que je lisais me semblait se passer dans le monde dans lequel je vivais, j'évoluais...
Alors que quand j'ai relu toute la série (entre 2012 et 2018), ça m'a semblé lointain de ce que nous vivons actuellement... Sans même que je juge des qualités et des défauts de telle ou telle époque.
Bon maintenant il est vrai que c'était plutôt pas mal ce qui se passait à l'époque de Michel.

Comme toujours la présentation de Michel Forcheron est une invitation à lire l'histoire de notre héros.
Souvenons-nous de  l'ancien monde...

Michel Forcheron a écrit:

« À cette occasion, Georges Bayard agrémente ses descriptions d’une rafale de termes de marine (foc, écoute, taquet, encablure, faseyer, vergue, etc.) qui ont dû faire provoquer une ruée sur les dictionnaires chez les lecteurs d’alors... »

Je suis bien content de profiter de ma liseuse !
Car aujourd'hui, une liseuse intègre les dictionnaires... Hé Ouais ! Comme dirait la pub ; c'est beaucoup plus accessible !

Georges Bayard dans Michel et la soucoupe flottante prend pour thème le sabotage.
Classique me direz-vous, mais avec monsieur Bayard c'est du grand art !
L'action se situe en été, dans les eaux chaudes de la méditerranée.
Disons le de suite c'est « chaud » : aventure d'une fille et deux garçons sur une île.
« Oooooooh !
- On se calme ! Nous sommes dans la bibliothèque verte !
- Hum... Reprenons... »

Nous retrouvons les « grands yeux bleus » de Martine (chut !) et Daniel pour accompagner Michel dans cette aventure.
Après lecture de l'histoire, aucun doute, Georges Bayard entraîne Michel pour le service militaire obligatoire à cette époque.
Et même entraînement « commando » !
En effet, Michel crapahute dans une végétation d'arbustes balayer par le Mistral.
Course poursuite qui se termine par un « saut de l’ange du haut de la falaise », puis libération des prisonniers.
Pratiquement sans eau, sans nourriture et à moitié nu, Michel déjoue une opération de sabotage.
Et comme si cela ne suffisait pas, notre héros blessé aux mains, s'enfuit afin d'échapper à l’ennemi puis à l'incendie qui embrase l'île à la fin du récit.
L'amour est aussi présent (chut !), mais attention, uniquement si les personnages sont en âge de se marier, bibliothèque verte oblige !
Un véritable blockbuster messieurs dames ! Et c'est du « made in France » que je vous invite à découvrir au plus vite.

Mais revenons au début et à la présentation de Michel Forcheron.
Un grand merci à toi, Michel Forcheron, pour rappeler la contribution de l'illustrateur Philippe Daure.
Admirer toute la poésie de l'illustration du premier chapitre... Une invitation au farniente !
Philippe Daure dessine très bien les actions, gestes, mouvements et attitudes des personnages.
Et peu importe le décor qui dans certains cas peut être irréaliste.
Qui remarque page 10, que le gréement du kayak est mal placé ?
Puis page 62, ou le doute est permis qu'un sous-main est cette forme.
Tout le talent de Philippe Daure, c'est de nous faire vivre l'action, l'émotion du moment afin de mettre en valeur le texte de Georges Bayard.
Et comme le précise Michel Forcheron : « Philippe Daure était un expert. »

Remerciements à DCM qui crapahute - lui aussi - avec son ordi, dans l'ombre, pour mettre en forme ces ebooks conformes à l'édition originale.
Bravo à vous deux, vos ebooks facilitent la découverte des aventures de Michel pour les jeunes... Et aussi des moins jeunes (hum !).

Et merci à toi, cher Valente II, pour cette nouvelle contribution, et pour la gentillesse avec laquelle tu mentionnes nos humbles efforts, à Michel et à moi, pour valoriser le patrimoine que constitue cette série (tiens, "patrimoine", je devrais peut-être demander des sous à Stéphane Bern pour qu'on puisse réaliser une édition centenaire en "vrais livres"!!!)

J'ai aussi beaucoup aimé ta lettre à Georges Bayard.

Je profite de ton intervention pour faire un rapport d'étape : nous venons de terminer la version centenaire du 29ème titre, Michel et la super-maquette. Plus que dix titres...

ValenteII a absolument raison : les amateurs inconditionnels que nous sommes ne pouvons qu'applaudir devant l'effort et la constance de l'effort entrepris par DCM et Vulchain ! 
Et que celles et ceux qui nous lisent n'hésitent pas à contacter DCM (ou l'un d'entre nous) qui se fera un plaisir de faire découvrir parvenir les livres numériques de cette série très très bien ficelée qui en a déjà séduit plusieurs ! 

