Saint Marcoux

Bonjour,
Et voilà, dans ma lancée, j'ai lu mon premier S Marcoux.
J'ai appris qu'en plus d'être la femme de Paul Berna, elle était native du Canada.
L'histoire est plus convenue, une petite fille veut devenir danseuse étoile.
Les cours sont difficiles, les rivalités féroces, tient cela me rappelle une série que j'avais adorée petit : l'âge heureux.
Les rebondissements par contre sont assez réalistes, la mort est cotoyée, il me semble que c'est assez rare dans les livres pour enfants.
La fin également assez convenue, les filles doivent devenir de bonnes épouses, il ne faut pas trop réver à des métiers où l'on s'assume seule. Mais ce n'est pas trop appuyé, juste comme çà genre message subliminal. Il faudrait que je lise le second que j'ai pour voir si c'est répétitif.
Malgrès tout, au final, l'impression d'être plus facilement "entré" dans le livre, malgrès mon age et mon sexe, que dans le bout du monde.
Une très agréable lecture pour enfants.
Spéléo

Spéléo,

Je n'ai jamais relu ce livre mais j'en garde un joli souvenir. j'avais aimé l'histoire de cette petite fille et de la clocharde, si je m'en souviens bien est celle (ancienne danseuse étoile) qui lui donne les chaussons verts qu'elle gardait précieusement au fond d'un sac. Il y avait aussi une traitrise avec une épingle à cheveux, si mon souvenir est bon ! Cette histoire était dans mon souvenir poétique (ca se passait sous les ponts de la seine parfois, non ? )
Mais j'ai complètement occulté la fin : retourner à son "rôle" en renonçant à ses rêves ne m'avait pas marquée ou déplut au point que j'ai tout oublié :-) Comme quoi, les enfants ne gardent dans leur coeur que ce qui les intéressent ?

Par contre, j'ai relu "le voleur de lumière" et j'ai été étonnée par le vocabulaire , les descriptions du pays basque, la qualité de l'écriture. Bien sûr, l'histoire date un peu et la fin est attendue mais j'ai bien aimé tout de même retrouvé les personnages que je n'avais pas oubliés et l'histoire m'avait marquée : sans doute parce que la perte de la vue est quelque chose qui m'a toujours impressionnée et parut comme une terrible injustice.

Je possède ce roman et la plupart des autres, et j'ai relu à peu près tous les Saint-Marcoux depuis une vingtaine d'années, avec beaucoup de plaisir. Les Chaussons verts se situe "dans la moyenne" : il y en a de meilleurs (Cet été-là, Un si joli petit théâtre, Espoir en 33 tours) et de moins bons (Ma tendre panthère, et en général les derniers). L'interêt principal de ces romans, c'est leur ancrage précis dans les années 60, une écriture très soignée, et un regard généreux et optimiste, qui est aussi celui de Paul Berna (normal, c'est le mari de l'auteur, ils partageaient sans doute la même vision du monde ).

Mais contrairement à ce qui est dit plus haut, je pense que les livres de Berna sont plus incisifs, plus intemporels, plus "littéraires" aussi : passeront-il davantage à la postérité ? certains y sont déjà passés (Le Cheval sans tête).

Suite à une suite d'échanges avec Mouette, Phoebe et d'autres, dans la présentation de Phoebé, je propose de continuer ici en ce qui concerne Saint Marcoux (bon,j'ai essayé de renommer le sujet "Saint-Marcoux", et pas seulement "Les Chaussons verts". y suis-je parvenue?

Mouette: J'ai aussi une vive affection pour Saint-Marcoux, je crois les avoir tous, et si bien sûr c'est inégal, je n'ai vraiment été déçue que par "Ma tendre panthère" comme Cuauhtli et "la Princesse endormie" qui me sont tombés des mains! ma dernière acquisition, que j'avais cherchée longtemps, est "Un si joli petit théâtre"que j'ai bien aimé, sans plus.

