Centenaire de Georges Bayard le 20 mars 2018

Rappel du premier message :

Comme me le faisait remarquer Vulchain, 2018 EST l'année Georges Bayard !

Tout d'abord aujourd'hui même est son anniversaire et il aurait ... pile 100 ans ! Un siècle !!!

  BON ANNIVERSAIRE MONSIEUR BAYARD !!!   

Ensuite le premier Michel est paru en 1958, il y a exactement 60 ans ! Et c'est en 1988, il y a 30 ans, qu'il a publié son dernier livre : Moi, Erik le Rouge.

Bon anniversaire et un grand merci pour la série Michel qui m'accompagne depuis plus de 40 ans maintenant ! 
Pour fêter ça, je vais poursuivre ma relecture (trop lente !) de la série et je vais attaquer ce soir le 37e opus : Michel aux Antilles.

Un de mes seuls regrets est qu'il n'y ait pas plus d'amateurs que ça...   

Année 1974. Inauguration de l'aéroport Charles de Gaulle, puis un mois plus tard
meurt Georges Pompidou, Président de la République française.
Le sexe s'affiche au cinéma avec deux films : Emmanuelle & Les valseuses.
Fin de l'ORTF. Fin aussi du Watergate avec la démission du 37ᵉ président des États-Unis
Richard Nixon. À titre perso, l'année 1974 marque la naissance de UNIX, le nouveau système
informatique d’exploitation. Simple, fiable, UNIX sera universel³. C'est aussi cette année que
le prix Turing est attribué à monsieur Donald Knuth, pionnier de l'algorithmique.
Une certaine France Gall chante "La déclaration¹". Le groupe Supertramp joue son hit "Dreamer²".
Mais le plus important, est l'adoption du projet de loi sur l'IVG. Loi présentée et défendu par
madame Simone Veil.
Chez Hachette, édition dans la BV, de la 21ᵉ aventure de Michel (Michel fait du vol à voile).
Bref, pour les jeunes lecteurs de la BV, 1974 est une année formidable.

Et ce qui est bien pour ceux qui lisaient Michel en 1974, c'est que leur avenir était devant eux.
Encore enfant, le monde des adultes est sympa. On découvre. L'aventure est au détour des pages.
Pas besoin de prendre un RER pour quitter la cité ou "sa" banlieue, pour changer d’horizon.
Ces héros de la BV vous accompagnent vers l'ado boutonneux, rebelle et incompris d'adultes furax.
Page après page, c'est exploit, trésors retrouvés, des méchants en prison et en bonus à la fin :
« Robert qui épouse Ginette ! ».
Bon, Ok ! Une fois adulte, c'est : boulot, crédit, mariage, chômage, divorce, pollution, maladie, etc.
C'est pas exactement ce que l'on a « vécu » en lisant la BV. Ce "monde" de la BV n'était qu'illusion ?
Quelques décennies plus tard, on a la larme à l’œil en relisant un BV, c'était si merveilleux, si simple...
Et c'est cette même « magie » qui m’envahit en lisant "mon" eBook : Michel fait du vol à voile.
Comme le précise Michel Forcheron, le vol à voile est pas un loisir pour tout le monde.
Mais Michel c'est notre héros ; il sait nous faire partager sa découverte du vol à voile.
Merci Michel pour ce partage... beaucoup trop court, avis perso.
L'intrigue de ce tome 21 est bien mené et son déroulement m'a même étonné.
C'est bien écrit ; un monsieur Bayard en forme et qui nous offre une bouffée d'air frais.
Ce qui m’a amusé le plus c'est que cette histoire est quasi impossible à adapter aujourd'hui.
Les mœurs sur le « tabac » empêchent même une réédition de ce Michel en 2020.
Que dire des illustrations ? On retrouve le talent de Philippe Daure pour notre plaisir.
Voila, j'ai fini mon eBook spécial centenaire. Encore un très bon moment.
Bravo monsieur Bayard et pour moi retour au monde réel.
C'est quoi ce monde réel ?
Ah oui... année 2020, La Covid-19, masques, manifestations, faillites, récession, etc
On vit une époque formidable !