C'est avec bonheur que je retrouve Michel accompagné de la bande au complet ; Martine, Daniel et Arthur.
Avant que vous me posiez la question : « Y'a une histoire de cœur ? »

Michel en plongée a écrit:

« Lorsque Michel et Martine débouchèrent sur la façade, la vue du lac les laissa muets. Beaucoup
plus que la veille, la nappe sans ride, d’une eau quasi transparente, leur apparut majestueuse, sous la
lumière dorée du soleil levant.
(...)
Debout près du ponton, les deux jeunes gens contemplèrent le paysage en respirant avec délices l’air frais. »

Eh bien non, même après lecture de ce extrait qui ressemble au début d'une idylle, nous ne lisons pas un livre de la collection Harlequin.
C'est bien un livre de la BV, et Monsieur Bayard nous présente une histoire insolite.
Avec ce « Michel en plongée », Georges Bayard n'a pas choisit la facilité pour construire son énigme.
Je vous laisse juge !
* deux héritages,
* un détournement frauduleux d'héritage,
* l'oncle de Michel victime de propos diffamatoires,
* un hameau englouti,
Et pour compliquer le tout, notre héros aide un repris de justice, qui le jour de sa sortie de prison commet une récidive !
Alors là, monsieur Bayard, j'ai un doute. Le désarroi m'envahit. Notre héros aurait-il changé, sombré du côté obscur ?
Michel a t-il touché le fond ?
Non !... je vous rassure !
Quoique si, car la solution de cet imbroglio est au fond...

Si  Michel en plongée n'est pas un blockbuster comme les deux tomes précédents, M. Forgeron dans sa préface a raison d'attirer notre attention
sur la personnalité des héros.
Michel n'a qu'un seul objectif : défendre l'honneur de son oncle !
Un but qui montre une facette particulière de Michel : Un Michel autoritaire et obstiné pour défendre l'honneur de sa famille (avis perso).
Le rôle de Martine change. Elle s'efface, vers la fin de l'histoire en une simple figurante.
Elle s'en accommode sans poser de question. Rôle de future mère au foyer ?
Ce Michel date de 1964, époque ou la société Française est sclérosée dans son système patriarcale.
Dommage, P-J Bonzon avec le personnage de Mady des 6C, avait trouvé une place à son héroïne, seul fille de la bande avec... les intuitions de Mady.
Et pourtant, c'est Martine qui donne une morale à cette histoire dans un long paragraphe (page 125).
En 2019, Georges Bayard aurait - sans doute - fait manifester Martine dans la « Marche pour le climat »... Scandant dans un hygiaphone :
« Moins de banques, plus de banquise », « Sauvez un arbre, mangez un lobbyiste » ou « Si le climat était une banque, on l'aurait déjà sauvé ».
Mais c'est une autre Martine ou une autre aventure de Michel...

Georges Bayard avec « Michel en plongée », nous fait passer un agréable moment de lecture.
Dans ce cadre campagnard des années 60, on prend du plaisir à lire ce Michel.
Les dialogues imaginés par Georges Bayard servent admirablement cette intrigue.
Comme le précise M. Forcheron, c'est du « du Sergio Leone avant l’heure ! »

À propos de Sergio Leone, DCM...
« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui lisent tes excellents Ebooks et ceux qui bossent. Toi, tu bosses ! »

Merci et amicalement à vous deux.

Merci, cher Valente II, pour ta contribution, appréciée au plus haut point, à cet hommage rendu à Georges Bayard, qui aurait eu 101 ans aujourd'hui.

Michel Forcheron et moi venons de terminer la version ebook du 31ème "Michel", Michel À La Fontaine Du Diable ; il ne reste donc plus que 8 aventures.

Bon "Bayard Day" à toutes et à tous.

Aaaah ! Le Sud, le vent marin, le farniente qui me fait penser à cette maxime :
« Qu'il est doux de rien faire quand tout s'agite autour de vous ».
Une invitation à me rappeler des bons moments quand j'habitais à Montpellier.
J'aimais bien faire un détour vers les Saintes Marie après un client... en revenant d'Arles, Marseille...
Enfin bref...
L'histoire se situe en Camargue, plus précisément dans « la petite Camargue ».
La préface de M. Forcheron est une bénédiction pour découvrir ce Michel de 1965. J'ai appris beaucoup de choses.
C'est tout l’intérêt de cette réédition au format Ebook de replacer Georges Bayard et son Michel dans son époque.  
Nous sommes en 1965, les moustiques pullulent sur la côte méditerranéenne.
Merci M. Forcheron pour cette piqûre (de moustique) de rappel que nous n'avons pas tous connu.
Et qui dit moustique égale pas de développement possible sur le littoral. Je vous laisse rechercher l'histoire de l'EID sur le "Ouaib" qui a permis ce changement.

Georges Bayard ne sait pas contenter d'écrire une histoire, il a observé, écouté et nous transmet un résumé de cette culture de la Camargue.
Après lecture des premiers chapitres, difficile de ne pas faire un lien avec une BD parue en 1963... Les bijoux de la Castafiore !
Dans cette « non aventure » de Tintin, comme dans Michel, plusieurs événements ont en commun la « communication » dans notre société.
Dans Michel chez les Gardians, les gitans sont le vecteur de préjugés de cette « communication ».
Bohémiens, romanichels, manouches, nomades, etc tout le monde le sait, c'est des vauriens, chapardeurs et compagnie.
Réputation confirmée par des voles au Saintes Marie et ses environs. Idem à Moulinsart.
La rumeur se confirme et la bêtise humaine accrédite encore plus cette thèse.
Même si aucun mobile ne peut expliquer la responsabilité des nomades, des faits infondés prouvent l'implication des Bohémiens.
La communication est rompue entre les deux communautés. Mais, là s'arrête la comparaison entre l'histoire Hergé et celle de Georges Bayard.
Et c'est là qu'intervient Michel et ses camarades. Michel effectue un travail d’enquête... façon Hercule Poirot.
Chut ! Il est temps pour vous lecteur, de sortir votre relax et parasols.
À l'abri du soleil, une boisson fraîche en main découvrez le dénouement de cette intrigue.
Bonne lecture... Et un grand merci à vous,  Vulcain & DCM pour votre travail.

Aujourd'hui, la Camargue est un très beau lieu touristique.
Les alentours c'est « y'a bon pognon » pour les promoteurs immobiliers. Le béton a poussé plus vite que les roseaux ! Idem à Montpellier !
Georges Bayard ne reconnaîtrait plus les lieux ou se déroule l'aventure de son Michel.


V'la autre chose, je voulais remercier DCM pour son excellent travail.
On m'apprend qu'il a quitté la Camargue à cheval et au galop, pour préparer le prochain Ebook de Michel !

Très sympa ton message.
Je n'avais pas fait le lien entre Les gardians et Les bijoux de la Castafiore...   Bien vu !

Je reprendrai bientôt la lecture des éditions du centenaire... Mais je m'étais arrêté il y a quelques temps déjà, à Poursuit des ombres. 

Merci à vous deux, chers Valente II et Monsieur X. Je profite de vos interventions pour poster le petit rapport d'étape habituel : nous venons de finaliser la version "Centenaire" de Michel Chez Les Trotteurs, n°34. Il ne reste donc plus que cinq titres.

Merci encore pour tout ce travail et ce partage DCM.   Par contre si tu veux bien on fera le point tantôt... car il y a 2 ou 3 manquants dans mes fichiers. 

Comme le temps passe !

J'interviens ce soir sur un fil un peu vieillot, et jauni, en apparence - comme les pages d'un BV ou d'un BR des années 60.

Cela a pris un peu plus de temps que prévu, mais les 39 "Michel" (auxquels on peut ajouter L'École des détectives) sont désormais disponibles en format numérique, préservés des aléas du temps qui passe, et de la mer qui efface sur le sable les pages des BV un peu jaunis (j'ai de ces inspirations, des fois, je me demande où je vais chercher tout cela).

Chacun de ces livres électroniques contient, c'est évident, le texte intégral de l'édition d'origine en Bibliothèque Verte (moins quelques coquilles, corrigées, mais signalées), et les illustrations de Philippe Daure (Philippe Ledoux pour Michel et la falaise mystérieuse).

Mais puisque c'est vous, on vous a rajouté des bonus de derrière les fagots : chaque titre est préfacé par Michel Forcheron, qui non seulement est à mes yeux l'autorité suprême concernant Georges Bayard, mais est devenu au fil du temps - et c'est une grâce que je rends au forum qui nous a permis de nous rencontrer - un ami très cher.

Michel a aussi exhumé de ses archives de courts récits de Georges Bayard, publiés dans divers magazines, et qui ont ensuite servi de base au développement de plusieurs aventures de Michel - ces récits figurent en annexe dans les titres concernés.

Bref, n'importe qui s'intéressant à cette "série emblématique des Trente Glorieuses" (je reprends là le sous-titre du livre de Michel Forcheron publié aux Éditions Coëtquen en 2013) devrait trouver là de quoi l'intéresser au plus haut point.

Je ne reviens pas sur le débat "livre électronique" contre "vrai livre". Moi aussi j'ai tous les "Michel" alignés sur mon étagère, et j'y tiens beaucoup. Mais au bout du compte, et après presque deux années à copier, coller, corriger, lire et relire les contenus textuels de ces quarante titres, je me dis que le contenant est une chose, mais que le contenu se défend très bien tout seul - surtout lorsqu'on a fait l'effort de "coller" au plus près possible de la présentation originale.

Merci au forum d'avoir permis à tant de gens ayant des intérêts communs de se réunir.

Bonne soirée à toutes et à tous.

Sympa de te lire DCM.   Bonne nouvelle de savoir que vous êtes arrivés au bout de votre "chantier". Ça fait toujours plaisir de se dire qu'on a accompli quelque chose (de super !)
C'est vrai que le temps passe ... et qu'on ne l'emploie pas toujours à ce qu'on aimerait.   Ça fait des lustres que je n'ai pas eu le loisir de me mettre un Michel (ou même un Langelot) entre les mains (j'ai besoin et envie d'être tranquille pour ça !) En attendant j'avance (lentement) sur le Cd5 (j'ai presque terminé la série).
Dans quelques mois je devrais pouvoir (j'espère !) m'y remettre ! 

Tout d'abord félicitations à vous deux Vulcain & DCM pour cette édition complète et enrichie au format epub.

Dans le genre « vieillot, et jauni¹ », je viens de passer plus de 6 mois sur un genre de "cold case" technique.
Beaucoup de doc technique papier à lire... Hé ben c'est l'enfer de faire migrer une machine (PC) de 30 ans vers maintenant.
J'avais oublié l'encombrement du livre, sa masse, volume... plus encombrant qu'un portable aujourd'hui.
Projet très intéressant mais fastidieux et retardé par une doc papier "statique" pas très adapté à notre époque.

Alors, je bénis cette édition de Michel électronique, simple pratique avec son grand confort de lecture.
Y a pas le toucher, l'odeur du papier, le plaisir de tourner des pages... OK !
Mais ayant fait un retour vers le passé... Ben, perso, le présent est mieux que le passé !

Merci DCM, merci Vulcain d'archiver et promouvoir la série Michel du troisième millénaire.

¹)Je sais ! Moi aussi je suis du paléolithique néandertalien !

Le premier chapitre de « Michel et le complot » est la première incohérence parmi d'autres.
Un Michel très bien écrit - c'est du Georges Bayard - mais histoire n'est pas très bien « ficelée » par l'auteur.
Je partage donc l'avis de Michel Forcheron : « Michel et le complot n’est pas le meilleur titre de la série ».
Pourtant, ce 17ème tome réserve bien des surprises au lecteur. En toile de fond de cette aventure, l'histoire d'une France d'après guerre.
1963, 18 ans après la guerre de 40-45, c'est une France en pleine reconstruction.
Le Grand Charles a sa constitution, on réécrit histoire pour la concorde.
La France doit tourner la page sur son passé douloureux et pas forcément si glorieux¹ : La France de Vichy !
Dans ce tome, Michel, Daniel et Arthur font connaissance de « l'ami » Franz, jeune étudiant Allemand.
On retrouve dans cette aventure Brigitte, croisée dans « Michel poursuit des ombres ». Un retour dans son village, aujourd'hui à l'abandon.
Précisons de suite que Brigitte, même revêtue de sa « robe (...) blanche, qui faisait ressortir le hâle de son
visage et de ses bras » ne se marie pas à la fin.
Ajoutons Mme Chanet, Messieurs Cazales chercheur de trésor & Trupier le concierge du château.
En second rôle, Raphaël, garçon de 14 ans, orphelin « qu'il avait bien fallu le placer ».
Un enfant « placé » coûtait moins cher à la collectivité. En 63, l'église accueillait aussi des orphelins en plus des « filles mère ».
Un « pseudo commerce » d'après guerre qui prendra fin au début des années 80.
Pour clôturer, ne pas oublier cet insolite stylo mystérieux et sans encre !
Stylo sans encre ! Énigme de l'écrivain pour son lecteur ? Comment écrire l'histoire d'un passé et aussi ce présent ?
Poursuivons, tout ce petit monde va participer à faire renaître ce village oublié et sa fête de la St jean.
Abandon du village, conséquence de la guerre 40-45 et de la destruction d'un des deux ponts du village.
Pour Brigitte c'est du passé, l'avenir est en marche. Brigitte veut faire en plus un gîte rural pour faire revivre le bourg.
Et à l'époque, en 1963, un gîte rural, c'est plutôt spartiate : pas d'eau courante, pas d'électricité, etc.
À côté de chez moi, en location un gîte : sanitaires, TV satellite, Wifi, abonnement piscine et 1 hectare de verdure !
En 2020, la ruralité de cette « France périphérique » a bien évolué !
Évolution a la lecture des dialogues d'une autre époque de Georges Bayard, toujours savoureux pour le lecteur :
« voilà la jeune classe, aller manger la soupe, attacher la toupette, un tour du Malin, repartir subito, se manger la laine sur le dos, etc ».
Georges Bayard, fait vivre des habitudes de son présent :
- (...) vous boirez bien un verre de vin.
- Ma foi, je ne voudrais pas vous causer de dérangement,(...)
Est-ce encore possible aujourd'hui ?
(...) Mme Chanet ne manquerait pas d’offrir un verre de vin au conducteur (...)
C'est là tout le charme de cette campagne des années 60. Des scénettes plein de vies, distillées par G. Bayard.
Je me souviens d'un Maigret de G. Simenon... Entre les p'tits blancs, 1/2, vin rouge, calvas ; Maigret terminait sa journée avec probablement plus de 2gr d’alcool !

Perso, ce livre pourrait figurer en bonne place dans la Bibliothèque internationale de la jeunesse (Internationale
Jugendbibliothek München). Crée par une journaliste en 1953, pour elle, les livres devaient servir de ponts entre les nations.
Mais faut-il travestir, modifier la vérité de l'histoire des peuples dans les livres pour la jeunesse ?
Perso, cette histoire du pont détruit en amont peut symboliser une rupture voulue avec le passé.
Le conflit de 40-45 est terminé, certains de « nos » actes sont-ils à jamais effacés de l'autre côté de ce pont détruit ?
Village à l'abandon, il faut oublier... Avec le risque de réécrire la période 40-45.
Se souvenir des victimes, puis construire un avenir pour unir les peuples.
Sauf que 50 ans après, le travail des historiens obligeront les peuples à assumer la vérité de leur histoire commune.
La France reconnaîtra la "collaboration" de certaines administrations dans cette tragédie grâce au Président Chirac.
Le directeur de la SNCF s’excusera, au non de l'entreprise, auprès des victimes. IBM comme d'autres sociétés feront de même...
Mais en 1963, Michel notre héros de la Bibliothèque Verte, n'a pas à écrire « l'histoire » avec un grand "H".
Michel, son rôle, c'est de nous faire vivre ses aventures, ses voyages, intrigues.