Mes coups de cœur sont à peu près les mêmes que ceux de Cuauthli ("Le Château d'Algues" avec les côtes bretonnes, le beau poème de Prévert en leitmotiv et les délicieuses illustrations de Paul Durand!) Aniella et son père alcoolique qui retrouve sa dignité d'homme...j'ajouterai pour ma part "Fanchette"(qui a un petit côté Berna, tu ne trouves pas, Cuauhtli?) et j'ai une vieille tendresse pour "La Duchesse en pantoufles", son Mont et son Tombelaine que je trouvais à l'époque le plus joli mot du monde!


Oui, Mouette, tu as raison, Fanchette est aussi un de ses meilleurs romans, avec en effet ce côté "social" des livres de Paul Berna (d'ailleurs il me semble qu'il a été publié en 1955, la même année que Le Cheval sans tête?). Détail amusant, quand je l'ai relu, vers 1990, il me semble, j'étais allée faire un tour sur les lieux de l'action, très bien délimités dans le roman (Montmartre, on avait la topographie exacte, et le nom des rues) qui était alors un quartier de déshérités... Evidemment, il n'en restait déjà plus rien (hormis un carré en friche, vers la rue St Vincent ?), et le secteur avait été complètement rénové et embourgeoisé, on ne disait pas encore "bobo", mais ça venait... .
Du coup, ça me donne envie d'y retourner aujourd'hui, pour voir? Bon, je vais commencer par relire le livre: vous aussi? Tenons-nous au courant.

La Duchesse en pantoufles, je l'ai lu très tard, et je m'en souviens très mal (sauf du nom "Tombelaine", dont j'adorais aussi la sonorité). Il faudrait aussi que je le relise.

Mouette: à propos de livres généreux, quelqu'un (peut-être toi, Phoebe, car c'est en Souveraine) a-t-il lu "Dominique et les Enfants du soir" par Mine Orange?

Oui, Phoebe, tu le connais ? Je l'ai lu autrefois, mais là, j'ai tout oublié!

coucou, j'ai renommé le sujet "Saint -Marcoux"

quelqu'un (peut-être toi, Phoebe, car c'est en Souveraine) a-t-il lu "Dominique et les Enfants du soir" par Mine Orange?

Non, pas lu... et je ne connais pas non plus le titre (pourtant, j'ai déjà bien scruté la liste des parutions en Souveraine, mais celui-là m'a sans doute échappé).

Pour en revenir à Saint-Marcoux, j'ai aussi une tendresse particulière pour Fanchette, avec son décor parisien, ses personnages atypiques, et les dessins de Gilles Valdès (j'aime pas tout ce qu'il fait... je trouve souvent les traits de ses personnages trop "bâclés", mais là, j'ai craqué pour ses dessins qui me font - parfois - penser à du Raoul Dufy).
D'accord aussi pour dire que La princesse endormie est un des moins réussis, avec une suite de descriptions topographiques qui n'arrivent pas à cacher la relative faiblesse de l'histoire. Mais, quand même, je l'ai lu enfant, ça m'avait plus, et je suis presque sûre que c'est ce livre qui m'a donné envie de voir le Mexique (où je n'ai encore jamais été d'ailleurs). Et puis les dessins de Michel Gourlier, waow.

Et puisqu'on parlait des lieux des romans de Saint-Marcoux, c'est vrai que c'est un des aspects qu'elle a le plus soignés. Tous ses romans sont précisément situés, et l'atomosphère des lieux compte énormément. Juste une petite anecdote. C'est en lisant Corinne et son prince (peut-être pas un des meilleurs, mais son dernier, et un de mes favoris à l'époque) que j'ai "flashé" sur sa description de la Cour de Rohan à Paris. Ca me faisait rêver... et, depuis, chaque fois que je peux, je vais y faire un tour quand je suis à Paris.

Bonjour à toutes et tous,
Oui bien Serge, je me disais en lisant le titre, mais comment a-t-elle fait ? j'ai la réponse... SERGE , bien sûr.
Je lis avec plaisir ces infos sur Saint Marcoux et les romans que j'espère bien trouver un jour...
Sinon, je constate, une chose troublante qui semble constante pour pratiquement tous les auteurs pour enfants, leurs premier livres sont meilleurs que les derniers... c'est amusant. Et troublant à la fois, comment pourrions nous expliquer cet étrange phénomène qui semble constant à de nombreux auteurs qui n'ont pas su s'arrêter à temps.
érosion de leur imagination ? vieillissement de leur cerveau qui ne retrouve plus les ressorts de la jeunesse ? travail devenu alimentaire après l'enthousiasme du début ?
Je me perds en conjectures.
Spéléo

Philippe, j'ai pensé que c'était mieux pour le titre, puisque cela parle maintenant de TOUS les Saint-Marcoux...
(dont à ma honte je n'ai lu aucun !)

