Je viens de le terminer et c'est une bonne surprise !
J'avais peur, à la lecture de vos commentaires dans ce sujet, qu'il soit décevant. Du coup chaque fois que je lisais un chapitre je me disais : "Bon jusque là c'est bon, c'est après que ça va se gâter..." Et en faisant comme ça je suis arrivé jusqu'à la scène dans la mine (donc quasiment à la toute fin !) Alors effectivement, là c'est plutôt une fin bâclée...
Mais les 90/95 % restants étant tellement agréables, que je ne vais pas jeter aux orties une si bonne histoire pour ça !
Alors bien sûr il y a toujours des choses à redire :
* Je suis surpris que la source qui alimente le chalet ne soit pas gelée en cette saison ... ? De même, comme le disait Serge, un berger qui mène son troupeau aux alpages en plein hiver...
* Je ne suis pas (n'ai jamais été et ne serai jamais) pour changer le texte original une œuvre littéraire. Par contre quand je lis au chapitre 6 : "Quelle jolie maison de bois" (réaction de Claude lorsqu'elle voit le chalet pour la première fois), je ne peux m'empêcher de penser que la traduction serait à revoir. Cette phrase m'a toujours horripilé !
* Je pense, comme l'ont mentionné plusieurs personnes précédemment, qu'Enid Blyton ne devait pas connaître grand chose à l'activité ski !
Car franchement tout est léger en la matière. Tout d'abord faire du ski n'importe où (c'est bien de ce dont il s'agit ici) ça s'appelle faire du hors-piste. Et ça ce n'est pas donné à tout le monde ! Surtout dans de la poudreuse bien fraîche dans laquelle on s'enfonce copieusement. Mais passons ! Cela veut avant tout dire que les membres du Cd5 ont un plutôt bon (voire très bon !) niveau en ski. Mais que les enfants arrivent, après une descente, à remonter sur la colline d'en face jusqu'à mi-pente cela veut avant tout dire qu'Enid Blyton avait un mauvais (voire inexistant) niveau en ski !
* Au chapitre 12 une réflexion de François m'a fait sourire. Mécontent que Joanes ne les ait pas pris au sérieux quand son frère et lui lorsqu'ils sont venus lui faire part de leurs soupçons naissants, François dit : "Il nous a traités comme si nous étions des gosses de dix ans !" ... Ben c'est à peu de choses près ce qu'ils sont, non ?
* Le côté "science-fiction" ne m'a pas vraiment posé problème, même si les remarques faites précédemment sont pertinentes. Moi ce qui m'a plutôt surpris (défavorablement !) c'est lorsque vers la fin les chiens attaquent ... et que Dagobert (et même le petit Toto !) se joignent à eux !
Ça c'est franchement tiré par les cheveux !
Sinon pour terminer sur une bonne note, je me rappelais bien du personnage de Miette qui est très bien campé !