Merci aussi à toi Michel Forcheron. Que serait ce centenaire sans tes préfaces ?
De simple réédition un peu fade qui ne permettraient pas de comprendre ce héros,
la série et surtout son auteur : Monsieur G. Bayard.

Impossible de remercier DCM... Il est où notre talentueux adaptateur ?
Ah ouais ! J'ai compris... Pour le savoir, il faut lire : Michel fait du vol à voile



¹) moi aussi et même plusieurs, mais avec beaucoup moins de succès
²) En résument l'album : folie ou raison, qui décide de la frontière ?
³) smartphone, Box Adsl, frigo, voiture, montre, TV, ordi, serveurs, etc

Tu parles d'or Valente ! 

C'est vrai que la série Michel a le goût du réel !
Même adulte, en la relisant on se dit que les choses auraient pu être comme ça ... auraient DÛ être comme ça ! 
Bien évidemment, nous (Valente, je te joins à ma pensée et me permets de parler en ton nom, n'hésite pas à me corriger si telle n'était pas ta façon de voir) n'imaginions pas vivre les aventures de Michel (ça nous en rêvions simplement !   ) mais nous pensions bien que le monde dans lequel nous vivrions serait très proche de celui dans lequel évoluaient les héros de Georges Bayard, très semblable ...
Mais bon ! Nous sommes en 2020, chacun empêtré dans sa "routine" ... et force est de constater l'écart entre la réalité et cet idéal qui aurait pu être réel si certains ne s'étaient pas ingéniés à le rendre systématiquement impossible... 

Encore une fois : très bien vu Valente ! 

Monsieur X a écrit:

Bien évidemment, nous (Valente, je te joins à ma pensée et me permets de parler en ton nom, n'hésite pas à me corriger si telle n'était pas ta façon de voir) n'imaginions pas vivre les aventures de Michel (ça nous en rêvions simplement !   ) mais nous pensions bien que le monde dans lequel nous vivrions serait très proche de celui dans lequel évoluaient les héros de Georges Bayard, très semblable ...

Entièrement d'accord avec toi ! :-)

Après lecture de ce Michel dans l'avalanche, on cherche « l'avalanche » dans cette histoire.
C'est aussi la question que se pose Michel Forcheron à propos de ce 22ᵉ titre de la série.
Pour ceux qui ont lu, ce tome 22, il serait intéressant que vous proposiez un titre de remplacement.
Attention, « Michel et l'avion clandestin » ressemble trop à un 6C de P-J Bonzon.
Le concours est ouvert ! Bonne chance...

Ce qui pourrait justifier ce titre, c'est « l'avalanche » de situations insolites et de personnages pittoresques.
Michel dans l'avalanche est un véritable régal à lire. Monsieur Bayard fait très fort.
En lisant ce Michel, une évidence est apparue pour moi. C'est la seule aventure de Michel que l'on peut adapter en
pièce de théâtre. Un huis clos dans un chalet perdu en montagne. Les dialogues se prêtent bien à la situation.
Les personnages sont des « gueules » ! Avec Ernest le montagnard très local, deux agents secrets dans la panade.
Ajoutons un policier à la recherche d'un milliard d’anciens francs...
Il faut bien Michel aidé de Daniel et d'Arthur pour démêler cette bien curieuse énigme.
Car tout ce petit monde recherche les biftons « égarés » dans la montagne. Seuls les motifs diffèrent !
Comme dirait Panzani ; l'eusses-tu cru cher lecteur ?
Le dernier acte de  Michel dans l'avalanche est palpitant et se termine en beauté - "of course" - nous sommes dans la BV.
Un grand merci à vous monsieur Bayard pour ce très bon tome (pièce de théâtre ?) qui se lit d'un trait !
Seul anachronisme dans cette histoire, c'est d'évoquer les « anciens francs » en1974.
Depuis décembre 1958, le Grand Charles a réformé la monnaie et c'est le « franc » qui perdura jusqu'à 2002.
Je doute que les jeunes lecteurs de 1974 ont un jour compté en « anciens francs ».
Surprenant l'usage « d'anciens francs », qu'en on sait que monsieur Bayard était enseignant.
Rien de grave en 2020, car le prix de ce tome 22 spécial centenaire de Georges Bayard est à 0 ancien franc ou 0 nouveau franc ou 0 €.
Bref, gratos les amis cette ebook, plein de fraîcheur.
En bonus, les trente-neuf autres volumes du centenaire Georges Bayard !
Alors, on en profite !