Allez Serge. essaie et tu nous diras!

Pour ma part, il y en a 2 que j'aime particulièrement: "Un jardin sous la mer" avec de superbes illustrations de Dupuy et Porquerolles et LA MEDITERRANEE...., c'est, toujours pour moi;) le meilleur.
Puis " Princesse Cactus" et le mystère de la petite fille aveugle attachée sur le dos d'une gazelle ...
J'aime moins "Le secret des pierres noires" et "les sept filles du roi Xavier" qui ont mal vieilli mais c'est totalement subjectif.

tali
de superbes illustrations de Dupuy
Je suis bien d'accord, je suis fan du travail de Dupuy sur les livres de Saint-Marcoux. Avec une mention spéciale pour Espoir en 33 tours et Chris ou J'étais une idole, et leur esthétique très années 60 ; ça va très bien avec l'ambiance musicale des deux histoires.

C'est vrai aussi que Les sept filles du roi Xavier a bien vieilli, mais j'ai l'impression qu'il était déjà désuet lorsqu'il est sorti. Finalement, son côté à la fois "Vieille France" et hors du temps lui donne quand même un certain charme. (Bon, en fait, je crois que j'aime TOUS les Saint-Marcoux, point final)

.. Je reviens de Montmartre, où j'ai mis mes pas dans ceux de Fanchette (à partir du n° 24 de la rue Norvins, où se trouve donc son "jardin de l'espérance" précisément situé dans le roman de Saint-Marcoux, et qui a à la fois bien changé, et pas tant que ça, en fait)... J'ai refait ensuite les parcours des personnages, avec un plan (je suis comme Tali ) et j'ai pris des photos..

d'accord pour relire Fanchette (j'adopte ta typographie, Cuauhtli), sauf grosse déception ce devrait être un plaisir...et pour échanger sur Saint-Marcoux, qui semble avoir laissé à beaucoup d'entre nous un souvenir chaleureux et très personnel, plutôt intime.

Je partage tout à fait tes impressions, Phoebe, à propos des images de Gilles Valdès pour Fanchette, moi non plus je ne l'aime pas particulièrement, mais là il a trouvé une légèreté élégante, une grâce aérienne qui en effet, je ne m'en avise que maintenant, évoquent Raoul Dufy! et ce n'est pas un mince compliment ...je suis moi aussi une admiratrice de Daniel Dupuy, que je place sur mon podium (je trouve ça plus gai que le panthéon) juste après Jacques Fromont et c'est vrai que son style illustre particulièrement bien le visage fin, aigu, ardent de Criss, le "Petit Chat"...

Il existe un numéro -déjà mentionné il y a un moment par Joelle- des "Cahiers Robinson" (malheureusement je n'arrive pas à le retrouver, mais il ne peut pas être perdu!) consacré à la collection R&O Souveraine, et en particulier à Paul Berna et Saint-Marcoux. Je l'avais trouvé très intéressant, mais parfois un peu convenu et systématique ; par exemple quand l'une des contributions tire des conclusions, à mon avis un peu forcées, du fait que certaines des héroïnes de Saint-Marcoux portent des prénoms androgynes : Dominique, Michèle...je ne me souviens plus des autres, mais ces prénoms ne représentent qu'une toute petite partie de ceux utilisés par l'auteur, et qui me semblent souvent très féminins : Corinne, Maïlys, Murièle, Aélys...ce qui n'empêche que c'est toujours un plaisir de lire des analyses pertinentes et souvent chaleureuses sur nos livres préférés !

A propos de Dominique et les enfants du soir, je suis désolée, j'avais tant aimé ce livre que je devais avoir envie qu'il soit en R&O, en réalité il a été publié chez Hachette dans IB:oops:

j'aime beaucoup moi aussi Elizabeth Goudge, je trouve ses livres d'une poésie délicate et rêveuse inégalable, et, sans avoir l'air d'y toucher, d'une grande finesse psychologique. On pourra en reparler ailleurs, je ne pense pas que ce soit complètement hors sujet....

J'avais envie de parler du style de Saint-Marcoux, mais... la suite à une prochaine soirée!

Très belles photos !
Tellement montmartre ! On dirait des peintures d'Utrillo !

Je vois que nous avons tous à peu près les même goûts de lecture.

Je suis vraiment très heureuse de voir qu'il y a ENFIN quelqu'un ( merci Mouette) qui connaît Elizabeth Goudge et apprécie sa délicatesse et sa poésie . Je commençais à désespérer. Je précise qu'elle a écrit des livres pour enfants : le plus connu "the little white horse" , "linnets and valerians"," la vallée enchantée".... et des livres pour "adultes": "au pays du dauphin vert", la saga des Elliot, "la colline aux gentianes", "l'arche dans la tempête"... Elle fut une des première à défendre et reconnaître l'indépendance et l'importance des femmes. C'est délicieusement désuet, elle décrit la socièté de son époque avec une poésie, une ambiance et une finesse psychologique que je ne retrouve que chez les auteurs britanniques. Mais je m'emballe, je m'emballe....

Merci Serge. En fait, c'est facile de faire des photos sympas à Montmartre, surtout un dimanche pluvieux à 9h du mat: il n'y a personne !. Mais là, je voulais scrupuleusement arpenter les lieux exacts de l'action (24 rue Norvins, donc. On peut mieux voir les lieux et notamment leur taille, à partir du petit square Frédéric Dard qui jouxte la propriété hélas aujourd'hui fermée par une grille).

mouette a écrit:

d'accord pour relire Fanchette (j'adopte ta typographie, Cuauhtli), sauf grosse déception ce devrait être un plaisir...et pour échanger sur Saint-Marcoux, qui semble avoir laissé à beaucoup d'entre nous un souvenir chaleureux et très personnel, plutôt intime.

Ma relecture de Fanchette a été délicieuse: certes, beaucoup de choses ont vieilli, et parfois je n'ai pu se défendre d'un léger sentiment d'agacement: les méchants sont toujours aisément identifiables (ils ont "l'air sournois", "le regard fuyant", etc.), les bons exagérément angéliques, les péripéties parfois téléphonées de façon trop prévisible et les coups de théâtre pas très vraisemblables. Mais en revanche, l'écriture est très soignée, le regard bienveillant, généreux et imaginatif, et Saint-Marcoux a un grand talent pour les dialogues, très naturels (où on retrouve un peu la gouaille tendre de ceux de Paul Berna dans Le Cheval sans tête), et pourtant complètement improbables, avec un grand sens de la litote. Et quelle capacité à croquer décor et personnages ! On n'est pas près d'oublier cette mince adolescente blonde auréolée de bulles de savons, véritable "Mère courage" pour enfants et bêtes abandonnés...

Tali, encore un hors-sujet en passant, mais ces promenades dans nos lectures de jeunesse les rendent inévitables, tant un souvenir en appelle un autre!

Alors qu'adolescente j'ai adoré les romancières anglaises de l'entre deux-guerres (Margaret Kennedy - La Nymphe au coeur fidèle -, Rosamond Lehmann -Poussière - , etc. Vous les connaissez aussi?), curieusement, j'avais fait l'impasse sur Elizabeth Goudge, dont je savais certes le nom et les titres, mais dont je réservais la lecture pour "plus tard". Tu me convaincs de m'y mettre maintenant .

Cuauhtli, j'espère que tu aimeras...et non, je ne connais pas les auteur"e"s
britanniques que tu cites. Encore une autre piste....mais que de livres à découvrir...

Pour info les "Goudge" commencent à se faire rares.

Tali, oui, mais on en trouve encore chez les bouquinistes parisiens, notamment ceux parus dans la collection "Feux croisés". Je t'en reparle.

La Nymphe..., c'est une merveille, même si ça a vieilli (Giraudoux, en son temps, en avait fait une pièce de théâtre appelée Tessa, du nom de l'héroine), et il y a une suite: l'Idiot de la famille : un bonheur de lecture !

