BIBLIOTHEQUE BLEUE NOUVELLE BIBLIOTHEQUE DE SUZETTE.

J'ai trouvé ce livre ce matin dans la boite a livres que je visite et je me suis étonné qu'il n'y ai pas de sujet ouvert au sujet de cette collection ,pas de liste non plus . Il me semble pourtant que nous en avions déjà parlé  quelque part ?
J'ai bien trouvé un sujet sur la bibliothèque bleue de Grosnours mais c'est une bibliothèque antérieure


 ?
C'est le premier livre que je trouve de cette collection j'ai vu qu'il y en avait sur le site de serge Loutzi chien .
L'illustrateur est jacques poirier l'illustrateur d'Alice et l'ombre chinoise et de la série "les jumelles " de E.B.
J adore la couverture (1963) c'est kitsch mais typiquement de notre génération des jeunes filles en jupes plissées jacquard et nos français en béret il manque juste la baguette sous le bras

Belle trouvaille,hervé 41! C'est le moment de commencer une nouvelle collection.

"Odette s'en va en guerre" est le deuxième et dernier volume des aventures d'Odette (après "Le lapin volant" N°39).
La Nouvelle Bibliothèque de Suzette est née en 1959, succédant à La Bibliothèque de Suzette (1919-1958). On sent l'influence de Hachette car Gautier-Languereau modernise l'aspect de ses livres un an après la NBR en passant d'une reliure cartonnée (et fragile, les dos ayant tendance avec le temps à se détacher du livre) à un pelliculage qui devient peu à peu la règle des reliures de romans pour enfants au cours des années soixante.
Contrairement à la NBR, le succès ne fut sans doute pas au rendez-vous, la NBS n'ayant, avec son succédané rebaptisé Bibliothèque Bleue, que 69 volumes.
Les ouvrages n'ont d'abord pas de N° apparent. Le premier numéroté est le 25ème de la collection("Le passager de la Belle Aventure" paru au début de 1961). Un résumé apparaît alors au 4ème plat qui remplace la liste des volumes parus. Ce résumé est accompagné d'un S majuscule (cf le volume scanné par hervé 41).
Avec le N° 52 en 1963 la collection prend le nom de Bibliothèque Bleue ce qui est signalé à la base du dos par un B (tout en conservant le S au 4ème plat ainsi que nous pouvons le constater sur le livre d'hervé 41, cela jusqu'au N°63 ou un B remplace le S). 
Cependant les N° 56,57,62 et 68 sont des NBS car ils font suite à des volumes parus antérieurement ( aventures de Giboulée de Berthe Bernage et de Patira de Raoul de Navery), seuls les N°62 et 68 ayant un S à la base du dos. Bizarrement "Odette s"en va en guerre" n'a pas été considéré comme une suite car le premier volume est estampillé NBS.

Mon étude est peut-être incomplète car il me manque 12 volumes, en particulier les 53,55 et 66 dont je n'ai pas pu voir le dos, souvent omis dans les points de vente d'internet.
Le site "Au bon vieux temps de la Semaine de Suzette" donne un résumé pour chaque auteur (ou ce qu'on en sait, certains sont très incomplets). Il est très riche , en particulier sur les volumes de la Bibliothèque de Suzette, beaucoup plus nombreux. Malheureusement, mêlant  la BS, la NBS et la BB, une liste alphabétique recense 249 ouvrages. Une liste des 112 premiers livres est fournie de 1919 à 1940.

Loin d'être aussi au point que notre Traqueur Gris sur cette collection, je te félicite, Hervé, pour la découverte de ce titre. 

D'ailleurs ce titre ne pouvait être que dans la bibliothèque bleue (BB) vu qu'il (le titre) me parait bien dériver du film "Babette s'en va en guerre" avec justement BB dans le rôle titre. 

