Collection SPIRALE, éditions GP

Rappel du premier message :

Après l'Ideal-Bibliothèque, je me suis intéressée à la collection Spirale des éditions GP, éditée de 1959 à 1980, et qui compte 302 titres.

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Cette collection est relativement méconnue et peu attirante de par sa présentation (de toute façon qui peut rivaliser avec la BR/BV ?), mais les livres sont reliés et relativement solides (c'est autre chose que le dos carré collé de la BR/BV), même si il y a une faiblesse au niveau des charnières extérieures.

De format 17,5 cm sur 12,5 cm (un format bâtard, entre la BR/BV et l'Idéal-Bibliothèque et la Rouge et Or Souveraine), les couvertures sont pelliculées avec illustration, et il y a un résumé du livre en 4ème de couverture (pas de jaquettes dans cette collection).

Serge, tu dois bien connaître, il y a le célèbre Jacques Rogy !!!


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Les principales séries :

- Jacques Rogy, de Pierre Lamblin : 28 titres
- Les Jum's, de Pierre Lamblin et de Pujol : 4 titres
- Shirley, de Edward Home-Gall : 15 titres
- Yann, de Knud Meister et Carlo Andersen : 12 titres (série illustrée par Daniel BILLON, l'illustrateur des Bennett).
- Tina, de A.B. Caroll : 11 titres
- Biggles, de William Earl Johns : 5 titres
- Janou, de Eve Dessarre : 4 titres


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Les illustrateurs les plus prolifiques de la collection :

- Vanni Téaldi : 38 titres
- Michel Gourlier : 21
- Daniel Billon : 19
- Jean Retailleau , Jacques Pecnard : 16

A côté de Jacques Pecnard on retrouve d'autres grands illustrateurs des éditions Hachette tels que Jean Reschofsky (10 titres), Henri Dimpre (8s), Jacques Fromont (3) et Paul Durand (1 : L'aventure est sous la mer par Gilles Saint-Cérère).

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Concernant les auteurs, à part les rééditions des classiques français et anglo-américains, il n'y a pas vraiment d'auteur contemporain qui a laissé une trace indélébile dans la collection Spirale, à part Pierre Lamblin et son Jacques Rogy (à la limite; mais est-ce aussi célèbre que Blyton, PJ Bonzon voire Buckeridge ou Mâme Claude Voilier ?).

On peut noter aussi un grand nombre de traductions :
Sur les 302 livres répertoriés (pour l'instant), il y a 106 titres étrangers (ce serait intéressant de voir la proportion chez Hachette) :
- 65 titres anglais (séries Shirley, Biggles un grand nombre de classiques)
- 24 danois (séries Tina, Yann, Quand les feux bruleront, de Poul Knudsen)
- 9 allemands (dont 1 Marie-Louise Ficher et 1 Fréderic Feld)
- 3 russes
- 2 norvégiens
- 2 italiens
- 1 suédois (Pia et la petite lapone, de Viola Wahlstedt-Guillemaut)


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Concernant la numérotation : les éditions Hachette ont toujours eu de la suite dans les idées (sic), mais les éditions GP, c'est presque pire :

Le principe de base de la numérotation est assez étrange : les livres ont deux numéros différents : un à l'intérieur du livre à la fin, et un sur le dos.
Par exemple le n° 1 de la Collection Spirale est en fait numéroté 301 sur le dos.
Ce ci s'explique par le fait que les éditions GP ont eu la très bonne idée de numéroter toutes leurs collections à la suite les unes des autres, au lieu de faire une numérotation indépendante comme Hachette avec la Bibliothèque Rose et Verte.
Les n°101 à 300 correspondent à la Collection Rouge & Or
Les n° 301 à 450 correspondent à la collection Spirale
etc

Ainsi, pour n'avoir qu'une seule numérotation pour l'ensemble de ses collections, GP a réservé des tranches de numérotation pour chaque collection. Un peu comme le système des codes barres. Ingénieux, sauf que les tranches que GP a réservées pour la Rouge & Or et Spirale se sont avérées au fil du temps trop petites. Je n'ai pas étudié profondément le problème et je suis à la recherche de précisions, mais voici quelques pistes :