Poussière a été réédité chez Phébus il y a 2 ou 3 ans, à la suite du roman de Jonathan Coe La Pluie avant qu'elle tombe qui en était un (mauvais) pastiche. Sinon, tous les romans (nombreux) de ces auteurs sont assez facilement trouvables en livre de poche: ah, je pourrais en parler pendant des heures!

Mais bon, pour en terminer avec Fanchette, il faut que je scanne une des illustrations de Gilles Valdès que je voudrais mettre en regard des photos d'hier. Je vais m'y employer tout de suite (je suis dans mon CDI, et ce qui est sympa c'est que quand je fais cela, même devant les élèves, je suis encore "dans mon rôle" )

Bon, j'ai quelques réserves, mais aussi de la tendresse pour Gilles Valdès, qui ne fait pas partie de mon panthéon d'illustrateurs favoris, mais reste indissociable de mes jolis souvenirs de lectures.

Dans Fanchette, il semblerait que, contrairement à Saint-Marcoux qui a visiblement arpenté le quartier, il ne se soit pas rendu sur place. Voici la seule image où il représente un peu le "jardin" du roman, et on voit bien que la topographie et même l'atmosphère des lieux ne sont pas respectés. Beaucoup moins, paradoxalement, que sur des photos prises 55 ans plus tard... :

Merci pour tous ces renseignements Cuauhtli. Je vais rechercher ces 2 auteurs. Demain je vais retourner au coin livre de la Croix Rouge. Cela m'intéresse d'autant plus que j'ai lu, chez mon fils, le J. Coe et que c'est toujours intéressant de comparer.

Bravo Cuauhtli pour les photos, et merci pour le scan du dessin de Valdès (je ne peux pas mettre de scans... je n'ai pas de scanner à disposition, et je ne suis pas très à l'aise avec l'informatique, bien que je travaille dans un milieu où il n'y a que des ordinateurs et des applications informatiques - dont s'occupent très bien les informaticiens de métier).

Amusant que tu parles de Rosamond Lehmann, car je viens aussi d'en lire plusieurs, en même temps que les E. Goudge. Et pourtant, à part l'époque et le lieu, il n'y a pas grand-chose de commun entre les deux (si, quand même, le talent). Car je trouve R. Lehmann plus amère, plus désenchantée dans sa description de la société dans laquelle elle évolue et de la situation des femmes. Ses histoires d'amour finissent toujours mal.
Mais, Elizabeth Goudge ou Rosamond Lehmann, ce n'est ni un combat ni une compétition... moi, j'aime les deux, même si c'est pour des raisons différentes.

Où on s'éloigne de Saint-Marcoux, mais on voit que nos goûts restent communs

"je ne peux pas mettre de scans... je n'ai pas de scanner à disposition"

pour info, on peut remplacer un scan par une photo numérique, prise de près, sans bouger

on peut remplacer un scan par une photo numérique, prise de près, sans bouger
Merci, Pat, j'essaierai

Cuauhtli, tu parles dans un de tes messages du numéro des Cahiers de Robinson consacré à Rouge et Or. Je l'ai aussi, et j'ai apprécié la plupart des articles qu'il contient (même si on n'est pas forcément d'accord avec tout ce qui est dit). Il y a notamment une liste très complète (sinon exhaustive) des numéros de Rouge et Or Souveraine, par Michel Manson, un beau travail de compilation. A signaler au passage : c'est un travail universitaire (d'une équipe qui travaille à l'Université d'Artois, mais il y a de plus en plus de chercheurs qui planchent sur les livres d'enfants, et cela dans plusieurs universités françaises), et ça me réconcilie avec l'université de voir qu'elle peut aborder - aussi - la littérature jeunesse dans ses études érudites

Oui, Phoebe: je remarque comme toi que peu à peu les choses changent dans ce domaine. Ca n'a hélas pas encore atteint les CDI, où on méconnait encore totalement les fonds anciens...

Sinon, pour mettre des images sur le forum, je renchéris sur Pat: avant d'avoir un scanner, il m'arrivait de photographier des livres, des textes ou des illustrations: ça donnait souvent un résultat étonnamment correct .