Il est interessant aussi de noter que la collection NBS-BB fait est brillamment illustrée par des artistes comme Pierre Couronne, Pierre Joubert, Jacques Pecnard, Paul Durand, Sainte-Croix, etc. Et aussi, par un homme de la maison Gautier-Languereau sévissant dans la Semaine de Suzette des années 50, un jeune Georges Pichard, lequel, comme Sidobre, s'emploiera, vers les années 70, dans la BD érotico-porno-trash...

J'ai l'impression que dans le milieu des années 60, après la disparition des collections NBS et BB, des titres de la série Giboulée sont réédités sans aucune mention de collection...

En effet, Gronours, la collection NBS-BB ayant rendu l'âme en 1965, Gautier-Languereau fait paraître en 1967 les sept volumes de Giboulée accompagnés d'un inédit, "Giboulée en Hollande". Pierre Couronne refait pour cette collection "Giboulée" toutes les couvertures en changeant la coiffure de l'héroïne pour être sans doute plus "dans le vent" en cette fin des années 1960 et , je pense, la vieillir un peu pour qu'elle apparaisse plus "jeune fille" que "fillette" (c'est l'époque où l'on cesse de qualifier de "fillette" des jeunes de quinze ans comme le suggère le magazine "Fillette" qui a pris le nom de "Fillette jeune fille" en 1956 pour muter en 1965 en mensuel ayant pour titre  "Quinze ans" après une courte expérience sous le nom de "Paul et Mic" en 1964-65).

Merci pour cette confirmation cher Traqueur (attention toutefois à ne pas traquer les ours!).

Il m'en manque un sacré paquet dans cette soixantaine car j'essaye de les trouver (les NBS) en bon état. 
Ils sont bien moins courants que les NBR-BV et ont souvent de sérieux problèmes au niveau des dos (un peu comme moi en ce moment, ouille!).

"La cantinière de l'Empereur" est le premier NBS imprimé en juin 1959 avec trois autres ouvrages. L'auteur est Paul Vialar, à l'époque écrivain confirmé, prix Fémina 1939 et dont le titre majeur est certainement "La grande meute" paru en 1943. L'illustrateur est Georges Pichard que Gronours nous a présenté dans un précédent message. Pour ma part j'ai fait sa connaissance grâce à

  l'hebdomadaire "Pilote" (Mâtin, quel journal!) lorsqu'il dessinait les aventures de Submerman entre 1967 et 1970.

Un grand merci à hervé 41 qui a eu la gentillesse de m'envoyer la marche à suivre pour insérer des images. Il s'agissait pour moi d'une première, ce dont je ne suis pas peu fier.
Je remercie également Pierre-Dominique qui m'a lui aussi spontanément proposé son aide pour poster des images, sans oublier Serge qui m'a accueilli sur le forum en me proposant de me présenter, ce que je me suis empressé de faire sur le fil "La mouette de hautmanoir" et non sur "Présentation" sans même avoir eu la politesse de lui répondre.Qu'il veuille bien m'excuser.

Pendant que j'y suis, quelques dessins intérieurs de Pichard:

Je rajoute à propos de Paul Vialar qu'il a aussi écrit "Le voilier des îles" en 1947 dans la collection "Grandes pistes" chez Denoël. Cet ouvrage est paru de nouveau en 1954,  coédité par Gautier-Languereau et Fleurus dans la collection "Jean-françois" et illustré par Pierre Joubert. (on peut voir sur ce forum la couverture insérée dans la galerie de tous les 1ers plats "Jean-François" par Paxson sur le fil "Collection Jean-François")

 
@ Le traqueur gris,grosnours ,
En une journée vous avez fait le tour de cette collection dont nous n'avions pas parlé ,mais................
ce matin en allant chercher le pain je me suis trompé de route distrait par voisin et je passé devant la boite à livres à 500 ml de chez moi j'ai fait demi tour devant la boite à livres et j'ai jeté un œil (que j'ai récupérè ensuite )  et j'ai trouvé ce livre !!!!!!!!!!!!! Encore une collection inconnue à redécouvrir

Encore une collection dont nous n'avons pas parlé pas de liste non plus :lol!:Bertrand voyer avait ouvert le sujet car il venait d'en toucher un lot mais personne n'avais posté.