Le 301ème titre de la Rouge & Or qui ne pouvait pas porter le n°301 (déjà pris par Spirale) a été numéroté 4.301, le suivant 4.302... Le suffixe 4 correspondant à la Rouge & Or.
La Spirale a obéi à la même règle puisque le 151ème titre (qui aurait dû porter le numéro 451) a été numéroté 3.451 (j'ignore si le 451 était indisponible ou si le suffixe 3 a été créé uniquement dans un but d'unité pour ne pas dépareiller avec la Rouge & Or).
La numérotation sur les dos de la Spirale va donc de 301 à 450, puis de 3.451 à 3.601 (existe-t-il un 3.602 ?)

Maintenant la numérotation intérieure à la fin des livres est plus complexe :
le 1er titre porte le n°1, et tout se déroule normalement jusqu'au 156ème titre (au moins), qui porte le n°156.
Ensuite ça se complique : il y a une dizaine sur laquelle se chevauche 20 livres, et il y a des numéros bis : par exemple le 153ème titre et le 163ème sont numérotés 153 et 153 bis.

Après cette escamotage en règle, tout reprend normalement son cours au 177ème titre (au plus tard), qui est numéroté 167 (n° dos 3.477).
Le 178ème sera numéroté 168, le 179ème 169, etc...

Il faudrait posséder tous les exemplaires de cette période litigieuse dans l'histoire de la collection Spirale pour vraiment cerner le problème, parce que les fiches de la BNF (qui oh surprise ! est assez fournie sur la Collection Spirale, même si c'est loin d'être parfait, bien sûr), sont assez obscures au sujet des n° bis : à l'intérieur du chevauchement, il y aurait une alternance : par exemple le 163ème titre porterait le n° 153 bis, le 164ème le 164 bis, puis le 165 le 155 bis !
A noter que la BNF recense les livres de la Spirale de 2 façons : soit avec le numéro interne, soit avec le numéro présent sur le dos. C'est d'une logique ficellienne ! (Oh magie, je viens à l'instant de découvrir le graal, il était si près et je ne le voyais pas, comme dans Les héritiers d'Avril, de Pierre Véry, excellent livre au passage, même si Signé : Alouette est meilleur, et surtout incroyablement bien fichu (dans ce livre ne ratez pas le chien Spounick II, c'est un must !!!). Bref, pour revenir à nos moutons, la BNF en fait c'est la Bibliothèque Nationale Ficellienne. (ça expliquerait en effet beaucoup de choses !)

La seule manière explicite pour désigner un livre Spirale est sans aucun doute de ne mentionner que le numéro présent sur le dos, pour éviter toute confusion. Cependant je suppose que le numéro à l'intérieur des livres est vaguement indispensable pour une certaine tranche de population (1 individu sur 10.000 ? 1 sur 10.000.000 ?). Par exemple si à tout hasard il y avait d'éventuel(le)s fondu(e)s cinglé(e)s sur le forum qui se posaient la question, à qui s'adresseraient-ils ? C'est donc pour eux que je lance le sujet !

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Il y a aussi le mystère des éditions originales que je n'ai pas le temps d'aborder maintenant, mais c'est un point qui me laisse coite.
Il y a également le cas du co-auteur de la série Jum's écrite par Pierre Lamblin et Pujol : certaines sources donnent Pujol Lucienne, d'autres Pujol Alain.

A noter que 3 livres sont parus sous le nom de Lucy Vincent : la série des Imbattables (3 titres) plus Boul'Mich' ne perd pas la tête. Lucy Vincent qui n'est autre que le pseudonyme collectif de Huguette Carrière (elle a écrit la série Tony dans la BR !) et d'une certaine Lucienne Pujol...