Quel talent, Michel Forcheron ! Tu as écrit une très belle préface. Merci.
Il est ou DCM ? Déjà repartis sur ses skis, préparer le prochain ebook ?!
Dommage, j'avais dessiné un grand "merci" dans la neige...
Espérons que la prochaine « avalanche » n’efface pas mon message

PS :
Pour le concours, je pensais à :
* Michel. Piège en haute montagne. Non, trop blockbuster US
* Le Noël de Michel. Non, le titre doit commencer par Michel !
* Michel fait du ski. Nul !
* Michel et la tempête de neige. Bof ! Ça le fait pas
* Michel à la montagne. Ben c'est pas gagné avec ce titre simpliste
* ......

Il y aurait bien Les Étranges vacances de Michel, qui marche pour (presque) tous les titres, mais c'est déjà pris.

Michel aux sports d'hiver ?

La Grande descente de Michel ?

Michel dans le blizzard ? (Il pourrait dire à Daniel : "Ah, je vous assure mon cher cousin, vous avez dit "blizzard"..."

Quant aux anciens francs, je dois dire que pour ma part, étant né en 1966, j'ai toujours raisonné en nouveaux francs. Mais j'ai aussi passé ma jeunesse à côté de gens, mes parents, mes grands-parents, qui eux continuaient à raisonner en anciens francs et pour qui la somme de 10 000 nouveaux francs ne pouvait s'exprimer autrement que par "un million".

DCM a écrit:

Michel dans le blizzard ? (Il pourrait dire à Daniel : "Ah, je vous assure mon cher cousin, vous avez dit "blizzard"..."

Je vote pour : Michel dans le blizzard

À mon avis un très bon titre pour ce tome 22. Bravo DCM.
Faudrait juste avertir les jeunes lecteurs que « blizzard », n'a rien à voir avec
Warcraft, Diablo, etc du célèbre éditeur de jeux vidéos Blizzard Entertainment.

DCM a écrit:

Quant aux anciens francs, (...)

Je suis d'accord avec toi, mais Georges Bayard était enseignant et appliquait les directives
de l'éducation nationale depuis 16 ans sur les « nouveau francs ».
La série Michel, s'adresse à un public jeune (enfin presque, car je ne suis plus vraiment jeune !).

Concernant les anciens francs, mon expérience est très proche de celle de DCM (tout comme nos dates de naissance d'ailleurs, ceci expliquant peut-être cela).
Jeune j'ai souvent dû calculer pour convertir les réponses qu'on me donnait d'anciens en nouveaux francs.
Je me souviens même d'une fois où j'avais posé la question à mes parents (je devais être en CE2 ou CM1) : "Mais ? Après 10 000 il y a 1 million ?" (c'est texto la question que j'ai posée !)
Car en fait les gens (et notamment mes parents) comptaient facilement en nouveaux francs pour le quotidien. Mais dès que les montants sortaient un peu de l'ordinaire (quand les montants devenaient élevés et qu'on les manipulait peu souvent) ils repassaient en mode ancien francs, sans rien se dire mais tout en se comprenant très bien... Pour moi c'était un peu plus compliqué, d'où ma question d'alors.
Je dois avouer que le même genre de choses m'est arrivé lorsque nous sommes passés à l'euro : il y avait un moment où pour connaître la valeur "réelle" il me fallait convertir mentalement en francs pour en avoir une appréciation "juste".   Sauf que comme c'était moins facile de passer d'euros en francs que d'anciens en nouveaux francs, ce genre de raisonnements a duré moins longtemps.
Sinon pour le titre (le moins justifié de toute la série   ), je n'aurais pas forcément parlé de la montagne ou de la météo (pour ça le dessin de Philippe Daure se suffit à lui-même). J'aurais plutôt évoqué les agents secrets et leurs histoires compliquées. Cela aurait pu donner quelque chose comme : Michel agent double.
Dans la même thématique il y aura un peu plus tard Michel entre deux feux. 

