C'EST PARTI HACHETTE REEDITE LES CLUB DES CINQ ORIGINAUX !

Mais trêve de coupeurs de fil en quatre !
Je trouve cette réédition très correcte, et bravo pour les cahiers cousus.

Cela permet à ceux qui ne veulent pas courir les vide-greniers de profiter d'éditions correctes pour le texte et les illustrations...
Je ne relis d'ailleurs les C5 que dans des éditons de ce temps là, jamais de plus récentes, rigides ou souples.

J'ai également reçu les livres , hier. Ce qui m'a marqué c'est la mauvaise qualité des images en couleur. Les couleurs sont ternes, passées. Comme je n'ai pas les originaux je ne peux pas comparer, mais je pense qu'elles ne sont pas comme ça ?

A part ça, ce qui me gêne c'est le jaune autour des pages. J'aurais préféré des pages blanches.

Mais je trouve les couvertures belles. Même si elles ne sont pas comme les originales. Le rose ne me gêne pas. En conclusion je trouve ces livres pas mals. Et ce qui ne gâche rien, ils sont solides.

montperdu a écrit:

Il n’y a rien de plus simple que de déplacer un logo, exemple :

Pas besoin de me convaincre, (moi), car je suis un photoshopiste convaincu... Je me suis souvent amusé à changer les têtes des membres du club des cinq... par les nôtres ! et plein d'autres choses amusantes...

Ce qui me surprend, ce n'est pas la faisabilité du déplacement du logo. C'est le fait que si un graphiste réalise cette retouche, il pourrait aussi bien élargir le bleu ciel et l'herbe verte pour régler les problèmes de massicotage et de bande rose latérale

Pat a écrit:

Ce qui me surprend, ce n'est pas la faisabilité du déplacement du logo. C'est le fait que si un graphiste réalise cette retouche, il pourrait aussi bien élargir le bleu ciel et l'herbe verte pour régler les problèmes de massicotage et de bande rose latérale

Ben oui, presque tout est possible !
...mais cela a un coût...

Hier, j'ai donc acheté le numéro 10: Le club des cinq et les papillons

(avant le 11: le club des cinq et les vieux puits)

Un article sur Jean Sidobre, un sur les relations entre les parents et
les enfants à l'époque du C5.... Mais le fascicule à perdu des pages:
la recette a disparue par exemple.

Sur le livre est indiqué: édition d'origine 1er trimestre 1974.

Bref la déception s'emplifie.

Le numéro 11 : Le club des cinq et le vieux puits:

même si c est bien je crois que je n' en achèterai pas car ils n auront pas le parfum de mon enfance ...

J'ai tout lu, de la première à la 29ème page



J'étais curieuse de savoir si le texte était bien l'original et il semblerait que oui, en fait, en pensant aux enfants d'aujourd'hui, certains pas très enthousiastes à lire les anciennes éditions, à cause de leur état général pour certain mais aussi pour l'odeur, même si personnellement celle-ci m'enchante ils pourraient bien être tentés de les découvrir.



Heureuse de voir que cela se passe ainsi pour certains d'entre vous.




Donc, c'est bien la seule raison qui me ferait acheter cette nouvelle édition, parce que voir les collections rose et verte des années 2000 jusqu'à nos jours, c'est un crève coeur.



Au moins, là, ces jeunes enfants liront un vrai texte, avec tout ce qui fait une bonne histoire. Quand je repenses au commentaires acerbes des bibliothécaires quand je leur parlais de mes lectures d'enfants, et que je vois maintenant cette nouvelle édition, je suis contente malgrès tout.



Même si je suis bien triste de leur manière de si prendre, c'est pas bien sérieux tout ça

Je vous ai parlé du livre qui a le texte rogné et que Hachette allait me remplacé ! (Sur la page 211 comme vous le voyez, les premières lettres de chaque ligne sont coupées... voir ce sujet page 26)

Je l'ai reçu aujourd'hui, gratuitement !
Un simple sachet avec le fascicule et le livre !
Et il a hélas le même défaut... C'était à prévoir !

ça, on s'en doutait ! ils n'allaient sûrement pas refaire un tirage juste pour te faire plaisir, même pour noël !

montperdu a écrit:

ça, on s'en doutait ! ils n'allaient sûrement pas refaire un tirage juste pour te faire plaisir, même pour noël !

