Langelot et le gratte ciel

Rappel du premier message :

Pour sa quatrième mission, Langelot dot accompagner le capitaine Mousteyrac au Québec pour une mission appelée "Nébuleuse" car elle porte sur une menace indéterminée sur un gratte-ciel. Mousteyrac n'est pas particulièrement sympathique et il déteste les "bleus". Il cantonne donc son adjoint à l'hôtel tandis qu'il démarre son enquête, mais pour le rendez-vous du soir, il est absent.
Langelot contecte alors la police fédérale et son inspecteur Phil Laframboise. Malgré un patronyme un peu particulier, c'est un bon agent qui formera avec Langelot une équipe efficace. En route, Langelot fera la connaissance de Grisélidis Vadebontrain, une charmante canadienne avec qui il sympathisera.
Mais comme à chaque mission, les surprises ne manqueront pas et il faudra toute l'intuition de l'agent 222 pour résoudre cette énigme.
Ce roman envoie Langelot au Québec et l'auteur en profite pour nous parler de ce pays, de son parlé si particulier, de ses habitudes et ses menues différences avec la France. Comme durant les premières mission, Langelot commence avec des supérieurs pour finir seul en piste (du SNIF). Comme à chaque aventure, il y a une présence féminine qui en pince pour lui. Si cette histoire est un cran en dessous de la précédente, ça reste un bon cru.

Jean-Louis a écrit:

Nouveau ici, ce forum me passionne et je ne me lasse pas de lire vos commentaires.
J'ai découvert "Langelot et le gratte-ciel"  fin 1967, quelques mois après sa sortie, je venais de terminer la lecture de "Langelot et le satellite". Je me souviens encore de mes émotions, dues à l'atmosphère oppressante de ce roman, et il me semble l'avoir lu d'un trait tant j'étais impatient de découvrir la fin. J'avais à l'époque beaucoup aimé la différence des atmosphères climatiques entre le livre que je venais d'achever (le Sahara) et celui que je lisais: je plaignais, avec mes 13 ans, le "pauvre" Langelot qui pataugeait dans la neige et la boue glacée.

Bienvenue sur le forum, Jean-Louis. Un amateur de Langelot en plus, ce ne sera pas du luxe!

Suis pas seulement amateur, suis vrai fan de "Langelot", et ce depuis 1966.

Amateur, pour moi, signifie "quelqu'un qui aime".

Quant à ta séniorité de langelophile, je ne la discute pas : en 1966, je ne lisais pas encore, je me contentais de naître!

Merci de ta réponse, alors vu comme ça je suis effectivement amateur de "Langelot". A  tel point que je me suis procuré les rééditions des années 80, puis celles des années 90... décevantes, car les textes ont été tronqués, les dessins n'ont pas la noblesse de ceux de Maurice Paulin.

Une valeur sûre, pour moi. A sa sortie, en 1967, j'avais adoré. Et j'aime toujours beaucoup.

Intéressant, ce que tu écris. Justement, j'avais demandé il y a quelques temps aux membres du forum intéressés par Langelot - hélas ils sont rares - et possédant des titres aux Éditions du Triomphe, de signaler d'éventuelles modifications du texte par rapport à l'édition Bibliothèque Verte.

N'hésite pas à indiquer des exemples précis, que je pourrais rajouter aux pages Langelot.

Sujet fusionné avec le sujet éponyme du forum "tous les auteurs..."
Maintenant qu'on est tous dans le même ascenseur, yapuka appuyer sur les bons boutons...

J'allais proposer de les fusionner ... Caribou, tu lis dans mon cerveau ?  

Monsieur X a écrit:

J'allais proposer de les fusionner ... Caribou, tu lis dans mon cerveau ?  

Oui, gnin hin hin... (ricanement diabolique)

Caribou a écrit:

Monsieur X a écrit:

J'allais proposer de les fusionner ... Caribou, tu lis dans mon cerveau ?  

Oui, gnin hin hin... (ricanement diabolique)

Y sont bons, y sont bons les modos !  

DCM a écrit:

Intéressant, ce que tu écris. Justement, j'avais demandé il y a quelques temps aux membres du forum intéressés par Langelot - hélas ils sont rares - et possédant des titres aux Éditions du Triomphe, de signaler d'éventuelles modifications du texte par rapport à l'édition Bibliothèque Verte.

N'hésite pas à indiquer des exemples précis, que je pourrais rajouter aux pages Langelot.

En écrivant ces lignes, je ne pensais pas trop, à vrai dire, à la réédition des titres aux éditions du Triomphe, mais simplement à la dernière édition cartonnée de la bibliothèque verte: je pense en particulier à la réédition de "Langelot contre six" de 1984 (mon édition est celle de janvier 1985) où j'avais été affreusement déçu par les dessins de Coria: je ne reconnaissais plus le Langelot de mon enfance.
Quant à la réédition aux éditions du triomphe, j'avoue que je n'ai pas relu tous les livres dans cette édition-là. Les illustrations me semblent de meilleure facture que celles des éditions Hachette (édition souple) faites par Pierre-Olivier Vincent.

Entendu. Je serais néanmoins intéressé si tu pouvais trouver un ou deux exemples de modifications textuelles entre les éditions des années 60-70 et ces dernières éditions des années 80.

Pour tout dire, j'ignorais que l'ensemble des dessins avaient été refaits pour ces éditions ; je croyais que seule la couverture avait souffert...