Mais Michel dans le blizzard me va bien. 

Monsieur X a écrit:

Sinon pour le titre (le moins justifié de toute la série   )

À mon avis, Bayard fait encore mieux avec Michel et le vase de Soissons, dans lequel il n'y a aucun vase, et qui se déroule dans le Pas-de-Calais!

Monsieur X a écrit:

(...)
Je dois avouer que le même genre de choses m'est arrivé lorsque nous sommes passés à l'euro : il y avait un moment où pour connaître la valeur "réelle" il me fallait convertir mentalement en francs pour en avoir une appréciation "juste".   Sauf que comme c'était moins facile de passer d'euros en francs que d'anciens en nouveaux francs, ce genre de raisonnements a duré moins longtemps.

Ah le passage à l'euro !
Pour le passage à l'euro, la conversion était plus compliquée 1 euro = 6,55957 Frs
Un nombre premier. Pour grappiller quelques millions, les banques adorent.
Mais c'était pas suffisant, alors nos banques ont facturé 3 % pour le changement de monnaie.
Et comme les biftons étaient livrés par la BF, ça été les premiers servis
Notre chef de projet de l'époque avait remporté 2 contrats "Bancaires". Comme les collègues, je passais
après fermeture dans les agences pour les MàJ des serveurs, accompagné par un agent de sécurité.
Faut toujours se méfier du p'tit personnel.
Un soir, l'agent cherche à ouvrir l'agence régionale, mais la porte est déjà ouverte et alarme OFF !
C'est pas mon problème, je fais ma MàJ... Sauf qu'un SDF que nous avions réveillé sort de la salle des coffres !
Ils étaient 2 SDF. Malaise de l'agent de sécurité, surtout que les SDF s'étaient soulagé sur des sacs contenant les euros.
2 tonnes d'euros livrées le jour même à l'agence régionale avant dispatching... La nuit a été longue pour nous, le directeur
et les crânes d’œufs de Paris. Ce ne fut pas la seule agence ! Dire que des voyous préfèrent les égouts pour entrée !

Pour en revenir à ce tome 22, c'est pour moi un petit bijou qui fait partie de mes préférés de cette série.
La préface de Michel Forcheron contribue avec intelligence à découvrir : Michel dans l'avalanche.
Encore merci pour cette découverte.

Effectivement, j'avais vraiment bien apprécié ce Michel. 
Le (presque) huis clos n'est pas habituel dans la série, mais il est vraiment bien mené.
Encore un essai transformé. Bravo M.Bayard ! 

Disons-le de suite, c'est un très bon Michel.
L'écriture de la trame de l'histoire, prouve que Georges Bayard n'est pas en « rodage ».
Michel, Daniel et Arthur nous font découvrir le monde des "bagnolards".
Des "bagnolards" qui bichonnent leurs « tas de boulons » du début XXé siècle.
Nous voila partie dans un rallye typique pour voitures anciennes.
Comme  Michel Forcheron le signale dans la préface, l'enseignant parsème des notes éducatives.
Des invitations pour le jeune lecteur à enrichir ses connaissances.
Michel, Daniel et Arthur embarquent dans la « Sauterelle ». Véhicule conduit par monsieur Fleurin, le
propriétaire et patron d'Arthur. Et « La Sauterelle » subit beaucoup d'anomalies et pannes.
Pour Michel, Le hasard n'existe pas en mécanique. Et Michel a pas tort. C'est pas Murphy qui le contredira.
Seul hasard dans cette aventure, le nom du véhicule, « La Sauterelle ».
Il a bien existé une voiture avec ce surnom. Il s'agit d'une Delage de 1936 mais la ligne de ce véhicule
de luxe n'a rien à voir avec la voiture de monsieur Fleurin. Monsieur Bayard rêvait-il de rouler en Delage ?

Dans ce tome, paru en 1975, Daniel a cette réflexion :
« Hé oui ! Dans un siècle, nos bolides actuels seront aussi des pièces de musée ! »
Hé ben Daniel, un siècle plus tard nos « tas de boulons » sont nullissimes !
Alors cher Daniel, dans un musée, on va éviter !
La voiture est devenue une obsolescence programmée entièrement financiarisé.
Il est loin le temps de la DS 19, symbole de notre industrie, qui sauve le Grand Charles.
Le Président John F. Kennedy, lui n'aura pas cette chance dans sa Lincoln Continental.
Bon une voiture qui s'appelle "Lincoln" est prémonitoire, puisque Abraham Lincoln, Président US a lui aussi été assassiné.
Loin le temps des 2CV, 4L, Anglaises dévergondées, BMW "requin", Mercedes statutaire, 404 baroudeuse, les "bellas" Italiennes, etc
Place aujourd'hui à l'assemblage China, SUV, filtre à terres rares¹ (métaux) pour nano particules, électronique faillible, plastoques rigides...
Pire, un siècle après, nous n'avons même pas réussi à doubler le rendement du moteur thermique (< 32%).
Aujourd'hui, la révolution automobile se vit en Tesla. Grâce à l'iconique TM3 électrique et son interface digne du troisième millénaire.
Tesla moins 10 ans d'activité et qui risque de faire disparaître les « déclassés » : Peugeot, Fiat et consorts.
Anciennes gloires automobiles, pour actionnaires atteints d'andropause qui ont brûlé leurs rêves sur l'autel de la capitalisation.
Ces « gloires », vestige du passé, incapables de se renouveler  qui dans un ultime sursaut feront le bonheur des ferrailleurs... RIP !
Revenons aux vrais « tas de boulons » de cet excellent tome, Michel fait un rallye.
Époque ou on réalisait les rêves. Ce tome 23, c'est le regard sur le passé mécanique glorieux d'une époque révolu.
Michel et ses amis ont certainement lu la rubrique Starter qui paraissait dans Spirou (années 60-70).
Créée par Jacques Wauters et reprise avec talent par Franquin, puis Jidéhem ; Starter a fait rêver les ados de l'époque.
Monsieur Bayard, n'est pas un vrai bagnolard, mais c'est une belle prouesse de l'auteur avec ce récit bien construit.
Alors, accompagnons Michel dans cette aventure ; « Nous allons en voir du pays ! » comme le dit monsieur Fleurin.

Notre Michel Forcheron grand érudit de la série, précise à propos de ce tome :
« il [Michel] lui a fallu quand même cent cinquante pages de tâtonnements et d’interrogations stériles... »
Hé ben, désolé cher Michel Forcheron², moi je les trouve agréables et indispensables ces « cent cinquante pages » .
Je suis même prêt à les défendre ces « cent cinquante pages » car c'est du très bon Bayard !
Tout aussi indispensable, ta préface, riche de détails sur les personnages et l'intrigue de monsieur Bayard.
Quel plaisir à te lire, on embraye vers l'aventure... À "savourer" absolument.
N'oublions pas le « mécano » DCM qui a construit cet ebook digne de ce centenaire spécial Georges Bayard.

Grand merci à vous.