Alors Monsieur G. Bayard, ce mystérieux stylo sans encre ? Un "message" en filigrane à destination du lecteur ?
Que notre Histoire n'était pas encore écrite ou mal écrite en 1963 Monsieur G. Bayard ?
Beaucoup d’interrogations dans ce 17ème tome qui « n’est pas le meilleur titre de la série ».

Merci Michel Forcheron ta présentation m'a invité à découvrir un bon Michel au final.
Un grand merci à toi et toutes mes félicitations DCM pour ton travail d'adaptation !



¹) les livres d’histoire destinés aux enfants proposent une vision partiale de
la guerre en minimisant la collaboration au profit de la Résistance (..) en 1953.
Aurélie Gille Comte-Sponville - Université Lille - novembre 2016

On a de la chance d'avoir de tels spécialistes dans les séries.
C'est en lisant le titre que tu mentionnes, ValenteII, que je me suis dit que la série "Michel" n'avait pas sa place dans la BV actuelle, mais pourrait très bien être en Poche collection, catégorie roman historique. Avec quelques notes de bas de page, ce serait envisageable car Bayard avait une très bonne écriture, vivante et colorée.

Lire un « Michel » en plein Covid-19, ça dé-confine la caboche !
En cette période de confinement, il semble plus facile de trouver une panoplie de Toubib pour se déguiser...
Avec Georges Bayard, son héros se déguise en Mousquetaire au début et aussi à la fin.
Car l'aventure se clôture avec Michel et ses amis en garçons d'honneur - déguisés en Mousquetaire - pour un mariage.
Ben oui, monsieur Georges Bayard aime bien les histoires qui finissent par une union !

Michel mousquetaire, présente une trame classique qui permet de se rendre compte que Michel est un casse-cou !
Une fois les scènes d'actions démarrées, rien ne semble arrêter l'imagination de l'auteur.
Michel, s'adapte, agit avec beaucoup de vivacité et d'intelligence.
Tout est logique dans l'histoire... Sauf quand l'auteur se plante !
Et là, ça surprend le lecteur. Incompréhensibles ces erreurs à la fin du récit, pour nous, monsieur Bayard.
Et elles sont nombreuses vos incohérences monsieur Bayard ! Comme le signale Michel Forcheron dans son excellente présentation.  
Comme Michel Forcheron, on s'interroge. Que c'est-il passé pour écrire une fin qui semble bâclé ?
Que les méchants soient des abrutis se conçoit.
Mais autant de scènes de poursuites de voitures dont un des méchants n'a pas son permis de conduire ! On sourit monsieur Bayard.  
Et pourtant, quel plaisir à lire ce Michel mousquetaire, que je conseille.
On y retrouve Daniel, Arthur et cette chère Martine.
Bon, Martine s’efface de plus en plus dans les histoires, malgré ses remarques judicieuses.
En caricaturant, dans le prochain tome, Martine sera fille mère dans un foyer d'accueil en attendant ses allocs CAF.
Donc, impossible pour Martine d’apparaître dans l'aventure ! Adieu adolescence...
Michel mousquetaire : de bons dialogues, de belles descriptions, des poursuites infernales, et un dénouement à revoir.

Autre petit reproche que je me permets de glisser ici monsieur Bayard
Sans être "bagnolard", lire « Fiat noir » dans un Michel !
Le segnore Georges Bayard connaît rien à l'automobile !
Fiat, c'est le design grâce au Centro Stile, de la belle mécanique.
Les plus grands designers ont travaillé pour Fiat tel que  Pininfarina, Bertone, Ghia, Fissore.
Une Fiat n'est pas « noir », c'est la « Sensualità,... fascino di una bella signora » italienne, signore Georges Bayard !

Décidément dans ce tome 18...
Même Philippe Daure « déguise » une situation écrite par l'auteur !
Cette Cécile Darel au « visage très pâle », « visiblement fatiguée et à bout de nerfs... »
Quand je lis : « Fallait-il qu’elle fût tourmentée pour que toute spontanéité fût ainsi abolie en elle. »
Puis je découvre la très belle illustration couleur en page 45...
Le lecteur y voit plutôt des « tourments » romantiques monsieur Philippe Daure !
Et en plus, le segnore Philippe Daure, qui dessine l'arrière d'une 404 Peugeot en mettant Fiat sur le coffre !
Une Fiat n'est pas « noir », signore Philippe Daure, c'est « una bella signora » italienne !
Enfin, rien de bien grave les dessins de Philippe Daure accompagne avec justesse ce tome 18.

Suis-je devenu difficile en lisant un "Michel" ?
Sans doute la faute à Michel Forcheron qui fait de moi un lecteur amoureux de cette série emblématique de la BV.
Je plaide coupable et « presque » pas responsable !

Tiens, je viens de voir passer, DCM et Vulcain dans une superbe et authentique Fiat 124 Sport Spider (1 438 cm3/5 vitesses)... Déjà en route vers le tome suivant !

Un grand merci à l'équipe du centenaire de Georges Bayard.