Cette collection n'est pas tout à fait inconnue du forum.

En septembre 2020 Helene57 avait lancé le fil "scans catalogue collection SUPER 1966" qui avait été l'occasion de scanner des listes de catalogues, lesquels montrent que les deux collections Super et Super-1000 regroupaient en 1969 environ 154 volumes de 1957 à 1988 (83 pour Super et 71 pour Super-1000). Ce fut, toujours à l'initiative de Michel39 l'occasion d'aborder la collection de luxe Super bibliothèque, successeur de la collection Super.

Michel39 avait commencé une liste en octobre qui réunissait 61 titres en janvier 2021.Puis rien depuis. Le sujet est tombé en déshérence.
Le thème a été repris dans le fil "Catalogues" en juillet 2022 par Pierre-Dominique qui a scanné plusieurs catalogues dont un l'était déjà dans le premier fil.
Le mieux serait de repartir de la liste de Michel39 en modifiant le titre du fil qui est trompeur puisqu'il n'a été que très peu question du catalogue Super 1966.

Le deuxième volume de la NBS est "Le sous-marin de l'espace" de Françoise d'Eaubonne et dont les illustrations sont de Georges Pichard comme le N°1.


Françoise d'Eaubonne est auteur de nombreux ouvrages. Quelques "science-fiction" (dont trois livres de la célèbre et pionnière collection "Le rayon fantastique" en 1962-64) et plusieurs romans "jeunesse" dont trois BV: "Chevrette et Virginie" 1958 N°46 (qui a raté de peu le dos blanc) illustré par Philippe Daure.
                                                                          "Les fiancés du Puits-Doré" 1961 N°185 illustré aussi par Philippe Daure.
                                                                          "L'Amazone bleue" 1962 N°208 illustré par François Batet.
Par ailleurs, Françoise d'Eaubonne est célèbre pour son féminisme (elle fait partie des fondatrices du MLF en 1969 et serait à l'origine des néologismes "phallocrate" en 1965 et "écoféminisme" en 1974) et son militantisme homosexuel (cofondatrice du Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire en 1971).

Marie Desplechin qui a écrit beaucoup de livres "jeunesse", raconte sur le site "La voix du livre" une très belle histoire à propos des BV qui ont marqué son enfance et relate sa déception lors de sa prise de contact avec l'autrice. Je ne résiste pas à vous en fournir le passage:

Wouaaahhh ! On peux donc crever de faim, travailler dans l'alimentaire, pour, au final, prendre les gens de haut, en toute modestie. Pffff !

Bonjour et bienvenue, Traqueur Gris !

Merci pour ce sujet et cette belle anecdote, je l'avais déjà lue et je me souviens en avoir été également choquée... mais je ne sais plus où je l'ai trouvée ! Je pensais que c'était dans "Un amour d'enfance" livre présenté par Marie-Aude Murail (Bayard, 2007) dans lequel des auteurs "jeunesse" actuels et aussi quelques illustrateurs évoquent, souvent de façon touchante, le livre d'enfant qui les a marqués et c'est très varié, j'en recommande la lecture s'il est encore possible de le trouver. Bref, après feuilletage Marie Desplechin n'y figure pas... je vais devoir faire d'autres recherches !
Il me semble aussi qu'elle dit ensuite que ce contact bien désagréable ne lui a néanmoins pas gâché le bon souvenir de ces ouvrages, ni même, je crois, leur relecture. Et, ceci ne va intéresser que votre servante, mais c'est une étrange coïncidence, je relis moi-même en ce moment "Les Fiancés du Puits-Doré"... et quoi qu'en ait dit l'autrice (aïe !) je trouve toujours à ce petit roman un charme certain, une atmosphère historique simplifiée bien sûr mais évocatrice, une narration plutôt allègre... une bonne petite chevauchée dans le pays de Louis XV. Je m'apprête à enchaîner avec "L'Amazone Bleue"; je n'ai pas et ne me souviens pas avoir lu "Chevrette et Virginie" mais je pense l'acquérir, dans la limite d'un prix décent, pour compléter cet assortiment même si renié par l'écrivaine... on sent quand même dans ces pages, morbleu, un certain plaisir d'écriture !