Autres particularités :

- le n°331 , 1er titre de la série Jacques Rogy était intitulé Trois garçons mènent l'enquête, puis a été rebaptisé Jacques Rogy entre en scène (Trois garçons mènent l'enquête)
- Jacques Rogy veille au grain a été édité sous 2 numéros : le 395 et le 396 (à confirmer cependant, je n'ai que le 396)
- 2 titres ont été édités sous le n°396 : Le Cousin de Gondolin, de Hélène Ray, et Jacques Rogy veille au grain, de Pierre Lamblin.
On pourait expliquer la précence de deux n°396 par une erreur dans la réédition de Jacques Rogy, mais ça reste une supposition.


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Je n'ai pas réussi à déterminer le n°449.

Merci pour votre aide si vous avez des informations complémentaires, ou si vous constatez des erreurs dans la liste.


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Sinon si vous avez lu des livres de la collection Spirale que vous avez bien aimés, n'hésitez pas à m'en conseiller. Dernièrement j'ai lu La petite fille d'ailleurs, de Hertha Von Gebhardt, livre assez étrange mais très intéressant (paru en 1956 en Allemagne). Pour ceux qui aiment Erich Kästner on retrouve une certaine ambiance assez proche : l'action se déroule dans un quartier excentré de Berlin, c'est surtout la vie d'une rue et d'une bande de gamins, l'histoire se passe durant les vacances d'été, et l'arrivée d'une inconnue énigmatique au milieu de ce microcosme bien installé va quelque peu perturber les habitudes. C'est vivant, raconté à la 3ème personne mais on reste toujours au niveau des personnages (on s'y croirait !), et en particulier d'une certaine Ilse que l'arrivée de la nouvelle va quelque peu perturber. Avec de superbes illustrations signées Monique Berthoumeyrou (c'est à noter !), dans un style qui peut se rapprocher de Daniel Dupuy (ou pas).


Pour la liste, cliquez sur le lien, c'est un fichier excel. (liste mise à jour le 15 août 2011)

Citation :

Hervé, Phoebe, quelle est la date d'impression de votre exemplaire ? C'est sans doute la clef du mystère.

Effectivement, mon exemplaire date de 1965... Cela dit, ça n'éclaircit en rien le mystère "des dos blancs". J'ai peu de Spirale dans ma propre collection, mais beaucoup m'en sont passés entre les mains, et je n'ai pas souvenir d'en avoir eu un seul avec un dos blanc (au contraire, le rouge de la collection me reste bien en mémoire)

Bon, une autre fois (pas le temps là, je retourne au boulot), on pourra parler du livre... et de l'auteur, cela m'intéressera d'avoir vos sentiments et vos réactions;)
Bonne journée à tous

Bonjour,
Si cela peut faire avancer le chmilblick, je possède une 50 taine de spirale, aucun n'a le dos blanc. Rose à la limite pour un ou deux...
Se serait une décoloration sévère aux ultra violets. Ou une erreur d'impression, ce qui rendrait ces exemplaires très rares
Spéléo

hervé 41 a écrit:

[img][/img] J'ai trouvé en dépot vente ce week-end ce livre de la collection spirale avec un dos blanc!! J'ai d'abord pensé que ce devait être le soleil ,mais en comparant avec les miens j'ai vu que la couleur rouge débordait de 5 mn sur les deux cotés du livre et ne subissait pas les effets du soleil contrairement au dos. J'en ai quelques uns qui ont passés au soleil mais ils restent rose pâle. J'en appelle aux détectives du forum ,il aurait -il eu des" spirale" a dos blancs?

Monsieur Hervé, Personnellement, c'est la première fois que je vois ce genre de dos, et pourtant, des G.P. Paris, des centaines sont déjà passés entre mes mains.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une question de soleil, j'ai voulu agrandir la photo, c'est pas évident, mais vous qui avez ce livre en main, il me semble qu' une partie de la quatrième de couverture "soit le prolongement du fond de l'image en première. le dos "faisant relais" dans ce cas, (avec un léger trafic de l'éditeur) (le dos n'est à vrai dire pas "blanc BONUS!!")
Dans ce cas, il s'agirait ici, d'une simple volonté de l'illustrateur. J'obterais pour cette solution, jusqu'à preuve du contraire, bien entendu.
Il faut préciser, que le votre ainsi que tous les autres du même titre et même date d'impression, sont identiques à ce modèle.
Je reste ouvert à toutes autres propositions.
Laurent
www.consus-france.fr

je n'apporte rien de plus que de confirmer : mon exemplaire, novembre 65, dos blanc, aucun autre de mes Spirale avec cette particularité...