Il me semble manifeste que ce Michel a été écrit en 2 temps.
Je dirais que les deux premiers 1/3 (à peu près) ont été écrits d'un jet. Ensuite Georges Bayard a laissé son histoire de côté (pour telle ou telle raison) puis au bout de trois ans il a dû la terminer en urgence. Il pensait avoir les principaux éléments en tête, ce qui est probablement vrai, mais les détails (et le problème c'est que certaines erreurs sont plus que des détails !) ne collent plus. 
C'est la seule fois en près de 30 ans où l'auteur se fera prendre à être aussi léger. C'est pour ça que je pense qu'il y va dû y avoir un motif impérieux. Au pire plus tard fera-t-il dans la facilité ou la redite, mais plus jamais de telles erreurs.
Bah ! Quand on aime, ne ne compte pas !   

Merci, Valente II, pour cette nouvelle "fiche de lecture", et pour tes remarques pertinentes. Et merci à Monsieur X, pour cette analyse ma foi convaincante de la genèse de ce Michel n°18, incontestablement bâclé sur la fin, mais comportant quand même quelques bons moments.

Hum !
Si vous lisez ceci, c'est que vous êtes dans le futur... puisque je post sur le tome 20 de la série Michel.
Logique, puisque, en ce moment, je lis le tome 19.
Actuellement, je suis confiné à cause du Covid-19 dans la courbure du temps.
Rien de grave, ce forum réserve quelques surprises amusantes...

Disons-le de suite ce tome 20, Michel et la voiture fantôme, est un très bon crû !
Du Georges Bayard qui se lit d'une traite.
Une facilité d'écriture qui fait que l'on accepte même les petites erreurs de l'auteur.
Cerise sur ce gâteau - pour moi - on se retrouve à Corbie dans la Somme.
Et bien sur, plaisir de retrouver les jumeaux, en seconds rôles essentiels à l'intrigue.
Insolite, "notre" Arthur qui flash sur Nicole : « (...) Quelle est donc cette beauté flamboyante ? »
Cette « jeune fille, aux cheveux couleur de cuivre¹ » que Arthur verrait bien au garage de son employeur.
- Eh bien, en fait de réparations, si la demoiselle est quelque peu mécanicienne aussi, je
demanderai au père Arnold de l’embaucher au garage !
C'est la BV, donc ils ne se marieront pas à la dernière page du récit et n'auront pas des petites voitures !

Corbie, 6000 âmes, sa Mairie, son abbatiale, son café et un accident tragique agavé par un délit de fuite !
Le département de la Somme, c'est pas le Neuf Trois heureusement, mais soyez prudent...
Vous constaterez que la Maréchaussée de Corbie est pas au top dans le constat d'accident et relevé des preuves.
Georges Bayard lui aussi fait une belle erreur ! Vous le constaterez vers la fin du tome.
Heureusement les témoins de l'accident sont Michel et Daniel. On a de la chance ! Non ?
La chasse pour retrouver le coupable du délit de fuite est engagé. Et là, Michel et ses amis sont brillants et perspicaces.
Georges Bayard nous offre en plus un 2 en 1 dans ce tome que je vous recommande.
Grâce aux jumeaux, Michel se lancera avec ses amis dans une chasse au trésor !
Le chapitre sur la « grande aventure » des jumeaux est un passage savoureux que j'ai adoré monsieur Bayard.
Si vous avez lu l'aventure Tintin et Le Secret de La Licorne, à la fin Tintin, découvre la solution pour lire les trois parchemins.
Georges Bayard en bon professeur, fait beaucoup mieux que Hergé, avec trois cartes postales !
L'occasion pour nous lecteurs de réviser nos bases de la géométrie plane euclidienne.
Comme dit la pub : « Vous n'imaginez pas tout ce que Georges Bayard fait, pour nous instruire en lisant un Michel ! »
Mais revenons aux jumeaux qui grâce à leur trouvaille, concluent l'histoire.
« Et nous... si nous n’avions pas trouvé l’album, murmura Marie-France, on ne saurait rien du tout ! »
Yves est de cet avis. Mais avec les « grands » c’est bien toujours la même chose !
Si on pouvait être « confiné » a leur âge, le monde irait sans doute mieux !

Ce Michel, est passionnant et peu importe les quelques anomalies.
Une préface signée Michel Forcheron, qui a « enquêté » sur place pour
nous faire découvrir cette pépite de G.Bayard.
En bonus dans cette Epub, la carte de Corbie dans les années "60".
On ne remerciera jamais assez, Michel Forcheron et DCM, pour ces Epub du centenaire de G. Bayard.

Hum, la courbure du temps... Retour vers le présent.
J'ai écrit quoi à propos du tome 19 ?

¹) La Rousse au chocolat
(...)
J'ouvre un magazine et je vois
Une jolie p'tite rousse

Qui s'tape une mousse au chocolat
Ses lèvres gourmandes
M'invitent à en prendre avec elle
Rien qu'une cuillère
Avant qu'sa grandmère
Ne revienne

Dans la salle d'attente
de la gare de Nantes
J'attends
Juste le retour du printemps
(J. Higelin)

Avec retard. Michel mousquetaire est un de ceux que j'ai le moins aimé de la série. Je l'ai trouvé plat et invraisemblable. Et je n'ai pas aimé le côté capricieuse de Martine qui fait des chichis pour une robe de comtesse parce qu'elle ne veut pas être paysanne.
Pour le 19, c'est autre chose. Effectivement il y a les jumeaux, rien que pour ça, j'aime. Et j'aime beaucoup aussi le fait que Bayard nous balade sur les coupables possibles où on pense de façon quasiment certaine que l'oncle Nicole est un méchant. J'avais occulté le côté "romantique" de Arthur dans ce roman. Dommage pour les petites voitures...
Il faudra que je pense à les demander en format epub : on peut faire des recherches de mots dans le texte ?

marina a écrit:

(...) Et je n'ai pas aimé le côté capricieuse de Martine qui fait des chichis pour une robe de comtesse parce qu'elle ne veut pas être paysanne.