PS :
« Make the planet great again » (E. Macron 2017).
À propos des « mazouts » que nous utilisons pour nous déplacer. L'Autorité de la Régulation Professionnelle de la Publicité (ARP)
a censuré une publicité d'une marque de vélo néerlandaise ! L'ARP pour être précis, est un truc privé.
Pas à cause d'un téton ou d'un string avec trop peu de tissus mais au motif que cette publicité « créerait un climat d'anxiété »(SIC).
Au moment où l'état français octroi 8 milliards de brouzoufs d'aide  pour soutenir le secteur automobile et voir une pub à la téloche pour rouler en vélo...
Pour l'ARP, c'est source « d'un climat d'anxiété » pour la populace !
En pleine crise Covid-19, canicule et pollution à l'ozone, l'ARP veille sur notre « santé mentale ». On dit merci qui ?
Publicité pourtant diffusée en Allemagne ou le secteur automobile représente 400 milliards d'euros par an. Que fait Merkel ?!?
2020, c'est aussi l'année du "dieselgate", version française. Hé ouais, nos "canaillous" de Renault, Peugeot PSA ont
aussi "magouillé" les rejets de « particules fines » pour nos poumons et habituer nos "bambinos" aux NOx des SUV en ville.
Heureusement, la Covid-19 retarde la procédure. On peut donc continuer à respirer "tranquillou" l'ozone dans nos villes.
Lutter contre le « climat d'anxiété », pourquoi ne pas aussi mieux réguler l'entrée des étrangers... À commencer par la Gréta Tunberg !
De toute façon, même sans Covid-19, en 2020, la rémunération des actionnaires sera quasi nul.
En cause, l'application des directives de 2013 UE avec effet depuis 2019/2020 sur les normes anti-pollution.
Carlos Tavares (Peugeot) qui fait le pied de grue, chez Tesla pour acheter 600 millions € de droits à polluer, ne peut sauver le bilan de PSA.
Renault c'est pire ! Pas de malle à remplir en 2020 pour Malte, le paradis fiscal fréquenté aussi par Peugeot PSA.
En 2020, pour fabriquer un moteur « mazout » il faut acheter des droits à polluer, puis refacturer au client. Si le client tousse pas, c'est OK !
Ou vendre des voitures électriques... Et suffisamment pour échapper au couperet de Bruxelles.  
Mais à ce jour, aucun constructeur automobile français ne sait faire de "l'électrique"... Mais on a les meilleurs Patrons du monde !
On lit sur des forums des ingénieurs ou techs du secteur automobile qui ont quitté le « bateau » ou le pays...
Les récits sont « glaçants ». Mais chuuuuuuuut ! Ne pas créer « un climat d'anxiété »...
Monsieur Bayard, vous nous manquez.

# Pour voir la publicité censurée par l'ARP :
# « Il est temps de rouler dans le futur »³.
# Avertissement : le forum décline toute responsabilité !


¹) Qui n'ont rien de rare, mais très polluante à produire, OSF, c'est les mômes qui font le job...
²) Je me suis flagellé avant d'écrire ce qui suit, Michel Forcheron !
³) Plus de 2 millions de vue ! L'ARP milite avec brio, pour un « climat d'anxiété » en France

[je précise que je roule en véhicule électrique, mais pas en Tesla M3 « la Joconde sur quatre roues » (60k€).]

Bonjour,

Je suis né en 1985 et les Michel et les 6 compagnons m'ont aussi accompagnés toute mon enfance. C'étaient mes préférés avec Les Trois Jeunes Détectives d'Alfred Hitchcock. J'étais moins Club des cinq ou Le Clan des sept, peut-être que j'étais déjà trop grand à l'époque lorsque je les ai découvert, la bibliothèque rose étant plus simple.
Par contre j'avais trop trop aimé Le Mystère du collier de perles de Enid Blyton. J'ai mis vraiment du temps, adulte, pour retrouver ce titre et le racheter d'occasion. Je me rappelai vaguement du titre et de l'histoire avec le vagabond et les messages secrets avec du jus de citron. Mais je me rappelai plus du tout de l'auteur (pourtant c'était facile).