Maryland, ton illustration de couverture de 66 est bien la même? car j'avais eu l'hypothèse un peu farfelue que l'idée était de prolonger le "blanc" du fond de l'illustration de Daniel Dupuy...mais en effet ton rouge écrevisse met tout à l'eau!

PS
je viens de voir le message de Consus-France qui m'a devancée...mais la question est toujours: est-ce sur cette seule édition, et si oui pourquoi?

Mon exemplaire est identique à celui de "MOUETTE" c'est à dire Novembre 1965.
Donc il n'ya qu'un dos blanc de recensé erreur d'imprimerie ?

Je remonte le sujet.
Pour Dakota: mon "JR veille au grain" porte le N° 395....si cela a encore une utilité!

Je remercie également pour la liste des livres de la collection spirale. Je vais pouvoir la comparer à la mienne et certainement la mettre à jour.

Quand j'étais enfant j'ai eu plusieurs livres de la collection spirale, mais pas du tout de rouge et or. J'ai particulièrement aimé Adieu mes 15 ans (voir dans la partie réservée à ce livre) et Juliane, connaissez-vous ?

J'aimais beaucoup ces livres. J'ai depuis compléter ma collection, j'en ai 27 à ce jour.

Nadine

Citation :

Juliane, connaissez-vous ?

Non, j'avoue, je ne connais pas.

Petite fille, j'ai lu quelques livres en Spirale, mais je n'en garde que peu de souvenirs... en dehors de la série des Tina qui me plaisait beaucoup.

Depuis que j'ai recommencé à acheter ces livres pour les collectionner, j'en ai trouvé quelques-uns, notamment ce Adieu mes quinze ans dont j'ai déjà évoqué la forte empreinte qu'il m'a laissé, ainsi qu'un titre d'Henriette Robitaillie (Ma maison perdue), auteur que j'apprécie par ailleurs, tant pour ses multiples scénarios de BD dans les revues de l'époque, que pour ses romans (souvent légers et pleins d'humour ) parus dans diverses collections. Et aussi... un titre de L.N. Lavolle (Les baladins d'Anatolie), encore un de mes auteurs fétiches de l'époque, et dont je reparlerai peut-être un autre jour .

Plus quelques autres titres... certains même que je n'ai pas encore eu le temps de lire.

C'est un ouvrage de Luise Rinser, illustré par Daniel Dupuy (mon préféré) c'est le 40ème de la collection, le mien (d'origine) est du 2ème trimestre 1961. Numéro 340

Résumé :

"Depuis les Hauts de Hurlevent, peu de romanciers avaient su retrouver la puissance d'envoûtement qui se dégage de Juliane. Le décor âpre et désolé de son roman, ses personnages orgueilleux, farouchement repliés sur leur solitude intérieure, le climat de mystère, le ton de passion contenue du récit, tout concourt à faire de l'auteur une digne émule des soeurs Brontë. Née en 1911, Luise Rinser est l'un des écrivains les plus représentatifs de la jeune littérature allemande.

Je viens de relire Les Hauts de Hurlevent dans la collection super. Je trouve Juliane beaucoup moins misérabilisme, noir, cruelle, et désespérant que l'oeuvre d'Emilie Brontë.

Je mettrais bien l'image de la couverture, si seulement j'avais compris comment faire. J'ai beau lire et relire les indications. On parle de lien vers Servimg, et je ne vois pas ou ce trouve ce lien. Pas lorsque que l'on poste une réponse en tout cas. Peut-être lorsque que l'on crée un topic, peut-être... Mystère.

Nadine

Nadine, j'ai relu Juliane récemment, et le possède dans mon CDI. J'ai comme souvent été très déçue à la relecture, le roman que j'avais adoré à l'adolescence m'a semblé très imparfait, et très mal construit... J'avais lu entretemps d'autres livres (pour adultes) de Luise Rinser, apparemment très lue/connue outre -Rhin.

Pour héberger des images, ne t'occupe pas de tout ce qu'on te dit sur la marche à suivre, si tu n'es pas une geek . Héberge simplement tes photos qq part où on ne te demandera pas de faire la moindre manip, mais seulement un clic (sur facebook, par ex). Ensuite, tu te mets sur la photo hébergée, tu copies son URL (clic droit), et dans ton post sur Livres d'enfants tu n'as plus qu'à le coller dans la fenêtre horizontale qui apparait quand tu cliques sur "insérer une image", et le tour est joué. Tu peux même redimensionner ta photo !

Perso, j'ai fait cela des dizaines de fois, et inséré nombre d'images sur le forum, et je n'ai même jamais essayé de faire la manip "régulière" .

Merci Cuauhtli, j'ai réussi.

Voici la belle couverture du livre Juliane de la collection Spirale.

Je l'ai relu récemment, j'aime toujours autant, j'ai conservé mon romantisme et mes espoirs de jeunes filles !





Nadine

Citation :

Voici la belle couverture du livre Juliane de la collection Spirale.

Je l'ai relu récemment, j'aime toujours autant, j'ai conservé mon romantisme et mes espoirs de jeunes filles !

Tout ce que tu en dis me donne envie de le lire... Je regarderai si je le trouve à l'occasion chez un bouquiniste ou sur Internet

excusez moi d'être un "ignare" mais avant de venir le forum je ne connaissais pas la collection spirale ou l'avait zappé dans ma jeunesse, je me rattrape avec la lecture d'un classique et je vais me mettre à la recherche d'ouvrage de la collection

Si ca peut t'aider dans tes recherches, Pierre, il y a ici quelques fans de ce héros qu'est "Jacques Rogy " dont les aventures ont été éditées dans cette collection (agréable parce que de petit format et solide, à mon avis).

https://livres-d-enfants.1fr1.net/t994-jacques-rogy-pierre-lamblin?highlight=jacques+rogy

et tu as là le site d'un sympathique collectionneur qui s'est donné la peine de mettre les couverture de plusieurs exemplaires de cette collection :
http://francejohn.pagesperso-orange.fr/cwe_spirale3.htm

Pour ma part, je ne connaissais que deux ou trois classiques mais aucune séries, je ne sais pas si elles sont bien mais je crois qu'il y a des fans de Shirley parmi les "membres féminins" du forum :-)

Bonnes recherches !

Dakota a écrit:

Après l'Ideal-Bibliothèque, je me suis intéressée à la collection Spirale des éditions GP, éditée de 1959 à 1980, et qui compte 302 titres.

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Pour la liste de la collection spirale, cliquez sur le lien, c'est un fichier excel.

Pour compléter ta liste Dakota (si cela n'est pas déjà fait) je te précise que le numéro 149 (449 sur la couverture) est Un Garçon une fille de Claude Campagne, illustré par Monique Gorde de 1969

tali a écrit:

Je remonte le sujet.
Pour Dakota: mon "JR veille au grain" porte le N° 395....si cela a encore une utilité!

Mais oui, ça confirme bien que JR veille au grain est paru sous 2 numéros différents, le 395 et le 396.

Nadine a écrit:

Pour compléter ta liste Dakota (si cela n'est pas déjà fait) je te précise que le numéro 149 (449 sur la couverture) est Un Garçon une fille de Claude Campagne, illustré par Monique Gorde de 1969

Merci Nadine, c'était le dernier titre qui manquait. La liste est à jour, ne reste plus qu'à compléter les illustrateurs et les traducteurs.

N° 158 Cernaut Jean Le Grand Roux Illustrateur Monique Gorde
N° 178 Cooper Fenimore La Prairie Illustrateur Daniel Dupuy
N° 164 Dollard Martel Christiane La goutte de Soleil Illustrateur René Péron
N° 179 René Barjavel Roland le Chevalier... Ilustrateur Jacques Pecnard
N° 161 Gil Lacq Le Roi sans Mémoire Illustrateur Tealdi Vanni
N° 171 Pelot Pierre La guerre du Castor Illustrateur Jacques Pecnard
N° 153bis Jules Sandeau La Roche aux Mouettes Illustrateur Daniel Dupuy

Moi aussi, j'aimais beaucoup la collection Spirale qu'on trouvait surtout en bibliothèque, et j'avais adoré "La Petite Fille d'ailleurs".