Serais-je vieux jeu ?
Comme chaque mal ou domine l'instinct primaire de la chasse, j'aurais tendance à préférer l'habit de prince pour séduire une comtesse.
Sans doute mon côté frivole comme Martine...

marina a écrit:

Il faudra que je pense à les demander en format epub

Pour les Epubs, rien de plus simple, un MP au Lieutenant DCM.
Et je rappelle que ces Epubs à l'occasion du centenaire de Georges Bayard sont enrichies par :
* une préface de Michel Forcheron,
* adaptation de DCM, mieux que l'édition Hachette.
Michel Forcheron & DCM méritent l'habit de Seigneur pour leur travail !

marina a écrit:

on peut faire des recherches de mots dans le texte ?

Je pense que oui, voir l'aide sur ta liseuse ou la notice.
Sur la mienne (E. Leclerc), en plus des fonctions de bases :
* annotation
* recherche
* dictionnaire/Littré

Le format Epub est un format ISO. Le format Epub est "universel" : Ordi, smartphone, tablette, liseuse.
En "dépliant" le format, on constate que c'est lisible avec un navigateur (Firefox, Chrome ou Safari).

Y a pas que moi qui suis confiné... Bonjour p'tit Topic.
Que deviens-tu ? Pas trop seul ? Le temps dehors ?
Mais comme ici p'tit Topic.
Y a du soleil en lisant un Ebook Michel, spécial centenaire G. Bayard.

Pour preuve p'tit Topic :
Prenez trois garçons en excursion vers... peu importe.
Stoppez vos voyageurs avec un événement cocasse.
Ajouter une dose de science magique.
Saupoudrer de personnages insolites ou caractéristiques d'une France rurale des années 70.
Il vous faudra aussi de l'action, surtout vers la fin.
Une incohérence dans votre aventure qui ne se remarque pas.
Cultiver votre lecteur avec une vérité scientifique et une référence historique.
Un titre évocateur qui informe clairement le lecteur
N'oubliez pas d'illustrer votre l'histoire, mais uniquement avec du Philippe Daure.
Et le plus difficile. Un style, une aisance d'écriture pour faire vitre votre récit.
Lier l'ensemble avec La pieuvre verte, et vous obtenez un excellent Michel de la BV.

Pour un vieux lecteur comme moi, c'est un classique le thème de « la chasse au trésor ».
Et dans les classiques de la BV, parmi les nombreuses séries, ce Michel et le trésor perdu arrive en tête.

Est-ce le meilleur récit d'une chasse au trésor ? À mon humble avis, ce Michel est presque parfait.
Si vous cherchez une autre « chasse au trésor », J-M Charlier est votre auteur.
À la même période que G. Bayard, J-M Charlier commence lui aussi, le récit d'une chasse au trésor en plein XIXe siècle américain.
L'histoire, retrouver l'or des confédérés caché au Mexique ; ramener cet or aux États Unis et ainsi empêcher toute rébellion Sudiste.
Estimé à 500 000$, la seule personne à connaître l'emplacement de l'or, est un ancien Sudiste, détenu dans une prison mexicaine.
Partez au fin fond du nouveau Mexique pour commencer l'aventure. Mais, attention, vous ne serez pas seul !
J-M Charlier envoie une multitude de personnages prêt a toutes les exactions pour s'accaparer l'or des confédérés.
Le troisième tome, Ballade pour un cercueil, clôture ce chef-d’œuvre.
Le héros, devenu anti-héros, est condamné à 30 ans, dans l'un des pires pénitencier des États-Unis.
30 ans... Après réflexion, « à quoi sert un pénitencier sinon à s'en évader. », pour un futur outlaw¹.

Deux auteurs, deux histoires de trésor au contenu identique,....... <--[lisez pour compléter !]
Avec G. Bayard, vers la fin du récit, le jeune lecteur est invité à s’interroger sur ses décisions en tant que future adulte.
Nous sommes dans la BV et c'est une fin intelligente proposée au lecteur, future adulte sans expérience.

Dans cet Ebook, vous découvrirez aussi un autre trésor.
Michel Forcheron dans sa préface, retrace l'histoire de Georges Bayard pour l'écriture de ce Michel.
Très instructive cette préface qui nous montre un G. Bayard en quêté d'autre chose.
Recherchait-il un trésor lui aussi ?

Autre richesse de cet Ebook, l’adaptation du texte intégral de G. Bayard, réalisé par DCM.
Et croyez-moi, il en faut de l'énergie, pour vérifier, contrôler, mettre en forme avec rigueur un Ebook.
« Un boulot de dingue ! » comme dirait le locataire du F40 à Paname
Et quelle indulgence il a DCM à lire mes gribouillis de vieux lecteur...  

Un grand merci, pour cet Ebook.