Le troisième volume de la NBS est "Mademoiselle Giboulée" de Berthe Bernage, l'illustrateur étant Pierre Couronne.

Berthe Bernage est l'autrice de la série des trente "Brigitte" écrites de 1928 à sa mort à 85 ans en 1972. Il s'agit de l'histoire d'une jeune fille de 18 ans qui vieillit au fur et à mesure du temps. Ses histoires paraissaient dans "Les veillées des chaumières", le plus vieil hebdomadaire français, né en 1877, et qui paraît toujours par abonnement auprès d'un public féminin, retraité et plutôt rural. Le succès des "Brigitte" est tel que Simone Roger-Vercel, la fille de l'auteur de "Capitaine Conan", poursuivra la série pour vingt-cinq autres volumes jusqu'en 1998.
Giboulée est en quelque sorte la petite soeur de Brigitte, vivant elle aussi au sein d'une famille avec ses

deux frères. Elle ne connaît que huit aventures dont sept à la NBS. L'édition originale a le même 4ème plat que "La cantinière de l'empereur". Elle est suivie de la deuxième édition de 1961 qui montre le dos et le nouveau 4ème plat. Pour finir, il s'agit de la nouvelle couverture de l'édition de 1967, après la fin de la NBS, les cheveux courts étant plus dans l'air du temps. Une dernière édition reprenant les dessins de la NBS paraît en 2006 chez Elor.

Bonsoir Mouette,

Je n'ai moi-même fait la connaissance de Françoise d'Eaubonne, il y a bien longtemps, qu'à travers ses livres de science-fiction au "Rayon fantastique". "Le sous-marin de l'espace" m'apparaissait comme un ballon d'essai de sa part et j'ignorais complètement ses BV. Il est vrai que la lecture de Marie Desplechin m'a donné envie de les découvrir tant elle paraissait conquise.
Sa réputation d'autrice de science-fiction a dépassé les frontières car "Le sous-marin de l'espace" a connu une adaptation soviétique en français intitulée "Voyage en cosmos" en 1963 qui a dû être lu par des élèves apprenant notre langue. L'URSS se libéralisait un peu sous Khrouchtchev en popularisant dans son propre pays un ouvrage d'une écrivaine sulfureuse, car Françoise d'Eaubonne, inscrite au parti communiste en 1945 , l'avait quitté comme un certain nombre d'intellectuels en 1956 après la répression en Hongrie pour se tourner vers le gauchisme. Elle ira jusqu'à soutenir la Fraction Armée Rouge et Action directe, préconisant la violence dans "Contre-violence ou la Résistance à l'Etat" en 1978. A noter, le changement du nom Eaubonne en Obonne.

Merci Traqueur gris pour toutes ces précisions !

Pierre-Dominique, tes encouragements ne peuvent que m'inciter à continuer la présentation de cette attachante collection.
Le N°4 s'intitule "La rue de la Pie-qui-chante" de Marcelle Vérité, illustré par Paul Durand
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On ne présente plus Paul Durand qui bénéficie d'un site très agréable à explorer et d'une notice Wikipédia très complète. Ses dessins intérieurs
nous montrent le jeune héros orphelin, Jeanbouli, adopter la petite Nêna trouvée en montagne près de sa mère mourante. Ni une , ni deux, aussitôt il décide de l'adopter et la transporte jusque chez lui (rue de la Pie-qui-chante) dans une caisse en guise de berceau. Avec l'aide de voisins compatissants, il se tire d'affaire, non sans se fâcher avec son amie Mimi. Mais soyons rassurés, tout se terminera bien.