J'ai récemment trouvé un classique américain que je ne vois pas dans la liste de Serge. Il porte le numéro attribué à "Chère Stéphanie" : 334 sur le dos, et 36 sur la dernière page.
Il s'agit de "Rebecca du ruisseau ensoleillé", de Kate Wiggin, trad. Marguerite Clément, illustré par Françoise Bertier. Dépôt légal 1er trim 1961.
Je vais essayer de vous envoyer les images.

Lisette a écrit:

(..)J'ai récemment trouvé un classique américain que je ne vois pas dans la liste de Serge. Il porte le numéro attribué à "Chère Stéphanie" : 334 sur le dos, et 36 sur la dernière page.
Il s'agit de "Rebecca du ruisseau ensoleillé", de Kate Wiggin, trad. Marguerite Clément, illustré par Françoise Bertier. Dépôt légal 1er trim 1961.
Je vais essayer de vous envoyer les images.

Ah Lisette, il y a longtemps que j'attendais que quelqu'un cite cet auteur.

Son livre le plus connu est "Les Locataires de la maison jaune" (paru dans les années 40 (?) en Bibliothèque verte). Apparemment, c'est un classique de la littérature de jeunesse américaine. Je suis très surprise que personne de ma génération ne semble le connaitre en France : c'est un régal -à mon sens même supérieur à Rebecca, que j'aime beaucoup aussi !-

Intéressant ! A mon avis ça doit être une anomalie d'impression : j'ai une réédition de mars 1962 qui porte bien le n°36 à l'intérieur et le n°336 sur le dos.
D'ailleurs mon exemplaire a une autre illustration de couverture : si elle est peut-être de Françoise Bertier, en tout cas le trait est vraiment différent, ça ressemble même un peu à du xxxxxxxx xxxxxxxx, non ? L'ombrelle, la forme et le plissé de la robe, ce rose... et même le visage ! En tous cas cette couverture est franchement délicieuse.

"faux" n°334, 1er trimestre 1961	n°336, mars 1962.03

Cuauhtli a écrit:

Lisette a écrit:

(..)J'ai récemment trouvé un classique américain que je ne vois pas dans la liste de Serge. Il porte le numéro attribué à "Chère Stéphanie" : 334 sur le dos, et 36 sur la dernière page.
Il s'agit de "Rebecca du ruisseau ensoleillé", de Kate Wiggin, trad. Marguerite Clément, illustré par Françoise Bertier. Dépôt légal 1er trim 1961.

Ah Lisette, il y a longtemps que j'attendais que quelqu'un cite cet auteur.

Son livre le plus connu est "Les Locataires de la maison jaune"
(paru dans les années 40 (?) en Bibliothèque verte). Apparemment, c'est
un classique de la littérature de jeunesse américaine. Je suis très
surprise que personne de ma génération ne semble le connaitre en France :
c'est un régal -à mon sens même supérieur à Rebecca, que j'aime beaucoup aussi !-

J'avais beaucoup aimé Les Locataires de la maison jaune, effectivement publié en 1948 dans l'ancienne Bibliothèque Verte à jaquette, et dont la 1ère traduction française est parue en 1926 chez Hachette dans la Nouvelle Bibliothèque d'Education et de Récréation. Il y a aussi eu une version adaptée parue en 1961 dans la Nouvelle Bibliothèque Rose (avec des illustrations de François Batet).
Bref tout ça pour dire que je n'avais jamais remarqué que Kate Douglas Wiggin avait aussi été publiée chez G.P. et du coup je vais m'empresser de lire ce fameux Rebecca du ruisseau ensoleillé.