¹) hors-la-loi

Ah là là! Que de souvenirs tu évoques – et je vais, du coup, m'autoriser exceptionnellement un petit hors-sujet. Car, comme mon avatar peut le laisser supposer, je suis un grand fan du lieutenant Mike Steve Blueberry. Et je me souviens qu'ayant découvert la série, et en particulier le cycle inauguré par Chihuahua Pearl, en 78, soit en plein milieu du long hiatus entre Angel Face (1975) et Nez Cassé (1980), j'ai dû ronger mon frein pour attendre la suite de l'aventure...

On ne dira jamais assez de bien de cette magistrale série, sans doute la plus originale et le plus réussie due à l'imagination féconde de Jean-Michel Charlier, et au génie du dessin de Jean Giraud.


Pour revenir à "Michel", et à ces adaptations en livres électroniques... Toi, et quelques autres relecteurs, me signalent parfois des ponctuations pour le moins sujettes à caution. Ainsi, et je pourrais citer des dizaines d'autres exemples, l'édition originale BV de Michel et le Trésor perdu (1971), contient (chapitre VII, p. 91 de l'édition BV) la phrase :

"La vue du garçon si proche le rasséréna peut-être, ou, du moins peut-être ne voulut-il pas laisser paraître son mécontentement car il se détendit."

On aurait envie d'ajouter une virgule après "du moins" et une autre après "mécontentement", ce que suggère d'ailleurs le correcteur grammatical.

J'ai cependant choisi de ne pas corriger ce je considère moi comme des fautes de ponctuation, mais qui reflètent le style de l'auteur. Sinon on peut commencer un processus dont on ne sait pas où il pourrait finir. Car dans la phrase citée plus haut, il y a aussi une répétition du "peut-être" que je n'hésiterais à pas corriger si le texte était de moi...

De manière générale, je me suis attaché à ne changer le texte original qu'en cas de coquille avérée (faute d'orthographe, de grammaire, prénoms intervertis, etc.)

DCM a écrit:

Pour revenir à "Michel", et à ces adaptations en livres électroniques... Toi, et quelques autres relecteurs, me signalent parfois des ponctuations pour le moins sujettes à caution. Ainsi, et je pourrais citer des dizaines d'autres exemples, l'édition originale BV de Michel et le Trésor perdu (1971), contient (chapitre VII, p. 91 de l'édition BV) la phrase :

"La vue du garçon si proche le rasséréna peut-être, ou, du moins peut-être ne voulut-il pas laisser paraître son mécontentement car il se détendit."

On aurait envie d'ajouter une virgule après "mécontentement", ce que suggère d'ailleurs le correcteur grammatical.

J'ai cependant choisi de ne pas corriger ce je considère moi comme des fautes de ponctuation, mais qui reflètent le style de l'auteur. Sinon on peut commencer un processus dont on ne sait pas où il pourrait finir. Car dans la phrase citée plus haut, il y a aussi une répétition du "peut-être" que je n'hésiterais à pas corriger si le texte était de moi...

De manière générale, je me suis attaché à ne changer le texte original qu'en cas de coquille avérée (faute d'orthographe, de grammaire, prénoms intervertis, etc.)

Et c'est là que je constate que ton travail est remarquable.
N'oublions le temps que tu passes pour proposer un Epub conforme à l'édition Hachette.

Reprenons depuis le début. Tous les Michel sont disponibles sur la eMule ou traînent sur des serveurs.
Aucun Michel n'a été re-saisi. On scanne, on fait une conversion "pdf". Des versions sont au format "word¹".
C'est des copieurs bas gamme (<= 75 pages/mn) qui font cette opération sur PC externe
Les erreurs sont nombreuses : ligatures, espace, 0/O, fi/m/n, ponctuation, etc
Sur un 6C (2012), le total des erreurs - hors orthographe & grammaire - est de plus de 600 anomalies !
J'ai passé énormément de temps sur les 6C et je sais qu'il reste encore beaucoup d’erreurs.
Le nec plus ultra, la presse numérique qui intègre son propre OCR. À + de 100 pages/mn, c'est fastoche et très efficace.
Les algorithmes sont normalisés(ISO), car cela permet de créer des tableaux "comptables" (papier-->comptabilité numérique).
En plus l'OCR intègre la prédiction (lettrine, consonne, accord, chiffre, ligature, ponctuation) et un pré-contexte (profession).
La reconnaissance de caractères commence avec une définition de 200dpi (FAX).
Inconvénient, moins de 100 machines en France, accès restreint pour un particulier.
Vers fin 2000, des architectes signalent un bug sur des tableaux. Erreur entre 8 et 0 ! Un bordel pour calculer des métrés !
Et un pataquès sur des algos normalisées et intégrés dans une ROM (mémoire morte) dans la presse.
Modifier une norme est complexe. Le bug a été résolu...

Ce qui explique cher DCM, sans doute le signalement - logique - des relecteurs.
Perso, je suis pour la version originale, celle écrite par l'auteur et incluant « sa » ponctuation.
C'est celle que tu proposes et c'est AMHA celle qui respecte le mieux l’œuvre de G. Bayard.


¹) La plupart des séries Hachette sont sur le "Ouaibe"
²) Reconnaissance optique de caractères. Les meilleurs OCR sont La Poste, Google
C'est aussi les plus rapides (X mètre/s).