Oui, mais un tirage est rarement unique ! Je pense qu'on procède en plusieurs fois pour ne pas risquer d'en imprimer trop ! Il pourraient détecter le problème entre deux tirages !

montperdu a écrit:

Les ventes des premiers numéros (tests) ont permis à Hachette d'ajuster précisément le nombre de livres à imprimer et il serait très étonnant qu'il y ait des retirages...
De plus, dans ce genre de collection, les ventes n'augmentent pas en cours de route, bien au contraire, elles commencent à baisser dès le n°3 (dès que le prix fort est atteint).

Oui... moi je voyais cela à l'envers... on tire un PETIT nombre...
Si c'est un échec, parfait ! Pas de gâchi !
Sinon on retire... et ainsi de suite !

Eh non Serge! en matière d'édition et de gros éditeurs, l'intérêt n'est pas de procéder à une succession de petits tirages. Un tirage le plus grand possible réduit les coûts d'impression de manière importante. Ce sont les petits éditeurs qui tirent peu d'exemplaires et font à l'occasion des retirages, mais chaque nouveau tirage coûtant cher, on y réfléchit à deux fois avant de le faire.

Je viens de lire l'article que tu as mis en lien Serge. C'est intéressant. J'ai travaillé dans l'édition jusqu'en 2005 et les pratiques que je te décrivais dans mon précédent message sont celles qui avaient cours jusqu'à présent. Je crois qu'elles n'ont pas encore vraiment changé sinon il n'y aurait pas de rupture de stock, de livre épuisé ou soldé. Même si les techniques évoluent, je pense qu'on n'en est pas encore au temps où un éditeur important imprimera le livre au détail et où il n'y aura pas plus d'exemplaires imprimés que de livres vendus. C'en sera fini alors des solderies. Mais cela va sans doute arriver un jour prochain. Dans l'article que tu as mis en lien, il parle de Gallimard qui sachant qu'il ne vend que 300 exemplaires d'un titre d'un auteur inconnu en imprime tout de même 4000. Dix fois plus que ce qu'il vend. Je ne sais pas si aujourd'hui Gallimard en est à n'imprimer initialement que 300 exemplaires puis 10 par çi et 15 par là pour répondre à la demande et n'avoir aucun stock d'invendus. Je ne sais pas si tu as des infos là dessus Serge.
Quand je travaillais dans une petite maison d"édition, un titre qui ne se vendait pas à plus de 150 exemplaires était tout de même tiré à 1500 ou 2000 exemplaires pour la bonne raison que cela revenait moins cher de tirer 1500 ex que 150.

SUPER MYSTERE a écrit:

Je viens de lire l'article que tu as mis en lien Serge. C'est intéressant. J'ai travaillé dans l'édition jusqu'en 2005 et les pratiques que je te décrivais dans mon précédent message sont celles qui avaient cours jusqu'à présent. Je crois qu'elles n'ont pas encore vraiment changé sinon il n'y aurait pas de rupture de stock, de livre épuisé ou soldé. Même si les techniques évoluent, je pense qu'on n'en est pas encore au temps où un éditeur important imprimera le livre au détail et où il n'y aura pas plus d'exemplaires imprimés que de livres vendus. C'en sera fini alors des solderies. Mais cela va sans doute arriver un jour prochain. Dans l'article que tu as mis en lien, il parle de Gallimard qui sachant qu'il ne vend que 300 exemplaires d'un titre d'un auteur inconnu en imprime tout de même 4000. Dix fois plus que ce qu'il vend. Je ne sais pas si aujourd'hui Gallimard en est à n'imprimer initialement que 300 exemplaires puis 10 par çi et 15 par là pour répondre à la demande et n'avoir aucun stock d'invendus. Je ne sais pas si tu as des infos là dessus Serge.
Quand je travaillais dans une petite maison d"édition, un titre qui ne se vendait pas à plus de 150 exemplaires était tout de même tiré à 1500 ou 2000 exemplaires pour la bonne raison que cela revenait moins cher de tirer 1500 ex que 150.