Marcelle Vérité est une autrice prolifique (la BNF recense 239 oeuvres textuelles de 1934 à 1990, mais elle compte des doublons en raison des republications, la réalité se situant aux alentours de 170). Elle publie beaucoup en Belgique, en particulier chez Casterman où elle intervient dans plusieurs collections comme "Farandole" (célèbre en raison des  aventures de Martine). Elle est même durant vingt ans directrice de la collection "Plaisir des contes" dont Paxson a dressé la liste et la galerie de couverture dans ce Forum.
La première édition du livre est parue en 1952 dans la Bibliothèque de Suzette, illustrée par Françoise Berthier. Celle de la NBS parait à son tour en 1959. Un autre tirage avec quatre pages de dessins inédits en couleur paraît en 1961. Gautier-Languereau fera une dernière fois paraître cette histoire dans "3 romans pour filles" en 1972 puis 1974. Il y a une dernière édition, sous la forme d'un cahier dans la "Collection 15 ans" datant des années 60, aperçu sur un site de vente rimant avec Bombay dont le nom de l'illustrateur est difficilement lisible (il doit s'agir d'un supplément du mensuel "Quinze ans" vendu en encart, au vu de l'instruction en dernière page: pliez ici)

Que de merveilles !
Merci traqueur gris

Le N°5 de la NBS, "Clairette et cousin Jim", illustré par Georges Pichard, vu plus haut, est comme le N°4 ("La rue de la pie qui chante") de Marcelle Vérité. Le titre est inédit mais le contenu est remanié à partir d'une oeuvre antérieure de la Bibliothèque de Suzette, "L'insaisissable monsieur Jim" illustré par Manon Iessel et paru en 1954, après prépublication dans "La semaine de suzette" en 1953. "La Semaine de Suzette" est un hebdomadaire bien connu, célèbre dès son lancement en 1905 avec le personnage de Bécassine qui s'essouffle cependant durant les années 1950 pour s'éteindre définitivement en 1960. La NBS continue ses parutions en prenant le nom de Bibliothèque Bleue jusqu'à son extinction en 1965.
Alors que "L'insaisissable monsieur Jim" a douze chapitres, "Clairette et cousin Jim" n'en a plus que huit, le texte étant parfois abrégé, pour resserrer l'action. C'est le début des aventures de Claire de Givray ou Clairette dite "Patte-Molle" dont les exploits se poursuivent dans "Le crabe chinois" en 1956 puis "Clairette détective" en 1957. Ces deux derniers ouvrages, également illustrés par Manon Iessel, ne le seront jamais dans la NBS (ci-joint, outre les couvertures des ouvrages cités, les 4èmes plats des deux suites de "L'insaisissable monsieur Jim"). On voit le changement de coiffure de Clairette , long cheveux au vent chez Manon Iessel (1909-1985) et coupe-brushing, il est vrai de plus en plus en vogue durant les années 1960, pour Georges Pichard (1920-2003) au style résolument plus moderne.

Marcelle vérité (1904-1994) était une conteurs prolifique qui a publié une bonne partie de son oeuvre en Belgique, surtout aux éditions Casterman dont elle a dirigé la collection Plaisir des contes durant vingt ans, dont notre ami Paxson a regroupé 41 titres sur ce forum (j'en profite pour le saluer à l'occasion de son anniversaire qui nous vaut le plaisir de le revoir poster des messages après une absence d'un an). Sa collection était surtout composée de contes d'auteurs alors renommés, tels François -Régis Bastide, Henri Bosco, Dominique Rolin, Louise Bellocq, Henri Gougaud, Bernard Clavel, André Dhôtel, Jean-Louis Curtis, Daniel Boulanger, Joseph Peyré, Françoise Mallet-Joris, Pearl Buck, Maurice Genevoix, Paul Guth, Michel de Saint-Pierre et Minou Drouet (dont j'ai conservé "La patte bleue", livre dédicacé par l'autrice  qu'une tante m'avait offert). 
Marcelle Vérité ne s'était pas oubliée, rédigeant trois oeuvres de cette collection. Publliant sans discontinuer de 1934 à 1990, elle explique d'ailleurs comment ce don d'inventer des histoires lui est venu: