Michel et la falaise mystérieuse

Rappel du premier message :




Je l'ai relu durant ce week-end: c'est apparemment la première aventure de Michel (?): c'est là qu'il rencontre Martine -qu'il vouvoie durant la première moitié du roman, bien qu'ils aient l'un et l'autre 15 ans -, et on ne mentionne encore ni Arthur, ni Daniel, ni les jumeaux. Les parents de Michel apparaissent à la fin, sans autre mention des membres de la famille: on pourrait croire, là, que Michel est fils unique.

Il est assez précisément décrit: brun, les cheveux qui ont tendance à boucler, le front haut, le menton carré. Les illustrations ultérieures de Philippe Daure correspondront assez bien à cette description.

Quant à l'intrigue, elle est assez décevante: ça démarre très bien, mais les invraisemblances s'accumulent, le comportement de Michel et Martine est assez illogique, peu crédible et pas toujours très astucieux, et la résolution reste peu satisfaisante. Dommage, car c'est écrit avec soin, et une certaine verve.

Bon, je vais m'empresser de lire le suivant, chronologiquement  (Michel mène l'enquête? Je ne l'ai hélas pas sous la main).

Quelqu'un d'autre a lu Michel et la falaise mystérieuse?

Pat a écrit:

1/ En réponse à Monsieur X, j'ai inséré les couvertures en début de fil, directement dans le message de Cuauthli puisqu'il est impossible d'insérer un nouveau message

2/ Les sujets Michel ont été très abimés lors du départ d'un certain Oscar qui a effacé tous ses messages et photos

1/ Merci, c'est exactement ce que je souhaiterais pour chaque Michel  .
2/ Effectivement et du coup cela fait un peu "désordre"

Anne a écrit:

1) page 20: on parle de Mason le barman. Quelques lignes plus loin, il s'appelle "Ted"?? Puis p. 21 de nouveau Mason... Est-ce moi qui ai loupé un épisode ou bien...

J'en ai attaqué la relecture.
Pour ta remarque Anne, moi je dirais que Mason c'est son nom et Ted son prénom. C'est comme ça que je le comprends. 

Merci Monsieur X. Il est vrai que j'aurais pu pensé moi-même à cette éventualité. La canicule qui régnait lorsque je l'ai lu était peut-êre en cause?

Anne a écrit:

2) p. 78 (fin du chap. 7): "elle [Martine] buta contre un objet visible" - ne serait-ce pas plutôt invisible??
3) p. 108: "plaisantez mon vieux" - dans ce dialogue, à ce moment-là, c'est bien Michel qui parle non?? Alors pourquoi qualifie-t-il Martine de "vieux" et non de "vieille"?

Concernant le point 2, j'ai la même erreur chez moi...   

Quant à ton point 3 je pense avoir la réponse. Comme le disait DCM, La falaise mystérieuse est le fruit du retravail d'un ancien manuscrit de Georges Bayard : Bateau stop. Or dans ce manuscrit original Martine n'était pas présente. C'est Daniel qui partageait les aventures de Michel ! Aussi on peut quasiment à coup sûr dire que ce " mon vieux " qui s'adresse à Martine n'est qu'une réplique de Michel initialement adressée à Daniel, et non corrigée... CQFD ! 

Sinon, lors de cette relecture j'ai été surpris par l'attitude candide de Michel ! Finalement c'est Martine qui (assez rapidement en plus) soupçonne que la gentillesse de Jimmy Madigan et de Tom Palmer est loin d'être désintéressée. Michel lui n'y voit tout d'abord que du feu... 
Heureusement que dans les aventures suivantes il sera plus perspicace... Même s'il est plaisant que Michel ne fasse pas tout le travail. Il est agréable qu'il y ait de la place pour ses acolytes, mais tout de même...  

Je viens de terminer (hier soir en fait) la lecture de "Michel et la falaise mystérieuse", mon premier Michel.
Enfant, je croyais que Michel était un jeune adulte, comme Langelot, et c'est probablement pourquoi je ne me suis pas intéressé à la série à l'époque.

J'ai bien aimé cette aventure, en particulier l'atmosphère de la scène d'ouverture ; cette ambiance, obscure et humide, est maintenue, à des degrés divers, jusqu'au dénouement, avec quelques moments d'éclaircies, qui sont comme, sinon des pauses dans le récit, du moins des moments où l'action est peut-être moins rapide (Michel retournant chercher les valises sur le bateau échoué, Martine menant l'enquête de son côté à Dieppe), l'ensemble de l'aventure se déroulant sur une durée assez courte, d'où un rythme plutôt soutenu.

Ce que j'aime aussi, c'est qu'on est d'emblée dans l'action ; les personnages, bloqués en Angleterre, doivent immédiatement se sortir d'une situation délicate, même si elle va terriblement se compliquer par la suite.
La tension, confinant à la dispute, entre Michel et Martine est plutôt amusante, je trouve, tout comme la raison qui justifie un retour rapide en France (le championnat de natation auquel Martine doit participer).
L'action, lorsqu'elle se déroule dans l'auberge du Roy-Guillaume, a un petit côté pièce de vaudeville bien sympathique, me semble-t-il.

La couverture de mon exemplaire est de Philippe Daure et représente Michel une valise à chaque main se retournant vers le bateau en arrière plan échoué au pied des falaises.
Sauf erreur, les quatre planches en couleurs sont aussi de Philippe Daure (tandis que les autres illustrations sont de Philippe Ledoux).
La couverture et la très belle première planche me font penser à "Plein soleil", le film de René Clément avec Alain Delon (l'une des valises que tient Michel contenant les affaires de Ripley, l'autre contenant les affaires de Greenleaf…).

Je regrette que la Côte d'Albâtre ne soit pas un peu (plus) décrite dans le récit ; je trouve d'ailleurs que le titre n'est pas très approprié ; je m'attendais à une cavité cachée creusée dans la falaise, dissimulant le trafic (un peu comme le repaire des faux-monnayeurs dans "L'Île noire" de Tintin), mais non.

J'ai quand même trouvé l'aventure plaisante.
Ça m'a donné envie de lire d'autres Michel.

Envie de lire d'autres Michel ? 
J'imagine que tu vas attaquer Les étranges vacances ? As tu besoin que je te scanne les premières pages ? Si oui on se débrouillera par mp.