Je ne connais hélas qu'un petit imprimeur, qui n'imprime pas de livres... Il fait des cataloques, des affiches, des prospectus, des petites revue, etc.
Il est au tout numérique !
Il m'expliquait que cela prend du temps de composer, préparer, mettre en page, mais qu'une fois qu'il avait le fichier complet, il n'y avait qu'à demander pour retirer...
Je suppose que tout cela est plus facile depuis qu'il n'y a plus de "caractères" de plomb, de matrice, de trucs de spécialistes compliqués, et qu'on ne peut sans doute pas stoker....

Je ne connais hélas pas la façon de faire des grands éditeurs... sinon qu'ls sous-traitent dans le monde entier...

Bonjour à vous deux,

Je dois dire que ma modeste expérience de fin de carrière où j'ai cotoyé un imprimeur de Montélimar rejoint tout à fait ce que dit Serge.

J'avais un jour été discuter avec lui d'un prochain travail que je lui ferai faire, nous faisions avec lui principalement du routage.

Je lui donnais des fichiers d'adresses, un fichier de lettre et hop il envoyait X enveloppes à X adresses, nous faisions des envois ciblés, et je tombe alors sur une petite boite, genre boite à chaussures remplis de livres, qui traitaient de Montélimar.

Il m'a alors expliqué qu'il imprimait ces livres à compte d'auteur. Donc l'auteur avait écrit un livre sous Word, lui avait donné le fichier, lui, il imprimait 10, 20, 30 livres, des tous petits nombres, et les prix étaient également très bas. Genre 5/6 euros le livre.

Ensuite l'auteur les donnaient à ses amis et sa famille.

Ce qui est faisable pour un tout petit imprimeur de province, doit l'être à plus forte raison pour un très grand imprimeur Parisien.

Mais bon ce que j'en dis,

Spéléo.

P.S. je dois dire aussi que la qualité n'était pas du tout celle des tirages Hachette, simple couverture cartonnée, pas de papier pelliculé ni glacé.

Une petite explication qui tendrait plutôt dans le sens de Super Mystère :

http://www.jp-petit.org/dangers/edition/edition.htm

C'est ce que j'avais déjà entendu dire mais je ne me souvenais plus vraiment du "pourquoi du comment " !

cinejill a écrit:

Une petite explication qui tendrait plutôt dans le sens de Super Mystère :

http://www.jp-petit.org/dangers/edition/edition.htm

C'est ce que j'avais déjà entendu dire mais je ne me souvenais plus vraiment du "pourquoi du comment " !

J'ai lu en diagonale, car cela ne parle pas que du tirage...
Je constate que l'on parle d'offset, de presses Cameron, etc.
Je dirais que le coût de base est élevé, et aussi cher... pour ces méthodes anciennes...(clichage, composition avec des caractères, etc.
Mais avec le tout numérique, ce n'est plus le cas... enfin je crois...

Cela demande à être vérifié mais je pense qu'il y a une différence entre l'auto-édition (ou l'édition confidentielle) et la grande édition. Elles n'ont pas les mêmes modes de fonctionnement. Les possibilités offertes par l'impression numérique de faire des petits retirages permanents ne peuvent peut-être pas s'appliquer à la grande édition. Pour cette dernière, il y a plein d'autre paramètres qui entrent en ligne de compte: il y a la distribution, la diffusion, la promotion, le transport, les librairies, etc... de nombreux facteurs et contraintes qui imposent sûrement encore des pratiques d'impression loin de la souplesse qui s'offre à la micro édition.
Je vais essayer de récolter des infos auprès des professionnels de l'édition pour éclairer le sujet.

Quand un livre est prêt sur l'ordinateur, par exemple en PDF ou fichier Xpress, on peut l'imprimer de suite en impression numérique. Par contre, en impression offset il faut d'abord réaliser les plaques offset (plaques métalliques avec le livre photogravé dessus). C'est donc un surcoût qui fait que l'offset n'est pas intéressant en dessous de 1000 exemplaires. Mais au dessus, c'est à ma connaissance le système le moins cher.

La stratégie des tirages minuscules n'est pas adaptée au fonctionnement des grands éditeurs. Quand on lance un auteur en le faisant inviter dans des médias nationaux, il vaut mieux que, simultanément, le livre soit mis en place dans toutes les librairies de France (donc gros tirage initial)