A là là, gamin je faisais les CDI (j'ai fait plusieurs école  ) et la bibliothèque, à l'affût de trouver un nouveau titre. Je me rappel qu'en 6e il y a avait des Michel tout déglingués tellement qu'ils avaient été lus, mais c'était pas grave, c'était le contenu qui m'intéressait. D'ailleurs ma sœur aussi étaient fan, des fois je lisais quelques pages en douce à la lampe de poche pour ne pas me faire repérer par mon père.  J'aimais trop le suspense, des fois Michel devait se cacher car y'avait les bandits, ràlàlà comme c'était bien, j'étais avec Michel dans l'histoire...

Bref, après ce moment de nostalgie j'avais une question:

DCM a écrit:

Peu de séries au long-cours présentent en effet la même qualité globale des titres la composant (39 titres, quand même, et un quarantième qui nous a été offert par l'ami Vulchain, pour notre plus grand plaisir). 

DCM a écrit:

Pour des gens qui comme toi n'ont pas ces préventions, les 39 eBooks qui vont voir le jour (40 en comptant L'École des Détectives)

Monsieur X a écrit:

Et là, comme je m'approche de la fin de la série (plus que 3 titres, dont celui que je vais commencer ce soir) j'ai prévu de relire la totalité du livre de Michel Forcheron puis L'école des détectives et enfin le 40e Michel. 

Je n'ai pas compris quel était le 40e roman de Michel évoqué sur ce fil. Avez vous la référence ou une capture d'image?
Merci beaucoup.

Bonjour Spyeagle et surtout bienvenue. Ravi de croiser un autre amateur de Michel !   Tu es né quand Michel s'est arrêté ... mais as quand même découvert et apprécié cette série. Génial ! Comme quoi il n'y a pas d'âge !   Je dirais même qu'il y a d'autant moins d'âge que l'auteur a toujours veillé à la crédibilité de ses histoires, ce qui de ce point de vue leur permet de durer : on peut encore lire Michel sans (trop) avoir  l'impression de se faire prendre pour un benêt. J'ai écrit "trop" car cela reste quand même de la littérature jeunesse...

Pour répondre à ta question, deux choses se mélangent dans les commentaires que tu cites :
1/ Dans le 2e extrait de DCM, il assimile L'école des détectives à un 40e Michel (on pourrait aussi parler de Michel-zéro). Voilà une façon de compter 40 Michel (là où il n'y en a que 39, on est bien d'accord   ).
2/ Alors que dans le 1er extrait DCM fait référence à la même chose que moi : à un Michel qui a été écrit (en 2017) par Michel FORCHERON (Vulchain sur le forum). Voilà un vrai-faux 40e Michel.

Monsieur X a écrit:

2/ Alors que dans le 1er extrait DCM fait référence à la même chose que moi : à un Michel qui a été écrit (en 2017) par Michel FORCHERON (Vulchain sur le forum). Voilà un vrai-faux 40e Michel.

Merci pour cette clarification, je comprends mieux ma confusion, il y avait donc 2 numéros 40  dans cette discussion.
Donc est-ce que le titre posthume écrit par Michel Forcheron est bien?
Michel et l'inconnu du train, Editions des Arcelles, février 2017

Oui. Il s'agit bien de Michel et l'inconnu du train. 
Par contre l'adjectif "posthume" ne s'applique pas ici. Car Michel FORCHERON est (aux dernières nouvelles) bien vivant (grand bien lui fasse !)

Monsieur X a écrit:

Par contre l'adjectif "posthume" ne s'applique pas ici. Car Michel FORCHERON est (aux dernières nouvelles) bien vivant (grand bien lui fasse !)

Oui, on a l'habitude d'utiliser cet adjectif pour un texte écrit par l'auteur lui-même mais publié après sa mort. Je ne sais pas s'il y a un mot pour dire qu'un autre auteur a repris la plume de l'écrivain décédé.