Phoebe a écrit:

Bon, une autre fois (pas le temps là, je retourne au boulot), on pourra parler du livre... et de l'auteur, cela m'intéressera d'avoir vos sentiments et vos réactions;)
Bonne journée à tous

Je l'ai lu début mai, donc ça commence un peu à dater, mais je dois dire que Ma maison perdue d'Henriette Robitaillie ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. En fait, j'ai trouvé ce livre assez inconsistant, je décrirais ça comme une sorte de mauvais cross-over entre tous les clichés que l'on trouve chez Mabel Esther Allan et Jany Saint-Marcoux (pour caricaturer). Mais je suppose que je ne fais simplement pas partie de la tranche d'âge susceptible d'être captivée par une histoire aussi farfelue et aussi mal racontée (très mal racontée, même !), sans compter que le "super" mystère des origines de l'héroïne (Vinciane, une jeune fille de 15 ans, orpheline recueillie par sa tante) est à peu près dénoué à la page 20.
En résumé, ça a été ma pire lecture de cette année 2011 (peut-être à égalité avec Jean-qui-s'en-moque, de Magdeleine du Genestoux, d'un ennui mortel pour le coup, mais c'est une autre histoire...). Comme quoi la collection Spirale n'a pas le monopole de la médiocrité.

Cela dit j'ai bien aimé les illustrations de Daniel Dupuy (pas renversantes non plus, mais plaisantes), et la 1ère partie du livre n'est quand même pas désagréable (à part les 40 premières pages). J'ai juste trouvé dommage que cette veine policière et cette atmosphère de mystère breton à peine esquissée soient coupées net dans leur élan, car il y avait là certaines réminiscences de Luc et Martine dans cette rencontre ferroviaire du Paris-Brest, et un côté Pierre Véry dans cette chasse au "trésor" où l'on voit un trio improbable se former, l'héroïne voulant échapper au garçon, le garçon semblant poursuivre la fille, et le policier/détective apparaissant comme un personnage sournois aux mobiles indéchiffrable mais non moins inquiétants. Cette étrange course à l’échalote fait ainsi naître une certaine tension et l'intrigue revêt alors une certaine épaisseur de polar. J'avoue avoir adoré cette atmosphère de chats et de souris, ce merveilleux brouillard dans lesquels étaient plongés les personnages, difficile de relâcher son attention dans cette partie-là.
Oui mais ensuite, ça se gâte. Oh que oui. On passe ainsi du coq à l'âne sans crier gare (adieu la Bretagne), dans une deuxième partie statique à souhait qui se déroule à Jonzac (pas très glamour), dans une sorte de huis-clos où le suspens retombe comme un soufflé, où l'action patauge, en complète opposition avec le petit road-movie de la 1ère partie où l'héroïne partait à la recherche de ses origines avec de curieux personnages collés à ses basques.
Sans compter bien évidemment le final qui est un pur délire oscillant entre du mauvais Blyton pour la poursuite dans les souterrains et du mauvais Daphné du Maurier pour ce qui est de l'explication psychologique. Et bien sûr, un happy end dégoulinant, à peu près prévisible depuis la page 2.
Bref, un livre pas très emballant tout compte fait, avec quelques petites qualités malgré tout.

Spoiler:

"Comme quoi la collection Spirale n'a pas le monopole de la médiocrité."



Pas gentil ça pour la collection spirale qui est une de mes préférées!

Tout à fait d'accord avec toi, Tali... En dehors de Rebecca...je ne compte pas tous les livres chers à mon cœur de la collection Spirale ! une poignée qui me vient à l'esprit, pêle-mêle : La petite fille d'ailleurs, Souviens-toi Jonathan d'Yvon Mauffret, Tim le jockey et Marie-Luce infirmière de May d'Alençon, les contes pleins d'humour de Léonce Bourliaguet...sans compter la série des Tina - surtout les premiers comme d'habitude! - et des Lise en Italie etc...que contrairement à Maryland j'aime bien - une fois admise la convention que ce sont des jeunes filles en quête de l'âme sœur, mais à cette aune-là on récuse Chimène, Agnès, Juliette... - pour la finesse des impressions "de voyage" et souvent des portraits plutôt justes d'adolescentes en plein doute, un peu comme chez Betty Cavanna.