Si tu as un peu de temps et un scanner, je serais intéressé d'en avoir quelques exemples, que je pourrais ajouter aux pages Langelot (tu n'as qu'à me contacter par MP).

D'avance, merci. Snif, snif!

Ch'uis ben content d'l'avoir fini c't opus! M'tourneboulait le ciboulot à force de m'd'mander comben d'temps y z'allaient encore passer à débouler dans les escaliers ou à r'monter et d'scendre en ascenseur... 
Bon trêve de plaisanteries, j'ai fini de relire ce Langelot la nuit dernière et j'ai trouvé qu'il se lisait très bien. 

Un seul reproche, on ne connaît pas les motivations du malfaisant de l'histoire... A-t'il été brimé dans son enfance? On lui aurait piqué son Monopoly? A-t'il des accointances avec un marchand de piles électriques? Pourquoi s'enfermer dans un bunker souterrain uniquement accessible par un ascenseur électrique et vouloir de ce bunker couper l'électricité de l'ensemble d'un pays quitte à rester enfermé dans ledit bunker? Huummm? Ce Langelot serait-il le précurseur de la mode survivaliste ? J'aurais bien aimé avoir des réponses à ces questions.

J'ai trouvé cet épisode bien plus sérieux que les précédents. Langelot y est moins impertinent et l'action, très intense, prend le pas sur le comique de situation. C'est un vrai roman d'espionnage. 
Les seuls traits d'humour sont en rapport avec les différences linguistiques avec nos cousins québécois et leur accent sympathique. J'ai trouvé la chose un peu facile et légère et, du reste, même Langelot paraît se lasser de faire des remarques pour laisser place à l'action.
Car, de l'action, il y en a. Enlèvement, bagarres, tentative de meurtre, course-poursuites, assauts, enquêtes, chantages, etc. Et tout s'enchaîne parfaitement jusqu'à la résolution de l'énigme finale par notre brillant sous lieutenant permettant l'arrestation des mécréants. 

Oui, la relecture de ce Langelot m'a bien plu et les dessins de Paulin... Ah...les dessins de Paulin... Pourquoi, ce n'est pas à moué que Grigri fait son baiser final? Oui, pourquoi?...

Pareil de maème pour moué. Ah, maudit tabarnak!

Par contre, on est bien d'accord, gronours, il n'y a pas de dessin de Paulin montrant un bisou entre Langelot et Grigri? Parce je viens de passer en revue mon Langelot Et Le Gratte-Ciel et je n'ai rien vu...

gronours a écrit:

Un seul reproche, on ne connaît pas les motivations du malfaisant de l'histoire... A-t'il été brimé dans son enfance? On lui aurait piqué son Monopoly? A-t'il des accointances avec un marchand de piles électriques? Pourquoi s'enfermer dans un bunker souterrain uniquement accessible par un ascenseur électrique et vouloir de ce bunker couper l'électricité de l'ensemble d'un pays quitte à rester enfermé dans ledit bunker? Huummm? Ce Langelot serait-il le précurseur de la mode survivaliste ? J'aurais bien aimé avoir des réponses à ces questions.

En ce qui me concerne, je dirais que plus que les motivations de M. Zauber (qui est surement très très méchant), ce sont les détails techniques de l'opération visant à priver le Canada d'électricité qui peuvent poser question. Par quel miracle un seul levier en bakélite dans la salle secrète de Prospérité peut-il plonger le pays dans le noir?...

Mais c'est un détail. C'est une belle aventure de Langelot ; elle nous permet de rencontrer l'irascible Mousteyrac, appelé à de nombreux come backs. Et Phil Laframboise, et Grigri, évidemment. Ces deux-là reviendront - trop brièvement pour Grigri, hélas - dans Langelot Et La Danseuse.

Oui, pas de dessin de Paulin montrant le "bisou"... Et c'est heureux parce que, vu comme la scène nous est présentée par le Lieutenant X, j'ai comme l'impression qu'il s'agit plutôt d'une sacrée galoche incompatible avec les standards de la BV de la fin des années 60 pour les dessins. Ou alors le dessin a été fait et est resté dans un cartonnier de Paulin...

Un de mes préférés : action, suspense, frisson (de froid et d'effroi). Super ! 

Damned! Je ne l'ai pas encore commenté celui-là?! Pourtant, ca fait longtemps que je l'ai lu...

J'ai beaucoup beaucoup aimé. Les petites différences linguistiques m'ont fait beaucoup rire Et j'ai bien aimé l'histoire (bon, côté technique, je ne suis pas sûre que j'aurais remarqué quelque chose). Un peu lent à se mettre en route si je me souviens bien, mais vraiment une excellente lecture! Quand j'aurais enfin lu les autres, je relirai celui-ci et reviendrai vous en dire plus...

bonjour!!

je viens de le lire et j'ai bien apprécié l'histoire. On y est plongé dans le monde des espions et de ses codes. L'auteur y place bien les différences notables entre les comportements canadiens et français !  

Par contre la scène de la corniche à la fin est peu crédible, avancer le long d'un rebord de 20 cm à 150mètres de haut sans assurance, quand même !!  

L'intrigue est dévoilée à la fin; les gangsters voulant paralyser le pays par une gigantesque surtension injectée sur le réseau d'électricité. Cette méthode m'a fait penser à un épisode qui est réellement arrivé justement au Québec en mars 1989, à cause d'une importante éruption solaire. Cette panne générale avait duré 9 heures.

Bonnes lectures