Pour en revenir à Rebecca...j'ai moi aussi adoré ce livre, plein d'un charme moelleux et à la fois un peu acide, comme une compote de pommes pas trop sucrée. Et la personnalité de l'héroïne est si singulière, si attachante avec son mélange de grands sentiments et d'esprit pratique ! Je me souviens que j'aimais beaucoup son nom, que je le savourais : "Rebecca Rowena Randall. "...et il y avait une phrase qui me plaisait beaucoup, à propos de l'une de ses tantes qui s'était engagée comme infirmière pendant la guerre de Sécession, après la mort de son fiancé et avait ensuite connu une vie éteinte sous la coupe de sa sœur : Elle retrouvait alors l'ardeur sauvage et désolée de sa jeunesse ( je cite de mémoire). Seigneur! il n'y a bien qu'à vous qu'on puisse confier cela !


Avec le recul...je pense aussi que la traduction était excellente, bien dans l'esprit du texte et de la société américaine de l'époque, avec ses gros défauts et ses petits côtés chaleureux. Ce livre était captivant, joli sans être mièvre, souvent drôle (les scènes à l'école et les poèmes!) et toujours avec cette petite touche un peu rêveuse, un peu mélancolique...ensoleillé, oui, mais avec les ombres qu'il faut.


J'avais lu en BV un livre un peu similaire que j'avais beaucoup aimé aussi, intitulé (je crois) Anne et le bonheur? où là aussi une fillette originale et espiègle débarque chez cette fois un frère et une sœur fermiers (rien que ce mot fermiers, ça date!) gentils mais englués dans leur routine...fillette rousse délicieusement croquée par Fromont, je revois l'image de couverture!

Et j'ai appris bien plus tard que c'était l'adaptation du début d'une série "pour adultes" en plusieurs tomes Anne et la maison aux pignons verts et suivants (au fait sait-on si Rebecca...en Spirale est la version intégrale?). Je les ai trouvés en bibliothèque, j'ai essayé de les lire mais sauf le premier, plein de fraîcheur comme dans mon souvenir, les autres ont été pour moi d'un ennui mortel; malgré quelques jolies notations sur la nature et les sensations qu'elle inspire, pour le reste d'une langueur et d'un moralisme qui dépassent de beaucoup la limite de l'agréable!
Je préfère garder l'image de la malicieuse enfant rousse aux joues rondes et aux yeux verts (si ma mémoire ne me trompe!)

Il m'est arrivé un peu la même chose en lisant la version d'origine (ou du moins la plus longue que j'aie trouvée) des Quatre Filles du docteur March . Quelle déception! C'est sans cesse entrecoupé de sermons, de considérations édifiantes et sentencieuses, à un point indigeste...tout ce qui fait l'attrait des versions jeunesse, les caractères des sœurs, les histoires drôles ou émouvantes qui leur arrivent en est gâché. Ce n'est que mon opinion, bien sûr! mais c'est vraiment ce que j'ai ressenti.

J'ai lu assez récemment Les locataires de la maison jaune et je l'ai lu avec plaisir, c'est vrai que c'est charmant et plein d'humour, mais je n'ai pas eu le même ravissement qu'avec Rebecca. Je l'ai trouvé un peu plus systématique, avec moins de grâce et de légèreté. Ce qui est sûrement vrai, c'est que je l'ai découvert trop tard et que pour l'effet madeleine c'est raté!

Deux livres de plus à dénicher et à relire! Youpi, comme disait Caroline (encore une petite héroïne que j'aime bien mais stop!)

Bonsoir,





Une petite question.....J'ai déniché, il y a peu, un livre de la collection spirale "Etranges vacances à Tahiti" de Flora Saint-Gil n° 3531. Arrivée à la fin, je lis, sur la dernière page : Ce livre "Le petit garçon dans l'ile" de Théodore Taylor est le 190 éme de la collection spirale!!!!!

Auriez vous ce livre ? Avez vous la même inscription à la fin ?



Merci